La Via Negativa est un concept qui signifie “l’addition par la soustraction”. Cela peut paraître obscur voire paradoxal et pourtant c’est une vraie perle de sagesse.
Dans un monde où nous avons le réflexe d’ajouter des choses dans notre vie, penser en soustraction est souvent contre-intuitif et ignoré.
Comme tu vas le constater, la Via Negativa est souvent la meilleure des décisions pour simplifier sa vie et son business.
Originellement, la Via Negativa vient de la théologie classique est peut être rapprochée de l’apophatisme, à savoir décrire “Dieu” par la négative plutôt que la positive.
En gros, on part du postulat que c’est très compliqué de définir “Dieu” par la positive alors on cherche à définir ce que ça n’est pas : Dieu n’est pas un grand barbu, Dieu n’est pas un être humain, Dieu n’est pas le bien… (jusqu’à découvrir qu’on a très mal compris Dieu en ayant de le définir, alors que Dieu est simplement “ce qui est”.)
Comme l’explique le trader-philosophe Nassim Taleb, on sait ce qui est faux avec plus certitude que n’importe quoi d’autre.
Voilà pourquoi en science on cherche à prouver qu’une théorie est fausse. Ce faisant, si on ne réussit pas à l’invalider, le théorie est plus solide qu’en cherchant à confirmer quelque chose que l’on croit (ce qui est simple comme bonjour grâce au biais de confirmation, notre cerveau ADORE ça).
Autrement dit, il est plus simple de savoir ce qui ne marche pas plutôt que ce qui marche. Si je fais cuire mon plat à 250° et qu’il se retrouve cramé, je sais que ça ne marche pas. Ca me rapproche un peu plus de ce qui fonctionne pour manger un bon repas.
La Via Negativa s’oppose à la Via Positiva qui postule ce qu’il faudrait faire.
Par exemple, tout et son contraire se dit sur l’alimentation et les aliments à consommer pour être en bonne santé… Les aficionados de la Via Positiva ont chacun leur vérité :
Il faut manger plutôt du bon gras
Il faut surtout manger des glucides à index glycémique bas
Il faut surtout prendre des compléments alimentaires
Il faut faire du sport à haute intensité
Idem dans le monde du développement personnel ou du business où il faudrait faire telle méthode pour être riche et telle méthode pour être heureux.
Il est impossible de définir LA voie unique que tout le monde devrait emprunter (car elle n’existe pas). À coup de biais de confirmation, il est facile de confirmer l’hypothèse que l’on veut valider et en tirer des conclusions qui nous arrangent. C’est ce que font la plupart des auteurs sur le thème de la santé.
Or, en étudiant les peuples en bonne santé tout autour de la planète, nous constatons qu’ils mangent tantôt plus de viande, tantôt plus de poisson, tantôt plus de végétaux… Et que cela dépend de ce qu’ils trouvent dans leur environnement. On ne sait pas dire avec certitude “ceci est bon pour la santé”.
Par contre, ce qui est toxique pour l’être humain est globalement bien connu : les produits transformés, les graisses hydrogénées, l’alcool, le sirop de glucose-fructose, le mercure, le plomb, les résidus de pesticides, les produits cuits à très haute température…
De la même manière, on ne sait pas vraiment ce qui aide à vivre un être humain longtemps, mais on sait très bien ce qui favorise sa mort : stress chronique, erreurs stupides (conduire bourré ou en envoyant des messages), consommation de susbtances toxiqsues, solitude subie, malnutrition…
On peut en tirer les mêmes principes pour vivre de belles relations, vivre une vie épanouissante ou déployer un business.
Cette voie de “l’addition par la soustraction” revient à l’éloge de la simplicité, à une posture humble qui remet la Nature au centre plutôt que chercher à s’y substituer à postulant ce qui devrait être bon pour nous.
La Via Negativa est une loi de la Nature
Quand un être vivant est malade, que fait-il ? Il jeûne et se met au repos, de sorte à laisser Mère Nature faire son œuvre. Il y a dans chaque être vivant un programme d’une intelligence infinie qui agit automatiquement sous le seuil de conscience.
Le jeûne est un exemple de Via Negativa. Dans une phase de jeûne, le corps passe en mode autophagie et se nourrit de lui-même, évacuant les déchets acides, les cellules tumorales… Cela a donné lieu à un prix Nobel de médecine au Dr Yoshinori Ohsumi sur l’autophagie en 2016.
A-t-on vraiment besoin d’un prix Nobel ou d’une étude pour confirmer ce que faire la Nature depuis des lustres ? Tout être vivant malade se met en jeûne et en repos pour retrouver son équilibre et n’a pas attendu le prix Nobel de M. Ohsumi.
Nassim Taleb explique que Mère Nature est bien plus fiable que n’importe quel scientifique. Les millions d’années d’essais-erreurs de la Vie elle-même impliquent un savoir beaucoup plus robuste qu’un humain avec une blouse blanche, ce qui nous invite à faire descendre les humains de leur piédestal autoproclamé.
Non pas qu’il faille mettre de côté ce que les scientifiques découvrent (car bien des recherches sont extraordinaires), mais il s’agit de pondérer ce que l’humain affirme (en tenant compte de ses biais et conflits d’intérêt) par rapport aux millions d’occurrences que la Nature expérimente depuis des temps immémoriaux.
Cela nous invite, nous humains, à une posture d’humilité et d’arrêter de vouloir jouer à Dieu en pensant faire mieux que la Nature elle-même (cf les transs)
La Via Positiva et ses écueils
Au sein de la Nature, une espèce particulière ne fait rien comme les autres et utilise son esprit contre elle-même : j’ai nommé Homo Sapiens (Sapiens étant lié à la sagesse, je me pose des questions).
L’humain (moderne) est tellement coupé de la Nature qu’il est la seule espèce qui mange pour “prendre des forces” quand il est malade (car il s’est convaincu mentalement de cette idée), là où tous les autres êtres vivants suivent l’instinct de jeûner.
Dans notre époque moderne, il y a l’idée saugrenue qu’il faudrait ajouter pour être heureux ou en bonne santé :
Prendre certains compléments alimentaires pour perdre du poids.
Appliquer une certaine méthode pour être plus heureux.
Avoir certains logiciels pour être plus organisé.
Comme on l’a vu, supprimer plutôt qu’ajouter est une loi beaucoup plus robuste. Aujourd’hui, les écueils de l’interventionnisme vont jusqu’à faire des opérations non nécessaires où des individus payent de leur vie ou subissent de lourdes conséquences de tels actes.
Hippocrate, le père de la médecine, l’a dit lui même il y a plus de 2 millénaires : Primum non nocere. D’abord ne pas nuire. Un excellent principe basé sur la Via Negativa, quand on sait aujourd’hui que la médecine elle-même est la troisième cause de mortalité (selon l’association Le Lien à partir des données de l’OMS) ! La iatrogénèse est un vrai problème de santé publique.
Au lieu de chercher à tout prix à être à bonne santé en ajoutant des choses (des aliments, des compléments alimentaires, des machines) commençons par arrêter la cigarette, supprimer les aliments transformés, diminuer la sédentarité et quitter ce boulot anxiogène.
La Via Negativa n’est pas vendeuse : repos, nature et environnement nourrissant ne sont pas brevetables et ne rapportent pas un seul euro.
Intégrer la Via Negativa dans notre vie
« Toute ma vie j’ai recouru à une heuristique d’une merveilleuse simplicité : les charlatans se reconnaissent au fait qu’ils vous donnent des conseils positifs, et uniquement positifs » Nassim Taleb
Appliquer la Via Negativa, ça commence par éviter les erreurs stupides :
Écrire des SMS en conduisant, conduire bourré
Jouer au bord d’un ravin
Montrer nos objets de valeur dans des endroits sensibles
Avoir des relations sexuelles avec des inconnus sans protection
Manger des champignons sans certitude
Insulter quelqu’un en voiture
Ne pas avoir de sauvegarde de son ordinateur ou de son téléphone
Investir tout son argent dans un projet douteux
Jouer à la roulette russe
La Via Negativa, c’est aussi le simple principe de précaution :
Eviter de se faire injecter des produits dont on ne connaît pas la composition
Eviter de consommer des produits sur lesquels on a aucun recul, notamment ce qui n’existait pas du temps de nos arrières-grands-parents
Eviter de garder son téléphone toute la journée dans la poche
Eviter de se faire opérer à moins d’une absolue nécessité
Se méfier a priori des produits modernes : peinture, vêtements, javel, dentifrice, gel douche, parfum de synthèse… Nous n’avons presque pas de recul sur toutes ces variantes modernes dont il y a de plus en plus de signaux de danger.
La Via Negativa remet au goût du jour le bon sens paysan de nos ancêtres :
Vinaigre blanc plutôt que javel
Savon de Marseille pour remplacer moult cosmétiques toxiques
Favoriser les livres aux contenus courts et putaclic
Ecouter les sons de la nature plutôt que des sons binauraux
Préférer les aliments bruts de qualité cuisinés soi-même que des plats préparés par un tiers (surtout si le tiers est un industriel qui cherche à minimiser les coûts)
Attention, n’en faisons pas une idéologie : cela n’implique pas d’interdire quoi que ce soit. Tu fais bien ce que tu veux de ta vie. Il s’agit de principes généraux visant à comprendre la philosophie de la Via Negativa, pas de s’interdire de temps en temps de manger des biscuits bien gras ou de mettre de la crème de jour. Ca t’invite plutôt à avoir un facteur de pondération pour prendre des décisions : produits inoffensifs utilisés depuis des centaines d’années > produits modernes sur lesquels on a aucun recul. L’idée n’est pas d’arrêter d’acheter des trucs et se transformer en moine ascète, juste de comprendre que tu gagnerais certainement à intégrer cette loi de la nature dans ta vie.
S’occuper de nos addictions (en traitant la cause profonde)
Supprimer les abonnements dont on ne se sert pas
Couper les dépenses de ce qui ne nous réjouit pas
Supprimer les sources de stress (médias, réseaux sociaux…) qui nous submergent d’informations anxiogènes
Assainir nos relations
Apprendre à dire non
La Via Negativa est très importante à considérer quand nous sommes entrepreneurs : en effet, beaucoup de gens prônent la Via Positiva avec une méthode particulière à faire pour réussir.
Après presque 10 ans à entreprendre sur internet, je suis arrivé à un constat simple : il n’existe pas de méthode pour réussir. Ce mythe de la méthode qui permet de réussir arrange bien les vendeurs de méthodes qui veulent faire croire qu’il suffit de faire X pour amener un résultat.
Or, l’histoire nous montre que c’est l’individu qui tient l’outil qui conditionne le résultat. Ainsi mieux vaut pratiquer la Via Negativa et élaguer le maximum de choses pour garder ce qui marche réellement pour toi, a fortiori pour lancer son activité.
Cherche plutôt à éviter toutes les erreurs des personnes qui n’arrivent pas à faire tourner leur business, plutôt qu’à modéliser ceux qui ont réussi.
En résumé, la Via Negativa revient à :
Eviter de mourir connement (en évitant les erreurs stupides)
Faire en sorte de ne pas faire faillite (quand on investit)
Se focaliser sur ne pas échouer (en évitant les erreurs classiques)
Faire confiance en la Nature (en évitant l’interventionnisme naïf)
Commencer d’abord par enlever (avant de chercher à rajouter)
Une fois intégrée, la Via Negativa change notre perspective et simplifie notre quotidien de Sapiens ayant tendance à se compliquer la vie.
