Catégorie : Entrepreneuriat

Lancer son business en ligne : le guide ultime

Créer et lancer son business en ligne (et même hors ligne) de zéro est une aventure incroyable.

Comme tout nouveau projet, ça sort de sa zone de confort et ça soulève plein de question :

Comment fonctionne une entreprise ?

Par où commencer ?

Quel type de business en ligne lancer ?

Quels produits ou services lancer ?

Comment se faire connaître sur internet ?

Comment trouver des clients ?

Toutes ces questions sont normales et si tu te les poses : tu es au bon endroit.

Attention : cet article ne parlera pas des business à la mode, des tendances et de tout ce qui est “court terme” ou putaclic. D’autres sites font ça mieux que moi.

Par contre si tu t’intéresses à créer un business (en ligne ou hors ligne) qui te ressemble qui allie plaisir et rentabilité, alors tu es au bon endroit.

Qu’est-ce qu’un business ?

C’est pas (que) ça…

Selon la première définition sortie sur Google : “Business est un anglicisme qui signifie “affaires, activités liées aux affaires commerciales et financières dans le but de générer le maximum de profits.”

Pourquoi commencer par là ?

Sur internet, il y a beaucoup de vendeurs de rêves qui parlent de “vivre de sa passion”, de “métier passion”, de “semaine de 4 heures”… Qui véhiculent l’idée d’un business en ligne FACILE, sans EFFORT, en PEU DE TEMPS.

Normal, tu sais comment fonctionne le cerveau : il est attiré par la recherche de plaisir et l’évitement de la souffrance, ce que ces vendeurs de rêve ont bien compris.

Or, la réalité du terrain est celle-ci :

1/ Créer un business en ligne de A à Z n’est pas un long fleuve tranquille (attends-toi à galérer)

2/ Créer un business en ligne n’est pas du bénévolat (arrête de baisser tes prix)

3/ Créer un business en ligne n’est pas QUE faire ce que tu kiffes (mais ça devrait être la grosse partie de ton travail)

Il est important de recadrer pour que tu sois au clair avec ce qui t’attend si tu désires créer et lancer un business, en ligne ou non.

Le business en ligne est souvent vendu par les gourous du web comme une activité facile et sans effort où tu peux engranger les euros en appuyant sur quelques boutons. Comme si ce n’était pas une entreprise “classique”, que c’était plus simple.

Alors oui, ça fait rêver et ça fait vendre, mais ça s’appelle du mensonge.

Certes ça peut coûter très peu d’argent de te lancer (un domaine web, un site internet, quelques outils pour ton marketing), car beaucoup de choses sont gratuites (réseaux sociaux, création de contenu sur ton blog, des outils SEO) mais ça reste une entreprise à lancer de zéro.

Un business web est un business, avant d’être web… Donc ça va te demander d’être au clair sur tous les fondamentaux d’un business qui marche, avec des vrais clients qui te paient.

C’est ce que tu vas découvrir maintenant.

Qui suis-je pour te parler de ça ?

Avant de t’en dire plus, je trouve important que tu saches qui a rédigé cet article.

Moi c’est Fabien, auteur du livre “L’ingrédient secret de la réussite”.

Je suis entrepreneur depuis 2014.
A cette époque, j’étais étudiant en kinésithérapie et j’avais monté ma première auto-entreprise en parallèle de mes études. A l’époque, je faisais de la création de contenu, j’écrivais des articles et j’ai même créé une formation en ligne pour l’entrepreneur avec qui je travaillais (Alexandre Roth).

En 2015, l’année de mon diplôme de kiné, je crée MON premier business en ligne (Objectif Paleo) en même temps que mon business de kiné libéral. A l’époque, je n’appelais pas ça un business en ligne car je n’y comprenais rien en vente, en marketing… Le seul truc que je savais faire c’était créer du contenu. J’ai donc fait une chaîne YouTube et un petit blog (vite fait). 2 ans après j’ai commencé à le monétiser et à gagner des revenus.

Fin 2017, j’arrête mon activité de kiné et je me lance à 100% sur Objectif Paleo.

Sur 2018, je crée une dizaines de produits en ligne sur la santé (essentiellement de la formation) et des centaines de clients me font confiance. À cette période je teste énormément de choses : webinaires, offre à abonnement, petit produit, mail quotidien…

Pendant la même période, je m’associe avec un marketeur et crée une méthode de perte de poids sans régime qui aide plus de 21 000 clients et génère plus de 2,6M€ de vente.

La niche de la santé commence à me lasser et je pivote sur du coaching business pour aider les entrepreneurs à se lancer sur internet.

C’est à cette période que je déménage à la Réunion avec ma chérie en prenant un billet aller simple.

En 2019, je publie mon livre l’ingrédient secret de la réussite et je teste par la même occasion la publicité Facebook et YouTube. Des centaines de clients me font confiance et adorent le livre.

Parallèlement, je prends quelques gros clients dont je gère le marketing et le copywriting, compétence que j’ai beaucoup apprise par nécessité lors de mon business paléo.

En 2020 et 2021, retour en métropole accompagné d’une crise existentielle.
Après avoir creusé en profondeur dans mon développement personnel via de la thérapie, l’ennéagramme et les psychédéliques, j’ai l’idée de lancer Epanessence.

C’est l’occasion pour moi d’approfondir la création de contenu, le SEO et de faire à nouveau de la vidéo.

