Le travail de l’ombre (shadow work) est l’étape que tu as évité jusqu’ici.
Et t’as eu bien raison, c’est désagréable !
Il est encore temps de quitter cette page…
Tu as sûrement fait un paquet de développement personnel, testé plein de méditations, multiplié les formations, séminaires voire retraites, breathwork, coaching…
Et pourtant il y a encore quelque chose qui cloche.
Quelque chose t’appelle dans le shadow work, sans forcément que tu saches pourquoi.
Si tu sens que c’est le moment de mettre un pied dedans, alors scrolle un coup et on descend étage par étage dans le monde de l’Hadès…
Sommaire
Qu’est-ce que le travail de l’ombre (vraiment) ?
Ascenseur du monde d’Hadès. Niveau -1.
Le travail de l’ombre en une phrase ?
Le shadow work, c’est te regarder en face au-delà de l’image que tu montres au monde, dans les recoins les plus sombres de ta personnalité.
(je t’avais dit que c’était pas glamour ! Il est toujours temps de sauver la face et fuir haha)
Mais attention, c’est sombre surtout parce que tu n’y as jamais regardé avec la lumière de ta conscience, pas parce que c’est “mauvais”.
Gamin.e, tu apprends bien vite que certaines émotions, certains comportements, ne sont pas OK pour tes parents et tes professeurs.
Alors que fais-tu, petit.e sacripan ?
Tu enfermes des parties de toi à la cave pour garder l’amour de papa et maman.
Inconsciemment bien sûr, ça sert à rien de culpabiliser (range ce fouet).
Plus tu sacrifies des parties de toi, plus elles vont t’apparaître en mode “loupe” à l’extérieur.
Un exemple ?
Dans ma famille, se la péter c’était le 8ème péché capital (d’ailleurs y’a 9 péchés capitaux et pas 7, mais c’est un autre sujet).
Alors j’ai fait preuve d’une fausse humilité pendant plus de 30 ans.
Je n’étais pas DU TOUT détendu sur le sujet.
Tous les types qui se la racontent, qui exhibent leur succès sur internet, m’horripilent.
Coucou la projection !
Enfin c’était surtout avant, parce que j’ai commencé à réintégrer cette part de mon ombre.
Je t’en parle plus bas.
Aujourd’hui je le prends avec plus de légèreté parce que je me suis détendu le slip sur ça.
Le travail de l’ombre est désagréable as fuck, puisqu’il s’inscrit en porte-à-faux par rapport au développement personnel bas de gamme où tu cherches :
- La meilleure version de toi-même
- La pensée positive
- La gratitude
Dans le dev perso, tu te câbles en mode “verre à moitié plein”.
C’est très agréable (et même si j’y vais un peu fort, ça a du sens au début du chemin), mais c’est oublier que le verre est tout autant à moitié vide.
Perso j’affectionne le travail de l’ombre car il touche à quelque chose de profondément authentique.
À tout ce qui est chez moi et que je ne veux pas voir.
Et je préfère être au courant parce que, comme disait Jung :
“Tout ce que vous n’aurez pas ramené à la conscience se manifestera dans votre vie comme le destin ou la fatalité.”
Le shadow work est juste INDISPENSABLE si tu aspires à être toi-même.
Là où le développement personnel propose de la muscu de ton faux self (littéralement, hein : personnel vient de persona, le masque), le shadow work arpente la voie de l’intégration où tu deviens toi-même dans ta totalité.
Ce travail t’amène à être entier, et pas juste la version de toi qui t’arrange.
La partie cool avec le travail de l’ombre, c’est que tu as de moins en moins une image à défendre : l’image de la personne gentille, ponctuelle, respectueuse… Parce que tu sais que t’es aussi tout le contraire.
Dans le travail de l’ombre, tu te réappropries progressivement tout ce que tu projettes à l’extérieur de toi : tes émotions, tes pensées et tes intentions les plus inacceptables.
Oui ça va te confronter et te fendre le cœur, mais c’est aussi une libération énorme car tout ce qui reste caché continue de te contrôler dans l’ombre, alors que ce qui est révélé peut être transformé.
Cette introduction faite, on va commencer à descendre dans les mondes infernaux de Hadès.