Tu l’as constaté comme moi : notre vie d’humain moderne est portée sur le TROP. On veut vivre plus, plus intensément, plus longtemps… A vouloir faire plus que “vivre”, on en finit par perdre la vie.
Trouver sa voie professionnelle peut être un parcours du combattant. Un coach ikigai peut aider à sortir de l’ornière et amener de la clarté dans ta reconversion professionnelle là où un livre et une formation peuvent laisser beaucoup de points d’interrogation.
Dans cet article, tu vas découvrir :
Ce qu’est l’ikigai
En quoi l’ikigai est pertinent pour trouver sa voie professionnelle
5 bonnes raisons de prendre un coach ikigai pour trouver ta voie professionnelle.
L’ikigai est un terme japonais qui provient de l’île d’Okinawa au Japon et signifiant “raison d’être’”. La longévité des habitants de l’île d’Okinawa est attribuée particulièrement à l’ikigai.
L’ikigai est constitué par 4 éléments représentés en cercles :
Ce qui m’anime
Ce dans quoi je suis compétent
Ce pour quoi je suis payé
Ce dont le monde a besoin
L’ikigai va bien au-delà d’une simple adéquation entre la vie personnelle et la vie professionnelle, ça n’est pas qu’une question de travail. Même si on en parle beaucoup dans un contexte de reconversion professionnelle et de lancement d’activité, c’est bien plus qu’un outil.
L’ikigai est surtout une philosophie de vie qui consiste à se sentir à sa place avec un réel aspect spirituel. Chaque humain a une essence particulière et unique qu’il exprime, c’est qui amène enthousiasme, joie et sens à sa vie : son ikigai.
Evidemment, la vie professionnelle prenant beaucoup de place dans la vie moderne, si ton travail actuel te frustre, il y a fort à parier que la vie manque d’enthousiasme et peut avoir un arrière-goût amer. C’est ce qui se passe quand on vit dans son anti-ikigai.
Ikigai pour trouver sa voie professionnelle
L’ikigai est un outil formidable pour trouver sa voie professionnelle, que ce soit pour changer de travail, amorcer une reconversion ou simplement lancer une activité qui te correspond vraiment. Incarner tes aspirations profondes est aussi l’aboutissement d’un chemin spirituel.
L’ikigai invite à prendre le temps du questionnement, de l’introspection, pour regarder chacun des éléments avant assemblage. Tu peux le voir comme une recette à 4 ingrédients :
1/ Ce qui me passionne : sans cet ingrédient, la vie est terne, on s’ennuie, notre métier ne nous apporte pas de joie.
2/ Ce dans quoi je suis compétent : sans cet ingrédient, je vais ramer, ça va demander beaucoup d’énergie pour peu de résultats et ça va être très frustrant.
3/ Ce pour quoi je suis payé : sans cet ingrédient, je ne peux pas en vivre, donc ça reste juste un loisir ou un travail associatif.
4/ Ce dont le monde a besoin : sans cet ingrédient, je vais manquer de sens, je ne me sentirais pas connecté à quelque chose qui me dépasse et me transcende, ce qui peut créer à terme un sentiment de “bullshit job”. Nous avons besoin de servir une mission qui nous dépasse, ce qui rejoint le besoin de transcendance.
5 bonnes raisons de prendre un coach ikigai pour trouver sa voie professionnelle
Prendre un coach est de plus en plus entré dans les mœurs dans une ère qui pousse à l’amélioration, au développement personnel et à une forme de mieux-être. Même si le coaching n’est pas pertinent dans toutes les situations, un coach est très adapté lorsqu’on veut lancer une activité, a fortiori quand on veut que cette activité soit cohérente avec qui l’on est.
Un livre, un test ou une formation en ikigai ne suffit pas : il est très difficile d’y arriver seul. C’est là que le coaching intervient.
Typiquement, un (bon) coach t’aide à prendre du recul sur ta réalité, t’apporter un œil neuf sans t’influencer non plus avec sa propre vision du monde et en même temps il peut être source d’idées et de propositions pour t’aider à trouver ta voie professionnelle, que ce soit juste changer de travail ou carrément lancer ta propre activité.
Un coach sensibilisé à l’ikigai va en plus t’aider à bien orienter ta réflexion et te poser des questions pertinentes pour t’aider à affiner ton propre ikigai. Ensuite, le coaching t’aidera à mettre en forme ton ikigai dans ton projet professionnel, ce qui t’orientera sur le type de business, le type d’offre, la stratégie adaptée…
Voisi 5 avantages à prendre un coach ikigai :
Gagner en clarté
Par des questions adaptées, un coach ikigai t’aide à creuser au bon endroit. Quand on change de voie professionnelle, il est classique d’être confus, de ne pas savoir ce qu’on fait bien et la simple prise de recul avec un coach est très aidante.
Aide de quelqu’un qui l’a déjà fait
Un coach ikigai peut t’aider à trouver ton propre ikigai, bien entendu. Il peut aussi t’inspirer par son propre exemple et l’activité qu’il développe, si tant elle qu’elle soit cohérente avec son ikigai. S’il a déjà une activité qui tourne, il peut te montrer le chemin à la manière d’un mentor.
Cerveau collectif
2 cerveaux valent mieux qu’un. Le simple fait de discuter avec quelqu’un d’autre amène une prise de recul, de nouvelles idées, alors avec un coach spécialisé en ikigai, c’est encore plus puissant.
Sortir de nos œillères
Notre psychisme est ainsi conçu que nous avons tous des œillères, des angles morts qui nous empêchent de voir la réalité telle qu’elle est. Bien nombreux sont ceux qui ont du mal à voir avec lucidité leurs talents et dons naturels, tout comme ça peut être difficile de voir leurs failles et faiblesses. Un coach, même basique, aide à sortir de nos œillères naturelles, ce qu’une formation a du mal à faire.
Accompagnement global
Un coach ikigai peut t’accompagner non seulement dans la recherche de ton ikigai, mais aussi dans la concrétisation de ton projet professionnel, ta reconversion professionnelle ou ton changement de métier. S’il a de l’expérience en entrepreneuriat, il peut t’aider à lancer ton activité. Il peut ainsi t’accompagner sur plusieurs mois, en prenant en compte tes doutes, tes peurs, les obstacles que tu rencontres…
Comment choisir un coach ikigai pour trouver sa voie professionnelle
De nos jours, il y a pléthore de coachs, chacun créant sa méthode “nouvelle” (qui est souvent juste un amalgame d’outils qu’il a appris).
Comment choisir un coach ikigai ? Voici 5 critères qui peuvent t’aider à choisir un coach (et n’importe quel accompagnant) : 1/ Le ressenti : le plus important. Est-ce que tu le sens ou pas ?
2/ L’incarnation : est-il en accord avec ce qu’il prône ? Qu’est-ce qu’il fait exactement ? Est-il un donneur de leçons ? Sens-tu de la nuance dans ses propos ?
3/ Ses compétences : quelle formation a-t-il suivi ? Avec qui ? A quelle méthode ?
4/ Son histoire : d’où vient-il ? Qu’a-t-il traversé ? Son histoire crée-t-elle une résonance chez toi ? Est-ce que ça t’inspire ?
5/ Les témoignages : as-tu des témoignages de personnes qui ont travaillé avec lui/elle ? Combien ? Que t’inspire ce que ces personnes disent ?
Je n’ai même pas mis la notoriété car, même si le “biais d’autorité” pousse à faire plus confiance à quelqu’un de visible, la visibilité de quelqu’un ne dit rien de ses compétences et sa capacité réelle à t’aider. Nous avons tous vus des médecins ultra-médiatisés qui racontent bobard sur bobard et un type au fond de sa campagne qui est un excellent médecin.
D’ailleurs, la ferveur avec laquelle quelqu’un montre sa notoriété peut être un indice pour t’alerter sur l’ego du personnage (tout dépend l’intention sous-jacente).
Au final, c’est surtout ton ressenti quand tu vois et entends cette personne qui prévaut. Si tu as la possibilité, pose-lui des questions voire discute avec lui pour sentir si c’est la bonne personne pour t’accompagner.
Si tu souhaites trouver ton ikigai afin de trouver l’activité qui te correspond vraiment et être accompagné pour ça, tu peux regarder sur cette page.
L’ikigai est employé comme une méthode pour trouver du sens sa vie et par extension dans sa vie professionnelle. En effet, trouver son ikigai est une façon de faire un métier qui est aligné sur notre raison de vivre, connecté à une mission et permet de se sentir à sa place dans le monde.
Seulement, la recherche de l’ikigai peut être difficile et c’est la raison pour laquelle tu peux commencer par un travail de recherche sur l’anti-ikigai, une méthode de mon cru.
A la fin de cet article, tu auras déjà avancé un pas de plus vers l’identification de ton ikigai pour trouver un équilibre entre vie personnelle et vie professionnelle.
Originellement, sur l’île d’Okinawa au japon, ikigai est un terme qui signifie la raison de vivre.
L’ikigai n’est pas une méthode pour trouver “son activité professionnelle”, qui est simplement la version occidentalisée pour vendre le concept en entreprise.
Ikigai vient de la culture japonaise depuis des siècles et signifie simplement “raison de vivre”. Cela aurait contribué à la longévité des habitants de l’île d’Okinawa.
Comme tout mot étranger riche de sens, il est difficile à traduire, c’est aussi une façon de parler de “mission”, de “style de vie” ou encore de “raison de se lever le matin”.
“Iki” signifie la vie, le fait d’être en vie. “Gai” signifie la raison, le sens, la profondeur.
En clair, l’IKIGAI est l’empreinte spécifique que tu amènes dans le monde et cela influence ton métier car il t’amène à faire un job connecté à ta raison d’être.
L’ikigai est l’assemblage de 4 cercles : 1/ Ce qui m’anime : la passion, le plaisir 2/ Ce dans quoi je suis compétent : les compétences et les talents 3/ Ce pour quoi je suis payé : l’argent 4/ Ce dont le monde a besoin :
Lorsque tu es dans une phase de vie où tu te poses des questions, comme un changement de carrière, le lancement d’un nouveau projet professionnel comme la création de ton entreprise ou simplement que tu es en crise de sens et que tu cherches ta raison d’être… Trouver ton ikigai n’est pas chose facile, même en passant un test, en suivant une méthode et des exercices.
Tu nages dans la confusion, tu ne sais pas trop où tu habites et il est difficile de mettre le doigt sur quelque chose d’aussi profond, surtout en sachant que ça va influencer ton travail actuel, ton prochain projet professionnel. Tu peux avoir l’impression de ne plus avoir de passion, de ne pas avoir de compétences ou de talents.
Certaines personnes sont en burnout, en dépression, ils n’ont plus de plaisir à se lever le matin, il n’y a plus l’étincelle…
Pour autant, est-ce que ça doit empêcher de se poser des questions, de faire un bilan personnel ou professionnel, d’entamer une introspection et une recherche de ton prochain projet professionnel ? Non.
Voilà pourquoi tu peux démarrer par l’anti-ikigai !
C’est quoi l’anti-ikigai ?
Pour créer l’anti-ikigai, je suis parti d’un constat. En accompagnant des personnes qui viennent me voir car elles veulent mieux se connaître (notamment par l’ennéagramme), j’ai constaté que nombreuses sont celles qui sont complètement larguées dans leur vie.
Elles ne savent pas ce qu’elles veulent dans la vie et, en réalité, cette étape est trop précoce. Il est parfois difficile de mettre des mots sur ta passion, sur tes compétences et tes talents.