Depuis, mon métier est essentiellement de l’accompagnement à lancer un business qui te ressemble.

La trinité pour lancer son business en ligne

Tout commence par les fondations

Le business (en ligne ou non) est comme une relation inter-personnelle : toi, l’autre et la relation.

A la différence près que, dans un business, la relation est aussi commerciale : il y a un échange de valeur.

Toi, tu apportes de la valeur à l’autre via des produits et services.

L’autre récompense la valeur que tu lui apportes via de l’argent.

C’est le fond de commerce d’une entreprise : sans clients, sans argent, ça n’est pas une entreprise.

Comme tout commence par la clarté, il s’agit d’être au clair sur les 3 entités du business.

Ces 3 piliers sont le fondement de ton édifice business.

1/ Lancer son business commence par : TOI

Avant TOUTE autre chose, clarifions la base de la base :

Qu’est-ce que tu veux ?

De l’argent oui, des clients OK, mais encore ?

Pourquoi tu veux de l’argent et des clients ?

En quoi c’est important pour toi ?

Vouloir de l’argent n’est (très souvent) pas une motivation suffisante pour créer un business en ligne.

Non pas que ce ne soit pas une motivation légitime, simplement que ça ne suffit pas pour tenir sur la durée et créer un business rentable et pérenne.

Avec tous les imprévus, les embûches, que tu vas rencontrer sur le chemin, il est nécessaire d’aller chercher au fond de toi ce qui t’anime.

Une fois que tu as répondu en surface à ces questions, demande-toi :

Qu’est-ce que tu veux VRAIMENT ?

A quel point c’est important pour toi ?

Et pour finir : quelle est ton intention dans ce business ?

Voilà, tu as défini le socle nécessaire pour aller plus loin.

Tu as ouvert la porte.

Si tu veux aller plus loin sur ce sujet, tu as tout un processus de questions de coaching dans mon livre “l’ingrédient secret de la réussite”.

Il est temps de clarifier ta Trinité Individuelle qui est ton engrais le plus puissant pour faire pousser la graine de ton business en ligne

Kézako ?

Comme toute trinité (victime/persécuteur/sauveur du triangle de Karpman, père/fils/saint-esprit de la Bible, centre mental/émotionnel/instinctif de l’ennéagramme…), on a trois éléments :

1/ L’enthousiasme : c’est tout ce qui te recharge, que tu aimes faire, tu ne vois pas le temps passer.

2/ La zone de génie : c’est tout ce qui est facile pour toi, tellement facile que tu ne t’en rends souvent même pas compte (car c’est une compétence inconsciente). Certains parlent de super pouvoir. C’est trèèèès lié à ton type de personnalité ennéagramme et ton profil MBTI.

3/ Le mythe personnel : c’est ton voyage du héros, par là où tu es passé, ce que tu as traversé, ce que tu as résolu, ce que tu as appris.

Maintenant, tout cela ne suffit pas, car ce n’est pas à toi que tu vas vendre tes produits et services… On a besoin de la pièce centrale de ton business, la clé de voûte sans laquelle RIEN ne va tenir : tes clients.

De cette réflexion peut émerger une idée ou plusieurs idées. C’est très bien, ne reste pas coincée sur une idée fixe en particulier. La suite de l’article va t’aider à affiner.

2/ Le héros de ton business : LUI

La clé de voûte de ton business en ligne… ce n’est pas toi !

Une fois que tu as clarifié ta Trinité Personnelle, il est temps de clarifier la Trinité du Client chouchou.

Ton client chouchou ?

C’est la personne avec qui tu adores travailler, tu as envie de passer du temps avec, tu l’apprécies humainement.

Il peut même y avoir un lien d’amitié qui naît de la relation commerciale (ça dépend ta posture, ton business et comment tu vois le monde).

Clarifions la trinité de ton Client Chouchou :

A. Son Problème D.U.R :

– Douloureux : Qu’est-ce qui lui fait mal exactement ? Qu’est-ce que ça cause dans sa vie ? Comment tu sais qu’il a mal ?

– Urgent : A quel point le problème est présent à son esprit ? Pourquoi voudrait-il le résoudre maintenant ?

– Reconnu : A quel point est-il conscient de son problème et en recherche de solution ? Qui est le plus conscient de son problème ?

B. Son éthique personnelle :

Quelles sont ses valeurs ?

Quelles sont ses contre-valeurs ? (et qu’il faut à tout prix éviter avec lui)

Quelles sont ses convictions personnelles ?

C. Ses 3 centres :

– Emotionnel : Qu’est-ce qu’il ressent dans sa vie ? Qu’est-ce qui le fait se sentir comme ça ? Comment aimerait-il se sentir ?

– Mental : qu’est-ce qu’il pense ? Qu’il entend ? Qu’il voit ? Qu’il dit ? De quoi rêve-t-il dans le futur ? De quoi a-t-il peur ?

– Instinctif : qu’est-ce qu’il fait ? ne fait pas ? Qu’est-ce qui le prend aux tripes ? Qu’est-ce qui le fait lever le matin ?

Tu peux aussi compléter avec la carte d’empathie.