Il est temps que je t’explique ce que j’entends par là.
Hadès, ce type au cheveux bleus flamme dans le Hercule de Disney, ne correspond en rien aux clichés qu’on lui placarde dessus (même si ces clichés en disent long sur notre peur de cet archétype !).
Hadès c’est a-eidos : sans forme, invisible.
C’est aussi Pluton, qui veut dire plutos, le riche.
Le maître des enfers règne sur les mondes inférieurs.
L’enfer, c’est pas l’endroit terrible opposé au paradis.
C’est le monde inférieur (pas dans le sens “moins bien”, sortons de la logique bien/mal de Bleu si tu veux bien), ce qui est en dessous, caché et qu’on ne veut pas aller voir.
L’Hadès recouvre des composantes psychiques jugées inférieures : leur infériorité tient au jugement que nous portons sur elles, au rejet, à l’exclusion dont elles font l’objet.
Dès que tu commences à regarder ce qui se cache dans l’inconscient individuel ou collectif, tu arpentes déjà le monde de l’Hadès. Quelques exemples : étudier l’ingénierie sociale et la manipulation des masses, l’hypnose, le nazisme, la propagande de guerre, la théorie mimétique, la psychanalyse… sont des bonnes entrées dans ce monde invisible !
De cet invisible, tu peux justement le rendre visible et en tirer une immense richesse !
La plupart des humains résistent fort à ce travail car l’ombre est une partie inacceptable de la personnalité, sans cesse refoulée, depuis des décennies. Ce faisant, ils se privent de toutes les pépites que ce travail offre.
Pour t’aider dans ce shadow work, l’usage d’un journal est fortement recommandé (Le journaling te permet de consigner tes pensées, émotions et d’observer plus clairement ce qui se joue en toi.)
Pourquoi explorer ton ombre (surtout quand tu es entrepreneur.e) ?
Ascenseur du monde d’Hadès. Niveau -2.
Tu t’es peut-être lancé·e dans l’entrepreneuriat pour être libre.
Libre d’être toi-même. Libre de ton temps, de ton expression, de ta mission.
Mais la vérité, c’est que tu as probablement recréé, sans le vouloir, une autre prison.
Une prison plus “stylée”, plus “consciente”, mais une prison quand même.
La prison de l’idéal du moi.
🔒 Toujours à devoir performer, produire, poster, impacter.
🔒 Toujours à vouloir être aligné·e, fluide, inspirant·e.
🔒 Toujours à penser positif, à voir le bon côté des choses.
🔒 Toujours à te demander si tu “rayonnes assez” ou si tu n’as pas encore un blocage à libérer…
Et pendant ce temps-là, tu étouffes tes vraies émotions.
Tu ravales ta frustration.
Tu planques ton envie de tout envoyer balader.
Tu te racontes que “ça va passer” alors que ce que tu veux vraiment, c’est hurler : “Y’EN A MARRE BORDEL !”.
Parce que ce contrôle permanent sur soi, c’est intenable.
Le shadow work te propose autre chose.
Il te dit :
- Viens comme tu es. Même si c’est moche.
- Pose ton masque de lumière.
- Ose regarder ce que tu ne veux pas voir… parce que c’est là que réside ta vérité la plus brute, la plus vivante.
Quand tu acceptes tes ombres, tu récupères une puissance intérieure inestimable :
- Tu n’as plus besoin de te lisser pour vendre.
- Tu n’as plus peur de déplaire ou de ralentir.
- Tu n’es plus en train de courir après une version améliorée de toi-même.
- Tu n’as plus besoin de rendre le monde responsable de ce que tu vis.
Tu deviens crédible. Vibrant·e. Authentique.
Pas parce que tu “as tout réglé” mais parce que tu ne joues plus à cache-cache avec ce que tu vis vraiment au fond.
Et c’est là que ton entreprise devient un vrai prolongement de toi, pas une vitrine à entretenir.
Perso, le travail de l’ombre me détend énormément parce que ça permet d’arrêter de vivre à condition.
Vivre pour plus tard, vivre pour toujours plus ou pour encore mieux…
Le shadow work aboutit à beaucoup plus de paix et un rapport sain avec soi-même.