Quand tu ne sais pas ce que tu as envie de vivre, aucun problème : tu peux passer par l’étape où tu identifies ce que tu ne VEUX PLUS.
Ainsi, elles savent me dire des choses comme : “Je ne veux plus qu’on me manque de respect” “Je ne veux plus vivre les hauts et bas dans ma vie” “Je ne veux plus qu’il y ait un déséquilibre dans cette relation” “Je ne veux plus un métier où je passe ma vie dans un bureau” “J’en ai marre de rester seul dans mon travail”
Tu vois comme c’est clair ?
Pour arriver vers leurs besoins, je commence par leur faire clarifier ce qu’elles ne veulent plus dans leur vie. Et ça, ça vient spontanément.
Pour revenir à l’anti-ikigai, c’est une première étape qui va t’aider, particulièrement si tu es largué dans ta vie et que tu aimerais bien de la clarté et sortir de la confusion.
Comment faire l’anti-IKIGAI ?
Pour faire ton anti-ikigai, tu inverses simplement les 4 cercles :
1/ Ce que je déteste : l’aspirateur à énergie. C’est tout ce qui te gonfle, qui te prend la tête, ça te pompe ton énergie de faire ça. Tu ne ressens aucun plaisir, aucune passion, ça te dégoûte. Tu préfère presque moisir devant une émission de téléréalité que faire ça !
2/ Ce dans quoi je suis mauvais : la zone de nullité. C’est tout ce qui n’est pas naturel pour toi, au point où il te faut 2 heures pour faire quelque chose que quelqu’un d’autre ferait en 5 minutes. Tu es incompétent là-dedans, tu n’as ni talents, ni compétences et tu n’as même pas envie de devenir bon.
3/ Ce qui n’est pas monnayable : la galère financière. Les gens ne mettent pas de valeur là-dessus, quand tu le fais ça n’apporte aucune valeur et personne ne paierait pour ça.
4/ Ce dont le monde a besoin et qui ne me touche pas : la zone d’indifférence. Il y a plein de problèmes dans le monde qui te rendent complètement indifférents, c’est normal. Ce sont ces problèmes qui ne te font ni chaud ni froid ou, comme on dit, qui en touche une sans faire bouger l’autre.
Maintenant c’est à toi de jouer pour identifier ton anti-ikigai. Voici une méthode pour t’y aider : 1/ Prends un carnet ou une note sur ordinateur. 2/ Note chacun des 4 cercles en laissant de la place. 3/ Mets-toi un chronomètre de 15 minutes pour chaque cercle. 4/ Ecris tout ce qui te vient, sans filtre, sans jugement. 5/ Dernière étape : rassemble ces différents cercles dans des activités horribles, qui serait le pire travail pour toi, un job que tu détesterais que tu finirais par te pendre.
Si tu veux de l’inspiration, je m’amuse à faire mon propre exemple ci-dessous.
Mon exemple d’anti-IKIGAI
1/ Ce que je déteste : l’aspirateur à énergie. Je déteste la comptabilité. Il y a quelques jours j’ai avancé toute ma comptabilité pour me mettre à jour et en même pas 2 heures j’étais rincé. Il m’est déjà arrivé d’écrire 5 heures d’affilée pour mon livre et ça ne me fatigue pas alors que je suis sur l’ordinateur. Là, en même pas une après-midi, j’étais KO. Je déteste marcher pendant des heures, faire des sports d’endurance longtemps. Je déteste discuter avec des gens qui se plaignent pendant des plombes. Je déteste peaufiner quelque chose pendant des plombes. J’adore crée (ces articles par exemple), mais relire et re-relire pour sculpter le diamant, ça me gonfle. Je déteste écrire des contenus très courts pour attirer le chalant (sur les réseaux sociaux par exemple).
2/ Ce dans quoi je suis mauvais : la zone de nullité. Je suis extrêmement mauvais pour dessiner, j’ai le niveau d’un enfant de 6 ans. C’est très difficile pour moi de raccourcir et de donner l’essence d’un message (un livre, une conférence,…). J’ai tendance à rajouter toujours et à faire plus long que nécessaire. Je suis mauvais pour l’aspect visionnaire et stratège à long terme. Mon esprit est focalisé sur la multiplicité des idées et la résolution de problèmes ici et maintenant. Je suis mauvais à convaincre des gens qui n’ont rien demandé, en faisant des appels à froid ou du porte à porte.
3/ Ce qui n’est pas monnayable : la galère financière. Mes poèmes, mon travail créatif, ne sont même pas publiés, je les garde pour moi. Tous les produits que j’ai lancés sans me demander s’il y avait un réel besoin derrière. Mes écrits philosophiques sur le sens de la vie, l’univers…
4/ Ce dont le monde a besoin et qui ne me touche pas : la zone d’indifférence. Si je suis honnête envers moi-même, il y a plein de problèmes dans le monde qui ne me touchent pas parce que je ne les ai pas vécus : problèmes en entreprise, divorce, violences conjugales, viol, famine et malnutrition, les maladies rares, l’addiction à l’alcool ou aux drogues, le burnout, la dépression, le recouvrement de dettes, … Ca touchera d’autres personnes et ils œuvreront à aider les gens touchés par ça. Pour ma part, je suis plus touché par la solitude, la haine de soi, la galère financière, la perte de sens et c’est plutôt là que j’ai envie de contribuer.
Pour terminer, je peux synthétiser mon anti-ikigai en imaginant le centre de ces 4 cercles :
Être salarié et passer ma journée au service des impôts à remplir des formulaires et des tableaux excel…
Être sportif de haut niveau en endurance/en triathlon et passer ma journée à m’entraîner, à courir, à faire du vélo, à nager…
Être commercial et passer ma journée à appeler des prospects ou à me déplacer pour manger au resto avec eux et chercher à vendre mes contrats d’assurance ou mes climatiseurs…
Être chef d’entreprise d’une grosse boîte dans le monde des tuyaux en PVC et devoir gérer des réunions toutes les semaines, des employés en retard, passer mon temps à manager les autres…
En écrivant ces 4 exemples d’anti-ikigai, je sens mon énergie extrêmement basse : je finirais en burn out ou en dépression dans des boulots pareils.
Maintenant, à toi de jouer et de clarifier ton anti-ikigai, tu as juste à suivre la méthode décrite plus haut. C’est le premier pas pour trouver du sens à ta vie, ça va grandement dégrossir ton IKIGAI et ça va surtout t’aider à ne plus jamais mettre les pieds là-dedans.
Si c’est difficile à faire seul, tu peux aussi te faire aider.
Derrière ce professionnel de santé, on retrouve des personnes dévouées et passionnées.
Cependant, une grande partie de la profession est également en souffrance depuis plusieurs années…
Dans cet article, tu vas découvrir l’envers du décor du métier de kiné… Actuellement, il doit devenir un véritable « demi-dieu », comme le célèbre Hercule, pour s’en sortir…
Si tu lis cet article, c’est peut-être que tu es kiné. Dans ce cas, tu vas découvrir pourquoi tu es un demi-dieu qui s’ignore !
De Hercule au kiné…
Hercule est l’un des héros les plus célèbres de la mythologie grecque. Sa vie a été rythmée par les caprices des Dieux, de son enfance jusqu’à sa mort. Il est connu pour ses célèbres 12 travaux.
Ils ont été imposés par Eurysthée, afin de le laver du crime involontaire de ses trois enfants, lorsqu’il était sous l’emprise d’une manipulation magique d’Athéna.
Eurysthée fit le choix de travaux qu’aucun homme normal n’aurait été capable d’accomplir. Mais Hercule a réussi l’exploit de venir à bout de toutes ses épreuves :
Tuer le lion de Némée
Tuer l’hydre de Lerne
Capturer le sanglier d’Érymanthe
Capturer la biche de Cérynie
Faire fuir les oiseaux du lac de Stymphale
Capturer le taureau du roi de Crête
Capturer les juments de Diomède
Dérober la ceinture d’Hippolyte
Nettoyer les écuries d’Augias
Capturer les bœufs de Géryon
Dérober les pommes d’or du jardin des Hespérides
Dompter et ramener le chien Cerbère
Dans notre belle France, on retrouve une profession qui a aussi ses 12 travaux herculéens : le kinésithérapeute.
Sur le papier, il est le spécialiste du traitement des troubles du mouvement et de la motricité, mais aussi des déficiences ou des altérations des capacités fonctionnelles.
Dans les faits, le kiné a beaucoup plus de choses à gérer… et à subir !
Dans cet article, tu vas découvrir les 12 travaux de ce demi-dieu du système de santé français. Ces travaux sont à l’origine de la détresse de la profession depuis plusieurs années…
Travaux herculéens du kiné I: Tuer l’hydre de la paperasse
Hercule a tué l’Hydre de Lerne… le kiné lui doit tuer “l’Hydre de la paperasse”.
Il faut bien avouer que le papier pousse et repousse partout dans la vie du kinésithérapeute…
(Comme les têtes de l’hydre qui repoussent quand elles se font trancher…)
Le papier commence à envahir la vie du kiné durant ses études… Pour obtenir le Graal du “DE” (Diplôme d’État), il va affronter l’anatomie, les cas cliniques, les évaluations… durant 5 longues années. Bref, beaucoup de papiers (notes, copies, livres…).
Une fois les études terminées, le combat du kiné avec le papier ne fait que commencer. Ce dernier va ensuite l’envahir dans toute son activité :
Le drap d’examen (dont la cadence de consommation épuise une bonne partie de la forêt Amazonienne).
Le sopalin (dont le stock s’épuise aussi vite que les piles d’un mauvais jouet made in China)
Le PQ (les patients adorent les cabinets… du cabinet)
Les papiers d’impression (pouvoir imprimer les derniers RSP est toujours une loterie…)
Les enveloppes (le kiné pourra amener les siennes heureusement…)
L’injustice du tiers payant, qui génère beaucoup de paperasse
Les scans, aussi réguliers que les va-et-vient des patients dans le cabinet…
Les cahiers de transmissions entre collègues et les agendas papiers (déjà plein…)
Et enfin, la paperasse administrative : URSSAF, SÉCU, Carpimko, Ordre départemental, gestion du cabinet, factures, commandes…
L’Hydre du papier est donc constamment en embuscade derrière le kiné.
Certains kinés ont la chance d’avoir un secrétariat. Cependant, si la secrétaire tient la route et n’est pas en arrêt maladie, c’est quand même minimum une demi-journée par semaine à s’occuper de la paperasse… laisse trainer…
Heureusement, EASY KINE, KINEMAX, KINE+4000 ou VEGA aident un peu notre kiné contre quelques pièces d’or (quand ils ne plantent pas et que le SAV est réactif…).
Au final, à certains moments le kiné doit se demander s’il s’est formé pour soigner des gens… ou faire le boulot de l’Administration, de la femme de ménage ou d’un bûcheron (tuer des arbres…).
Autant de temps non destiné :
À la mission première du kiné : “le soin”!
Au repos du kiné entre les soins.
L’Hydre du Papier est le 1er fardeau du Kiné… et il en reste 11 autres…
Travaux herculéens II : Le sanglier des négociations conventionnelles
Hercule a eu le fardeau de capturer le sanglier d’Érymanthe… de leur côté, de nombreux kinés espèrent mettre fin à la course effrénée du sanglier des négociations conventionnelles.