3/ L’interface : à la croisée des mondes

Ton business, qu’il soit en ligne ou non, est l’interface entre ta trinité individuelle et la trinité de ton client chouchou. Il ne s’agit pas d’être obsédé que par toi ou que par lui, il s’agit de prendre en compte les deux réalités et trouver l’intersection :

A. A quoi ressemble l’interface entre toi et ton client chouchou : le QUOI.

Ca prend souvent la forme “j’aide X à Y”.
Par exemple : moi Fabien, j’aide les entrepreneurs et libéraux en reconversion à déployer une activité rentable qui leur ressemble.

B. En quoi ton approche diffère de tout ce qui existe : POURQUOI MOI ?

C’est le “grâce à Z” qui s’ajoute à la phrase précédente, cela définit ta proposition de valeur unique.

Par exemple : moi Fabien, j’aide les entrepreneurs et libéraux en reconversion à déployer une activité rentable qui leur ressemble grâce à leur profil de personnalité.

C. Quelle forme prend ton offre : COMMENT tu l’accompagnes ?

C’est la proposition d’offres que tu fais à ton prospect par mail, au téléphone, par message… Lorsqu’il a manifesté un signe d’intérêt clair. Tu peux avoir plusieurs produits et services qui se complètent.

Par exemple, mes produits et services en lien avec “lancer son business de zéro” :
– Mon livre “l’ingrédient secret de la réussite” qui synthétise 100 livres de développement personnel en un seul : c’est une porte d’entrée.
– La Session Extraction de Cerveau permet de passer du brouillard mental à la clarté totale sur le business fait pour toi en une session
– Le Club des Agisseurs permet déployer avec sérénité le business qui te ressemble sans rester seul dans ton coin et en disant adieu à la procrastination.

Tu remarques que tu peux tout à fait avoir une gamme de produits qui allie produits ET services. Ce qui compte est la cohérence.

Je propose un produit physique (sans pour autant avoir de boutique en ligne) : mon livre. Avec mon livre, je propose aussi de la formation (qui est un produit en ligne).

Je propose des services (qui sont des compétences que j’ai développées) : la Session Extraction de Cerveau (le Bilan de Personnalité).

Et je propose un combo de produits et services : le Club des Agisseurs.

Tu as tellement de possibilités qu’il s’agit de choisir selon tes compétences, tes envies… Tu peux d’ailleurs ne pas créer tes propres produits et services mais vendre ceux des autres via l’affiliation par exemple. Le principe de l’affiliation est très simple et vieux comme le monde : tu recommandes des produits et services et tu prends une commission au passage pour avoir fait la mise en relation.

Certains business reposent quasi exclusivement sur l’affiliation !

Stratégie d’acquisition : les 3 piliers

Une fois défini ces fondamentaux, il nous faut savoir comment le client chouchou arrive à toi. Comment il passe de total inconnu à client fidèle ?

Imagine que tu as une boutique physique : comment tu fais passer l’inconnu dans la rue qui passe devant la devanture de ta boutique, à visiteur qui s’arrête devant ta boutique, à prospect qui rentre dans ta boutique, à client qui achète un premier produit, à client fidèle qui revient toutes les semaines t’acheter quelque chose ?

Sur le web, c’est pareil : comment tu fais passer l’internaute qui navigue sur le web ou les réseaux sociaux, à visiteur qui vient sur ton site web et tes articles, à prospect qui télécharge un bonus ou réserve un appel, à client qui prend un premier produit, en client fidèle qui achète tous tes produits et services.

C’est extrêmement important d’être très au clair sur ça, car ton entreprise repose sur tes clients.

Sans clients, il n’y a pas de revenus, donc pas de business, garde-le en tête.

Ce n’est pas la qualité de ton produit qui fait que les gens achètent… puisqu’avant d’acheter ils n’en savent rien.

Voilà pourquoi marketing et vente vont être d’une aide précieuse.

Tu peux voir le marketing comme le papier cadeau et ton produit comme le cadeau.

Les marketeurs ne vendent pas un billet d’avion, ils vendent les cocotiers, les pieds dans le sable, l’eau à 27°C.

Ils ne vendent pas une glace, ils vendent…

Attention : oublie la vente comme étant un “forcing” où tu menaces les gens d’acheter, où tu fais pression avec des arguments marketing à 2 balles.

Ton marketing et ta vente peuvent être éthiques : il s’agit de mettre les bons produits et services devant les bons clients et tu n’auras jamais à forcer la main de qui que ce soit.

Si tu démarres dans le business en ligne, tu as vraiment intérêt à prendre une formation sur le marketing et la vente, car sans ces compétences très peu de personnes ont un business qui marche vraiment.

Pour ce faire, nous avons 3 piliers là encore.

1/ Trafic : comment passe-t-il d’inconnu à prospect ?

On répond à la question : OÙ ?

C’est un double “où” :

– Où ton client chouchou traîne-t-il ? Si tu as suffisamment creusé dans la Trinité de ton client chouchou, tu le sais.

– Où te rends-tu visible pour qu’il te trouve ? Quelle forme prend ta devanture ?

En physique : cartes de visite, flyers, pub locale

Sur le web : trafic gratuit (partenariats, réseaux sociaux, vidéos YouTube, SEO de ton site web), trafic payant (publicité google, youtube, FB…)

Comment choisir ?

1/ Tes forces

2/ Ton client chouchou

3/ Tes ressources (personnes, argent, temps…)

2/ Conversion : comment passe-t-il de prospect à client ?

On répond à la question : COMMENT ?

