Le succès inspire autant qu’il fait peur. La peur de réussir c’est un peu comme la maladie. Ca concerne tellement de gens et presque personne ne s’y intéresse vraiment.
Cette peur de réussir grignote quasiment tous les entrepreneurs que j’accompagne. Ils ont un mal de chien à se mettre en avant et sont très frustrés de se sentir “bloqués”. Je connais aussi très bien cette peur de réussir, une amie de longue date.
En apprenant à la connaître, j’ai décidé de te partager tout ses secrets :
- D’où vient la peur de réussir ?
- Qu’est-ce qui se cache vraiment derrière (et dont personne ne parle) ?
- Comment la surmonter et s’autoriser à réussir ?
C’est ce qu’on va voir ensemble après le gong.
[GOOONG].
Sommaire
Peur de réussir… Ou peur d’échouer
La peur de réussir est indissociable de la peur de l’échec. Comme la peur de la mort est indissociable de la peur de vivre.
Peur de réussir… peur d’échouer : ce sont les deux faces de la même pièce. Certains sont paralysés par l’échec : “j’ai peur d’échouer alors je ne me lance pas”. En questionnant 2 minutes, on se rend vite compte qu’ils ont très peur de vraiment réussir.
Inversement, d’autres se disent “j’ai peur de trop réussir”. Alors que ce qui les crispe vraiment, c’est “j’ai peur que ça ne marche pas du tout”.
Dans quasiment tous mes accompagnements, une de ces deux peurs ressort.
C’est souvent une peur dont on a conscience, qu’on verbalise… Ca peut même être présent dans nos pensées, générer de la crainte :
- “Si je réussis, je vais perdre ma place auprès des autres.”
- “Je ne suis pas encore prêt·e pour ce genre de réussite.”
- “Trop de succès, ça va me mettre une pression énorme.”
- “Je n’ai pas encore assez confiance pour passer à l’action.”
- “Gagner beaucoup d’argent c’est pas pour moi.”
Une fois ces pensées identifiées, on en fait rien de particulier si ce n’est consulter un hypnothérapeute, essayer de transformer la croyance avec un protocole PNL, danser autour d’un feu avec des plumes de canard dans les cheveux… Ou invoquer l’esprit de la réussite avec un mantra pour essayer de s’auto-convaincre d’un truc qu’on ne croit pas…
Alors que notre avenir professionnel est en jeu !
Nos croyances influencent énormément notre niveau de réussite.
La réussite ou l’échec commence dans tes programmes inconscients : c’est le constat écrasant que je fais après des centaines d’accompagnements.
C’est pas ce que tu fais, mais le logiciel inscrit en toi, qui fait la différence.
Ca peut aller de paire avec le syndrome de l’imposteur, une tendance à se dévaluer et pas s’autoriser à réussir pleinement.
Sur Epanessence, on est là pour ouvrir le capot et voir ce qu’il y a dessous : ça demande du courage parce que ça va faire sortir des cadavres du placard…
La peur de réussir de l’entrepreneur
Mes premières années d’entrepreneur sont marquées par une quantité de projets astronomiques. Entre 2014 et 2020 :
- J’ai en permanence 5 à 10 projets et 20 objectifs, sans forcément de rapport les uns avec les autres (typique de l’intuition extravertie)
- Je me disperse, j’ai du mal à prioriser un objectif et ça me frustre.
- Je passe à l’action comme un forcené, toute ma vie est dédiée au succès (j’en fais une affaire personnelle)
- Je passe formation sur formation sur plein de sujets : coaching (pour devenir coach certifié), marketing, publicité, copywriting, lecture rapide, auto-hypnose, mindmapping, ennéagramme…
Pourquoi je fais ça ?
“Parce que j’aime pas m’ennuyer, je suis curieux et j’aime faire plein de choses différentes” répond une partie de moi. Et c’est vrai.
Mais le vrai sujet est ailleurs : une autre part de moi sait très bien qu’elle flippe de vraiment réussir. Alors la dispersion est une façon de disperser mon énergie et faire plutôt des “petites réussites” qu’une “grosse réussite”.
Et toi, est-ce que tu fais beaucoup… mais sans avancer ? Est-ce qu’une partie de toi évite inconsciemment d’aller vers un succès plus grand ?