Le sanglier des « négociations conventionnelles » ! Voilà une bête bien connue des kinés…
Il faut dire que beaucoup de monde chasse cette pauvre bête : la SÉCU, les syndicats de Kinés, les mutuelles…
Pour les kinés, il est porteur de beaucoup d’espoirs et d’inquiétudes :
revalorisation tarifaire (face aux charges et à l’inflation…)
régulation démographique (zones de densité, principe du 1 départ/1 arrivée…)
formation kiné (jeunes diplômées, formation à l’étranger…)
concurrence entre Kinés et autres professions
revalorisation du travail en domicile
en libéral et sous densité en établissement
créations d’actes, télésoins, etc.
Cependant, la chasse s’éternise et surtout on ne connait pas le poids final de la bête. Pas bien lourd certainement…
Dans les négociations conventionnelles précédentes, la viande était bien maigre. À chaque fois, c’est beaucoup de déceptions pour les kinés…
Bref, la situation sur le terrain n’évolue pas beaucoup au fil des gouvernements et des négociations… Chaque année, France 3 nous fait même son petit reportage sur le sujet (1).
Travaux herculéens du kiné III: Tuer le lion de la concurrence
Hercule a réussi à tuer le Lion de Némée… Les Kinés doivent se battre contre le lion de la concurrence. Et il faut bien avouer que la bête a les crocs :
Concurrence entre kinés dans les zones en surdensité
Concurrence avec les professions du bien-être (masseurs, esthéticiennes, kinésiologues, ostéopathes…)
Concurrence des kinés étrangers et des kinés formés à l’étranger
Concurrence de Kinés, qui en réalité ne le sont pas officiellement ou presque, bref on ne sait pas trop (ex.: affaire du jeune kiné de l’hôpital de Zuydcoote).
Face au Lion de la concurrence, la tâche est ardue…car le kiné a des marges de manœuvre limitées pour “se défendre” :
encadrement de la publicité et de la communication
interdiction du référencement Google (SEO)
difficultés à la diversification
enfermement statutaire dans des soins peu rémunérateurs
dépendance aux médecins prescripteurs,
Travaux herculéens du kiné IV: La biche de la lassitude
Hercule a capturé la biche de Cérynie. Pour les kinés, c’est l’inverse : ils essayent de ne pas croiser la biche de la lassitude…
Pour de nombreuses personnes, les kinés sont “sympas”, à “l’écoute” et “dévoués en toutes circonstances” . Mais derrière le sourire de façade, il y’a parfois de la lassitude…
Le Kiné reste un être humain et l’évolution de la profession n’aide pas à garder une motivation sur le long terme.
Certains kinés travaillent actuellement dans la lassitude. Voici quelques éléments à son origine :
À la longue, la routine peut s’installer, le kiné a l’impression d’avoir fait le tour du métier. Les actes et les journées se répètent… Dans une étude, 90% des kinés disent effectuer des gestes répétitifs et parmi eux 44% estiment que ces gestes sont souvent voire toujours effectués à une cadence soutenue (2).
L’isolement peut peser à la longue :
Chez les kinés libéraux, dans certains secteurs isolés, ou dans un cabinet avec une mauvaise ambiance.
Chez les kinés salariés, l’isolement peut venir du manque d’écoute de la hiérarchie et d’une mauvaise ambiance de travail.
La dépendance à d’autres professions (médecins, chirurgiens…) et à l’Assurance Maladie peut aussi lasser avec le temps. Les écoles de kinés vantent souvent la liberté du kiné, mais cette dernière est toute relative dans les faits. Il se voit souvent comme un salarié de la Sécu (et à raison)…
Les conditions de travail difficiles use le kiné dans ses 3 dimensions (physique, mentale et émotionnelle).
La désillusion, lorsque le kiné est confronté à des situations dans lesquelles il ne peut rien faire. “Il y a des patients qu’on ne digère pas” m’a confié un jour un ami kiné…
Dans certains secteurs le sous-effectif peut aussi être une source de lassitude.
Sans oublier, la gestion des rendez-vous, les démarchages commerciaux incessants, la crise sanitaire et la prise en charge de la douleur des autres qui plombent à la longue notre kiné-Herculéen.
Dans les faits, de plus en plus de kinés continuent, malheureusement, d’exercer leur profession pour des raisons financières, plus que pour le métier lui-même… (Pris à la gorge par les prêts, des charges et des achats d’appareils vendus pas des représentants qui manient mieux le marketing que ces derniers…).
Certains kinésithérapeutes s’accrochent également à la bonne ambiance de travail (quand elle est présente…) ou au sanglier des négociations conventionnelles (vu plus haut) mais au fond la lassitude est là.
Travaux herculéens du kiné V: les oiseaux “mauvais patients”
Hercule a bataillé contre les oiseaux du “lac de Stymphale”. De bien mauvais oiseaux…
Les kinésithérapeutes ont également leurs “mauvais oiseaux” à gérer : les emmerdeurs.
Les kinés aiment leurs patients. Mais ils vous diront aussi qu’il y a, dans le lot, quelques “gentils emmerdeurs”. Le problème étant, que même peu nombreux, ils ont un gros pouvoir de nuisance sur notre pauvre kiné…
Petit panorama :
le patient qui n’a pas compris qu’il était aussi acteur de sa rééducation (bref, le kiné ne fait pas tout le boulot)
le patient qui ne comprend pas que tout n’est pas payé par la SÉCU et qui ne veut pas sortir le moindre euro de sa poche…
le patient qui a un poil dans la main et son célèbre “je n’ai pas envie de faire des exercices aujourd’hui, vous pouvez me masser ? “
pour les domiciles, le patient qui n’ouvre pas la porte lors d’une visite… ou qui vous accueille dans un lieu ou avec une humeur pas très accueillants…
le patient qui confond kiné et psychologue, et passe la séance à se plaindre
Ici, attardons-nous un peu sur le “kiné-psy”. Notre société est de plus en plus en manque de contact physique et d’écoute (les masques et Tik-tok n’aident pas…). Or, la proximité avec le kiné génère un espace propice à la libération de la parole…
Pour le patient c’est tout bénef, il peut vider son sac et c’est gratuit (contrairement au psy) !
Pour le kiné, c’est la double peine : il est loin des honoraires du psychologue et il doit maintenir une barrière face à cette charge émotionnelle (qui peut se reproduire plusieurs fois dans la semaine vu le nombre de patients…).
Reprenons notre liste des “patients compliqués” du Kiné :
le patient éternellement insatisfait (ça fait mal, ça n’avance pas, vos horaires ne me vont pas…)
le patient qui se croit le centre du monde ou qui sait déjà tout
le patient qui a la résistance à la douleur d’une mouche (ça arrive…)
le “patient parent” qui confond kiné avec garderie…
le patient qui a son smartphone greffé sur la main durant la séance…
le patient qui ne fait pas ses exercices chez lui…
le patient dont le kiné est la sortie de la semaine (il a le temps mais le kiné non…)
Le patient qui continue d’aller droit dans le mur (qui n’écoute pas les conseils avisés du kiné)…
le patient qui oublie toujours sa carte vitale… ou son chéquier…sa CB, de dire bonjour, merci, au revoir…
le patient qui ne prévient pas qu’il ne vient pas…
Au passage, petit message de ma part si vous êtes ce type de patient qui annule sans prévenir :
Vous bloquez la place à d’autres patients motivés,
le kiné a des factures à payer
cela conduit le kiné à dire “non” à de nouveaux patients (ce qui est émotionnellement compliqué pour lui)…
Avant d’annuler sans prévenir, réfléchissez donc à 2 fois ! Ou suiviez cette affiche vue dans un cabinet de Kiné de la région Lyonnaise :
Les kinésithérapeutes doivent faire preuve d’une grande persévérance et de patience avec certains clients… Aidons-les !
Travaux herculéens du kiné VI: Le taureau du soin “qualitatif”
Hercule a eu la lourde tâche de capturer le taureau du roi de Crète… Pour leur part, les kinésithérapeutes courent de plus en plus, comme des Taureaux, derrière le soin qualitatif.
Ces dernières années, les kinés ont de plus en plus de difficultés à assurer une qualité de soin à la hauteur de leur conscience professionnelle. De nombreux kinés aimeraient faire plus pour leurs patients… mais les conditions de travail difficiles et la dégradation du cadre réglementaire les en empêchent.
Voici quelques illustrations :
Il y a quelques temps, une kiné au bout du rouleau a oublié sa cliente dans son cabinet (Le Dauphiné Libéré – 21 janv. 2020 à 22:28)
De nombreux kinés sont obligés de prendre plusieurs patients à la fois, pour survivre financièrement. Cela a un impact sur la qualité des soins.
De plus en plus de kinés sont également obligés de réduire les temps de suivis et d’échanges avec leurs patients
Il y a encore quelques années, il était possible de s’occuper de chaque patient, d’être à son écoute, de passer du temps avec lui. C’est de plus en plus dur actuellement.
Dans la même logique, certains kinés sont obligés de réaliser des journées continues, sans pause déjeuner, ou sans pause tout simplement. Combien ont une seule pause de 30 minutes sur TOUTE la journée ? C’est le cas de la plupart des kinés que je connais… Cela ne l’aide pas à être frais et disponible en fin de journée, ni à apporter des soins de qualité.
Terminons ici par, selon moi, la plus belle facette du métier de kiné : les visites à domicile. Je trouve admirable cette dimension sociale du soin.
Problème : les kinés sont aujourd’hui tellement étouffés… qu’ils sont obligés de s’éloigner de cette pratique, au combien garant d’un soin, de qualité.
Un kiné se déplace au domicile du patient pour 2.50 euros, le médecin se déplace pour 12 euros et le plombier pour 50 euros : cherchez l’erreur !
Nous voici à la moitié des travaux herculéens du Kiné. Malheureusement, il en reste encore 6…
Travaux herculéens du kiné VII: Les juments du burn-out et de l’usure physique
Hercule a dû courir vite pour capturer les juments de Diomède… Le kiné lui doit courir vite pour échapper au Burn-out et à l’usure physique !
Le kiné est exposé à tous les ingrédients du cocktail burn-out/usure physique :
Journées à rallonge (7h30- 20h en moyenne)
Manque de temps pour le travail à faire
Inquiétude du kiné pour sa propre santé physique et mentale
Une charge de travail importante et complexe
Des postures souvent pénibles et une charge mentale constante
Le manque de (re)valorisation de ses actes
Le Covid et ses effets pervers (exposition à la maladie, temps de désinfections, peur de la contamination des autres…)
Les trajets (si le kiné a encore le courage de faire des domiciles)
Les patients pas toujours simples
Des situations déstabilisantes émotionnellement
Voir toute la misère du monde défiler dans son cabinet
Se battre avec les organismes (Assurance Maladie, Urssaf…)
La demande importante (donnant le sentiment que la charge de travail à absorber est trop lourde)
Beaucoup de kinés te diront que même avec une bonne hygiène de vie, il est difficile de tenir sur la distance physiquement et/ou mentalement. Voici quelques chiffres d’un rapport récent (3) :
50.4% des kinés interrogés présentent “une réduction de l’efficacité et de la réalisation de soi”
52.8% des kinés présentent des symptômes proches du burn-out
67,9% des kinés présentent un certain niveau d’épuisement et 39% de manière sévère
50,1% des kinés présentent des manifestations de dépersonnalisation / déshumanisation
20.3% des kinés sont en état de Burn-out
4.8% des kinés sont en burn-out très sévères.
59% des kinés sont inquiets pour leur santé physique (usure)
Il faut dire que les kinés sont confrontés à une équation épuisante : “utiliser leur corps et leur esprit pour soigner sans les user”.
