Parfois, le vrai travail qu’il nous reste à faire ne passe pas par l’action.

C’est d’enlever le frein à main.

Cela fait des années que j’appuie sur l’accélérateur de ma vie, que j’agis massivement, que je m’agite…

J’ai créé des milliers de contenus, eu des centaines de clients.
J’ai dépensé des fortunes pour être coaché par les plus grands.
Je me suis formé à plein d’outils : hypnose, ennéagramme, EFT, coaching…

Et pourtant… quelque chose coince encore.

Toujours ce même plafond de verre.

Toujours ces schémas dans mon business qui se répètent trop à mon goût, comme les slogans politiques.

Tout est parti d’une discussion…

La semaine dernière, je discute avec Nicolas Hennion, entrepreneur aguerri et atypique.

Il me dit au détour d’un coaching : « C’est bizarre que tu gagnes que ça avec toutes tes connaissances et outils. »

Il remet le doigt sur un schéma bien connu chez moi : le décalage entre mon expertise et mes résultats, entre mes efforts et mes résultats.

Je mets beaucoup d’efforts par rapport à ce que ça rapporte.
Depuis des années c’est la même chose.

Alors ce mois d’août, je change mon fusil d’épaule.

Je lâche l’accélérateur.

Je vais mettre le focus sur les freins. Sur ce que je connais si bien… pour les autres.

Comme Nicolas me l’a si justement rappelé, j’ai des outils hyper-puissants pour libérer tous les blocages, loyautés et racines traumatiques. Que la plupart des gens ne connaissent même pas !

Et pourtant, je les sous-exploite : je ne me libère pas complètement de mes blocages, de mes loyautés invisibles.

Ça me fait chier : il a raison.

Voici la question que je me pose :

Est-ce qu’en autonomie, je suis capable de me libérer totalement et définitivement de mes mémoires traumatiques ?

C’est ce qu’on va voir.

Sur le mois d’août, j’en fais ma priorité absolue.

Je te tiendrai au courant.

Je te partagerai les outils que j’utilise, comment j’identifie mes blocages, comment je mène mes sessions.

Probable que je documente ça.

Parce que je sais qu’il existe un monde dans lequel je ne fais plus d’effort. Où je suis dans ma zone de génie. Où je gagne très bien ma vie, avec fluidité et en travaillant peu.

Et jusqu’ici, j’ai tout fait inconsciemment pour que ce ne soit pas le cas.

Maintenant il est temps de te parler de ronces.

Les ronces : métaphore vivante des blocages inconscients

Chez Nicolas et Florence Hennion, j’ai pas fait que parler : on s’est occupés de déraciner des ronces.

Tu sais ce que j’ai vu en arrachant UNE seule racine ?

Un entrelacs tentaculaire de tiges, de pièges végétaux qui s’étaient installés partout, discrètement.

À vue d’œil, c’était une ronce. En réalité, c’était six mètres de fouillis, de piquants, de grappins invisibles.

Et ça m’a frappé : nos racines traumatiques sont exactement comme ces ronces. 

Elles influencent énormément notre vie.

Et nous on débroussaille ce qui dépasse avec des outils pas faits pour ça — hypnose, EFT, coaching, méditation, kinésiologie…

Sauf que ces outils ne sont pas faits pour déraciner.
Alors ça repousse encore et toujours.

Ca m’a fait réaliser que mon mois d’août ne serait pas comme les autres.

Je ne vais pas écrire mille contenus, trouver une nouvelle stratégie, me former encore à un truc nouveau.

Non, ma mission principale : dissoudre mes racines traumatiques jusqu’au bout.

Libérer ses blocages émotionnels : un chantier d’humilité

Tu sais ce qui rend cette démarche difficile ?

Ce n’est pas de ne pas savoir. J’ai tous les outils.
Ce n’est pas d’être seul. Je suis entouré.