Il existe tellement de systèmes que tu peux te perdre là-dedans. D’où l’importance d’adapter à ta personnalité.

Si tu as un centre émotionnel très présent, tu veux mettre au plus tôt un appel, par exemple.

Si tu as un centre mental très présent, tu vas peut-être préférer les systèmes et pas trop l’interaction directe.

Ce sont des généralités, à voir avec ton cas spécifique.

Dans tous les cas, pour qu’un prospect devienne client chez toi, il y a besoin de 3 ingrédients clés :

– Empathie : il se sent compris et rejoint dans sa réalité.

– Expertise : il a confiance en ta capacité à l’aider sur son problème

– Engagement : il est nécessaire qu’il prenne la décision d’achat et de tout ce que ça implique (l’engagement est bien moindre s’il s’agit d’un livre à 15€ que si c’est un accompagnement à 10 000€)

Un dernier point avant de te donner des exemples : au plus ton système est complexe (avec beaucoup d’étapes), au plus il y a de déperdition, au plus il y a de risque de “bug”. Personnellement, je suis fan de la simplicité, donc je t’invite à ne pas te prendre la tête avec des modèles super complexes qui risquent de t’emmêler les pinceaux, surtout si tu débutes !

Quelques exemples de système de conversion pour un business en ligne :

1/ Publicité Facebook – Livre – Appel avec proposition

2/ Recherche Google – Article – Leadmagnet – Appel gratuit avec proposition

3/ Mail d’un partenaire – Page d’inscription – Webinaire avec proposition

Comment choisir ?

1/ Le plus simple pour toi (selon ton type de personnalité) : “qu’est-ce que je fais déjà au quotidien sans effort ?”

2/ Basée sur UNE action que tu kiffes ET qui a un effet de levier business

Mesure : quels sont les indicateurs pertinents à mesurer pour un business en ligne ?

On répond à la question : COMBIEN ?

En mettant ton plan à exécution, il est indispensable de mesurer certains indicateurs pour ton business car tu ne peux pas améliorer ce que tu n’as pas mesuré.

Il y a beaucoup d’indicateurs possibles (en particulier sur le web) que tu peux ranger dans les 3 catégories suivantes :

1/ Tes actions : nombre d’articles de blog écrits sur ton site internet, de vidéos mises en ligne, de mails envoyés, de posts publiés.

2/ Trafic : nombre d’abonnés à ta chaîne, visites du blog de ton site web, vues de ta publicité, taux de clic de ta publicité en ligne

3/ Conversion : taux de conversion visiteur-prospect, taux de conversion prospect-client, valeur à vie des clients, nombre de clients

Le seul contrôle que tu as, c’est sur tes actions : commence par mesurer ça.

Comment choisir les indicateurs à mesurer ?

1/ Ils doivent être cohérents avec ta stratégie d’acquisition. Si tu fais de la publicité sur YouTube, il est capital de calculer le coût par clic, le taux de conversion par exemple et la valeur par visiteur par exemple.

2/ Choisis en moins de 5, car il ne s’agit pas de devenir freak control des chiffres et tu as vite fait de te noyer dans la data.

3/ Commence à mesurer les actions répétitives que tu mets en place (création de contenu (vidéo, articles, posts…), personnes contactées…)

Le nerf de la guerre : les OUI MAIS

Lancer un business en ligne, c’est “juste” de la réflexion, des discussions et des actions.

Cela revient à utiliser tes 3 centres en clair.

Le plus dur n’est pas d’avancer sur ton projet !

C’est de trimballer un sac à dos lourd, de tes peurs, tes doutes, ton passé,…

Avec les centaines de clients que j’ai aidés ces 8 dernières années, je n’ai JAMAIS vu une seule fois un problème business “pur”.

Je t’invite à lister et noter sur ton carnet, tes “oui mais”, c’est-à-dire :

toutes les pensées qui surviennent dans ton esprit (et quand elles surviennent)

toutes les émotions désagréables que tu sens (et quand elles surviennent)

toutes les blocages que tu sens dans le corps au moment de l’action et les mécanismes d’évitement (et ce qui les déclenche)

C’est une matière extrêmement précieuse.

Le plan d’action pour créer son business en ligne

Tu as désormais une carte plus ou moins claire de ce que tu as à faire.

Si t’as bien creusé, ton POURQUOI est évident, ton QUOI et clair et ton COMMENT aussi.

Maintenant sache une chose : si tu n’es pas clair sur le QUAND et le COMBIEN, ton super plan va juste rester une carte au trésor qui prend la poussière…

Ton plan est l’intermédiaire entre toi et tes futurs clients. Tu ne contrôles pas le résultat, tu ne décides pas que telles personnes deviennent tes clients. Par contre, tu contrôles les actions que tu poses.

Ta mission maintenant est de noter TOUTES les actions que tu as identifié précédemment te permettant d’aller chercher du trafic et de la conversion.

Tu t’en doutes, ça va faire beaucoup, tu en as pour des semaines voire des mois. Il s’agit juste d’identifier les premières par ordre de priorité, puis de les planifier (QUAND) et de réserver des blocs de temps (COMBIEN) dans tes journées.

Ensuite, il n’y a plus qu’à… passer à l’action pour lancer ton business 🙂

Créer son business en ligne : par où commencer ?

