Nouveau sur Epanessence ?

Epanessence accompagne ceux qui, malgré beaucoup de dev’ perso, tournent en rond dans leurs schémas et en souffrent. Le but : renouer avec qui tu es vraiment et être en paix avec toi-même.

Le syndrome de l’objet brillant concerne beaucoup de gens, particulièrement dans le monde du développement personnel et du business.

Ce syndrome de l’objet brillant peut peut réellement gâcher la vie et causer beaucoup de regrets.

Qu’est-ce que le syndrome de l’objet brillant exactement ? Que se cache-t-il derrière ce syndrome ? Comment résoudre la cause profonde ?

Partons ensemble au cœur de syndrome qui touche tant de personnes.

Syndrome de l’objet brillant : définition

Est-ce que ça t’est déjà arrivé de te dire qu’il te fallait absolument ce livre, cette formation, ce téléphone… ?

Le syndrome de l’objet brillant consiste à se laisser distraire par quelque chose de nouveau et qui apparaît comme indispensable.

En gros, tu vois une nouvelle formation sur un sujet passionnant et tu arrêtes tout ce que tu fais pour la suivre. Il y a un besoin irrépressible d’acquérir ce nouveau jouet. Tu es très sensible au nouveau stimulus, qui crée du plaisir, de l’excitation et te maintient dans un pic de dopamine.

Les conséquence se constatent rapidement : le syndrome de l’objet brillant, ça coûte très cher, parce que ça se répète encore et encore, jusqu’à régler la vraie cause profonde.

Mon portefeuille s’est délesté de dizaines de milliers d’euros en suivant de nombreuses formations et programmes en ligne, coachings et énormément de livres.

J’ai créé ma première entreprise en 2014 et j’ai vécu ce syndrome de l’objet brillant pendant longtemps ! J’enchaînais les idées, les projets et les objectifs. Depuis que j’ai découvert l’entrepreneuriat, j’ai essayé vraiment beaucoup de choses. J’ai commencé par un business de création d’articles dans le développement personnel, puis un business dans la santé et le bien-être, puis dans le coaching et l’accompagnement, j’ai même testé un business dans la séduction et les relations… Tout m’intéressait alors je n’arrivais pas à m’engager dans UNE voie comme on entend partout ! J’ai sauté comme une puce d’opportunité en opportunité à la recherche de la nouveauté, sans jamais rien construire, jusqu’à mon dernier projet en date : Epanessence.

Depuis que j’accompagne des personnes, je vois quasi-systématiquement ce syndrome de l’objet brillant chez mes clients également. Ils n’arrêtent pas de multiplier les idées, les projets, les business, les objectifs. Comme je le l’ai fait, ils se perdent dans les méandres de la nouveauté et vivent difficilement ce comportement car ils n’arrivent pas à construire quelque chose, à réussir vraiment, à sortir du lot…

Le syndrome de l’objet brillant est un décentrage permanent de notre être avec tous les stimuli qui surviennent dans notre expérience.

Nous vivons à une époque où c’est extrêmement répandu, tellement il existe d’idées, d’opportunités, de méthodes et d’outils. C’est particulièrement visible dans 2 domaines :

  1. Le monde du développement personnel dans lequel tu découvres plein d’outils : la PNL, l’hypnose, l’ennéagramme, le MBTI, l’astrologie, le design humain… Et tu te laisses happer par un outil qui a l’air toujours meilleur que le précédent. Acquérir un maximum d’outils devient un objectif pour certains.

  2. Le monde du business (surtout en ligne) : depuis près de 10 ans que je suis dans ce monde-là, j’en ai vu passer des objets brillants : le blogging, les lancements orchestrés, les vidéos Youtube, les vlogs, la publicité facebook, les webinaires, le coaching haut de gamme, les challenges, les groupes, les shorts…

À chaque fois c’est la même boucle qui se répète :

