Catégorie : IKIGAI

Un coach ikigai pour trouver sa voie professionnelle

Trouver sa voie professionnelle peut être un parcours du combattant. Un coach ikigai peut aider à sortir de l’ornière et amener de la clarté dans ta reconversion professionnelle là où un livre et une formation peuvent laisser beaucoup de points d’interrogation.

Dans cet article, tu vas découvrir :

  • Ce qu’est l’ikigai
  • En quoi l’ikigai est pertinent pour trouver sa voie professionnelle
  • 5 bonnes raisons de prendre un coach ikigai pour trouver ta voie professionnelle.
  • 5 critères pour choisir un coach ikigai

Ikigai : c’est quoi ?

L’ikigai est un terme japonais qui provient de l’île d’Okinawa au Japon et signifiant “raison d’être’”. La longévité des habitants de l’île d’Okinawa est attribuée particulièrement à l’ikigai.

L’ikigai est constitué par 4 éléments représentés en cercles : 

  1. Ce qui m’anime
  2. Ce dans quoi je suis compétent
  3. Ce pour quoi je suis payé
  4. Ce dont le monde a besoin

L’ikigai va bien au-delà d’une simple adéquation entre la vie personnelle et la vie professionnelle, ça n’est pas qu’une question de travail. Même si on en parle beaucoup dans un contexte de reconversion professionnelle et de lancement d’activité, c’est bien plus qu’un outil.

L’ikigai est surtout une philosophie de vie qui consiste à se sentir à sa place avec un réel aspect spirituel. Chaque humain a une essence particulière et unique qu’il exprime, c’est qui amène enthousiasme, joie et sens à sa vie : son ikigai.

Evidemment, la vie professionnelle prenant beaucoup de place dans la vie moderne, si ton travail actuel te frustre, il y a fort à parier que la vie manque d’enthousiasme et peut avoir un arrière-goût amer. C’est ce qui se passe quand on vit dans son anti-ikigai.

Ikigai pour trouver sa voie professionnelle

L’ikigai est un outil formidable pour trouver sa voie professionnelle, que ce soit pour changer de travail, amorcer une reconversion ou simplement lancer une activité qui te correspond vraiment. Incarner tes aspirations profondes est aussi l’aboutissement d’un chemin spirituel.

L’ikigai invite à prendre le temps du questionnement, de l’introspection, pour regarder chacun des éléments avant assemblage. Tu peux le voir comme une recette à 4 ingrédients :

1/ Ce qui me passionne : sans cet ingrédient, la vie est terne, on s’ennuie, notre métier ne nous apporte pas de joie.

2/ Ce dans quoi je suis compétent : sans cet ingrédient, je vais ramer, ça va demander beaucoup d’énergie pour peu de résultats et ça va être très frustrant.

3/ Ce pour quoi je suis payé : sans cet ingrédient, je ne peux pas en vivre, donc ça reste juste un loisir ou un travail associatif.

4/ Ce dont le monde a besoin : sans cet ingrédient, je vais manquer de sens, je ne me sentirais pas connecté à quelque chose qui me dépasse et me transcende, ce qui peut créer à terme un sentiment de “bullshit job”. Nous avons besoin de servir une mission qui nous dépasse, ce qui rejoint le besoin de transcendance.

5 bonnes raisons de prendre un coach ikigai pour trouver sa voie professionnelle

Prendre un coach est de plus en plus entré dans les mœurs dans une ère qui pousse à l’amélioration, au développement personnel et à une forme de mieux-être. Même si le coaching n’est pas pertinent dans toutes les situations, un coach est très adapté lorsqu’on veut lancer une activité, a fortiori quand on veut que cette activité soit cohérente avec qui l’on est.

Un livre, un test ou une formation en ikigai ne suffit pas : il est très difficile d’y arriver seul. C’est là que le coaching intervient.

Typiquement, un (bon) coach t’aide à prendre du recul sur ta réalité, t’apporter un œil neuf sans t’influencer non plus avec sa propre vision du monde et en même temps il peut être source d’idées et de propositions pour t’aider à trouver ta voie professionnelle, que ce soit juste changer de travail ou carrément lancer ta propre activité.

Un coach sensibilisé à l’ikigai va en plus t’aider à bien orienter ta réflexion et te poser des questions pertinentes pour t’aider à affiner ton propre ikigai. Ensuite, le coaching t’aidera à mettre en forme ton ikigai dans ton projet professionnel, ce qui t’orientera sur le type de business, le type d’offre, la stratégie adaptée…

Voisi 5 avantages à prendre un coach ikigai :

Gagner en clarté

Par des questions adaptées, un coach ikigai t’aide à creuser au bon endroit. Quand on change de voie professionnelle, il est classique d’être confus, de ne pas savoir ce qu’on fait bien et la simple prise de recul avec un coach est très aidante.

Aide de quelqu’un qui l’a déjà fait

Un coach ikigai peut t’aider à trouver ton propre ikigai, bien entendu. Il peut aussi t’inspirer par son propre exemple et l’activité qu’il développe, si tant elle qu’elle soit cohérente avec son ikigai. S’il a déjà une activité qui tourne, il peut te montrer le chemin à la manière d’un mentor.

Cerveau collectif

2 cerveaux valent mieux qu’un. Le simple fait de discuter avec quelqu’un d’autre amène une prise de recul, de nouvelles idées, alors avec un coach spécialisé en ikigai, c’est encore plus puissant.

Sortir de nos œillères

Notre psychisme est ainsi conçu que nous avons tous des œillères, des angles morts qui nous empêchent de voir la réalité telle qu’elle est. Bien nombreux sont ceux qui ont du mal à voir avec lucidité leurs talents et dons naturels, tout comme ça peut être difficile de voir leurs failles et faiblesses. Un coach, même basique, aide à sortir de nos œillères naturelles, ce qu’une formation a du mal à faire.

Accompagnement global

Un coach ikigai peut t’accompagner non seulement dans la recherche de ton ikigai, mais aussi dans la concrétisation de ton projet professionnel, ta reconversion professionnelle ou ton changement de métier. S’il a de l’expérience en entrepreneuriat, il peut t’aider à lancer ton activité. Il peut ainsi t’accompagner sur plusieurs mois, en prenant en compte tes doutes, tes peurs, les obstacles que tu rencontres…

Comment choisir un coach ikigai pour trouver sa voie professionnelle

 

De nos jours, il y a pléthore de coachs, chacun créant sa méthode “nouvelle” (qui est souvent juste un amalgame d’outils qu’il a appris).

Comment choisir un coach ikigai ? Voici 5 critères qui peuvent t’aider à choisir un coach (et n’importe quel accompagnant) : 1/ Le ressenti : le plus important. Est-ce que tu le sens ou pas ?

2/ L’incarnation : est-il en accord avec ce qu’il prône ? Qu’est-ce qu’il fait exactement ? Est-il un donneur de leçons ? Sens-tu de la nuance dans ses propos ?

3/ Ses compétences : quelle formation a-t-il suivi ? Avec qui ? A quelle méthode ?