Pour résumer, voici les 10 étapes pour lancer son business en ligne :

1/ Définir ton pourquoi

2/ Clarifier ta trinité individuelle (enthousiasme, zone de génie, mythe personnel)

3/ Clarifier la trinité de ton client chouchou (son problème DUR, son éthique, ses 3 centres)

4/ Clarifier l’interface des deux : le QUOI, le POURQUOI MOI et le COMMENT ?

5/ Clarifier ta stratégie d’acquisition : OÙ ton client chouchou te trouve, COMMENT il passe de prospect à client ?

6/ Identifier les OUI MAIS qui te freinent dans le déploiement de ton business.

7/ Définir les indicateurs clés de ta stratégie d’acquisition sur le web

8/ Poser clairement ton plan d’action (à une semaine, un mois, un trimestre, par exemple)

9/ Implémente ton plan d’action sans le remettre en question.

10/ Fais une boucle de rétroaction toutes les semaines, tous les mois, tous les trimestres et tous les ans, avec un process de bilan, pour revenir sur : ce que tu voulais faire, ce que tu as fait, les obstacles, l’analyse que tu peux faire et les enseignements que tu en tires. Mettre en œuvre la méthode scientifique va énormément d’aider à prendre du recul et sortir de tes automatismes quotidiens.

Les 3 obstacles à entreprendre

La plupart des coachs et gourous du web dans le milieu de l’entrepreneuriat et du marketing parlent de méthodes, de techniques, de motivation, de discipline.
OK, c’est génial.
Mais qui te parle des freins et blocages ?

Les “oui mais” en font partie.

Et surtout, ce qui suit peut t’empêcher de réussir ton projet en ligne.

Dans tout business (même en ligne), tu risques de passer par ces 3 obstacles à un moment donné.

1/ Confusion et manque de clarté

Il est très fréquent au début d’être noyé dans la quantité de choses à faire, dans la multiplicité des stratégies.

Tu nages en pleine confusion et tu ne sais pas où donner de la tête.

Cela est amplifié si tu perds de vue ce que tu veux et ton Pourquoi initial.

La clé pour le dépasser ?

Sortir la tête du guidon, te confronter au vide pour laisser émerger des réponses.

Tu peux aussi te faire aider par un accompagnant qui t’aide à faire émerger cette clarté spontanément par des questions précises. C’est typiquement quelque chose que je propose avec la Session Extraction de Cerveau.

2/Dispersion et manque de focus

À l’ère d’internet, avec tous les formateurs en herbe, les nouvelles méthodes, tu as tôt fait de changer ton fusil d’épaule et de changer de stratégie.

La peur de manquer quelque chose (FOMO), l’excitation de la nouveauté, le manque de résultats, peut t’amener à te disperser sur plusieurs stratégies et/ou plusieurs projets.

Surtout quand tu entends tous ces formateurs qui veulent vendre leur méthode, visant à toujours rajouter quelque chose, alors qu’il est plus sage d’employer la Via Negativa.

La clé pour le dépasser ?

T’en tenir à une stratégie la plus simple possible et la plus alignée avec tes talents.

T’engager avec quelqu’un pour faire un point régulier ou, encore mieux, te faire superviser et payer pour ça. L’argent t’engage et avoir quelqu’un qui te suit est un luxe incroyable.

C’est aussi quelque chose qu’on propose sur Epanessence avec le Club des Agisseurs, qui aide sur le pilier Focus.

3/Abandon et manque de ténacité

Quand tu lances ton business, que tu bosses dessus et qu’il n’y a pas de résultat, tu commences à tout remettre en question. La confusion peut apparaître, comme la dispersion.

Le grand risque pour un entrepreneur, c’est de lâcher, d’abandonner, de partir sur autre chose et de saborder son business.

Beaucoup tirent des conclusions trop hâtives sur leur capacité à entreprendre dès qu’ils ont eu un échec, au bout de 2 ou 3 essais. Ca vient nourrir les “oui mais” : “oui mais je ne suis pas bon en vente”, “après tout je n’ai pas la fibre entrepreneuriale”.

La clé pour le dépasser ?

Te rappeler pourquoi tu fais ce que tu fais et, là aussi, avoir quelqu’un qui te suit, qui ne te lâche pas avec qui tu es engagé, qui t’aide à te remettre sur tes rails.

Le Club des Agisseurs aide aussi sur le pilier Ténacité.

Exercice pratique : IKIGAI

Pour lancer son business en ligne et démarrer au bon endroit, ça commence toujours par un travail d’introspection à mon sens.

Sinon tu risques de partir sur quelque chose qui ne te ressemble pas, sur une nouvelle méthode qui te fait de l’œil, où tu vas forcer, ça ne va pas marcher et tu vas te demander pourquoi…

Pour finir cet article, clarifions ton IKIGAI histoire de mettre en pratique ce que tu as découvert dans cet article :

1/ Enthousiasme :

– Qu’est-ce qui me met profondément en joie ?

– Qu’est-ce qui me donne plus d’énergie après qu’avant l’avoir fait ?

– A quoi je ne vois pas le temps passer ?

2/ Compétence inconsciente

– Qu’est-ce qui me paraît normal et qu’on me fait remarquer comme génial ?

– A quel endroit les autres viennent demander mon aide dans leur vie ?

– Qu’est-ce que je fais naturellement et sans effort ?

3/ Zone de tension

– Quel problème te touche particulièrement ?

– Quels problèmes as-tu déjà résolu et qui concerne beaucoup de monde ?