La peur de réussir a des conséquences très importantes dans la vie d’un entrepreneur, et pas qu’au niveau professionnel.
Cette peur de réussir agit en arrière-plan, comme une toile d’araignée qui fige tout.
Elle laisse des traces bien visibles dans ton entreprise :
- Tu t’éparpilles : tu crées, tu testes, tu explores… mais tu ne persévères pas vraiment. Tu fais beaucoup, mais sans que ça construise. Tu restes dans des “petits” projets, là où tu es encore à l’aise.
- Ton activité reste instable : difficile de maintenir une direction claire, un message stable, une offre assumée. Dès que ça commence à marcher, une autre idée arrive. Et tu repars ailleurs (j’ai tellement fait ça !)
- Tu n’assumes pas pleinement ta valeur : tu justifies tes prix, tu baisses tes ambitions, tu rends floue ton identité pour ne pas déranger. Mais du coup, tu attires peu de clients engagés.
- Tu freines à l’étape clé : tu repousses un lancement, tu ne rappelles pas un prospect, tu sabotes sans t’en rendre compte. Comme si ton système disait : “Attention, là, c’est réel.”
- Tu t’épuises émotionnellement : tu donnes beaucoup, tu as de belles idées, tu y crois. Mais les résultats restent en dessous de ton potentiel. Et à force, tu commences à te dire que c’est peut-être toi le problème. (Alors que non.)
- Et évidemment, ce genre de tension interne chronique impacte aussi ta santé. Somatisation, fatigue nerveuse, problèmes de sommeil ou de digestion : ton corps finit toujours par parler quand ta tête fait semblant de rien.
Le constat de ces conséquences sur toi et ton business peuvent faire monter un sentiment de “j’en ai marre”. Oh que je peux m’y relier !
Attention à ne pas s’arrêter à ce niveau : tu n’as pas JUSTE peur de réussir.
Au risque de passer ta vie à essayer d’éteindre l’incendie sans voir le pyromane caché derrière l’arbre qui allume sans cesse de nouveaux foyers.
Comme pour l’oignon, c’est la couche dessous qui nous intéresse. (Dark Vador n’est pas le vrai cerveau du mal, c’est Palpatine qui tire les ficelles dans l’ombre)
Alors c’est qui le Palpatine de la peur de réussir ?
Allons voir de suite.
Ce que cache la peur de réussir
Quand quelqu’un me dit qu’il a peur de réussir, juste après vient une phrase du genre “c’est complètement con, je sais qu’il n’y a pas de danger.”
C’est une vision un peu naïve du fonctionnement humain. On ne se bride pas pour le fun.
Il y a souvent un conflit entre la partie de moi qui veut y aller à fond, qui est prête à tout péter… Et la partie de moi qui tire le frein à main.
Mais pourquoi tirer la frein à main ?
Pour ce qui se cache derrière…
La part de toi qui appuie sur le frein à main a de très bonnes raisons de le faire. Elle ne le fait pas pour te faire chier ou par simple peur du changement, mais parce qu’elle est là pour protéger ton système.
Une partie de toi ne se sent pas encore en sécurité dans l’idée de la réussite.
Pour elle, réussite = danger.
Mais quel danger ? Pourquoi ?
Là, ça dépend vraiment des gens. Voyons les plus courants.
Déjà, on a tous un socle commun derrière la réussite :
L’inconscient culturel “La France n’aime pas les riches”
En France, la réussite est mal vue, elle est synonyme d’ego surdimensionné, d’argent sale, de mauvaises mœurs… Les riches sont ceci, les riches sont cela…
Ce passage de la Bible est y pour quelque chose : « Il est plus facile à un chameau de passer par un trou d’aiguille qu’à un riche d’entrer dans le royaume des Cieux ». (ce passage a été très mal compris, comme tout le message du Christ d’ailleurs)
Résultat ? On se traîne tout cet imaginaire qui nous influence bien plus qu’on ne veut l’admettre, même si on est jamais allé à l’église. Et comme on ne veut pas être dans la team connard, on préfère inconsciemment galérer du côté des gentils. Caricatural ? Oui et pourtant…
Encore plus en France qu’ailleurs, on ne montre pas notre réussite.