Si les kinés oublient cet équilibre, ils s’exposent à l’usure physique et au burn-out. Ils mettent en péril leur principal outil de travail : eux-même.
Malheureusement, chez certains kinés, l’adage “Les cordonniers sont les plus mal chaussés” prend souvent tout son sens…
Travaux herculéens du kiné VII: Ne pas se faire dérober sa vie de famille et de couple…
Hercule a eu la lourde tâche de dérober la ceinture d’Hippolyte. Le kinésithérapeute de son côté à toutes les difficultés pour ne pas se faire dérober sa vie de famille…
D’un point de vue quantitatif
La charge de travail et l’amplitude horaire du kiné sont souvent une zone de tension. Cette charge peut empiéter sur le couple et la vie de famille. Les kinés parents regrettent souvent de ne pas pouvoir être plus présents le matin et lors des fins de journées (créneaux importants dans l’équilibre de vie des enfants).
Certains kinés travaillent également le week-end ce qui n’arrange rien pour l’équilibre familial.
Les kinésithérapeutes doivent également continuer à se former tout au long de leur carrière. Impossible de se former au cabinet vue la charge et les conditions de travail… La formation nécessite souvent des déplacements, génère de la fatigue et des dépenses additionnelles.
Enfin, la faible rémunération des actes et les difficultés pour se diversifier ne permettent pas de diminuer le nombre de séances et de dégager du temps pour la famille.
D’un point de vue qualitatif
L’empiètement sur la vie privée des kinés est plus insidieux si on regarde les choses d’un point de vue qualitatif. Les conditions de travail font que les kinés accumulent beaucoup de fatigue (physique, mentale, et émotionnelle). Beaucoup de kinés se déclarent psychologiquement “lessivé”, “vidé” en fin de journée, et les week-ends, moment pourtant propice à la vie de famille. Cela peut perturber la “qualité” du temps passé avec les enfants et le conjoint.
Les problèmes du cabinet peuvent aussi empiéter en dehors du boulot. Les kinés peuvent donc être plus tendus avec leur proche, ou être physiquement là mais mentalement ailleurs… Pour certains kinés, le mot “douleur” devient tabou en dehors du cabinet… tellement ça les titille.
Travaux herculéens du kiné IX: nettoyer les écuries du système de santé français
Hercule a réussi à nettoyer les écuries d’Augias. Pour le kiné, il a la charge de nettoyer les écuries du système de santé français.
Le kiné est souvent le dernier maillon de la chaîne, le parent pauvre…
Cette position l’amène à “bricoler” pour rattraper les “dysfonctionnements des maillons précédents”. Voici quelques exemples :
Continuer à assurer des soins de qualité malgré l’absence de considération (de l’Assurance Maladie et des autorités de santé)
Mettre de l’humain dans un système de santé de plus en plus déshumanisé
Supporter le dédain de certains autres professionnels médicaux
Rattraper certains cas cliniques mal pris en charge (opérations ou traitements)
Faire les frais du manque de prévention dans le système français
Pallier le manque d’effectifs
Faire avec la dépendance des médecins prescripteurs (et des ordonnances illisibles et/ou du réel)
Se battre avec des démarches administratives sans fin déconnectées du terrain
Essayer de comprendre les « références opposables » de la Sécu
Se méfier du vieux serpent de mer du diplôme “d’aide-kiné”
Relations parfois compliquées avec les organismes de tutelles et les autorités de santé
Au final, le kiné est comme l’électricien dans le bâtiment : c’est le dernier à intervenir et il doit “se débrouiller” avec ce qui a été fait avant (bien ou mal fait)…
Travaux X: Dompter le chien Cerbère à 3 têtes : Assurance Maladie, Ordre des kinés et CARPIMKOHercule est allé chercher le chien à 3 têtes “Cerbère” en enfer… Le kiné aussi à son chien Cerbère à 3 têtes à gérer…
Première tête : l’Assurance maladie
Cette tête est bien connue de tous les kinés : elle est synonyme de nombreux problèmes :
Les tarifs trop bas pour les actes
La complexité de la nomenclature
La pression des contrôles (oui le Cerbère peut mordre)
Les délais de remboursement
Les quotas d’actes
L’URSSAF et sa déclaration, pas toujours simple…
Voici quelques florilèges trouvés sur des forums de kinés :
« On a demandé un rappel de 3 000€ à ma collègue pour la balnéo, à coup de 4,5€ »
« J’ai été accusé d’avoir fait des soins en dehors d’ordonnance. Le médecin faisait des ordonnances à échéance de 3 mois. Alors qu’il était en congés, au titre de la continuité des soins, j’ai continué les séances en attendant qu’il revienne. Le monsieur, je l’ai remis debout, il a évité l’hospice. Ils ont annulé les séances concernées. Le médecin a fait un courrier pour expliquer la situation, mais ils n’en ont pas tenu compte ».
« Comme il faut aller au tribunal, on s’assoit dessus »
« Je suis payé à l’acte, 16 euros, quand le patient reste une heure, ça fait 16 euros de l’heure »
« La cotation n’a augmenté que de 11 centimes en une dizaine d’années ».
Deuxième tête: la CARPIMKO
La CARPIMKO est la caisse de retraite des kinés. De nombreux kinés considèrent que les cotisations imposées sont excessives au regard de la pension de retraite (perte d’environ 70% des revenus).
À cela s’ajoutent des dysfonctionnements administratifs, des difficultés de remboursements et de l’absence de choix d’une autre caisse de retraite…
Heureusement (ou pas), le kiné peut compter sur les commerciaux, des complémentaires et autres dispositifs “avantageux”. Ces derniers lui proposeront alors de nombreux « dispositifs » avantageux…ou pas, généralement en appelant en pleine séance…
Troisième tête : Les ordres de kinés départementaux
Dernière tête du Cerbère, bien connu des kinés : les ordres départementaux. De nombreux kinés se plaignent des frais élevés de cet ordre professionnel… par rapport aux services rendus. Sans oublier quelques divergences d’opinions sur l’exercice et la promotion de la profession.
Certes, ces ordres professionnels protègent la profession… mais plusieurs kinés estiment la protection insuffisante au regard des obligations.
2 petites pépites trouvées sur des forums de kiné:
“Il ne suffisait pas qu’au bout de trente ans, on nous impose de payer 280€ de cotisation ordinale, voilà qu’il faut ajouter je ne sais combien pour une institution qui ne fonctionne pas, ne fonctionnera pas car les objectifs de vos élus sont ailleurs, dans des petites gloires personnelles bien éloignées de vos préoccupations”.
« On apprend qu’on prend une majoration de 25% si on ne prend pas une agence comptable »
Travaux XI: Capturer le bœuf d’une rémunération décente
Hercule a capturé les bœufs de Géryon. Le Kiné a toutes les peines du monde à capturer les bœufs d’une rémunération décente…
Pour beaucoup de personnes, le kiné gagne bien sa vie. Mais dans les faits, c’est plus compliqué.
Pourquoi c’est dur financièrement pour un kiné actuellement en France ? Voici quelques-unes des raisons :
La faiblesse des tarifs de remboursement (déjà abordé avec le Cerbère de la Sécu)
L’augmentation des charges sociales
Le lion de la concurrence (vu plus haut)
Une réglementation de plus en plus stricte provoquant des coûts supplémentaires (formation continue, matériel, certifications…)
L’augmentation des charges de cabinets (matériels, loyers, emprunts, fournitures, consommables, appareils, la femme de ménage…)
L’inflation globale
La complexification de la partie administrative du métier, qui oblige souvent le recrutement d’une secrétaire et l’achat de logiciels
Le système des “kinés partenaires” de mutuelles
Les vendeurs d’équipements, très doués en marketing, qui ne manquent pas d’imagination pour siphonner le porte-monnaie du kiné.
Des aides existent, mais la complexité administrative pour les obtenir décourage souvent les kinés. Ces derniers préfèrent déposer les armes devant la complexité administrative.
Nous arrivons enfin au dernier des 12 travaux herculéens du Kiné.
Travaux XII: Dérober les pommes d’or de la reconversion professionnelle
Hercule a eu la lourde tâche de dérober les pommes d’or du jardin des Hespérides. Pour leur part, de plus en plus de kinés, aimeraient bien, dérober les pommes d’or de la reconversion professionnelle…
C’est un sujet tabou, mais de nombreux kinés pensent très fort à la reconversion professionnelle. Un coup d’œil sur les forums “kinés” et plusieurs sondages confirment ce phénomène…
Heureusement pour le système de santé français, l’hémorragie est limitée… car les kinés subissent les mêmes blocages inconscients que les personnes souhaitant se reconvertir.
Malgré le ras-le-bol, le cerveau humain (dont celui du kiné en détresse) arrive toujours à “rationaliser” pour éviter le passage à l’action de la reconversion :
« ça ira mieux dans quelques semaines… »
« Je suis pas si mal dans mon cabinet… »
« La sécu, les syndicats, X ou Y, vont faire quelque chose »
« Je ne peux pas lâcher mes patients… »
« J’ai pas fait toutes ces études pour tout lâcher »
Autres problèmes :
Certains kinés souhaitant se reconvertir culpabilisent… car aux yeux de la population (ou de leurs proches) « le kiné n’est pas si malheureux »
Certains kinés renoncent également à la reconversion car ils ne veulent pas “lâcher leurs patients”. Mais la première règle dans le soin, c’est l’image du masque à oxygène ! Le Kiné peut continuer à aider les gens mais d’une façon différente… sans s’asphyxier lui-même et ne plus pouvoir aider personne.
Voici quelques extraits de forums, une nouvelle fois, difficiles à lire:
“Je suis tout le temps stressé, de courir après le temps et l’argent, de ne pas profiter de ma vie privée.”
“Je ne fais plus le métier pour lequel j’ai fait mes études.”
“Je n’ai plus aucun élan à aller bosser, la boule au ventre.”
“J’ai frôlé le burnout.”
“Au cabinet, je n’arrive pas à dire non.”
“Je ne prends plus de plaisir à faire ce que je fais.”
“Les gens qui ne veulent jamais payer…»
“J’ai l’impression de bosser H24 et je galère pour m’en sortir.”
“J’ai l’Impression d’être prise au piège dans la kiné rat race.”
Le problème pour les kinés souhaitant se reconvertir, mais n’ayant pas le courage de passer à l’action, c’est que mettre la poussière sous le tapis, à un moment ça ne fonctionne plus…
Elle finit par ressortir… La tête peut dire ça va ! mais le corps et les tripes ne mentent pas…
La dissociation marche un temps mais c’est comme une hypothèque, à un moment il faut bien payer… Beaucoup arrivent finalement au burn-out (cf les chiffres cités plus haut)… et là c’est la descente aux enfers (perte d’activité, conséquences sur la santé, impact sur la famille, patientèle à l’abandon…).
Au final s’il franchit la ligne rouge, le kiné n’aide plus personne (lui-même, ses proches, ses patients…).
Pour le kiné, il est alors préférable de récupérer les pommes d’or de la reconversion professionnelle, avant d’arriver au point de non-retour.
Nous arrivons au terme de cet article consacré aux 12 travaux herculéens du kiné.
Si tu es kiné, n’hésite pas à le partager à tes collègues qui sont la tête dans le guidon.
Si les 12 travaux commencent à peser trop lourd pour toi, tu peux réserver un “Point clarté kiné” pour faire un état des lieux de ta reconversion professionnelle.