– Selon toi, de quoi le monde a besoin ?

4/ Récompense

– Qu’est-ce qui te ramène déjà de l’argent aujourd’hui ?

– Comment transformer une de tes compétences en argent ?

– Quelles sont tes possibilités pour générer de l’argent autrement que ton activité actuelle ?

Si tu te sens perdu et que tu ne sais pas où donner de la tête, ou simplement que tu souhaites de l’aide pour clarifier tous ces éléments, tu peux réserver une Session Extraction de Cerveau pour passer du brouillard épais à la clarté totale sur ton business en UNE session.

Trouver son ikigai : la méthode

L’IKIGAI : ce concept japonais permet d’identifier la raison d’être d’un individu. Trouver ton IKIGAI pourrait bien changer définitivement ta conception du “travail”. Voici comment faire.

Trouver son ikigai, sa raison de vivre, peut provoquer un électrochoc dans notre vie.

Si tu es sur cet article aujourd’hui, il est possible que tu te demandes :

  • Qu’est-ce que l’IKIGAI ?
  • D’où vient l’IKIGAI ?
  • Comment trouver son IKIGAI ?
  • Quel type d’exercice faire pour trouver son IKIGAI ?

Dans ces quelques lignes, je vais te dévoiler ma méthode pour trouver ton ikigai.

Illustrons l’IKIGAI le avec une histoire :

Il était une fois un pommier planté là, immobile. Par ses racines, il absorbe tous les nutriments et l’eau dont il a besoin. Ses branches, élevées vers le soleil, s’érigent comme des bras tendus vers l’horizon.

Il donne des pommes en abondance, pour tout le monde : hommes, animaux, micro-organismes…

Par sa simple présence, son existence est remplie.
Il n’a rien à faire pour cela.

A l’image du pommier, nous n’avons pas besoin de faire pour être.

L’équation est dans l’autre sens :

Le FAIRE est la conséquence de l’ÊTRE.

Trouver son IKIGAI amène, comme le pommier, à se placer là où ça pousse pour nous.

L’ikigai, une définition nuancée

Dans la philosophie japonaise, la réponse à une vie pleine de sens est simple : ikigai.

L’ikigai est un concept japonais qui vient plus particulièrement de l’île d’Okinawa et signifie simplement “raison de vivre”. En effet on attribue la longévité impressionnante des habitants de l’île d’Okinawa en partie à l’ikigai.

Au-delà de la traduction littérale, l’ikigai est une façon de vivre, un style de vie.

“Iki” signifie la vie, le fait d’être en vie.
“Gai” signifie la raison, le sens, la profondeur.

Il est intéressant de noter la connotation de “challenge”.

La traduction du japonais vers le français a tendance à appauvrir le sens profond.

L’ikigai pourrait signifier à la fois :

  • raison de vivre
  • but de la vie
  • raison d’être
  • sens de la vie
  • raison de se lever le matin
  • bonheur d’être
  • ce pourquoi on vit

La vérité n’est aucun de ces termes et tous à la fois.

Aucune traduction littérale ne saurait être satisfaisante pour représenter ce concept japonais. L’ikigai est un mélange de toutes ces traductions.

C’est bien plus qu’une méthode destinée à trouver notre raison d’être, qu’un test pour trouver le bon projet professionnel, qu’un schéma avec 4 cercles, qu’une méthode pour se reconvertir.

D’ailleurs tu peux passer le test IKIGAI directement sur ce lien.

Pourquoi trouver son IKIGAI ?

Dans une société dominée par le conditionnement psychologique dès le plus jeune âge, les individus ne sont pas habitués à aller chercher au fond de leur être qui ils sont vraiment et ce qui les rend vivant.

Très tôt, on installe des références externes : avec des évaluations, un système de classement, un savoir mort qui doit absolument rentrer dans la tête avec un programme prédéfini (le même pour tout le monde), des horaires fixes et indiscutables, des devoirs à rendre obligatoires, le jugement subjectif d’un professeur par rapport à une norme…

Toutes ces références externes ont tendance à couper l’individu de lui-même pour le restant de sa vie.

On ne tient pas compte de la spécificité de chaque individu et le fait que l’un adore construire des LEGO et l’autre s’amuse à filmer des gags, ne change pas grand chose à sa scolarité, à part quelques facilités dans certaines matières (et difficultés dans d’autres).

L’élan vital du gamin est brisé au profit d’une vérité absolue : “arrête de jouer, sois sérieux et trouve-toi un vrai métier.”

Il en résulte (souvent) des adultes perdus, dépressifs, sur le rail d’une vie faite de conditionnements où leur enfant intérieur meurt à petit feu car il n’est plus écouté.

L’engouement de l’ikigai depuis des années est le signe d’un besoin de sens et de contribution qui crient famine.

Si nous avions tous grandi dans une école démocratique, l’ikigai n’aurait pas de sens car il aurait émergé de lui-même en vivant simplement.

Pour l’observer, on peut constater la voie professionnelle prise par des individus ayant été dans des écoles type Sudbury où l’enfant fait ce qu’il veut. 

Pour nous autres n’ayant pas eu la chance d’aller dans ce type d’école, l’ikigai peut nous aider à reconnecter à ce qui nous rend vraiment vivant. Et, à moins d’être mort, il n’est jamais trop tard pour cela.