4/ Son histoire : d’où vient-il ? Qu’a-t-il traversé ? Son histoire crée-t-elle une résonance chez toi ? Est-ce que ça t’inspire ?

5/ Les témoignages : as-tu des témoignages de personnes qui ont travaillé avec lui/elle ? Combien ? Que t’inspire ce que ces personnes disent ?

Je n’ai même pas mis la notoriété car, même si le “biais d’autorité” pousse à faire plus confiance à quelqu’un de visible, la visibilité de quelqu’un ne dit rien de ses compétences et sa capacité réelle à t’aider. Nous avons tous vus des médecins ultra-médiatisés qui racontent bobard sur bobard et un type au fond de sa campagne qui est un excellent médecin.

D’ailleurs, la ferveur avec laquelle quelqu’un montre sa notoriété peut être un indice pour t’alerter sur l’ego du personnage (tout dépend l’intention sous-jacente).

Au final, c’est surtout ton ressenti quand tu vois et entends cette personne qui prévaut. Si tu as la possibilité, pose-lui des questions voire discute avec lui pour sentir si c’est la bonne personne pour t’accompagner.

Si tu souhaites trouver ton ikigai afin de trouver l’activité qui te correspond vraiment et être accompagné pour ça, tu peux regarder sur cette page.

Anti-ikigai : la méthode paradoxale pour trouver sa passion

L’ikigai est employé comme une méthode pour trouver du sens sa vie et par extension dans sa vie professionnelle.
En effet, trouver son ikigai est une façon de faire un métier qui est aligné sur notre raison de vivre, connecté à une mission et permet de se sentir à sa place dans le monde.

Seulement, la recherche de l’ikigai peut être difficile et c’est la raison pour laquelle tu peux commencer par un travail de recherche sur l’anti-ikigai, une méthode de mon cru.

A la fin de cet article, tu auras déjà avancé un pas de plus vers l’identification de ton ikigai pour trouver un équilibre entre vie personnelle et vie professionnelle.

IKIGAI : définition

Originellement, sur l’île d’Okinawa au japon, ikigai est un terme qui signifie la raison de vivre.

L’ikigai n’est pas une méthode pour trouver “son activité professionnelle”, qui est simplement la version occidentalisée pour vendre le concept en entreprise.

Ikigai vient de la culture japonaise depuis des siècles et signifie simplement “raison de vivre”. Cela aurait contribué à la longévité des habitants de l’île d’Okinawa.

Comme tout mot étranger riche de sens, il est difficile à traduire, c’est aussi une façon de parler de “mission”, de “style de vie” ou encore de “raison de se lever le matin”.

“Iki” signifie la vie, le fait d’être en vie.
“Gai” signifie la raison, le sens, la profondeur.

En clair, l’IKIGAI est l’empreinte spécifique que tu amènes dans le monde et cela influence ton métier car il t’amène à faire un job connecté à ta raison d’être.

L’ikigai est l’assemblage de 4 cercles :
1/ Ce qui m’anime : la passion, le plaisir
2/ Ce dans quoi je suis compétent : les compétences et les talents
3/ Ce pour quoi je suis payé : l’argent
4/ Ce dont le monde a besoin :

Lorsque tu es dans une phase de vie où tu te poses des questions, comme un changement de carrière, le lancement d’un nouveau projet professionnel comme la création de ton entreprise ou simplement que tu es en crise de sens et que tu cherches ta raison d’être…
Trouver ton ikigai n’est pas chose facile, même en passant un test, en suivant une méthode et des exercices.

Tu nages dans la confusion, tu ne sais pas trop où tu habites et il est difficile de mettre le doigt sur quelque chose d’aussi profond, surtout en sachant que ça va influencer ton travail actuel, ton prochain projet professionnel.
Tu peux avoir l’impression de ne plus avoir de passion, de ne pas avoir de compétences ou de talents.

Certaines personnes sont en burnout, en dépression, ils n’ont plus de plaisir à se lever le matin, il n’y a plus l’étincelle…

Pour autant, est-ce que ça doit empêcher de se poser des questions, de faire un bilan personnel ou professionnel, d’entamer une introspection et une recherche de ton prochain projet professionnel ? Non.

Voilà pourquoi tu peux démarrer par l’anti-ikigai !

C’est quoi l’anti-ikigai ?

Pour créer l’anti-ikigai, je suis parti d’un constat.
En accompagnant des personnes qui viennent me voir car elles veulent mieux se connaître (notamment par l’ennéagramme), j’ai constaté que nombreuses sont celles qui sont complètement larguées dans leur vie.

Elles ne savent pas ce qu’elles veulent dans la vie et, en réalité, cette étape est trop précoce.
Il est parfois difficile de mettre des mots sur ta passion, sur tes compétences et tes talents.

Quand tu ne sais pas ce que tu as envie de vivre, aucun problème : tu peux passer par l’étape où tu identifies ce que tu ne VEUX PLUS.

Ainsi, elles savent me dire des choses comme :
“Je ne veux plus qu’on me manque de respect”
“Je ne veux plus vivre les hauts et bas dans ma vie”
“Je ne veux plus qu’il y ait un déséquilibre dans cette relation”
“Je ne veux plus un métier où je passe ma vie dans un bureau”
“J’en ai marre de rester seul dans mon travail”

Tu vois comme c’est clair ?

Pour arriver vers leurs besoins, je commence par leur faire clarifier ce qu’elles ne veulent plus dans leur vie.
Et ça, ça vient spontanément.

Pour revenir à l’anti-ikigai, c’est une première étape qui va t’aider, particulièrement si tu es largué dans ta vie et que tu aimerais bien de la clarté et sortir de la confusion.

Comment faire l’anti-IKIGAI ?

Pour faire ton anti-ikigai, tu inverses simplement les 4 cercles :

1/ Ce que je déteste : l’aspirateur à énergie.
C’est tout ce qui te gonfle, qui te prend la tête, ça te pompe ton énergie de faire ça.
Tu ne ressens aucun plaisir, aucune passion, ça te dégoûte.
Tu préfère presque moisir devant une émission de téléréalité que faire ça !

2/ Ce dans quoi je suis mauvais : la zone de nullité.
C’est tout ce qui n’est pas naturel pour toi, au point où il te faut 2 heures pour faire quelque chose que quelqu’un d’autre ferait en 5 minutes.
Tu es incompétent là-dedans, tu n’as ni talents, ni compétences et tu n’as même pas envie de devenir bon.

3/ Ce qui n’est pas monnayable : la galère financière.
Les gens ne mettent pas de valeur là-dessus, quand tu le fais ça n’apporte aucune valeur et personne ne paierait pour ça.

4/ Ce dont le monde a besoin et qui ne me touche pas : la zone d’indifférence.
Il y a plein de problèmes dans le monde qui te rendent complètement indifférents, c’est normal.
Ce sont ces problèmes qui ne te font ni chaud ni froid ou, comme on dit, qui en touche une sans faire bouger l’autre.