  1. Tu vis une routine connue, tu te lasses de ce que tu fais
  2. Tu entends parler de “la nouvelle opportunité du moment” ou tu tombes simplement sur un nouveau projet/une nouvelle idée/une nouvelle tendance/une nouvelle opportunité que tu ne connaissais pas
  3. Cet objet brillant accapare toute ton attention et tu te dis qu’il te le faut, que c’est LA raison pour laquelle tu n’es pas heureux / pas productif / pas charismatique / ne réussis pas / plafonnes (barre les mentions inutiles)
  4. Pensant que ça va solutionner ton problème, tu t’engages dans cette nouvelle voie avec excitation en mettant la main au portefeuille, tu kiffes cette phase de plaisir car au début c’est toujours plaisant.
  5. Les résultats espérés ne sont pas à la hauteur, tu perds la motivation et tu retombes dans une routine pas très agréable.
  6. Un nouvel objet brillant apparaît et c’est reparti !

Sauf que tu sais comment ça se passe : à courir après la nouveauté, à multiplier les efforts dans différents projets et business, tu finis par t’épuiser, perdre beaucoup d’argent, du temps et certains finissent par perdre espoir.

Cette boucle est caractéristiques de toutes les personnes qui vivent le syndrome de l’objet brillant.

La malédiction du profil atypique

Comme l’écrivait Homère (pas Simpson) : Sisyphe, agité par de cruels tourments, s’offre à mon regard ; il roule un énorme rocher et le pousse avec ses pieds et ses mains jusqu’au sommet d’une montagne.
Mais dès que la roche est près d’atteindre à la cime, une force supérieure la repousse en arrière et l’impitoyable pierre retombe de tout son poids dans la plaine. Sisyphe recommence sans cesse à pousser la roche avec effort, la sueur coule de ses membres, et des tourbillons de poussière s’élèvent au-dessus de sa tête.

Tel Sisyphe, le collectionneur d’objets brillants est condamné à pousser son caillou encore et encore tant qu’il n’a pas rompu son schéma répétitif.

Cette fascination pour les objets brillants touche beaucoup les profils “atypiques” (même si, on s’entend, ce terme ne veut pas dire grand chose) : ces profils curieux, avides de nouveauté, se lassent vite, naviguent de page web en page web, de livre en livre, au gré des vents. Ils sont très sensibles à la nouvelle idée, la nouvelle méthode, la nouvelle opportunité. Avec le cerveau en effusion permanente, ils se sentent pleinement vivants !

Cette malédiction a un coût : celui de ne rien créer de durable, d’être condamné à démarrer de zéro un nouveau projet. C’est l’éternel recommencement.

Voilà le fardeau de l’excitation de la nouveauté, de la nouvelle idée, la nouvelle tendance…

Le syndrome de l’objet brillant se rapproche beaucoup du vieil adage “l’herbe est plus verte ailleurs.”

Syndrome de l’objet brillant : la vraie cause

Le syndrome de l’objet brillant est un symptôme, comme l’acné ou l’addiction au chocolat. Ce n’est pas un autosabotage ou un problème en soi, juste une manifestation de quelque chose de plus profond qui reste dans l’ombre.
Cela fonctionne come le syndrome de l’imposteur.

Comme dans l’ennéagramme, il y a les comportements en surface (qui ne disent pas grand chose sur le type de personnalité) et les motivations profondes qui régissent ces comportements (qui informent sur le type de personnalité).

Quand tu prends le temps de comprendre l’objet brillant, tu constates qu’il y a le refus de s’engager dans une voie, une sorte de rejet de l’incarnation.

Se laisser balloter par les flots et sauter d’idée en idée, d’opportunité en opportunité, de projet en projet, montre un cruel manque d’ancrage.

Or, si on veut trouver le trésor, à un moment donné il est nécessaire de creuser au même endroit, sans quoi on aura creusé plein de petits trous et on sera rentré bredouille…

Cela peut être lié à un refus de l’échec, de la routine, de l’ennui, …

Sauter d’objet brillant en objet brillant est une posture enfantine consistant à se lasser très vite de son jouet pour en vouloir un autre.

En réalité l’objet brillant en lui-même importe peu, ce qui nous intéresse est le schéma répétitif qui se rejoue à l’infini.

Comme tout schéma répétitif il s’agit plus d’une protection inconsciente que d’un blocage psychologique.