Trouver son ikigai apporte bon nombre de bénéfices :

– Simplification de sa vie : on revient à l’essentiel

– Enthousiasme et plaisir : on a de la joie à faire ce qu’on fait

– Motivation : plus besoin d’un réveil matin ou d’un patron pour nous dire quoi faire.

– Des relations plus saines : lorsqu’on est plus épanoui dans notre vie, on a plus de joie à partager, plus de ressources à apporter aux autres.

– Une meilleure santé : quand on est à sa place, on a beaucoup moins besoin de frustrations à compenser par des comportements excessifs, des addictions…

Trouver son IKIGAI : mode d'emploi

Il existe énormément de livres, de tests, d’exercices, pour trouver son ikigai.

Mon but ici n’est pas de faire une synthèse de ces livres ou de proposer un énième test, simplement de t’aider ici et maintenant à le trouver.

Gardons à l’esprit que l’ikigai n’est pas une “méthode japonaise” pour trouver du sens à la vie.

C’est juste du bon sens.

L’ikigai consiste à un retour à soi, tout comme le propose la méditation, la spirale dynamique ou l’ennéagramme.

Les enfants qui ont grandi dans un environnement les autorisant à exprimer qui ils étaient, n’ont pas besoin de clarifier leur ikigai.

Ils le savent et le vivent en permanence !

L’ikigai est comme une béquille qui peut aider ceux (comme moi) qui ont été brisés par l’éducation occidentale à (re)trouver leur essence.

Il n’y a pas à forcer, c’est un juste retour à qui on est.

Cela passe par une seule chose : l’introspection.

L’ikigai n’est pas à mettre sur un piédestal, c’est la vie intérieure qui est à remettre au centre. Pas besoin d’ouvrir un livre pour faire son ikigai.

L’ikigai est l’intersection de 4 critères :

  1. Ce qui m’anime
  2. Ce dans quoi je suis compétent
  3. Ce pour quoi je suis payé
  4. Ce dont le monde a besoin

Quelle que soit la méthode pour trouver son ikigai, ça commence par se connaître : qui je suis ? quelles sont mes forces ? Mes faiblesses ? Qu’est-ce que je veux vraiment ? Qui ai-je envie d’aider ?

D’où la puissance de l’ennéagramme, car l’ikigai y est très relié.

Le trouver puis ‘affiner est le travail de toute une vie.

(cela dit, trouver son ikigai suffit déjà à l’utiliser immédiatement dans sa vie)

Voyons en détail les 4 cercles qui composent l’ikigai et une méthode basée sur le questionnement pour trouver le tien.

1/ L'enthousiasme : ce qui m'anime

Le premier cercle de l’ikigai est celui de l’enthousiasme, de la joie, du plaisir.

Quand je suis dedans, je suis dans mon élément tel un poisson dans l’eau, tel un cochon dans la boue.

C’est tout ce qu’on adore faire dans la vie, quand on a aucune contrainte, quand c’est l’élan de vie qui s’exprime à travers nous. 

Personne ne nous force, on y va tout seul ! 

Passons aux exercices avec quelques questions pour trouver ton ikigai :

  • Qu’est-ce qui me met profondément en joie ?
  • Qu’est-ce qui me donne plus d’énergie après qu’avant l’avoir fait ?
  • A quoi je ne vois pas le temps passer ?

2/ La compétence inconsciente : ce que je maîtrise

Le deuxième cercle de l’ikigai est celui des compétences, de la zone de génie, du talent naturel.

Grâce à notre fonctionnement automatique et naturel, nous avons une compétence égotique extraordinaire : littéralement, elle sort de l’ordinaire. 

C’est objectivement plus qualitatif que les autres.

C’est tellement naturel et facile pour nous, que nous ne nous en rendons même pas compte. C’est le principe des compétences.

Pour peu que l’estime personnelle soit en berne, nous n’osons même pas être payé et mettre de la valeur sur ces compétences, tant c’est facile et naturel.

Certains peuvent même se dévaloriser, même si les autres disent que leur “travail” est incroyable.

(on en revient au conditionnement travail = souffrance et tout ce qui n’est pas dans ce paradigme sort de notre champ de conscience)

Ici, nous parlons bien de compétences naturelles et innées, même si cela peut concerner aussi quelque chose qu’on a appris.

Au cours d’une vie, se former sur nos compétences innées peuvent les rendre encore plus incroyables !

Passons aux exercices avec quelques questions pour trouver ton ikigai :

  • Qu’est-ce qui me paraît normal et qu’on me fait remarquer comme génial ?
  • A quel endroit les autres viennent demander mon aide dans leur vie ?
  • Qu’est-ce que je fais naturellement et sans effort ?

3/ La zone de tension : qui j'ai envie d'aider

Le troisième cercle de l’ikigai est celui du besoin.

Dans notre quotidien, nous faisons face à des problèmes qui nous touchent dans le monde.

Pas besoin d’aller à l’autre bout du monde, dans notre lieu de vie on voit déjà ce qui dysfonctionne :

– Des relations toxiques

– La frustration de faire la cuisine

– Les conflits entre voisins

– La solitude des personnes âgées

– La pollution en ville

– Le stress et l’anxiété

Il y a beaucoup de problèmes dans le monde. Seulement, selon ton prisme et ta vision du monde (qui dépend de ton type de l’ennéagramme, de ton histoire, de tes valeurs personnelles), tu vas en voir certains et pas d’autres.