Maintenant c’est à toi de jouer pour identifier ton anti-ikigai.
Voici une méthode pour t’y aider :
1/ Prends un carnet ou une note sur ordinateur.
2/ Note chacun des 4 cercles en laissant de la place.
3/ Mets-toi un chronomètre de 15 minutes pour chaque cercle.
4/ Ecris tout ce qui te vient, sans filtre, sans jugement.
5/ Dernière étape : rassemble ces différents cercles dans des activités horribles, qui serait le pire travail pour toi, un job que tu détesterais que tu finirais par te pendre.

Si tu veux de l’inspiration, je m’amuse à faire mon propre exemple ci-dessous.

Mon exemple d’anti-IKIGAI

1/ Ce que je déteste : l’aspirateur à énergie.
Je déteste la comptabilité. Il y a quelques jours j’ai avancé toute ma comptabilité pour me mettre à jour et en même pas 2 heures j’étais rincé.
Il m’est déjà arrivé d’écrire 5 heures d’affilée pour mon livre et ça ne me fatigue pas alors que je suis sur l’ordinateur. Là, en même pas une après-midi, j’étais KO.
Je déteste marcher pendant des heures, faire des sports d’endurance longtemps.
Je déteste discuter avec des gens qui se plaignent pendant des plombes.
Je déteste peaufiner quelque chose pendant des plombes. J’adore crée (ces articles par exemple), mais relire et re-relire pour sculpter le diamant, ça me gonfle.
Je déteste écrire des contenus très courts pour attirer le chalant (sur les réseaux sociaux par exemple).

2/ Ce dans quoi je suis mauvais : la zone de nullité.
Je suis extrêmement mauvais pour dessiner, j’ai le niveau d’un enfant de 6 ans.
C’est très difficile pour moi de raccourcir et de donner l’essence d’un message (un livre, une conférence,…). J’ai tendance à rajouter toujours et à faire plus long que nécessaire.
Je suis mauvais pour l’aspect visionnaire et stratège à long terme. Mon esprit est focalisé sur la multiplicité des idées et la résolution de problèmes ici et maintenant.
Je suis mauvais à convaincre des gens qui n’ont rien demandé, en faisant des appels à froid ou du porte à porte.

3/ Ce qui n’est pas monnayable : la galère financière.
Mes poèmes, mon travail créatif, ne sont même pas publiés, je les garde
pour moi.
Tous les produits que j’ai lancés sans me demander s’il y avait un réel besoin derrière.
Mes écrits philosophiques sur le sens de la vie, l’univers…

4/ Ce dont le monde a besoin et qui ne me touche pas : la zone d’indifférence.
Si je suis honnête envers moi-même, il y a plein de problèmes dans le monde qui ne me touchent pas parce que je ne les ai pas vécus : problèmes en entreprise, divorce, violences conjugales, viol, famine et malnutrition, les maladies rares, l’addiction à l’alcool ou aux drogues, le burnout, la dépression, le recouvrement de dettes, … Ca touchera d’autres personnes et ils œuvreront à aider les gens touchés par ça.
Pour ma part, je suis plus touché par la solitude, la haine de soi, la galère financière, la perte de sens et c’est plutôt là que j’ai envie de contribuer.

Pour terminer, je peux synthétiser mon anti-ikigai en imaginant le centre de ces 4 cercles :

  • Être salarié et passer ma journée au service des impôts à remplir des formulaires et des tableaux excel…
  • Être sportif de haut niveau en endurance/en triathlon et passer ma journée à m’entraîner, à courir, à faire du vélo, à nager…
  • Être commercial et passer ma journée à appeler des prospects ou à me déplacer pour manger au resto avec eux et chercher à vendre mes contrats d’assurance ou mes climatiseurs…
  • Être chef d’entreprise d’une grosse boîte dans le monde des tuyaux en PVC et devoir gérer des réunions toutes les semaines, des employés en retard, passer mon temps à manager les autres…

En écrivant ces 4 exemples d’anti-ikigai, je sens mon énergie extrêmement basse : je finirais en burn out ou en dépression dans des boulots pareils.

Maintenant, à toi de jouer et de clarifier ton anti-ikigai, tu as juste à suivre la méthode décrite plus haut.
C’est le premier pas pour trouver du sens à ta vie, ça va grandement dégrossir ton IKIGAI et ça va surtout t’aider à ne plus jamais mettre les pieds là-dedans.

Si c’est difficile à faire seul, tu peux aussi te faire aider.

Ikigai : enfin un test pour trouver sa raison d’être

Avant de faire le moindre test ikigai, garde à l’esprit cette citation :

“Choisis un travail que tu aimes et tu n’auras pas à travailler un seul jour de ta vie.” Confucius

En effet, quand tu te sens à ta place dans ta vie et ton travail, tu n’as plus l’impression de travailler.
Ca n’enlève pas les tâches ingrates (comptabilité et administratif pour ma part) mais ça leur donne du sens.

Quand tu es dans ton ikigai, tu as une raison de te lever le matin !

Dans cet article, je te propose un test ikigai pour mettre en lumière tes compétences, là où tu es doué et comment tu peux te servir de l’ikigai pour ta reconversion professionnelle ou pour te sentir plus à ta place dans le monde du travail.

Test ikigai : 4 piliers à suivre pour trouver un sens à sa vie !

Pour qui ?

L’ikigai s’adresse aux personnes qui :

  • cherchent à mettre du sens dans leur vie
  • veulent trouver un travail aligné avec leur personnalité
  • désirent contribuer au monde grâce à leurs compétences uniques
  • veulent gagner de l’argent en étant connecté à leur mission et leur passion
  • ont un projet professionnel qui passe par créer une entreprise
  • sont en pleine reconversion professionnelle
  • cherchent une raison de se lever le matin

L’ikigai est un concept japonais originaire de l’île d’Okinawa signifiant “raison de vivre”. La longévité des habitants de l’île d’Okinawa est attribuée, entre autres, à l’ikigai.

Avant d’aller plus loin tu peux te tester dès maintenant pour voir à quel point tu vis ton ikigai aujourd’hui.

 

L’ikigai est constitué par 4 cercles :
1/ Ce qui m’anime
2/ Ce dans quoi je suis compétent
3/ Ce pour quoi je suis payé
4/ Ce dont le monde a besoin

Ce concept japonais invite à partir en introspection pour chercher des réponses et tu peux clairement avoir le syndrome de la feuille blanche si tu n’es pas coutumier de ce genre de pratique.

L’ikigai peut t’amener une méthode par étape qui te fait passer de l’idée au projet concret, en particulier si tu veux lancer une nouvelle activité professionnelle et créer ton entreprise.
Dans ce contexte, un test en ligne peut t’aider à apporter des réponses pour nourrir ta réflexion.

Faire le point avec l’ikigai : test en ligne

Si tu as lu d’autres articles sur Epanessence et surtout autour de l’ennéagramme et des 9 types de personnalité, tu sais que je ne suis pas partisan d’un test en ligne.

À la différence de l’ennéagramme où ça peut t’induire en erreur sur ton type de personnalité, un test ikigai t’invite à mettre de la conscience sur toi, sur tes talents, sur ce qui est important pour toi.