L’inconscient familial et les loyautés
Ensuite, on peut zoomer un peu plus précisément, sur l’inconscient collectif au niveau familial. Ca dépend de ma famille et de ce qu’on m’a appris, des métiers des ancêtres, de leurs croyances sur l’argent, de ce que l’argent a pu causer dans la famille (via les héritages, les trahisons, un ancêtre ruiné…). Ca concerne tout ce qu’on m’a dit explicitement (du style “l’argent ne pousse pas dans les arbres”, “on est pas crésus” ou “il faut qu’on se serre la ceinture) mais AUSSI ce que j’ai capté implicitement (maman ne s’achète jamais de vêtements, papa ne parle jamais d’argent…). Les enfants captent l’ambiance dans la famille avec beaucoup de finesse, même si on ne leur dit rien. Selon ce qu’on disait dans ta famille sur le sujet de l’argent et de la réussite, ça en dit très long sur ton propre rapport à l’argent.
L’inconscient familial a énormément de poids : c’est pour ça que même en France, si dans l’inconscient de la famille, c’est complètement OK de faire de l’oseille, tu peux être complètement à l’aise de réussir et de le montrer. Ce n’est clairement pas le plus courant, mais ça existe.
Par contre, si dans la famille l’argent est tabou (on n’en parle pas) ou mal vu (on en parle mal), ça annonce déjà la couleur. Réussir, c’est être sur le devant de la scène, être visible et exposé aux yeux de tous, avec tous les risques que ça implique (enfin c’est surtout vrai symboliquement, en pratique pas toujours car une réussite financière peut être très discrète). C’est risquer de se prendre des tomates. C’est être aux yeux de tous.
La première peur qui se cache derrière la peur de réussir, c’est la peur du bannissement, pas simplement le rejet social. Le bannissement revient à la mort pour notre cerveau de singe grégaire.
Notre inconscient personnel
Enfin, on a notre propre inconscient personnel, influencé par les 2 précédents (sociétal et familial) et coloré par notre propre histoire et éducation.
Ca dépend aussi de notre structure psychique, ce qui est tout le sujet de l’ennéagramme. Si l’argent est un sujet de conflit dans la famille et que je suis de type 9, ça va être problématique. Pour moi et mon type 3 (câblé sur la réussite), tout le discours négatif que j’ai entendu sur les riches a créé une double contrainte dans mon psychisme (d’où les freins que je me suis inconsciemment mis).
A toi de remonter le fil de ta vie pour en déduire les associations inconscientes que tu as avec l’argent et la réussite. Chacun a sa propre peur cachée derrière :
- Est-ce que je crains de devoir sans cesse être à un haut niveau et du coup me mettre la pression, avoir trop de responsabilités ?
- Est-ce que je crains qu’on puisse me critiquer à cet endroit ?
- Est-ce que c’est la peur de ne pas être aimé et soutenu ?
- Est-ce que c’est la peur de générer du conflit dans mon cercle proche ?
- Est-ce que j’ai peur d’être pillé et que les autres en profitent ?
- Est-ce que j’ai peur de prendre aux autres pour mon propre plaisir ?
- Est-ce que j’ai peur de sacrifier ma vie personnelle, ma vie de famille et mes relations d’amitié ?
Mets-toi bien en tête que ça n’a rien à voir avec la réalité. Tu ne vis pas cette situation dans le présent. Mais une part inconsciente peut freiner TOUS tes projets s’il y a une association du type réussite = conflit.
Mais ça n’est pas un auto-sabotage, je t’en reparle un peu plus bas.
Mon histoire avec la peur de réussir
Dans mon système, réussir vraiment c’est dangereux parce que ça va m’attirer la critique. Je vais faire de l’ombre à mon frère et comme je suis le petit de la fratrie, il ne vaut mieux pas que je m’attire ses foudres.
Alors je me bride tout seul, comme une voiture qui resterait sur la deuxième vitesse. (Dur d’aller sur l’autoroute avec ça.)