Certains vont te toucher, d’autres pas.

Toute entreprise répond à un problème, satisfait un besoin. L’ikigai prend en compte cette dimension et c’est pourquoi il est souvent utilisé dans la reconversion professionnelle.

Passons aux exercices avec quelques questions pour trouver ton ikigai :

  • Quel problème te touche particulièrement ?
  • Quels problèmes as-tu déjà résolu et qui concerne beaucoup de monde ?
  • Selon toi, de quoi le monde a besoin ?

4/ L'argent : pour quoi je suis payé

Le quatrième cercle de l’ikigai est celui de l’argent, de la valeur.

Comme le dit l’adage “tout travail mérite salaire”.

Beaucoup de personnes vivent selon l’équation “travail = souffrance” et gardent leur trésor intérieur à leurs heures perdues, alors qu’ils pourraient apporter ça au monde en permanence.

C’est d’ailleurs ce qu’ils font, car on ne peut pas s’empêcher d’être qui on est, seulement il est question de contexte.

Dans le contexte de la vie professionnelle, ton ikigai peut t’aider à générer de l’argent pour subvenir à tes besoins, en créant par exemple ton entreprise.

Passons aux exercices avec quelques questions pour trouver ton ikigai :

  • Qu’est-ce qui te ramène déjà de l’argent aujourd’hui ?
  • Comment transformer une de tes compétences en argent ?
  • Quelles sont tes possibilités pour générer de l’argent autrement que ton activité actuelle ?

Rassembler les 4 cercles pour former l'ikigai

Une fois que les 4 cercles de l’ikigai ont été identifiés, il s’agit de mettre tout ça ensemble et d’en faire une synthèse : ton ikigai.

Cet ikigai peut aussi être celui de ton entreprise.

Passons aux exercices avec quelques questions pour trouver ton ikigai :

  • Quelle phrase pourrait synthétiser tout ce que tu as trouvé ?
  • Quel est le point commun qui réunit les 4 cercles ?
  • Comment peux-tu être payé pour résoudre un point de tension chez des gens que tu as envie d’aider et pour lequel tu as déjà la compétence, en faisant quelque chose que tu aimes ?

Ce travail introspectif n’est pas évident à faire seul car car ce concept japonais a beau être simple, il n’est pas simpliste.

Dans ce cas, n’hésite pas à le faire avec quelqu’un qui saura te poser les bonnes questions et t’aider à synthétiser.

Aucun livre, aucune formation, aucun test, ne peut le faire à ta place.
Parfois ça aide d’avoir un exemple.

Déconditionner l'ego pour trouver son ikigai

Comme on l’a dit, le conditionnement sociétal et religieux pousse l’humain dans une équation du type : travail = souffrance.

“Il faut souffrir maintenant pour obtenir une récompense plus tard.”

Grâce à cette équation, on peut motiver n’importe quel système nerveux par la carotte et le bâton.

C’est pratique pour faire société… Mais pas pour créer des individus libres et souverains.

Le cerveau n’envisage alors pas d’autre possibilité que le programme engrammé en lui.

Le système limbique est câblé sur une autoroute neuronale et n’en dévie pas.

Notre système réticulé activateur nous donne toujours plus de la même chose et nous ne voyons pas qu’il est possible de faire autrement.

Dans une telle configuration, il est impossible de voir l’équation “travail = plaisir”

Voilà pourquoi un déconditionnement est nécessaire à cet endroit.

L’IKIGAI est le prolongement de l’être, il n’est pas un “travail à faire”.

Par conséquent, créer une activité en lien avec l’IKIGAI, c’est se placer exactement là où on est déjà, au-delà des illusions et des croyances ancrées dans notre cerveau.

De fait, ça peut venir nous chercher dans notre ego.

“Je ne mérite pas ça”, “je n’en suis pas capable”, “ça ne peut pas être si simple”… ou toute autre système de défense égotique.

(L’ego est extrêmement fort pour se protéger.)

Surtout si on a été nourri au driver (ou message contraignant) “fais des efforts”, “sois fort” ou “fais plaisir”.

L’IKIGAI, avec le plaisir, la légèreté, la facilité, ne va pas avec le message contraignant.

Alors on va se chercher une galère, on se met inconsciemment des bâtons dans les roues, on se fait passer au second plan…

D’où l’importance de le faire accompagné, comme avec un coach ikigai.

La vertu nécessaire pour sortir du connu

Renoncer à une vision manichéenne du monde, à un paradigme destructeur, ça demande une vertu particulière.

Dans le stoïcisme, cette vertu est érigée en “méta vertu” : je parle bien sûr du courage.

Renoncer à un travail qui paie bien (en tout cas suffisamment pour survivre), à un inconfort confortable, pour embrasser une vie plus agréable, plus épanouissante, en suivant son ikigai… cela fait peur donc cela demande du courage. Et une dose de foi.

Il s’agit de quitter le connu pour entrer dans une Terre Incognita où on ne sait pas ce qu’il va se passer.
Ces quelques lignes t’ont déjà donné de quoi trouver ton ikigai, de quoi transformer ta vie personnelle et ta vie professionnelle.
Si tu es encore ici en train de me lire, peut-être que c’est le moment pour toi d’amorcer cette transition de vie.

Si tu souhaites être aidé pour trouver ta voie et savoir ce qui est fait pour toi, rendez-vous ici.