Il y a 3 bénéfices principaux à faire un test ikigai :

  • Ca amorce un travail de réflexion, ça dégrossit
  • Ca amène de l’attention sur le sens de ta vie, sur pourquoi tu fais les choses
  • Ca invite à l’introspection et ça te donne la matière pour creuser de ton côté

Comment faire un test en ligne avec l’ikigai ?

Tu peux remplir le questionnaire en 10 questions ci-dessous que j’ai créé pour te donner un début de réponse.

Que faire avec les résultats d’un tel test ?

L’intérêt dans la méthode de l’ikigai réside dans la synthèse que tu peux faire : il s’agit de chercher l’intersection entre les 4 cercles.

Si c’est trop difficile, tu peux aussi commencer par l’anti-ikigai.

Test ikigai en ligne : 3 dangers

Même si tu t’aventures dans un test en ligne, je t’invite à prendre des pincettes avec tout ce qui va te tester sur internet.

1/ Un test ne suffit pas : clairement, ce n’est pas en répondant à quelques questions que tu vas trouver ton ikigai et que ton futur va s’éclairer par magie tel une inspiration divine.
2/ C’est compliqué à interpréter seul : te faire aider va grandement t’aider à savoir interpréter tes réponses, savoir qu’en faire et comment concrétiser un projet derrière
3/ La distorsion perceptive : si tu connais un peu la psyché humaine, tu sais que tu ne te vois pas tel que tu es. Selon ta personnalité, tu peux être plus ou moins aveugle à tes talents. Certaines personnes font carrément une hallucination négative (en gros ils oblitèrent complètement) de tous leurs talents, compétences.

Pour éviter ces 3 dangers, il peut être intéressant d’avoir un feedback neutre de professionnel. Selon la raison de ta recherche, ça peut être intéressant de faire un coaching sur ton ikigai afin de creuser vraiment.
Si tu cherches ta voie, si tu es en reconversion professionnelle, si tu veux un travail qui te procure du bonheur, si tu veux mettre tes compétences au service de ta vie professionnelle, songe à investir en toi à prendre un coaching sur ce thème.

Ca peut te faire gagner des années, j’en veux pour preuve toutes ces personnes qui errent jusqu’à 40 ou 50 ans dans un métier où ils ne sentent pas à leur place car ils ne sont pas connectés à leur mission, à leur ikigai.

Comment trouver son ikigai ? 3 exercices pour l’identifier

Un test en ligne, c’est bien sympa, mais comme dit ci-dessus, ça ne suffit pas.
Si tu désires trouver ton ikigai, le test en ligne est un tremplin pour ton introspection.
Voici 3 propositions pour que tu creuses de ton côté :

  1. Faire du journaling sur ton passé : le journaling consiste à écrire sur ton carnet en lien avec un sujet, avec tes pensées ou autre sujet d’intérêt.
    Dans les souvenirs de ton passé, tu as beaucoup d’indices précieux sur ton ikigai.
    Pense notamment à toutes les situations répétitives où tu t’en es super bien sorti, où tu as ête doué, où les autres ont dit “waow”.
    Je te recommande de pratiquer au quotidien, le matin au lever étant un moment privilégié pour écrire livrement. ATTENTION : là aussi c’est sujet à caution, car certaines personnes ont une amnésie des moments positifs ou de ce qu’ils ont fait de bien dans la vie. D’où l’intérêt du journaling qui te donne des éléments factuels ! (quand tu peux relire des notes prises des années en arrière)
  2. Tenir compte du regard des autres : dans le développement personnel tu entends souvent de ne pas te préoccuper du regard des autres.
    OK, mais le regard des autres a aussi une utilité : à force d’entendre les mêmes retours, tu peux récolter des faisceaux d’indices qui t’emmènent dans une direction. Par exemple, on m’a beaucoup dit depuis 10 ans que j’étais une “bibliothèque sur pattes”, que mon livre était “la bible du développement personnel”, on m’a même surnommé “monsieur livre”. Ca m’a ramené à la conscience que j’avais une capacité forte pour engranger des informations, les retenir et les synthétiser. Avant, je pensais que c’était normal ! Ca m’a éclairé dans mon propre ikigai.
  3. Faire une retraite : l’exercice ultime pour trouver ton ikigai et approfondir un test, c’est de faire une retraite introspective en solitaire. Peu importe le lieu, peu importe la durée ! Retraite signifie littéralement “se retirer du monde”. Dans un contexte privilégié, tu peux alors te poser les bonnes questions et aller en profondeur dans le sens de ta vie. Ca peut être difficile pour certains qui ont du mal à être face à eux-mêmes, mais c’est une magnifique opportunité de se rencontrer !

Si tu veux que ta retraite t’aide à trouver ton ikigai, il s’agit d’y aller avec méthode.
Prépare les questions à te poser, préviens tes proches, prends soin de te couper du monde pour être vraiment tranquille.

Du simple test au coaching ikigai

À ce stade, tu peux te demander la prochaine étape pertinente pour toi.
Pour certains, un test, quelques exercices, lire un guide en ligne, ça suffit.
D’autres ont envie d’approfondir vraiment car ils en ressentent l’appel. C’est peut-être ton cas si tu veux lancer un projet professionnel : tu réalises qu’il est important pour toi de clarifier ton but dans la vie, d’identifier ce pourquoi tu es fait afin de créer LE projet profession qui te correspond vraiment.

Dans ce cas, il te sera profitable d’investir de l’argent dans un coaching pour aller beaucoup plus loin qu’un test. Sur Epanessence, ce type de prestation est possible.

Personnellement, c’est ce qui m’a fait investir autant d’argent dans du coaching et de la formation : je ne peux pas m’imaginer faire un métier où je n’ai pas de plaisir au quotidien.

J’ai longtemps envié ceux qui ne se posent pas de questions et qui vont dans un métier par défaut. Mais aujourd’hui, en ayant trouvé mon ikigai et en ayant aligné mon activité là-dessus (dont Epanessence est une partie), ça me procure un bonheur que j’ai rarement ressenti.

Je te souhaite de trouver ton ikigai et pouvoir, toi aussi, avoir une raison dans la vie qui te pousse à te lever le matin.

À ta souveraineté,
Fabien

IKIGAI : mon exemple pour trouver sa voie

IKIGAI.

Un terme qui fait du sens à un moment donné de notre vie quand nous cherchons du sens, particulièrement dans le travail.

Peut-être que tu veux changer de métier, créer ton entreprise ou simplement te sentir à ta place dans ta vie professionnelle (voire personnelle).

L’IKIGAI est un modèle très pertinent pour trouver ta place professionnellement parlant et dans ta vie plus largement.

 

Seulement, entre la connaissance du modèle et l’implémentation concrète dans ta vie professionnelle, il y a un monde ! 

Clairement, faire un test pour connaître tes talents ne suffit pas.

Dans cet article, le but est de te partager mon exemple afin de voir comment tu peux appliquer l’IKIGAI à ta vie.