J’ai entendu toutes sortes d’histoires sur les riches (on les appelle les “suceurs” dans ma famille), sur l’argent (ça tombe pas du ciel), sur le travail (faut être sérieux et bosser dur dans la vie)…
Ca m’a influencé à un niveau que je n’aurais pas imaginé. Ca s’appelle une loyauté familiale inconsciente.
Consciemment, je disais à mes amis entrepreneurs, à mes coachs, que je voulais réussir et que je mettais tout en œuvre pour ça.
Parce que, comme dit plus haut, j’ai une structure psychique câblée sur la réussite, c’est-à-dire que je développe énormément d’énergie pour accomplir mes projets et mes objectifs.
Dans certaines phases de ma vie ça prenait même toute la place : réussir mon entreprise c’était ce qu’il y avait de plus important.
Je vivais de mon activité, mais je ne gagnais pas des millions. Il y avait comme un plafond de verre, il y avait comme une limitation, un blocage. Et je ne le voyais pas à l’époque, mais j’étais prisonnier de loyautés familiales.
Dans ma famille il ne s’agit pas d’être trop visible, il ne s’agit pas de se la péter, il s’agit de rester à sa place, de rester discret, de ne pas faire mieux que mon frère.
J’ai longtemps surestimé le pouvoir de ma volonté et sous-estimé la puissance de mes processus inconscients.
Ca me rappelle, Gaëtan, un client que j’ai accompagné il y a des années pour développer son business Sa famille possède un château en plein milieu d’un village et il a toujours entendu de ne pas faire de vagues. Quand ils avaient une nouvelle voiture, ils la laissaient plusieurs semaines au garage pour qu’elle prenne la poussière avant de la sortir. Ils ne parlaient jamais de château mais de “maison de famille”.
Bizarrement, il a toujours eu du mal à être visible et réussir véritablement son business. Tous ces petits messages répétés dans notre enfance paraissent anodin… et ne le sont pas.
Comment se libérer de la peur de réussir ?
Alors, comment on sort de cette toile d’araignée ? Parce que chez l’entrepreneur, ça peut bloquer énormément.
Attention à ne pas voir la peur de réussir comme un ennemi, un sabotage qu’il faudrait dézinguer. Personne en toi ne te veut du mal. Il n’y a pas d’ennemi, pas de blocage, juste une part de toi qui se sent menacée en cas de succès. Je ne crois pas à l’approche bourrin (j’ai essayé). En 2018 j’ai pris un coach bourrin et il était en mode “reprogrammation forcée”, avec du miracle morning ad nauseam.
C’est ce que j’appelle le “coach accélérateur”, le coach en performance à la Tony Robbins qui croit que tout passe par plus d’action. Dans la même veine que cette devise qui me fait marrer “si la violence ne résout pas ton problème… C’est que t’as pas tapé assez fort”.
J’ai tellement fait face à mes propres résistances que je me suis passionné pour tout ce qui peut nous entravé, tous les freins.
Alors comment surmonter ta peur de la réussite ?
Je vais pas te dire “il suffit que tu gagnes en confiance en toi” ou “fais face à tes peurs”, c’est pas le genre de la maison !
Il faut que tu sois lucide sur le fait que ça peut faire peur de se libérer de la peur de la réussite. (relis cette phrase) Oui, c’est de l’inconnu, ça implique du changement, et une part de toi en a peur.
Détaillons les 3 chapitres de la libération.
1. Identifier la vraie peur derrière la réussite
Dans toute situation, t’as intérêt à d’abord mettre de la clarté. Une grosse erreur serait de s’arrêter à “j’ai peur de l’échec”, “c’est un problème” et “je dois m’en débarrasser”. Rester en superficie de la sorte, c’est la garantie de passer à côté du sujet et de pas réussir à le surmonter.
Déjà, il s’agit de regarder de quoi j’ai VRAIMENT peur, en fait, derrière cette peur de réussir ou d’échouer. C’est quoi profondément qui me fait peur, là derrière ?
Mais juste avant…
Imagine que tu réussis vraiment : à quoi ça ressemble ? Qu’est-ce que tu perçois ? Fais-le tour des images, sons, sensations… Et demande-toi dans ce contexte : qu’est-ce que je risque ? C’est quoi le pire qui pourrait arriver ?
