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Epanessence accompagne ceux qui, malgré beaucoup de dev’ perso, tournent en rond dans leurs schémas et en souffrent. Le but : renouer avec qui tu es vraiment et être en paix avec toi-même.

Il est tellement facile de se mentir à soi-même, on est pas conscient de ce mécanisme de ses conséquences et ça peut être dramatique.

 

As-tu conscience que tu n’es pas vraiment honnête envers-toi ?

Tu aimerais être plus authentique et plus vrai, avant tout envers toi-même ?

Tu aimerais arrêter de te mentir et trouver ta vérité intérieure ?

 

Cet article vient te soutenir dans cette démarche, allons-y.

L'art de se mentir à soi-même : pourquoi ?

Avant de parler de mensonge à soi-même, d’où vient ce mot ?

Le mensonge est, étymologiquement parlant, une parole qui éloigne de la vérité.

Appliqué à soi-même, il est le plus souvent inconscient et beaucoup plus subtil qu’un mensonge extérieur où tu dis “oui” alors que tu penses “non”.

Le mensonge à soi-même est avant tout un mécanisme de protection du psychisme pour ne pas être face à une réalité trop douloureuse, il permet de réduire la dissonance cognitive (que l’esprit ne supporte pas).

Evidemment c’est involontaire, personne n’aime se duper et se trahir.

Comme tu ne vois pas de prime abord que tu te mens à toi-même, c’est d’autant plus insidieux et ça passe sous le radar.

Certains profils psychologiques y sont encore plus aveugles car c’est un mécanisme profond qui maintient la structure de l’ego, c’est le cas du type 3 ennéagramme.

Tout le monde est capable de se mentir à lui-même, c’est monnaie courante.

Ca permet de sauvegarder une forme de stabilité et ça permet de diminuer la dissonance cognitive.

Les manifestations et conséquences du mensonge à soi-même

A quoi ça ressemble, quelqu’un qui se ment à lui-même ?

3 situation :

1/ Quand ton corps se serre, tu as la boule au ventre avant d’aller au travail et que tu te convaincs que ce travail n’est quand même pas si mal : tu te mens à toi-même.

2/ Quand tu n’es pas heureux dans une relation, que tu ne te sens pas avec la bonne personne et que tu ratonalises en te disant “je reste pour les enfants” ou “je suis trop vieux/vieille pour être célibataire” : tu te mens à toi-même.

3/ Quand tu n’es pas OK avec une situation, que tu sens de la colère à l’intérieur et que tu gardes le sourire en faisant semblant d’aller bien : tu te mens à toi-même.

Ces 3 exemples très universels montrent que beaucoup de monde est concerné et que le mensonge à soi-même peut se dissimuler aisément, dans des situations anecdotiques du quotidien comme dans des situations à fort enjeu.

Il n’est pas facile de capter cette dissonance puisqu’on fait tout pour réprimer cette incohérence interne.

Souvent, cela se fait au détriment de nos propres émotions et besoins.

Si c’est inconscient trop longtemps, ton corps peut le manifester à ta place par des symptômes voire une maladie déclarée, des actes manqués…

Ca peut finir en dépression ou en burnout (signaux classiques).

Quelques indices que le mensonge à soi-même n’est pas très loin :

– Tu te sens à côté de tes pompes, à côté de ta vie

– Tu évites de creuser en toi, tu évites l’introspection

– Tu t’occupes tout le temps, par de l’action, du mental

– Tu te narcotises avec des substances, des écrans, des livres, de la nourriture

– Tu n’écoutes pas tes émotions ni tes besoins

“OK Fabien, j’ai compris que je me mens, j’en fais quoi ?”

Arrêter de se mentir et être honnête envers soi

À ce stade, tu serais tenté de dire “je ne veux plus me mentir à moi-même, maintenant je veux être vrai et authentique.”

Ce serait aller vite en besogne de passer de tout noir à tout blanc.

En premier, ça commence par une décision : celle d’honorer sa vérité et d’être un peu plus honnête envers soi à chaque instant.

Par exemple, je peux avoir le réflexe de rester sur mon ordinateur et continuer à avancer sur des projets même quand je sens de la fatigue.

Il y a quelques années, cette fatigue était complètement réprimée, je ne la sentais même pas.

Aujourd’hui, je vois clairement les signaux, je sens que mes yeux commencent à piquer, que mes paupières sont lourdes et ce que je fais commence à m’ennuyer voire m’agacer.

J’ai alors 2 choix : 

1/ Je continue en forçant sur mes besoins et je n’écoute pas mes ressentis. Ce déni de mes besoins est du pur mensonge à soi-même.

2/ Je m’arrête, je m’allonge quelques instants et fais une micro-sieste (par exemple). J’honore alors ma vérité de l’instant.

Ca peut paraître anecdotique, mais ça change tout !

Cette situation se présente régulièrement : ce n’est pas en une fois que tu arrêtes de te mentir à toi-même.

Au début, tu peux simplement regarder en quoi ce mensonge à soi-même est un mécanisme de protection : ça t’évite d’être face à des parties de toi que tu ne veux pas voir pour X raison. 

Ca peut être bien pratique de ne pas être conscient de ses limites, de sa colère, de ses besoins, … (cf les différents profils de personnalité)

Arrêter de se mentir demande une vigilance et une pratique régulière.

Comme manger : ce n’est pas parce que tu as mangé une bonne entrecôte que tu ne mangeras plus jamais.

Pour être plus honnête envers toi, tu vas y revenir plusieurs fois par jour, t’auto-observer à chaque instant. Pour ce faire, un rappel de conscience automatisé (type notification, montre qui vibre, gong de méditation…) peut être une aide précieuse.

3 qualités pour arrêter de se mentir à soi-même et être honnête envers soi

Être honnête envers soi et arrêter de se mentir à soi-même requiert 3 qualités importantes :

 

1/ L’honnêteté de se voir tel qu’on est et de voir la réalité brute, de nos émotions, de nos pensées, de nos actions, de nos paroles.

 

2/ La douceur de nous accueillir tels que nous sommes à chaque instant, quoi que nous voyons de nous, de façon inconditionnelle.

 

3/ La légèreté de ne pas prendre tout cela trop au sérieux : il n’y a pas d’objectif, de point B auquel arriver. On peut se détendre !

 

Être honnête envers soi amène à découvrir sa Vérité Intérieure, ce qui va avec son lot de désagréments. 

Tu vas faire face à tes zones d’ombre, à tes limites, à tes peurs, à tes doutes… 

 

Ces parties de toi, c’est aussi toi… Et le plus beau cadeau que tu puisses te faire, c’est les découvrir et les aimer 🙂

 

À ta Vérité Intérieure,

Fabien

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