Rappels sur l'IKIGAI

Dans la philosophie japonaise, ikigai est la réponse à une vie pleine de sens.

 

L’ikigai n’est pas juste une méthode pour trouver “sa voie professionnelle”.
C’est un concept qui vient de la culture japonaise depuis des siècles et signifie simplement “raison de vivre”, particulièrement à Okinawa où cela aurait grandement contribué à la longévité des habitants de cette île.

 

Au-delà de la traduction littérale, l’ikigai est une façon de vivre, un style de vie.

“Iki” signifie la vie, le fait d’être en vie.
“Gai” signifie la raison, le sens, la profondeur.

 

Comme pour beaucoup de termes traduits, c’est plus complexe et nuancé que cela.

 

Pour faire simple, l’IKIGAI c’est ce que tu apportes au monde par ta présence, là où tu es à ta place et que tu contribues à ta façon. Par extension, cela influence le travail que l’on fait et même toute notre vie professionnelle.

 

L’ikigai est l’intersection de 4 critères :

 

1/ Ce qui m’anime : l’enthousiasme

2/ Ce dans quoi je suis compétent : la compétence inconsciente 

3/ Ce pour quoi je suis payé : la valeur

4/ Ce dont le monde a besoin : la zone de tension

 

Sans plus attendre, partons sur un exemple concret : mon ikigai personnel appliqué à ma propre vie et à mon travail.

IKIGAI : mon exemple vivant

Je pourrais te parler de l’ikigai pendant des heures, mais une fois que tu as compris l’essentiel de la méthode, la prochaine étape est de le rendre vivant et concret.

Alors autant te l’illustrer par mon exemple.

1/Ce que j'aime : Enthousiasme

Le premier élément pour trouver mon ikigai, c’est ce qui m’anime, ce qui crée de l’enthousiasme.

Dans ma vie, beaucoup de choses m’enthousiasment.

D’aussi longtemps que je me souvienne, j’ai toujours aimé m’amuser, faire le pitre. Petit, j‘avais hâte le 1er avril pour accrocher des poissons dans le dos des autres.

 

Il y a des profils qui adorent la routine, ce qui est régulier et répétitif. Ce n’est pas du tout mon cas. 

Quand je bosse, j’ai besoin d’y prendre du plaisir, du fun.

 

Je suis tombé petit dans la marmite des jeux vidéo et j’adorais la possibilité de m’améliorer.

Par exemple, dans Pokémon, faire évoluer un Pokémon, lui apprendre de nouvelles attaques, ça m’a toujours plu.

 

C’est que bien plus tard que je compris qu’évoluer était important pour moi dans ma propre vie (hors des écrans).

Apprendre de nouvelles connaissances, compétences… 

 

Ecrire aussi a toujours été quelque chose qui m’enthousiasme.

Enfant, quand nous partions en famille en vacances, j’écrivais un journal d’anecdotes sur ce qui se passait.

 

J’aimais aussi le simple fait de lire ces textes à mes parents et mon frère.

 

J’ai retrouvé ce goût de l’écriture et de la construction des idées dans les dissertations de philosophie (du moins quand le sujet m’intéressait).

J’aimais bien les mots, j’ai toujours fait très peu de fautes d’orthographe et toujours su bien m’exprimer.

 

Si je prends des exemples récents, j’ai ensuite compris que ce qui m’enthousiasme le plus, c’est de parler. J’adore parler !

Mais pas de n’importe quoi, les discussions superficielles m’ennuient au plus haut point.

 

Discuter en profondeur avec quelqu’un, parler de connaissance de soi, d’ennéagramme, de philosophie, de sens de la vie, de projets, de business, de spiritualité… Ca me nourrit toujours profondément.

 

Tourner des vidéos, parler devant un public, parler à un client, parler à ma compagne… 

C’est un sujet récurrent qui revient encore et encore. Quand je parle, c’est tout sauf laconique.

(raison pour laquelle tu ne verras jamais de tweet de ma part)

Voilà pourquoi j’ai rarement eu le sentiment d’avoir un travail, quand je fais quelque chose qui m’amuse, ma vie professionnelle n’est pas sérieuse au point de m’ennuyer et de la considérer comme à part de ma vie. J’ai très rarement fait le distinguo pro/perso car, encore plus aujourd’hui, mon travail est l’extension de ma vie.

 

De plus, parler avec les autres est une source d’inspiration immense pour moi et génère des milliers d’idées. J’aime jongler avec des idées. Tout peut me donner des idées : mes poules, le feu de cheminée, une balade, mon chocolat chaud, un cours d’arts martiaux…

 

Résumons ce qui m’enthousiasme : m’amuser, écrire, parler, apprendre, faire des liens et générer des idées.

2/ Ce pour quoi je suis doué : Compétence inconsciente

Le deuxième élément pour trouver mon ikigai, c’est là où je suis naturellement doué.

Cette partie peut demander beaucoup d’observation minutieuse, déjà parce que c’est tellement naturel pour nous qu’on ne le voit pas (et que ça nous paraît normal)… 

Et beaucoup de gens ne voient pas leurs talents pour tout un tas de raisons (injonctions parentales, estime de soi en berne…) histoire de valider qu’ils sont des bons à rien.

 

Or, s’il y a bien une chose que j’ai appris ces dernières années, c’est que TOUT LE MONDE est un génie à quelque chose.

De façon naturelle et innée, selon le profil psychologique, les fonctions cognitives et les appétences, chacun a un don dans quelque chose.

 

Depuis plus de 10 ans j’entends régulièrement “Mais Fabien, comment tu connais autant de choses ?”, “Fabien, tu es une bibliothèque sur pattes”…

 

Cela signe ma première compétence inconsciente : engranger une grande quantité d’informations sur de multiples domaines.

 

Les retours que j’ai eu sur mon livre et sur mes vidéos YouTube m’ont amené à la conscience une autre compétence inconsciente : synthétiser. Je peux rassembler les idées et les personnes d’horizons très différents, ce qui apporte une valeur ajoutée.

 

Dans ma vie et mon travail, à force d’écouter les gens, de faire des accompagnements en individuel, j’ai constaté que j’étais naturellement bon à apporter de la clarté dans la vie des autres : les amener à clarifier ce qu’ils veulent, comment ils peuvent y aller, ce qui bloque et pourquoi. Je les amène à voir les tâches aveugles de leur personnalité, en leur montrant comment ils fonctionnent.

 

Enfin, étudier l’ennéagramme, pousser mon introspection, m’a permis de prendre conscience d’une autre compétence inconsciente : faire le lien entre la personnalité des gens et ce qui est fait pour eux.

Je vois très vite comment les gens fonctionnent et quel type d’activité leur correspond vraiment, comment la développer en fonction de leurs talents.

 

Si on résume : apprendre, synthétiser, amener de la clarté, mettre le doigt sur des blocages et trouver le travail ou le business adapté à la personnalité des gens.

3/ Ce dont le monde a besoin : Zone de tension

Le troisième élément pour trouver mon ikigai, c’est la zone de tension qui m’impacte dans le monde et ce dont je pense que le monde a besoin. 