Lorsque tu mets de la lumière sur ton ombre, tu cesses de fuir certaines parties de toi, des blessures, des endroits mal-aimés, des émotions…
Imagine la liberté que tu peux ressentir lorsque tu n’as plus peur de ce que tu portes en toi, quand tu assumes totalement qui tu es et que tu n’as plus besoin de prétendre être quelqu’un d’autre.
Cela te permet de vivre de manière plus authentique, de t’accepter pleinement, et d’inspirer les autres par ton courage et ta vulnérabilité.
Le shadow work et le journaling te permettent de poser les questions nécessaires pour vraiment entrer dans cette exploration.
Pour te donner mon exemple, je creuse mon ombre depuis quelques années, via le journaling, via l’interprétation de mes rêves, via la thérapie et bien d’autres choses.
À chaque fois, une partie de moi résiste et pourtant je me célèbre toujours d’avoir plongé dedans tant ça m’aide à être un peu plus moi-même à chaque fois.
C’est pour ça que j’aime beaucoup l’écriture : je peux y aller sans filtre, en étant totalement en lien avec moi et mon expérience, en allant creuser dans mes tréfonds.
La solitude aide beaucoup pour mettre de la lumière sur tes ombres, d’où les expériences comme la quête de vision ou la retraite de méditation Vipassana.
30 questions pour entamer le travail de l’ombre
Ascenseur du monde d’Hadès. Niveau -3.
Là on commence à parler !
C’est le moment de commencer à explorer vraiment ton ombre.
Juste avant, je dois absolument du mécanisme qui annihile instantanément tout travail de l’ombre.
C’est hyper-connu en psychologie : la PROJECTION.
La projection pourrait être résumée à cette phrase fort joliment formulée : “La projection consiste à incurver la frontière entre soi-même et le reste du monde dans l’autre sens, en sa faveur, de façon à pouvoir désavouer et renier les aspects de sa personnalité que l’on trouve grossiers, déplaisants ou ennuyeux.”
Et en même temps, la projection est notre meilleure alliée pour le shadow work, puisque tout ce qui nous dérange à l’extérieur de nous est un révélateur de ce qui est à l’intérieur et que nous ne voulons pas voir. En gros, il suffit de regarder le miroir pour se prendre dans la gueule une réalité évidente :
La façon dont je regarde le monde ne parle que de… moi.
Tu veux explorer ton ombre pour de bon ?
Alors viens, prends ton carnet et on joue.
Je t’ai préparé 30 questions de shadow work.
Pas celles qui flattent ton mental ou ton développement personnel.
Celles qui grattent. Qui dérangent. Qui provoquent.
Celles qui réveillent les parts de toi que tu préfères garder sous le tapis… mais qui te gouvernent tant que tu refuses de les voir.
👉 Prends ton carnet. Écris sans filtre. Sans censure. Sans bullshit.
👉 N’essaie pas d’avoir raison. Écris pour être vrai·e.
Et surtout : accueille sans juger ce qui sort.
Ce que tu écris, ce n’est pas “toi”. C’est une partie de toi. Et toute partie mérite d’être entendue.
🧱 Tes déclencheurs et résistances
Pour explorer ce qui te fait réagir (et donc, ce qui cherche à être vu)
- Quelles personnes te déclenchent viscéralement ? Pourquoi ?
- Qu’est-ce qui, dans la réussite des autres, te met mal à l’aise ?
- Quelles parts de toi as-tu du mal à accepter ?
- Qu’est-ce que tu ne supportes pas qu’on dise de toi ?
- Quelle.s émotion.s as-tu appris à fuir ou minimiser ?
- Qu’est-ce que tu n’arrives pas à dire, même à toi-même ?
🎭 Les masques que tu portes pour être “acceptable”
Pour voir les identités que tu as construites par protection
- Quelle image de toi as-tu besoin de maintenir à tout prix ? Pourquoi ?
- Que caches-tu pour qu’on continue de t’aimer / t’acheter / t’écouter ?
- Quelle part de toi trouves-tu “indigne”, “honteuse” ou “gênante” ?
- Qu’est-ce que tu détesterais le plus d’avoir en toi ?
- Qu’est-ce que tu n’as jamais osé faire par peur du regard des autres ? De quoi as-tu peur si tu montrais cette partie de toi ?