C’est qu’on s’attaque aux fondements du psychisme, à des endroits qui sont une question de vie ou de mort égotique : donc c’est bourré de mécanismes de défense ! (c’est bien normal ET il n’est pas question de forcer le système)

À cet endroit, je suis mon propre frein. Mon propre évitement.

Je suis coach, formé à NERTI (un protocole de libération émotionnelle profonde), à l’écoute des autres, outillé.

Et pourtant, je me rends compte que sur moi, je l’utilise à moitié. J’y vais “un peu”. Je commence, et mon mental me dit : “c’est bon, on a fait le plus gros, non ?” ou “ça doit être fini, là”

Alors je m’arrête. Et la ronce reste.

Ce mois d’août, j’ai décidé de ne plus faire semblant.
De ne plus repousser. De ne plus esquiver.

Parce que tant que la racine est là, rien ne change vraiment.

Et pour être tout à fait honnête : ça secoue.

Hier, après une grosse session de libération, j’étais rincé. Mon corps entier m’a réclamé du repos.

C’est ça aussi, le déracinement : ça fatigue.

Ça demande un système nerveux apaisé, de la sécurité, de la patience, de la douceur.

Ces dernières années m’ont permis d’apprendre ça, et de rendre cette expérience possible.

Les freins invisibles de l’entrepreneur : bien plus que des stratégies

Si tu es comme moi — entrepreneur, atypique, hors cadre, curieux, passionné — tu as probablement essayé toutes les techniques d’accélération :

  • En marketing : tunnel de vente, stratégie d’offre irrésistible, storytelling calibré, publication quotidienne sur LinkedIn.
  • En dev perso/thérapie : coaching, kinésiologie, énergétique, PNL, hypnose, EFT, psy…

Ca a peut être fonctionné un temps, ou en partie.

Mais si c’est ENCORE là, que tu bloques, tu galères, tu tournes en rond… C’est pas une histoire de faire plus ou mieux… C’est SURTOUT que t’as besoin de déraciner les ronces pour de bon.

Ce qui bloque, ce n’est pas ce que tu ne sais pas.

C’est ce que tu fuis à tout prix sans forcément t’en rendre compte : ce moment d’inconfort intense où ton système de défense te hurle de t’arrêter alors que tu t’apprêtes à toucher une mémoire traumatique qu’il serait salvateur de libérer.

Une pause, oui. Mais pour mieux plonger.

Ce mois d’août, je lâche la productivité.

Je fais de la place. Je laisse émerger. Et je filme.

Sans plan éditorial, sans stratégie de contenu.

Hier, j’ai enregistré mes séances de libération.

Je ne sais pas encore ce que j’en ferai. Peut-être que je les partagerai sur YouTube. Peut-être pas.

Au moins je garde une trace. Ca pourrait être intéressant pour te montrer sans filtre comment je m’y prends.

Et toi ? Et si tu regardais tes ronces en face ?

Je ne sais pas ce que ce mois va m’apporter.

Peut-être un énorme shift.
Peut-être un doux glissement.
Peut-être une fatigue salvatrice.
Ce que je sais, c’est que je ne veux plus esquiver ce travail de déracinement.

Maintenant à toi. Prends un temps pour te demander :

  • Quelles sont les ronces qui encombrent ta vie, ton business, ta créativité ?
  • Quelles sont ces racines traumatiques que tu coupes depuis des années… sans jamais vraiment les enlever ?

Tu veux le faire avec moi ?

Voici mon invitation : Ce mois d’août, on peut s’en occuper ensemble.

Si tu veux qu’on identifie tes freins, qu’on mette à jour les racines qui t’entravent, qu’on regarde ça honnêtement et qu’on commence à libérer, tu peux réserver un point avec moi.

C’est sans engagement. On regarde ensemble quelles sont tes ronces. Et on voit si c’est pertinent de faire un bout de chemin ensemble.

En attendant, je te souhaite un Dies Domini rempli de lenteur, d’humanité et de déracinage.

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