Ce que j’appelle zone de tension, c’est un endroit au sein des individus, groupes, sociétés qui est problématique, crée des symptômes, des conflits, de la souffrance…

 

Qui ai-je envie d’aider ?

 

Mon histoire va naturellement influencer les zones de tension qui me touchent et celles qui ne me touchent pas.

 

Il y a des sujets qui me touchent particulièrement :

– Les profils atypiques qui se sentent différents et qui ont du mal à rentrer dans le moule sociétal, les “vilains petits canards” qui cherchent du sens dans leur vie et veulent se sentir à leur place dans leur vie comme dans leur travail.

– Les personnes qui croient avoir un problème, qui cherchent à se réparer, à atteindre la “meilleure version” d’eux-mêmes.

– Les individus qui n’arrivent pas à développer leur activité professionnelle et qui ont suivi tellement de méthodes sans trouver chaussure à leur pied, qu’ils finissent par perdre espoir.

– Les gens qui se fuient et qui ont l’impression de ne pas se connaître, de faire face à un vide existentiel.

 

Dans notre vie, quand nous arrivons à transcender nos problèmes spécifiques et que notre qualité de vie s’en trouve améliorée, nous avons naturellement envie de contribuer en apportant au monde ce qui nous a aidé. 

C’est tout l’enjeu du voyage du héros qui peut se transcrire dans la vie professionnelle. Chaque étape de ta vie te fait développer des talents, des compétences qui peuvent nourrir ton activité.

 

4/ Ce pour quoi je suis payé : La valeur

Le quatrième élément pour trouver mon ikigai, ce pour quoi les gens vont me payer parce qu’ils y voient une valeur perçue qu’ils veulent récompenser.

Maintenant, pour qui ça a de la valeur ce que j’ai a à apporter ?

 

Si ce que j’amène au monde a de la valeur pour certaines personnes, alors celles-ci vont mettre de l’argent en face de cette valeur qu’ils perçoivent.

– Ca peut être un chef d’entreprise qui te paie un salaire pour ton travail. car il voit la valeur de ce que tu lui apportes comme ressources, compétences et talents.

– Ca peut être un investisseur qui investit dans ton projet ou ton entreprise car il perçoit la valeur et il sait ce que ça peut lui apporter.

– Ca peut être des clients qui achètent tes produits (T-shirts, tasses, meubles, maisons…)

– Ca peut être des clients qui achètent tes services (thérapie, formation, coaching, consulting, prestation, méthode…)

Dans tous les cas, quand quelqu’un met de l’argent sur ta table pour toi, c’est que la valeur perçue est plus élevée que l’argent mis en jeu.

 

Pour ma part, à force d’écouter les gens, j’ai vu 2 endroits où ils perçoivent de la valeur et où ils me demandent mon aide :

 

1/ Trouver le business qui leur correspond vraiment, comment le déployer selon leur personnalité et leur talents spécifiques.

 

C’est précieux pour eux car la plupart des coachs et formateurs vendent une méthode pré-établie dans lesquels ils cherchent à faire rentrer leurs clients, alors que moi je fais le contraire : je pars d’eux, de leur personnalité et de leurs talents uniques et spécifiques pour trouver ce qui marche pour eux.

 

2/ Apprendre à se connaître vraiment, à creuser dans leur psychisme pour les aider à se découvrir et à s’aimer tels qu’ils sont. 

 

C’est précieux pour eux car ils ont cherché à s’améliorer pendant tellement longtemps avec du développement personnel, en restant toujours en périphérie d’eux-mêmes, sans vraiment se connaître. Je les amène à voir ce qu’ils n’arrivent pas à voir d’eux-mêmes, à découvrir leurs zones d’ombre, leurs parties d’eux mal-aimées, pour une vie plus harmonieuse et alignée.

Mon exemple d'IKIGAI en résumé

Si nous résumons tout ce qui a été dit ci-dessus concernant mon ikigai, voici les thèmes qui ressortent :

1/ La contribution : créer des choses, parler avec des humains et les accompagner dans leur vérité

2/ Le sens : me sentir à ma place, amener les autres à se sentir à la leur, à se connaître

3/ La légèreté : m’amuser, partager mes idées, faire des liens, tester des trucs

Pour résumer mon IKIGAI en une phrase, ça pourrait donner quelque chose du genre : 

J’accompagne les profils différents à trouver qui ils sont et à déployer l’activité qui leur correspond vraiment pour contribuer à un monde plus authentique.

Ca peut ressembler à du coaching en ikigai.
Evidemment ça pourrait être formulé autrement et ça s’affine avec le temps, comme un bon fromage.

Tu peux aussi voir mon exemple d’anti-ikigai.

Et toi, quel est ton IKIGAI ?

Et maintenant ?

Tu as vu l’exemple de mon ikigai, c’est à toi de jouer pour chercher le tien. 
Tu perçois peut-être beaucoup plus la pertinence de cette méthode ?

Oui ça prend du temps et non tu n’auras pas toutes les réponses aujourd’hui.

Dans ce domaine, il faut laisser tomber toute notion de rentabilité et de résultat rapide.

Il s’agit de la chose la plus importante qui soit : connaître qui tu es et trouver ta place.

Ca va influencer toute ta vie, évidemment ton travail et ta vie professionnelle, mais aussi ta vie personnelle, ta santé, ton bien-être et même ta spiritualité.

Bref, tu peux prendre tout le temps du monde pour cela ! (ça peut être l’occasion d’une retraite en solitaire)

Et si tu souhaites clarifier ton ikigai avec moi, c’est tout à fait possible : clique ici pour en savoir plus.

Trouver son ikigai : la méthode

L’IKIGAI : ce concept japonais permet d’identifier la raison d’être d’un individu. Trouver ton IKIGAI pourrait bien changer définitivement ta conception du “travail”. Voici comment faire.

Trouver son ikigai, sa raison de vivre, peut provoquer un électrochoc dans notre vie.

Si tu es sur cet article aujourd’hui, il est possible que tu te demandes :

  • Qu’est-ce que l’IKIGAI ?
  • D’où vient l’IKIGAI ?
  • Comment trouver son IKIGAI ?
  • Quel type d’exercice faire pour trouver son IKIGAI ?

Dans ces quelques lignes, je vais te dévoiler ma méthode pour trouver ton ikigai.

Illustrons l’IKIGAI le avec une histoire :

Il était une fois un pommier planté là, immobile. Par ses racines, il absorbe tous les nutriments et l’eau dont il a besoin. Ses branches, élevées vers le soleil, s’érigent comme des bras tendus vers l’horizon.

Il donne des pommes en abondance, pour tout le monde : hommes, animaux, micro-organismes…

Par sa simple présence, son existence est remplie.
Il n’a rien à faire pour cela.

A l’image du pommier, nous n’avons pas besoin de faire pour être.

L’équation est dans l’autre sens :

Le FAIRE est la conséquence de l’ÊTRE.