🧨 Les injonctions héritées et les loyautés inconscientes
Pour débusquer les programmes qui t’empêchent d’être pleinement toi
- Qu’est-ce que tu juges le plus chez toi ? De qui ça pourrait venir ?
- Qu’est-ce que ta famille aurait jugé “inacceptable” dans ta manière d’être aujourd’hui ?
- Quelle croyance invisible pilote encore tes choix ?
- Quels souvenirs de ta vie évites-tu de te remémorer ? Pourquoi ?
- Que t’interdis-tu de réussir, par fidélité à quelqu’un ?
⚡ Ton rapport à la puissance, à la colère, à l’ambition
Pour te réconcilier avec ce qui t’a longtemps fait peur… en toi
- Qui as-tu peur de devenir si tu assumes ta pleine puissance ?
- Que se passerait-il si tu te laissais vraiment aller à ta colère ?
- Quelle ambition as-tu déjà étouffée parce qu’elle te semblait “trop” ?
- Quand as-tu préféré t’écraser alors que tout criait “non” en toi ?
- Quelle forme de pouvoir te répugne… et te fascine à la fois ?
🕸 Les schémas qui se répètent dans ton parcours
Pour nommer les boucles inconscientes et t’en libérer
- Quel scénario vis-tu encore et encore dans tes projets ou tes relations ? De quoi ça te parle ?
- Quelle est ta plus grande peur dans ton activité ?
- Quelle blessure alimente encore ton besoin de contrôle ?
- Quelle partie de toi as-tu reniée pour te “professionnaliser” ?
- Quels schémas inconfortables se répètent dans ta vie ?
Tu n’es pas obligé·e de répondre à tout. Mais choisis celles qui te font le plus réagir. Ce sont elles qui détiennent les clés.
Prends le temps de répondre à ces questions et n’hésite pas à revenir dessus régulièrement.
Le shadow work est une pratique continue qui permet de te réapproprier ces parts de toi que tu as longtemps mises de côté.
Les pages de ton journal seront tes alliées tout au long de ce parcours.
Chaque réponse est une page supplémentaire qui t’offre plus d’informations sur ton parcours intérieur et sur les raisons profondes qui expliquent tes réactions et comportements.
Comment intégrer concrètement le shadow work ?
Ascenseur du monde d’Hadès. Niveau -4.
Si t’as joué le jeu dans la partie précédente, ça a piqué sévère.
Franchement bravo, je célèbre ton courage, parce qu’il en faut pour se voir en face.
Ca vient rarement sans larmes…
Maintenant, comme Rome, le travail de l’ombre ne se fait pas en un jour.
Et surtout, ce n’est pas un brainstorm mental.
C’est un processus de transmutation très concret, une pratique d’introspection régulière, parfois inconfortable, mais qui est aussi incroyablement gratifiante.
Tu as peut-être écrit des choses puissantes, douloureuses, même violentes.
Cool. Et maintenant ?
Voici 5 pistes pour incarner ce travail :
Shadow tips #1 : Crée un espace sécurisé
Ton système nerveux a besoin de sécurité pour oser regarder l’ombre.
C’est pas en y allant comme un bourrin que ça va aller plus vite.
Il te faut un espace confortable pour mener ce travail à son terme.
Le journaling est vraiment top pour ça. Un journal d’émotions par exemple : prends l’habitude de noter tes émotions chaque jour. Ce travail te permettra de repérer des tendances, des peurs et des événements qui t’impactent de manière significative. Écrire tes ressentis te permet de te libérer et de mieux comprendre ce qui se joue en toi. Un journal de shadow work peut être un outil de sécurité émotionnelle qui t’offre un espace de réflexion.
👉 Instaure un moment par semaine dédié à ton shadow work :
- une plage de 30 min où tu relis tes réponses, sans les analyser, juste pour écouter.
- une bougie. Une tasse chaude. Une playlist d’ambiance. Le silence.
Shadow tips #2 : guette ton ombre dans le quotidien
Ton ombre se manifeste quand tu discutes avec un client, quand tu es en famille, quand tu regardes une vidéo YouTube, quand tu écoutes le discours d’un politique… Et bien sûr dans tout ce que tu fais dans ton business.