Pour prendre mon exemple, sauter d’objet brillant en objet brillant était une tentative inconsciente de me protéger de l’échec. Au plus j’en apprenais, au plus je croyais inconsciemment que j’allais éviter l’échec. Au plus je réalisais des projets différents, au plus je cherchais à réussir. Comme toujours avec les mécanismes égotiques, c’est l’exact contraire qui s’est passé.

De façon évidente, changer une dizaine de fois de stratégies dans mon entreprise n’a fait que créer échec sur échec, puisque j’arrêtais tout pour redémarrer auter chose… J’avais l’impression de réussir à chaque fois puisque ça marchait dans la plupart des cas, mais en réalité je créais moi-même l’échec que je faisais tout pour éviter.

Il m’a fallu comprendre ce schéma immature pour m’en affranchir. Rencontrer ma souffrance à travers l’échec a été nécessaire pour arrêter de sauter sur les objets brillants comme un addict en manque d’héroïne.

Aujourd’hui, une partie de moi aime encore beaucoup ça : je ne sacrifie pas ce plaisir de l’apprentissage pour autant ! Par contre, maintenant avec Epanessence j’ai mes fondations, ma structure, mon ancrage, qui m’évite de tout détruire et tout reconstruire.

Au sein de cette structure, je me laisse volontiers aller à de nouvelles formations, de nouveaux livres, de nouveaux domaines connexes. Ainsi, je construis quelque chose sur la durée ET je m’autorise à nourrir cette curiosité insatiable.

La plupart des gens que j’ai accompagnés sur ce thème évitaient en réalité de se confronter à la réalité, ils avaient très peur du succès, de l’échec, d’être mis en lumière. Ils avaient aussi très peur de s’ennuyer, de faire toujours la même chose…

Ils étaient sans cesse confrontés à ce que j’appelle le paradigme du manque. En gros, ils ont toujours l’impression qu’il leur manque quelque chose : ce livre, cette méthode, cette formation…

Le syndrome de l’objet brillant repose sur ce paradigme du manque : je saute sur cette nouvelle opportunité parce que je crois qu’il me manque quelque chose et que cet objet brillant viendra combler ce vide (qui n’existe que dans mon ego).

Dans la mythologie grecque, les Danaïdes illustrent cette quête impossible en étant condamnées à remplir des jarres percées. D’où l’expression “tonneau des Danaïdes” que l’accroc aux objets brillants est condamné à remplir sans jamais y parvenir.

En finir avec le syndrome de l’objet brillant

Rester dans le syndrome de l’objet brillant, c’est la garantie d’avoir le sentiment (légitime) de ne rien construire, de toujours manquer quelque chose… Pour en sortir, il est nécessaire de voir la réalité en face et comprendre sa raison d’être. Le psychisme ne produit rien pour le fun.

L’addiction à l’objet brillant invite à creuser ce qui se cache derrière : De quoi j’ai peur en sautant d’opportunité en opportunité ? Qu’est-ce qui se passe si je m’engage dans une voie ? Ou qu’est-ce qui risque de se passer de si terrible ?

Au lieu de vouloir changer un comportement par la force, il est beaucoup plus sain de chercher à se relier à la partie de nous responsable du comportement. Il y a toujours un besoin derrière, que tu as tout intérêt à identifier.

Pour en finir, il s’agit d’accepter de vivre l’incarnation et ses limites. Dans la posture de toute puissance enfantine, on a envie de tout faire, tout vivre, tout apprendre… ce qui rendrait notre vie plus pleine.

Sauf que notre incarnation a des limites concrètes : ton énergie, ton corps,… qu’il convient de connaître et avec lesquels tu as à composer. C’est OK de s’ennuyer, d’avoir une routine. C’est la finitude de la vie qui la rend précieuse.

Alors vient le temps de s’engager dans une voie, d’aller jusqu’au bout, de tenir sa stratégie et de dire non aux nouvelles opportunités qui ne vont pas dans le sens de notre entreprise.

C’est une illusion de croire qu’il manque quelque chose : tout est plein, tout est déjà là. Encore faut-il prendre le temps de revenir à soi pour le réaliser.

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