Trouver son IKIGAI amène, comme le pommier, à se placer là où ça pousse pour nous.

L’ikigai, une définition nuancée

Dans la philosophie japonaise, la réponse à une vie pleine de sens est simple : ikigai.

L’ikigai est un concept japonais qui vient plus particulièrement de l’île d’Okinawa et signifie simplement “raison de vivre”. En effet on attribue la longévité impressionnante des habitants de l’île d’Okinawa en partie à l’ikigai.

Au-delà de la traduction littérale, l’ikigai est une façon de vivre, un style de vie.

“Iki” signifie la vie, le fait d’être en vie.
“Gai” signifie la raison, le sens, la profondeur.

Il est intéressant de noter la connotation de “challenge”.

La traduction du japonais vers le français a tendance à appauvrir le sens profond.

L’ikigai pourrait signifier à la fois :

  • raison de vivre
  • but de la vie
  • raison d’être
  • sens de la vie
  • raison de se lever le matin
  • bonheur d’être
  • ce pourquoi on vit

La vérité n’est aucun de ces termes et tous à la fois.

Aucune traduction littérale ne saurait être satisfaisante pour représenter ce concept japonais. L’ikigai est un mélange de toutes ces traductions.

C’est bien plus qu’une méthode destinée à trouver notre raison d’être, qu’un test pour trouver le bon projet professionnel, qu’un schéma avec 4 cercles, qu’une méthode pour se reconvertir.

D’ailleurs tu peux passer le test IKIGAI directement sur ce lien.

Pourquoi trouver son IKIGAI ?

Dans une société dominée par le conditionnement psychologique dès le plus jeune âge, les individus ne sont pas habitués à aller chercher au fond de leur être qui ils sont vraiment et ce qui les rend vivant.

Très tôt, on installe des références externes : avec des évaluations, un système de classement, un savoir mort qui doit absolument rentrer dans la tête avec un programme prédéfini (le même pour tout le monde), des horaires fixes et indiscutables, des devoirs à rendre obligatoires, le jugement subjectif d’un professeur par rapport à une norme…

Toutes ces références externes ont tendance à couper l’individu de lui-même pour le restant de sa vie.

On ne tient pas compte de la spécificité de chaque individu et le fait que l’un adore construire des LEGO et l’autre s’amuse à filmer des gags, ne change pas grand chose à sa scolarité, à part quelques facilités dans certaines matières (et difficultés dans d’autres).

L’élan vital du gamin est brisé au profit d’une vérité absolue : “arrête de jouer, sois sérieux et trouve-toi un vrai métier.”

Il en résulte (souvent) des adultes perdus, dépressifs, sur le rail d’une vie faite de conditionnements où leur enfant intérieur meurt à petit feu car il n’est plus écouté.

L’engouement de l’ikigai depuis des années est le signe d’un besoin de sens et de contribution qui crient famine.

Si nous avions tous grandi dans une école démocratique, l’ikigai n’aurait pas de sens car il aurait émergé de lui-même en vivant simplement.

Pour l’observer, on peut constater la voie professionnelle prise par des individus ayant été dans des écoles type Sudbury où l’enfant fait ce qu’il veut. 

Pour nous autres n’ayant pas eu la chance d’aller dans ce type d’école, l’ikigai peut nous aider à reconnecter à ce qui nous rend vraiment vivant. Et, à moins d’être mort, il n’est jamais trop tard pour cela.

Trouver son ikigai apporte bon nombre de bénéfices :

– Simplification de sa vie : on revient à l’essentiel

– Enthousiasme et plaisir : on a de la joie à faire ce qu’on fait

– Motivation : plus besoin d’un réveil matin ou d’un patron pour nous dire quoi faire.

– Des relations plus saines : lorsqu’on est plus épanoui dans notre vie, on a plus de joie à partager, plus de ressources à apporter aux autres.

– Une meilleure santé : quand on est à sa place, on a beaucoup moins besoin de frustrations à compenser par des comportements excessifs, des addictions…

Trouver son IKIGAI : mode d'emploi

Il existe énormément de livres, de tests, d’exercices, pour trouver son ikigai.

Mon but ici n’est pas de faire une synthèse de ces livres ou de proposer un énième test, simplement de t’aider ici et maintenant à le trouver.

Gardons à l’esprit que l’ikigai n’est pas une “méthode japonaise” pour trouver du sens à la vie.

C’est juste du bon sens.

L’ikigai consiste à un retour à soi, tout comme le propose la méditation, la spirale dynamique ou l’ennéagramme.

Les enfants qui ont grandi dans un environnement les autorisant à exprimer qui ils étaient, n’ont pas besoin de clarifier leur ikigai.

Ils le savent et le vivent en permanence !

L’ikigai est comme une béquille qui peut aider ceux (comme moi) qui ont été brisés par l’éducation occidentale à (re)trouver leur essence.

Il n’y a pas à forcer, c’est un juste retour à qui on est.

Cela passe par une seule chose : l’introspection.

L’ikigai n’est pas à mettre sur un piédestal, c’est la vie intérieure qui est à remettre au centre. Pas besoin d’ouvrir un livre pour faire son ikigai.

L’ikigai est l’intersection de 4 critères :

  1. Ce qui m’anime
  2. Ce dans quoi je suis compétent
  3. Ce pour quoi je suis payé
  4. Ce dont le monde a besoin

Quelle que soit la méthode pour trouver son ikigai, ça commence par se connaître : qui je suis ? quelles sont mes forces ? Mes faiblesses ? Qu’est-ce que je veux vraiment ? Qui ai-je envie d’aider ?

D’où la puissance de l’ennéagramme, car l’ikigai y est très relié.

Le trouver puis ‘affiner est le travail de toute une vie.

(cela dit, trouver son ikigai suffit déjà à l’utiliser immédiatement dans sa vie)

Voyons en détail les 4 cercles qui composent l’ikigai et une méthode basée sur le questionnement pour trouver le tien.

1/ L'enthousiasme : ce qui m'anime

Le premier cercle de l’ikigai est celui de l’enthousiasme, de la joie, du plaisir.

Quand je suis dedans, je suis dans mon élément tel un poisson dans l’eau, tel un cochon dans la boue.

C’est tout ce qu’on adore faire dans la vie, quand on a aucune contrainte, quand c’est l’élan de vie qui s’exprime à travers nous. 

Personne ne nous force, on y va tout seul ! 

Passons aux exercices avec quelques questions pour trouver ton ikigai :

  • Qu’est-ce qui me met profondément en joie ?
  • Qu’est-ce qui me donne plus d’énergie après qu’avant l’avoir fait ?
  • A quoi je ne vois pas le temps passer ?

2/ La compétence inconsciente : ce que je maîtrise

Le deuxième cercle de l’ikigai est celui des compétences, de la zone de génie, du talent naturel.

Grâce à notre fonctionnement automatique et naturel, nous avons une compétence égotique extraordinaire : littéralement, elle sort de l’ordinaire. 

C’est objectivement plus qualitatif que les autres.