Si tu n’es pas kiné, après cet article tu dois regarder ce héros du quotidien différemment. Tu peux partager cet article à ton kiné.
Sources :
(1) Le ras-le-bol des kinés : “Ça fait 10 ans que le prix des soins n’a pas augmenté” publié le 18/02/2023 à 17h47 sur FR3 Rhône-Alpes) / Les kinés se battent pour une revalorisation : “on en a marre de ramasser les miettes” Publié le 04/01/2023 à 18h09 FR3.
(2) Rapport de la Carpimko, sur la pénibilité du métier de kiné, de novembre 2020
Avant de faire le moindre test ikigai, garde à l’esprit cette citation :
“Choisis un travail que tu aimes et tu n’auras pas à travailler un seul jour de ta vie.” Confucius
En effet, quand tu te sens à ta place dans ta vie et ton travail, tu n’as plus l’impression de travailler. Ca n’enlève pas les tâches ingrates (comptabilité et administratif pour ma part) mais ça leur donne du sens.
Quand tu es dans ton ikigai, tu as une raison de te lever le matin !
Dans cet article, je te propose un test ikigai pour mettre en lumière tes compétences, là où tu es doué et comment tu peux te servir de l’ikigai pour ta reconversion professionnelle ou pour te sentir plus à ta place dans le monde du travail.
Test ikigai : 4 piliers à suivre pour trouver un sens à sa vie !
Pour qui ?
L’ikigai s’adresse aux personnes qui :
cherchent à mettre du sens dans leur vie
veulent trouver un travail aligné avec leur personnalité
désirent contribuer au monde grâce à leurs compétences uniques
veulent gagner de l’argent en étant connecté à leur mission et leur passion
ont un projet professionnel qui passe par créer une entreprise
sont en pleine reconversion professionnelle
cherchent une raison de se lever le matin
L’ikigai est un concept japonais originaire de l’île d’Okinawa signifiant “raison de vivre”. La longévité des habitants de l’île d’Okinawa est attribuée, entre autres, à l’ikigai.
L’ikigai est constitué par 4 cercles : 1/ Ce qui m’anime 2/ Ce dans quoi je suis compétent 3/ Ce pour quoi je suis payé 4/ Ce dont le monde a besoin
Ce concept japonais invite à partir en introspection pour chercher des réponses et tu peux clairement avoir le syndrome de la feuille blanche si tu n’es pas coutumier de ce genre de pratique.
L’ikigai peut t’amener une méthode par étape qui te fait passer de l’idée au projet concret, en particulier si tu veux lancer une nouvelle activité professionnelle et créer ton entreprise. Dans ce contexte, un test en ligne peut t’aider à apporter des réponses pour nourrir ta réflexion.
Faire le point avec l’ikigai : test en ligne
Si tu as lu d’autres articles sur Epanessence et surtout autour de l’ennéagramme et des 9 types de personnalité, tu sais que je ne suis pas partisan d’un test en ligne.
À la différence de l’ennéagramme où ça peut t’induire en erreur sur ton type de personnalité, un test ikigai t’invite à mettre de la conscience sur toi, sur tes talents, sur ce qui est important pour toi.
Il y a 3 bénéfices principaux à faire un test ikigai :
Ca amorce un travail de réflexion, ça dégrossit
Ca amène de l’attention sur le sens de ta vie, sur pourquoi tu fais les choses
Ca invite à l’introspection et ça te donne la matière pour creuser de ton côté
Comment faire un test en ligne avec l’ikigai ?
Tu peux remplir le questionnaire en 10 questions ci-dessous que j’ai créé pour te donner un début de réponse.
Que faire avec les résultats d’un tel test ?
L’intérêt dans la méthode de l’ikigai réside dans la synthèse que tu peux faire : il s’agit de chercher l’intersection entre les 4 cercles.
Si c’est trop difficile, tu peux aussi commencer par l’anti-ikigai.
Test ikigai en ligne : 3 dangers
Même si tu t’aventures dans un test en ligne, je t’invite à prendre des pincettes avec tout ce qui va te tester sur internet.
1/ Un test ne suffit pas : clairement, ce n’est pas en répondant à quelques questions que tu vas trouver ton ikigai et que ton futur va s’éclairer par magie tel une inspiration divine. 2/ C’est compliqué à interpréter seul : te faire aider va grandement t’aider à savoir interpréter tes réponses, savoir qu’en faire et comment concrétiser un projet derrière 3/ La distorsion perceptive : si tu connais un peu la psyché humaine, tu sais que tu ne te vois pas tel que tu es. Selon ta personnalité, tu peux être plus ou moins aveugle à tes talents. Certaines personnes font carrément une hallucination négative (en gros ils oblitèrent complètement) de tous leurs talents, compétences.
Pour éviter ces 3 dangers, il peut être intéressant d’avoir un feedback neutre de professionnel. Selon la raison de ta recherche, ça peut être intéressant de faire un coaching sur ton ikigai afin de creuser vraiment. Si tu cherches ta voie, si tu es en reconversion professionnelle, si tu veux un travail qui te procure du bonheur, si tu veux mettre tes compétences au service de ta vie professionnelle, songe à investir en toi à prendre un coaching sur ce thème.
Ca peut te faire gagner des années, j’en veux pour preuve toutes ces personnes qui errent jusqu’à 40 ou 50 ans dans un métier où ils ne sentent pas à leur place car ils ne sont pas connectés à leur mission, à leur ikigai.
Comment trouver son ikigai ? 3 exercices pour l’identifier
Un test en ligne, c’est bien sympa, mais comme dit ci-dessus, ça ne suffit pas. Si tu désires trouver ton ikigai, le test en ligne est un tremplin pour ton introspection. Voici 3 propositions pour que tu creuses de ton côté :
Faire du journaling sur ton passé : le journaling consiste à écrire sur ton carnet en lien avec un sujet, avec tes pensées ou autre sujet d’intérêt. Dans les souvenirs de ton passé, tu as beaucoup d’indices précieux sur ton ikigai. Pense notamment à toutes les situations répétitives où tu t’en es super bien sorti, où tu as ête doué, où les autres ont dit “waow”. Je te recommande de pratiquer au quotidien, le matin au lever étant un moment privilégié pour écrire livrement. ATTENTION : là aussi c’est sujet à caution, car certaines personnes ont une amnésie des moments positifs ou de ce qu’ils ont fait de bien dans la vie. D’où l’intérêt du journaling qui te donne des éléments factuels ! (quand tu peux relire des notes prises des années en arrière)
Tenir compte du regard des autres : dans le développement personnel tu entends souvent de ne pas te préoccuper du regard des autres. OK, mais le regard des autres a aussi une utilité : à force d’entendre les mêmes retours, tu peux récolter des faisceaux d’indices qui t’emmènent dans une direction. Par exemple, on m’a beaucoup dit depuis 10 ans que j’étais une “bibliothèque sur pattes”, que mon livre était “la bible du développement personnel”, on m’a même surnommé “monsieur livre”. Ca m’a ramené à la conscience que j’avais une capacité forte pour engranger des informations, les retenir et les synthétiser. Avant, je pensais que c’était normal ! Ca m’a éclairé dans mon propre ikigai.
Faire une retraite : l’exercice ultime pour trouver ton ikigai et approfondir un test, c’est de faire une retraite introspective en solitaire. Peu importe le lieu, peu importe la durée ! Retraite signifie littéralement “se retirer du monde”. Dans un contexte privilégié, tu peux alors te poser les bonnes questions et aller en profondeur dans le sens de ta vie. Ca peut être difficile pour certains qui ont du mal à être face à eux-mêmes, mais c’est une magnifique opportunité de se rencontrer !
Si tu veux que ta retraite t’aide à trouver ton ikigai, il s’agit d’y aller avec méthode. Prépare les questions à te poser, préviens tes proches, prends soin de te couper du monde pour être vraiment tranquille.
Du simple test au coaching ikigai
À ce stade, tu peux te demander la prochaine étape pertinente pour toi. Pour certains, un test, quelques exercices, lire un guide en ligne, ça suffit. D’autres ont envie d’approfondir vraiment car ils en ressentent l’appel. C’est peut-être ton cas si tu veux lancer un projet professionnel : tu réalises qu’il est important pour toi de clarifier ton but dans la vie, d’identifier ce pourquoi tu es fait afin de créer LE projet profession qui te correspond vraiment.
Dans ce cas, il te sera profitable d’investir de l’argent dans un coaching pour aller beaucoup plus loin qu’un test. Sur Epanessence, ce type de prestation est possible.
Personnellement, c’est ce qui m’a fait investir autant d’argent dans du coaching et de la formation : je ne peux pas m’imaginer faire un métier où je n’ai pas de plaisir au quotidien.
J’ai longtemps envié ceux qui ne se posent pas de questions et qui vont dans un métier par défaut. Mais aujourd’hui, en ayant trouvé mon ikigai et en ayant aligné mon activité là-dessus (dont Epanessence est une partie), ça me procure un bonheur que j’ai rarement ressenti.
Je te souhaite de trouver ton ikigai et pouvoir, toi aussi, avoir une raison dans la vie qui te pousse à te lever le matin.
Un terme qui fait du sens à un moment donné de notre vie quand nous cherchons du sens, particulièrement dans le travail.
Peut-être que tu veux changer de métier, créer ton entreprise ou simplement te sentir à ta place dans ta vie professionnelle (voire personnelle).
L’IKIGAI est un modèle très pertinent pour trouver ta place professionnellement parlant et dans ta vie plus largement.
Seulement, entre la connaissance du modèle et l’implémentation concrète dans ta vie professionnelle, il y a un monde !
Clairement, faire un test pour connaître tes talents ne suffit pas.
Dans cet article, le but est de te partager mon exemple afin de voir comment tu peux appliquer l’IKIGAI à ta vie.
Rappels sur l'IKIGAI
Dans la philosophie japonaise, ikigai est la réponse à une vie pleine de sens.
L’ikigai n’est pas juste une méthode pour trouver “sa voie professionnelle”. C’est un concept qui vient de la culture japonaise depuis des siècles et signifie simplement “raison de vivre”, particulièrement à Okinawa où cela aurait grandement contribué à la longévité des habitants de cette île.
Au-delà de la traduction littérale, l’ikigai est une façon de vivre, un style de vie.
“Iki” signifie la vie, le fait d’être en vie. “Gai” signifie la raison, le sens, la profondeur.
Comme pour beaucoup de termes traduits, c’est plus complexe et nuancé que cela.
Pour faire simple, l’IKIGAI c’est ce que tu apportes au monde par ta présence, là où tu es à ta place et que tu contribues à ta façon. Par extension, cela influence le travail que l’on fait et même toute notre vie professionnelle.
L’ikigai est l’intersection de 4 critères :
1/ Ce qui m’anime : l’enthousiasme
2/ Ce dans quoi je suis compétent : la compétence inconsciente
3/ Ce pour quoi je suis payé : la valeur
4/ Ce dont le monde a besoin : la zone de tension
Sans plus attendre, partons sur un exemple concret : mon ikigai personnel appliqué à ma propre vie et à mon travail.
IKIGAI : mon exemple vivant
Je pourrais te parler de l’ikigai pendant des heures, mais une fois que tu as compris l’essentiel de la méthode, la prochaine étape est de le rendre vivant et concret.
Alors autant te l’illustrer par mon exemple.
1/Ce que j'aime : Enthousiasme
Le premier élément pour trouver mon ikigai, c’est ce qui m’anime, ce qui crée de l’enthousiasme.
Dans ma vie, beaucoup de choses m’enthousiasment.