Une part de toi pourrait répondre “rien” : ça m’arrive souvent en séance. Evidemment, c’est une part mentale qui se raconte qu’il n’y a aucun problème à réussir. C’est une part protectrice, c’est pas elle dont on attend la réponse.
Souvent, en se représentant la situation, ça suffit à faire remonter l’anxiété, la crainte, les peurs, le stress… C’est un signal clair que cette situation est perçue comme dangereuse.
D’où le fait de poser des questions dérangeantes du type :
- En quoi ça m’arrange de pas réussir ?
- Qu’est-ce que je perdrais si je réussissais ? Une image ? Des relations ?
- Qu’est-ce que je crois au sujet de la réussite, de l’argent, du prestige ?
- Quelles pourraient être les conséquences de ma réussite ?
Dans cette phase mentale, c’est hyper important de cerner tous les enjeux que t’as autour de la réussite : les intrications avec la famille, avec l’image que tu as de toi, avec ton rôle social…
2. Observer mes stratégies de protection
Tout ce qui te stresse se traduit automatiquement par 3 réactions possibles :
- Attaque
- Fuite
- Inhibition
Comme tu lis cet article, c’est plus probable que tu sois dans la fuite ou l’inhibition. Quelqu’un qui est en mode attaque est plus enclin à activer le mode bourrin et pas forcément fouiner sur le sujet.
Par contre, à forte de faire de l’évitement, de tourner autour du pot, on finit par s’intéresser au sujet…
Comment ça se traduit chez toi ?
- Je bouge partout, je m’agite, je fais plein de choses mais je ne persévère pas suffisamment pour que ça marche vraiment, ou je fais plein d’actions qui n’ont pas de lien direct avec ma réussite : plutôt la fuite.
- Je freine, je remets à plus tard, j’oublie, je ne publie rien, je reste dans le mental, à apprendre plein de choses au lieu d’agir, je ne contacte pas les gens, je n’arrive pas à agir, je subis la procrastination : plutôt l’inhibition.
- Je rentre en conflit, je critique, je (me) tyrannise, je me force avec des techniques d’auto-hypnoes : plutôt l’attaque
Moi, par exemple, c’est plutôt la fuite : j’ai longtemps multiplié les projets, les activités, je brasse beaucoup d’air. (au point où j’ai hésité à bosser dans les clims)
Audrey, une cliente, n’a jamais relancé un client qui voulait acheter car elle n’était pas prête. C’est de l’inhibition.
Michel, un autre client, rentrait dans des grands argumentaires et devenait agressif quand un prospect faisait de la résistance. C’est de l’attaque.
S’il y a une de ces réactions, ça veut dire qu’il y a un blocage émotionnel qui maintient ton système nerveux sous stress.
3. Libérer les blocages en lien avec la réussite
Si tu t’es construit autour de la peur de réussir, ce n’est pas en un claquement de doigts que ça va changer. Même si les outils de libération émotionnelle sont très puissants pour nettoyer des mémoires traumatiques, garde bien à l’esprit que ça vient souvent toucher à ton identité.
Quand tu traînes une loyauté familiale depuis des dizaines d’années que des croyances sont transmises depuis des générations, ça demande :
- D’être très au clair avec toutes les racines du champignon
- De traiter une à une les causes du champignon.
Le cœur du travail de nettoyage passe par la libération émotionnelle. Ton système nerveux doit sortir de ce mode de survie, pour faire autre chose que attaque, fuite ou inhibition.
Tu le sais désormais : ce qui se cache derrière la peur de réussir est extrêmement personnel, même s’il y a des tendances. Le soutien d’un professionnel, d’un coach (formé à la libération émotionnelle) peut être un vrai soutien pour sortir de cette galère, autant pour identifier clairement ce que tu ne vois pas que pour t’aider concrètement à le libérer.
Voici la prochaine étape que je te propose : on peut faire le point ensemble. L’objectif est d’identifier ce qui pose problème dans ton cas spécifique, histoire que tu aies un plan sur mesure pour te libérer de ça.
Tu peux prendre rendez-vous via ce lien.
Ou tu peux accéder à la vidéo privée pour t’aider à déployer ton business sur mesure même si tu as peur de réussir.