C’est tellement naturel et facile pour nous, que nous ne nous en rendons même pas compte. C’est le principe des compétences.

Pour peu que l’estime personnelle soit en berne, nous n’osons même pas être payé et mettre de la valeur sur ces compétences, tant c’est facile et naturel.

Certains peuvent même se dévaloriser, même si les autres disent que leur “travail” est incroyable.

(on en revient au conditionnement travail = souffrance et tout ce qui n’est pas dans ce paradigme sort de notre champ de conscience)

Ici, nous parlons bien de compétences naturelles et innées, même si cela peut concerner aussi quelque chose qu’on a appris.

Au cours d’une vie, se former sur nos compétences innées peuvent les rendre encore plus incroyables !

Passons aux exercices avec quelques questions pour trouver ton ikigai :

  • Qu’est-ce qui me paraît normal et qu’on me fait remarquer comme génial ?
  • A quel endroit les autres viennent demander mon aide dans leur vie ?
  • Qu’est-ce que je fais naturellement et sans effort ?

3/ La zone de tension : qui j'ai envie d'aider

Le troisième cercle de l’ikigai est celui du besoin.

Dans notre quotidien, nous faisons face à des problèmes qui nous touchent dans le monde.

Pas besoin d’aller à l’autre bout du monde, dans notre lieu de vie on voit déjà ce qui dysfonctionne :

– Des relations toxiques

– La frustration de faire la cuisine

– Les conflits entre voisins

– La solitude des personnes âgées

– La pollution en ville

– Le stress et l’anxiété

Il y a beaucoup de problèmes dans le monde. Seulement, selon ton prisme et ta vision du monde (qui dépend de ton type de l’ennéagramme, de ton histoire, de tes valeurs personnelles), tu vas en voir certains et pas d’autres.

Certains vont te toucher, d’autres pas.

Toute entreprise répond à un problème, satisfait un besoin. L’ikigai prend en compte cette dimension et c’est pourquoi il est souvent utilisé dans la reconversion professionnelle.

Passons aux exercices avec quelques questions pour trouver ton ikigai :

  • Quel problème te touche particulièrement ?
  • Quels problèmes as-tu déjà résolu et qui concerne beaucoup de monde ?
  • Selon toi, de quoi le monde a besoin ?

4/ L'argent : pour quoi je suis payé

Le quatrième cercle de l’ikigai est celui de l’argent, de la valeur.

Comme le dit l’adage “tout travail mérite salaire”.

Beaucoup de personnes vivent selon l’équation “travail = souffrance” et gardent leur trésor intérieur à leurs heures perdues, alors qu’ils pourraient apporter ça au monde en permanence.

C’est d’ailleurs ce qu’ils font, car on ne peut pas s’empêcher d’être qui on est, seulement il est question de contexte.

Dans le contexte de la vie professionnelle, ton ikigai peut t’aider à générer de l’argent pour subvenir à tes besoins, en créant par exemple ton entreprise.

Passons aux exercices avec quelques questions pour trouver ton ikigai :

  • Qu’est-ce qui te ramène déjà de l’argent aujourd’hui ?
  • Comment transformer une de tes compétences en argent ?
  • Quelles sont tes possibilités pour générer de l’argent autrement que ton activité actuelle ?

Rassembler les 4 cercles pour former l'ikigai

Une fois que les 4 cercles de l’ikigai ont été identifiés, il s’agit de mettre tout ça ensemble et d’en faire une synthèse : ton ikigai.

Cet ikigai peut aussi être celui de ton entreprise.

Passons aux exercices avec quelques questions pour trouver ton ikigai :

  • Quelle phrase pourrait synthétiser tout ce que tu as trouvé ?
  • Quel est le point commun qui réunit les 4 cercles ?
  • Comment peux-tu être payé pour résoudre un point de tension chez des gens que tu as envie d’aider et pour lequel tu as déjà la compétence, en faisant quelque chose que tu aimes ?

Ce travail introspectif n’est pas évident à faire seul car car ce concept japonais a beau être simple, il n’est pas simpliste.

Dans ce cas, n’hésite pas à le faire avec quelqu’un qui saura te poser les bonnes questions et t’aider à synthétiser.

Aucun livre, aucune formation, aucun test, ne peut le faire à ta place.
Parfois ça aide d’avoir un exemple.

Déconditionner l'ego pour trouver son ikigai

Comme on l’a dit, le conditionnement sociétal et religieux pousse l’humain dans une équation du type : travail = souffrance.

“Il faut souffrir maintenant pour obtenir une récompense plus tard.”

Grâce à cette équation, on peut motiver n’importe quel système nerveux par la carotte et le bâton.

C’est pratique pour faire société… Mais pas pour créer des individus libres et souverains.

Le cerveau n’envisage alors pas d’autre possibilité que le programme engrammé en lui.

Le système limbique est câblé sur une autoroute neuronale et n’en dévie pas.

Notre système réticulé activateur nous donne toujours plus de la même chose et nous ne voyons pas qu’il est possible de faire autrement.

Dans une telle configuration, il est impossible de voir l’équation “travail = plaisir”

Voilà pourquoi un déconditionnement est nécessaire à cet endroit.

L’IKIGAI est le prolongement de l’être, il n’est pas un “travail à faire”.

Par conséquent, créer une activité en lien avec l’IKIGAI, c’est se placer exactement là où on est déjà, au-delà des illusions et des croyances ancrées dans notre cerveau.

De fait, ça peut venir nous chercher dans notre ego.

“Je ne mérite pas ça”, “je n’en suis pas capable”, “ça ne peut pas être si simple”… ou toute autre système de défense égotique.

(L’ego est extrêmement fort pour se protéger.)

Surtout si on a été nourri au driver (ou message contraignant) “fais des efforts”, “sois fort” ou “fais plaisir”.

L’IKIGAI, avec le plaisir, la légèreté, la facilité, ne va pas avec le message contraignant.

Alors on va se chercher une galère, on se met inconsciemment des bâtons dans les roues, on se fait passer au second plan…

D’où l’importance de le faire accompagné, comme avec un coach ikigai.

La vertu nécessaire pour sortir du connu

Renoncer à une vision manichéenne du monde, à un paradigme destructeur, ça demande une vertu particulière.

Dans le stoïcisme, cette vertu est érigée en “méta vertu” : je parle bien sûr du courage.

Renoncer à un travail qui paie bien (en tout cas suffisamment pour survivre), à un inconfort confortable, pour embrasser une vie plus agréable, plus épanouissante, en suivant son ikigai… cela fait peur donc cela demande du courage. Et une dose de foi.

Il s’agit de quitter le connu pour entrer dans une Terre Incognita où on ne sait pas ce qu’il va se passer.
Ces quelques lignes t’ont déjà donné de quoi trouver ton ikigai, de quoi transformer ta vie personnelle et ta vie professionnelle.
Si tu es encore ici en train de me lire, peut-être que c’est le moment pour toi d’amorcer cette transition de vie.

Si tu souhaites être aidé pour trouver ta voie et savoir ce qui est fait pour toi, rendez-vous ici.