Quand quelqu’un t’active, qu’est-ce que ça te renvoie ?
A quel moment tu fais quelque chose opposé à ce que tu ressens en toi ? Pourquoi ?
Quand est-ce que tu te suradaptes ? Quel est le déclencheur ?
Shadow tips #3 : la méditation de l’ombre
La méditation peut être particulièrement utile quand tu te sens submergé par une émotion que tu as du mal à accepter. La méditation t’aide à développer une relation plus saine avec toi-même.
Elle peut être couplée à ton journaling pour une pratique introspective complète.
Et dans le thème de l’ombre, ça peut être l’occasion de te relier à une zone d’ombre identifiée pour voir ce qui se manifeste, en écoute organique de ce qui se passe en toi.
L’idée est de créer un espace d’accueil pour tes pensées, émotions et sensations, sans essayer de les changer.
Shadow tips #4 : Ne reste pas seul avec ton chaos
Le shadow work peut réveiller des couches profondes : blessures anciennes, schémas familiaux, traumas refoulés…
Parfois, tu auras besoin d’un regard extérieur, bienveillant, lucide, solide.
Ne joue pas au plus fort, au “self made man/woman”.
Franchement j’ai longtemps serré les dents, ne disant rien à personne sur toute l’intensité émotionnelle que je vivais. En mode “je peux compter que sur moi”.
Tu te doutes bien que le prix à payer est lourd.
J’observe souvent ce mécanisme chez les personnes que je coache.
T’as le droit de demander du soutien, d’être accompagné.e.
Oui je dis ça aussi parce que c’est mon métier.
Mais peu importe, moi ou quelqu’un d’autre, on s’en fout.
Sache juste que tout seul ça a ses limites.
Tu as des tâches aveugles que tu es incapable de voir seul.e.
C’est normal, on est câblés comme ça.
Un professionnel t’aide à voir là où tu ne vois pas et t’accompagne dans le processus.
Si tu veux en discuter avec moi, tu peux découvrir mon approche sur cette page.
Un dernier mot sur le shadow work
Tu l’as compris, le travail de l’ombre n’est pas de tout repos : c’est une aventure intérieure qui demande courage et honnêteté.
Très peu arpentée car elle nous révèle le plus sombre de nous-mêmes, elle est en même temps une magnifique voie de transformation et d’intégration.
En apprenant à explorer et réintégrer tes ombres dans ton psychisme, tu deviens chaque jour un peu plus toi-même.
Le shadow work est aussi la garantie d’une vie beaucoup plus “saine” dans le sens où c’est le refoulement perpétuel qui finit par faire péter un boulon et tout exploser, par un accès de colère, un meurtre, un suicide ou “juste” une maladie.
Mettre de la lumière sur tes ombres, c’est apprendre à être simplement toi-même.
Pour continuer mon exemple des types qui se la racontent, je m’autorise aujourd’hui beaucoup plus de vanité. J’ai repris la musculation en salle, je me plais à voir mon corps se dessiner, j’aime regarder mon image et m’amuse de ma vanité.
Je me permets aussi de beaucoup plus parler de moi et de ce que je réussis, là où avant je taisais complètement le sujet.
Et toi, alors ?
Si tu te sens prêt à explorer ton ombre, prends un journal, trouve un endroit calme et laisse-toi guider par l’introspection.
Chaque étape, aussi petite soit-elle, est un pas vers une meilleure compréhension de toi-même. Rappelle-toi que tu n’es pas seul dans ce processus : il existe de nombreuses ressources, outils, produits, livres, et personnes prêtes à t’accompagner sur ce chemin.
Donne-toi la permission d’être vulnérable, et tu découvriras une force intérieure insoupçonnée. Au plaisir d’explorer ce sujet avec toi.
Le Shadow Work (de surface) étant à la mode, tu trouveras des livres en anglais comme “Shadow Work Journal and Workbook: Transcend Your Hidden Shadows and Foster a Love that Thrives Within | Guided Exercises to Embrace Your True Self and Inner Child” ou encore “Shadow Work Journal and Guide for Beginners: An Introduction to Discovering and Healing Your Unconscious Self”.
Personnellement j’ai fait sur mon propre carnet donc je n’ai pas d’avis sur ce genre de bouquin.