Pourquoi le contre-type de l’énéagramme complique la quête de soi

Tu cherches ton type énéagramme ? Gare aux pièges !

Tu t’es peut-être déjà demandé : “Quel est mon type ennéagramme ? Est-ce que je suis vraiment celui que je pense ?” Si tu as eu l’impression de tomber dans des stéréotypes du modèle, tu n’es pas seul. Le contre-type, cette facette méconnue mais essentielle de l’ennéagramme, pourrait bien être la clé manquante pour mieux te comprendre. Attache-toi bien, cet article va changer ta perspective.

Qu’est-ce qu’un contre-type ?

L’ennéagramme est une carte de neuf types de personnalité, chacun basé sur des motivations profondes.

Ces types décrivent des schémas précis, un peu comme des archétypes universels. Mais les stéréotypes simplifient trop souvent cette carte.

On imagine le type 3 comme “le carriériste arrogant”, le type 9 comme “le glandeur zen”, et le type 7 comme “le fêtard insatiable”. Mais la réalité est bien plus subtile.

C’est là qu’entre en jeu le contre-type. C’est une variation qui fait que les traits du type apparaissent parfois… inversés !

Par exemple, un type 3 qui valorise la modestie plutôt que de fanfaronner ses réussites. Déroutant, non ?

Pourquoi les contre-types créent-ils autant de confusion ?

Le contre-type brouille les pistes parce qu’il ne correspond pas aux clichés.

Voici quelques exemples :

  • Type 3 conservation : Au lieu de montrer sa réussite, il cultive une image modeste et discrète. Sa vanité ? Elle se cache derrière un “je n’aime pas me vanter”, mais il aime être reconnu pour… ne pas aimer se vanter.
  • Type 7 social : Contrairement au cliché du “je veux tout, tout de suite”, il impose des règles strictes à sa vie. C’est un épicurien organisé.
  • Type 9 sexuel : Pas de canapé et Netflix ici ! Ce contre-type est hyperactif, toujours occupé, presque frénétique.

Ces différences sont dues aux instincts dominants.

Chaque type s’exprime à travers trois instincts : conservation (sécurité matérielle), social (appartenance) ou sexuel (énergie intense). L’instinct dominant transforme l’expression du type.

Les pièges dans la recherche de ton type

Quand tu veux découvrir ton type, le piège est de te focaliser sur les stéréotypes. Tu te reconnaîtras forcément dans certaines descriptions superficielles :

  • “Je ne peux pas être un type 3, je suis trop timide.”
  • “Moi, un type 9 ? Impossible, je suis toujours en mouvement.”
  • “Le type 6 a peur, mais moi je prends des risques !”

Ces phrases te parlent ? C’est normal.

On cherche des ressemblances visibles, mais l’ennéagramme révèle avant tout nos motivations profondes. C’est là que réside toute la subtilité.

Pourquoi c’est difficile de trouver son type ? Parce qu’on se connaît souvent moins bien qu’on ne le croit. On se voit à travers des filtres : notre éducation, notre environnement, nos expériences.

Ces filtres forment des contre-mécanismes : 

Par exemple, un type 3 qui a grandi dans un contexte où se mettre en avant était mal vu pourrait développer une fausse humilité pour cacher son besoin de reconnaissance.

Creuser sous la surface : les motivations avant tout

Pour trouver ton type, il faut aller au-delà des apparences. Voici quelques étapes clés :

  1. Observe tes motivations profondes : Pourquoi fais-tu ce que tu fais ? Le comportement, c’est la surface. Ce qui compte, c’est ce qui te pousse à agir. Par exemple, payer tes impôts peut être motivé par le devoir, la peur ou l’envie d’être en règle. C’est la motivation qui compte.
  2. Analyse tes réactions sous stress : Ton type est souvent plus visible sous pression. Le type 3, par exemple, perd son centre émotionnel et cherche frénétiquement à performer. Et toi, comment réagis-tu ?
  3. Cherche un miroir extérieur : Se comprendre seul est difficile. Un coach, un ami ou un test bien guidé peuvent t’aider à voir tes angles morts.

Pourquoi le contre-type peut être une bénédiction (ou un obstacle)

Le contre-type est une richesse, mais aussi une embûche.

Il t’invite à aller au-delà des clichés, à embrasser la complexité de l’énéagramme, mais peut aussi t’égarer si tu te types seul sans comprendre les nuances.

Un accompagnement spécialisé peut faire toute la différence.

L’importance de la nuance dans l’énéagramme

L’ennéagramme n’est pas une étiquette. C’est une carte de ton être, avec des chemins cachés, des intersections et des détours.

Le contre-type est l’un de ces chemins. Pour l’explorer, accepte de sortir du cadre, de questionner tes certitudes et d’embrasser la nuance.

Oui, tu peux être un type 3 modeste, un type 7 strict, ou un type 9 hyperactif. C’est toute la beauté du modèle.

Quelques pistes pour avancer

  1. Pose-toi les bonnes questions : Qu’est-ce qui te motive vraiment ? Comment réagis-tu sous stress ? Comment gères-tu l’échec ?
  2. Note tes observations : Observe-toi pendant une semaine sans jugement. Quels sont tes schémas répétitifs ?
  3. Apprends à te connaître avec patience : Ce n’est pas une course. Découvrir ton type est un voyage qui demande curiosité et ouverture.

Embrasse toute ta complexité

Le contre-type est une facette cachée de l’énéagramme qui te pousse à aller plus loin. Oui, c’est complexe. Oui, ça demande du travail. Mais le jeu en vaut la chandelle.

Trouver ton type, c’est te réconcilier avec toutes tes facettes, même celles que tu juges ou que tu comprends mal.

Es-tu prêt à plonger dans cette quête de toi-même ?

Si cet article t’a éclairé, il est temps d’aller plus loin.

L’énéagramme est une boussole : utilise-la pour explorer, et surtout, pour t’accepter pleinement.

5/5 - (1 vote)