D’aussi longtemps que je me souvienne, j’ai toujours aimé m’amuser, faire le pitre. Petit, j‘avais hâte le 1er avril pour accrocher des poissons dans le dos des autres.
Il y a des profils qui adorent la routine, ce qui est régulier et répétitif. Ce n’est pas du tout mon cas.
Quand je bosse, j’ai besoin d’y prendre du plaisir, du fun.
Je suis tombé petit dans la marmite des jeux vidéo et j’adorais la possibilité de m’améliorer.
Par exemple, dans Pokémon, faire évoluer un Pokémon, lui apprendre de nouvelles attaques, ça m’a toujours plu.
C’est que bien plus tard que je compris qu’évoluer était important pour moi dans ma propre vie (hors des écrans).
Apprendre de nouvelles connaissances, compétences…
Ecrire aussi a toujours été quelque chose qui m’enthousiasme.
Enfant, quand nous partions en famille en vacances, j’écrivais un journal d’anecdotes sur ce qui se passait.
J’aimais aussi le simple fait de lire ces textes à mes parents et mon frère.
J’ai retrouvé ce goût de l’écriture et de la construction des idées dans les dissertations de philosophie (du moins quand le sujet m’intéressait).
J’aimais bien les mots, j’ai toujours fait très peu de fautes d’orthographe et toujours su bien m’exprimer.
Si je prends des exemples récents, j’ai ensuite compris que ce qui m’enthousiasme le plus, c’est de parler. J’adore parler !
Mais pas de n’importe quoi, les discussions superficielles m’ennuient au plus haut point.
Discuter en profondeur avec quelqu’un, parler de connaissance de soi, d’ennéagramme, de philosophie, de sens de la vie, de projets, de business, de spiritualité… Ca me nourrit toujours profondément.
Tourner des vidéos, parler devant un public, parler à un client, parler à ma compagne…
C’est un sujet récurrent qui revient encore et encore. Quand je parle, c’est tout sauf laconique.
(raison pour laquelle tu ne verras jamais de tweet de ma part)
Voilà pourquoi j’ai rarement eu le sentiment d’avoir un travail, quand je fais quelque chose qui m’amuse, ma vie professionnelle n’est pas sérieuse au point de m’ennuyer et de la considérer comme à part de ma vie. J’ai très rarement fait le distinguo pro/perso car, encore plus aujourd’hui, mon travail est l’extension de ma vie.
De plus, parler avec les autres est une source d’inspiration immense pour moi et génère des milliers d’idées. J’aime jongler avec des idées. Tout peut me donner des idées : mes poules, le feu de cheminée, une balade, mon chocolat chaud, un cours d’arts martiaux…
Résumons ce qui m’enthousiasme : m’amuser, écrire, parler, apprendre, faire des liens et générer des idées.
2/ Ce pour quoi je suis doué : Compétence inconsciente
Le deuxième élément pour trouver mon ikigai, c’est là où je suis naturellement doué.
Cette partie peut demander beaucoup d’observation minutieuse, déjà parce que c’est tellement naturel pour nous qu’on ne le voit pas (et que ça nous paraît normal)…
Et beaucoup de gens ne voient pas leurs talents pour tout un tas de raisons (injonctions parentales, estime de soi en berne…) histoire de valider qu’ils sont des bons à rien.
Or, s’il y a bien une chose que j’ai appris ces dernières années, c’est que TOUT LE MONDE est un génie à quelque chose.
De façon naturelle et innée, selon le profil psychologique, les fonctions cognitives et les appétences, chacun a un don dans quelque chose.
Depuis plus de 10 ans j’entends régulièrement “Mais Fabien, comment tu connais autant de choses ?”, “Fabien, tu es une bibliothèque sur pattes”…
Cela signe ma première compétence inconsciente : engranger une grande quantité d’informations sur de multiples domaines.
Les retours que j’ai eu sur mon livre et sur mes vidéos YouTube m’ont amené à la conscience une autre compétence inconsciente : synthétiser. Je peux rassembler les idées et les personnes d’horizons très différents, ce qui apporte une valeur ajoutée.
Dans ma vie et mon travail, à force d’écouter les gens, de faire des accompagnements en individuel, j’ai constaté que j’étais naturellement bon à apporter de la clarté dans la vie des autres : les amener à clarifier ce qu’ils veulent, comment ils peuvent y aller, ce qui bloque et pourquoi. Je les amène à voir les tâches aveugles de leur personnalité, en leur montrant comment ils fonctionnent.
Enfin, étudier l’ennéagramme, pousser mon introspection, m’a permis de prendre conscience d’une autre compétence inconsciente : faire le lien entre la personnalité des gens et ce qui est fait pour eux.
Je vois très vite comment les gens fonctionnent et quel type d’activité leur correspond vraiment, comment la développer en fonction de leurs talents.
Si on résume : apprendre, synthétiser, amener de la clarté, mettre le doigt sur des blocages et trouver le travail ou le business adapté à la personnalité des gens.
3/ Ce dont le monde a besoin : Zone de tension
Le troisième élément pour trouver mon ikigai, c’est la zone de tension qui m’impacte dans le monde et ce dont je pense que le monde a besoin.
Ce que j’appelle zone de tension, c’est un endroit au sein des individus, groupes, sociétés qui est problématique, crée des symptômes, des conflits, de la souffrance…
Qui ai-je envie d’aider ?
Mon histoire va naturellement influencer les zones de tension qui me touchent et celles qui ne me touchent pas.
Il y a des sujets qui me touchent particulièrement :
– Les profils atypiques qui se sentent différents et qui ont du mal à rentrer dans le moule sociétal, les “vilains petits canards” qui cherchent du sens dans leur vie et veulent se sentir à leur place dans leur vie comme dans leur travail.
– Les personnes qui croient avoir un problème, qui cherchent à se réparer, à atteindre la “meilleure version” d’eux-mêmes.
– Les individus qui n’arrivent pas à développer leur activité professionnelle et qui ont suivi tellement de méthodes sans trouver chaussure à leur pied, qu’ils finissent par perdre espoir.
– Les gens qui se fuient et qui ont l’impression de ne pas se connaître, de faire face à un vide existentiel.
Dans notre vie, quand nous arrivons à transcender nos problèmes spécifiques et que notre qualité de vie s’en trouve améliorée, nous avons naturellement envie de contribuer en apportant au monde ce qui nous a aidé.
C’est tout l’enjeu du voyage du héros qui peut se transcrire dans la vie professionnelle. Chaque étape de ta vie te fait développer des talents, des compétences qui peuvent nourrir ton activité.
4/ Ce pour quoi je suis payé : La valeur
Le quatrième élément pour trouver mon ikigai, ce pour quoi les gens vont me payer parce qu’ils y voient une valeur perçue qu’ils veulent récompenser.
Maintenant, pour qui ça a de la valeur ce que j’ai a à apporter ?
Si ce que j’amène au monde a de la valeur pour certaines personnes, alors celles-ci vont mettre de l’argent en face de cette valeur qu’ils perçoivent.
– Ca peut être un chef d’entreprise qui te paie un salaire pour ton travail. car il voit la valeur de ce que tu lui apportes comme ressources, compétences et talents.
– Ca peut être un investisseur qui investit dans ton projet ou ton entreprise car il perçoit la valeur et il sait ce que ça peut lui apporter.
– Ca peut être des clients qui achètent tes produits (T-shirts, tasses, meubles, maisons…)
– Ca peut être des clients qui achètent tes services (thérapie, formation, coaching, consulting, prestation, méthode…)
Dans tous les cas, quand quelqu’un met de l’argent sur ta table pour toi, c’est que la valeur perçue est plus élevée que l’argent mis en jeu.
Pour ma part, à force d’écouter les gens, j’ai vu 2 endroits où ils perçoivent de la valeur et où ils me demandent mon aide :
1/ Trouver le business qui leur correspond vraiment, comment le déployer selon leur personnalité et leur talents spécifiques.
C’est précieux pour eux car la plupart des coachs et formateurs vendent une méthode pré-établie dans lesquels ils cherchent à faire rentrer leurs clients, alors que moi je fais le contraire : je pars d’eux, de leur personnalité et de leurs talents uniques et spécifiques pour trouver ce qui marche pour eux.
2/ Apprendre à se connaître vraiment, à creuser dans leur psychisme pour les aider à se découvrir et à s’aimer tels qu’ils sont.
C’est précieux pour eux car ils ont cherché à s’améliorer pendant tellement longtemps avec du développement personnel, en restant toujours en périphérie d’eux-mêmes, sans vraiment se connaître. Je les amène à voir ce qu’ils n’arrivent pas à voir d’eux-mêmes, à découvrir leurs zones d’ombre, leurs parties d’eux mal-aimées, pour une vie plus harmonieuse et alignée.
Mon exemple d'IKIGAI en résumé
Si nous résumons tout ce qui a été dit ci-dessus concernant mon ikigai, voici les thèmes qui ressortent :
1/ La contribution : créer des choses, parler avec des humains et les accompagner dans leur vérité
2/ Le sens : me sentir à ma place, amener les autres à se sentir à la leur, à se connaître
3/ La légèreté : m’amuser, partager mes idées, faire des liens, tester des trucs
Pour résumer mon IKIGAI en une phrase, ça pourrait donner quelque chose du genre :
J’accompagne les profils différents à trouver qui ils sont et à déployer l’activité qui leur correspond vraiment pour contribuer à un monde plus authentique.
Tu as vu l’exemple de mon ikigai, c’est à toi de jouer pour chercher le tien. Tu perçois peut-être beaucoup plus la pertinence de cette méthode ?
Oui ça prend du temps et non tu n’auras pas toutes les réponses aujourd’hui.
Dans ce domaine, il faut laisser tomber toute notion de rentabilité et de résultat rapide.
Il s’agit de la chose la plus importante qui soit : connaître qui tu es et trouver ta place.
Ca va influencer toute ta vie, évidemment ton travail et ta vie professionnelle, mais aussi ta vie personnelle, ta santé, ton bien-être et même ta spiritualité.
Bref, tu peux prendre tout le temps du monde pour cela ! (ça peut être l’occasion d’une retraite en solitaire)
Il y a mille raisons d’imaginer une reconversion après la kiné. Beaucoup de personnes en ont marre de leur métier de kiné, malgré la passion pour leur métier, malgré leurs études, malgré la formation professionnelle qui amène du renouveau, malgré le lien tissé avec les patients.
Si tu es kiné et que tu te demandes comment amorcer ta reconversion professionnelle, cet article va t’éclairer.
Pour quelles raisons un kiné a envie de se reconvertir ? Quelles voies professionnelles sont adaptées à un kiné ? Comment être sûr de la voie à choisir ? Par où commencer pour se reconvertir ?
Autant de questions que se posent un kiné en reconversion et auxquelles nous allons répondre aujourd’hui.
Reconversion d’un kiné : quelles raisons poussent à quitter de métier ?
Kiné est un métier souvent envié, pour tout un tas de raisons :
Apporter du bien-être aux gens
Être libéral donc sans patron
Possibilité de très bien gagner sa vie
Statut valorisé socialement
C’est pourquoi bien des kinés peuvent culpabiliser de vouloir se reconvertir. Pourtant, les faits sont là : 1/ Les chiffres de burnout sont alarmants. 2/ 16,13€. C’est le montant d’une séance de kiné. 3/ 50% C’est en moyenne les charges d’un kinésithérapeute libéral. 4/ 8h-20h. C’est la journée de travail classique d’un kiné libéral du lundi au vendredi. (le kiné qui possédait le cabinet où je travaillais a longtemps fait du 7h-21h voire 22h…) 5/ 52 043. C’est le nombre de kinés qui ont signé une pétition pour revaloriser le métier de kiné sur change.org.
Malgré 5 ans d’études pour devenir kinésithérapeute, la profession n’est pas valorisée. 16,13€ brut pour un kiné qui fait bien son travail, ça veut dire 32,26€ de l’heure car prendre en charge un patient de façon correcte prend aisément 30 minutes. Théoriquement, un kiné peut gagner 7097€ en faisant 8h-20h du lundi au vendredi avec 1h de pause le midi. C’est très correct, personne ne peut dire le contraire ! Après URSSAF et CARPIMKO, il en reste la moitié. 3500€. Soit, c’est encore tout à fait honorable. Seulement, à bien y regarder, quand le kiné vit-il ? Quand profite-il de cet argent durement gagné ? Le week-end ? Même pas, il dort et se repose de tout le stress et la fatigue accumulés la semaine. Travailler 12h par jour n’est pas sans conséquence sur un corps et un psychisme, cela amène facilement au burnout comme en attestent les chiffres officiels.
Et je ne parle même pas des plaintes qui reviennent systématiquement de la bouche des kinés eux-mêmes :
Les patients qui ne considèrent pas le kiné, le critiquent quand il part en vacances.
Les patients qui n’appliquent pas les exercices, veulent être soignés “par magie”.
Les patients qui ne s’impliquent pas dans leur rééducation car ils ne paient pas et que “la kiné c’est gratuit”. Ils peuvent même rechigner à régler le tiers payant.
La fatigue émotionnelle d’écouter des gens malades, qui se plaignent, du matin au soir.
La lourdeur administrative, de la paperasse, des charges, de gérer les appels, les annulations, les retards de paiement des mutuelles…
Bien évidemment, il y a aussi des patients agréables, qui donnent du sens à ce métier et il est valorisant d’aider son prochain à aller mieux, en ayant un métier manuel et de contact.
Seulement, la compensation est bien maigre pour tous ces kinés qui n’en peuvent plus. Ils en ont marre que leur profession ne soit pas valorisée et qu’ils s’épuisent au lieu de vivre. Beaucoup ont la sensation de survivre et tirent sur la corde…
Comment je sais tout ça ?
J’ai été diplômé de kiné en 2015 et j’ai très rapidement senti que ce rythme ne m’allait pas. Après près de 3 ans de travail en libéral, j’ai réalisé que j’avais envie de créer une activité selon mes propres règles.
Je me souviens encore de cette patiente prof qui m’a fait un scandale parce que je ne lui ai pas massé les 2 épaules, le dos, les 2 jambes, en 30 minutes…
Comment soigner dignement dans ces conditions ?
Le contact avec les gens me plaisait, apporter du mieux-être me plaisait, être à mon compte était non négociable. Par contre, le cadre étouffant de la profession de kiné ne m’allait pas et j’aspirais à autre chose.
Certains kinés optent pour l’approche industrielle, enchaînent les patients sans grand investissement et en augmentant la cadence pour avoir plus de rentabilité. Quand j’ai commencé à agir comme ça, je me suis dit que ce n’était plus possible de continuer ainsi et j’ai mis la priorité à ma reconversion.
Beaucoup de kinés ne savent pas ce qu’ils peuvent faire en dehors de la kiné. Ils croient que c’est la seule chose dans laquelle ils sont compétents. En considérant les choses de cette façon, ils font une grave erreur : celle de croire que leurs compétences ne sont pas transférables.
Dès l’adolescence, j’adorais lire des livres sur la santé, la psychologie et le développement personnel. J’ai un esprit de synthèse très développé et j’aime écrire. Cela m’a porté naturellement à être rédacteur avec un statut auto-entrepreneur pendant mes études de kiné.
Ces compétences de curiosité, de synthèse et d’écriture ne sont pas inhérentes à une profession. Elles sont la conséquence de mon être, de mon fonctionnement naturel. Je peux exprimer cette facilité dans le contexte que je veux : créer une page web pour le site de ma compagne, écrire des articles pour mon propre site, écrire un livre, créer un plan de formation…
Pour toi, c’est pareil. Plusieurs années d’études au métier de kinésithérapeute, la formation professionnelle, la pratique en cabinet avec des humains pendant des années… Tout cela développe de multiples compétences : 1/ Ecoute et empathie 2/ Connaissance de la psychologie humaine 3/ Connaissance du corps humain, de l’anatomie 4/ Organisation personnelle 5/ Polyvalence et adaptation 6/ Gestion d’entreprise, gestion financière
Selon ton profil psychologique, ces compétences se greffent sur ce que tu fais déjà naturellement et te rendent exceptionnel dans certains domaines. Certains des compétences nécessaires au kiné peuvent être très difficiles pour toi (comme la comptabilité pour moi) ou au contraire très facile (écoute, empathie, connaissance de la psychologie pour moi).
Dans tous les cas, tu développes des compétences transférables qui dépassent largement le cadre de la kiné.
Bien des kinés se reconvertissent dans le massage, le coaching sportif, le yoga, le Pilates, le coaching bien-être et nutritionnel… Cela est une “suite logique” car ils s’agit de domaines connexes. Mais ça n’a rien d’une obligation !
Ces compétences tranverses peuvent amener à lancer une entreprise de construction, à devenir horticulteur ou boulanger…
En réalité, il n’y a aucune limite à ta reconversion. La priorité est de définir ton projet de reconversion, savoir ce que tu veux, ce qui est important pour toi en fonction de ta vision de ta la vie, de tes aspirations, de ta personnalité.
Les 5 erreurs classiques de la reconversion kiné
Je connais beaucoup de kinés et j’ai échangé avec des centaines d’entre eux. J’ai vu revenir systématiquement 6 erreurs dans lesquelles ils tombent :
1/ Tu remets à plus tard “On verra en 2025.” C’est le fameux “je peux encore tenir une année de plus” où tu te fais croire que le temps va arranger les choses. Souvent, c’est que tu rationalises alors que ta situation n’est pas confortable. Oui tu peux encore tenir, mais tu prends sur toi et tu crames ton énergie vitale. La prochaine étape, c’est le burnout ou la dépression. Est-ce que tu veux en arriver là ? Chaque année où tu continues, c’est une année de vie perdue à ne pas faire ce que tu as vraiment envie de faire.
2/ Tu n’as ni plan ni stratégie Tu as une idée de ce que tu aimerais lancer (cours de yoga, de Pilates, développer du coaching, faire de l’équithérapie…) et tu n’as aucun plan ni stratégie. Vois ta reconversion comme un voyage : ça te viendrait à l’esprit de faire l’ascension du Mont Blanc sans te renseigner sur la condition physique nécessaire, le matériel, le parcours… ? Evidemment pas. C’est pareil pour ta reconversion. Tu as peut-être une idée de ce que tu veux créer. ET il te faut un plan clair : Quel type de prestation veux-tu proposer ? Combien de temps tu veux travailler ? A quel prix ? Comment te fais-tu connaître ? Auprès de quel public ? Tant que ça n’est pas clair, c’est au petit bonheur la chance.
3/ Tu crois avoir besoin d’un diplôme AVANT Cocorico. C’est très français de penser ainsi. Evidemment si c’est pour devenir médecin ou avocat, c’est logique. Mais si la nouvelle activité exploite des compétences que tu as déjà, la formation se fera après, pas avant. Te former plus va plus t’endetter et retarder ta conversion qu’autre chose.
4/ Faire appel aux dispositifs de l’état Combien j’ai entendu de kinés qui étaient aussi perdus après leur bilan de compétence qu’avant ? Beaucoup trop. Tout dépend de sur qui tu tombes et de sa compétence, bien sûr. Maintenant, les dispositifs de l’état ne vont t’aider en rien si tu aspires à lancer une activité d’indépendant. Te faire accompagner par un salarié pour devenir entrepreneur, c’est comme demander à un médecin obèse comment perdre du poids : ça n’a pas de sens.
5/ Tu tombes dans la paralysie de l’analyse. Tu réfléchis tellement ton plan que tu ne passes jamais à l’action. Tu n’en sais jamais assez, tu n’es jamais assez légitime, du coup tu te formes, tu réfléchis et tu repousses toujours l’échance où tu finis vraiment par te lancer. Le problème c’est qu’il y aura toujours des choses que tu ne sais pas. Au plus tu réfléchis, au moins tu risques d’agir. Il y a un minimum d’informations à avoir bien évidemment, et après il y a un seuil au-delà duquel tu tombes dans l’inhibition de l’action. Ce que l’on appelle la paralysie de l’analyse en psychologie.
6/ Tu rationalises avec des pseudo-excuses. “Je n’ai pas suivi ces études de kinésithérapeute pour rien” “C’est pas si mal, certains travaillent à l’usine” “Avec un salaire de kiné, je ne vais pas me plaindre” “J’ai des crédits, je ne peux pas me permettre de me reconvertir” “Après tout, c’est quand même bien d’aider les gens”
Il est facile de passer par la tête pour se convaincre que notre situation est correcte. C’est une tentative de rationaliser pour ne pas changer et rester dans un “confort” connu, même si on va droit au casse-pipe.
Quelle est la seule façon de savoir si tu te mens à toi-même et que tu rationalises ? Observer ton corps. Est-ce que tu pleures avant d’aller travailler ? Est-ce que tu as la boule au ventre le matin ? Est-ce que tu as perdu tout enthousiasme ? Est-ce que tu as hâte du weekend et de tes prochaines vacances ?
Ton corps ne ment jamais : si tu sens que ton corps résiste, que tu accumules des tensions, de la fatigue voire d’autres symptômes… Les signaux sont clairs. Après, à toi de voir ce que tu en fais.
Reconversion après la kiné : par où commencer ?
Comme toute transition de vie, la reconversion suscite énormément de questionnements, voire de craintes. “Est-ce que j’arrête du jour au lendemain ?” “Que vont penser les autres ? Mes collègues ? Mes patients ? Ma famille” “Qu’est-ce que je fais de mon cabinet ?” “Dans quoi je me lance exactement ?” “Et si je n’y arrive pas ? Et si j’échoue ?” “Et si je me trompe de voie ?”
Ces interrogations sont légitimes et normales !
Les réponses dépendent énormément de ta situation :
Es-tu célibataire ou en couple ? Avec ou sans enfant ?
Est-ce que tu as un cabinet ou es-tu assistant ? Ou fais-tu des remplacements ?
As-tu un crédit ? Sur ta maison ? Sur ton cabinet ?
Sais-tu déjà dans quoi tu veux te reconvertir ? Aspires-tu à lancer ton projet et ton propre business ? Ou à partir en salariat ?
Tu dois tenir compte de tout ça pour mener à bien ta reconversion et éviter de faire les erreurs classiques décrites plus haut.
Attention : Tout ce qui est dit dans cet article est généraliste car je ne connais pas ta situation précise. Sache qu’au plus tu te connais, tu connais ton fonctionnement, ton profil psychologique, tes forces, ce que tu veux et ce que tu ne veux pas, au plus il te sera facile de te reconvertir avec succès.
Si tu désires aller plus loin tu peux réserver une session extraction de cerveau qui te permettra de passer du brouillard mental à la clarté totale sur l’activité qui te ressemble. On pourra alors clarifier TON plan de reconversion, selon tes aspirations, tes compétences et ta personnalité.
Comment faire une reconversion professionnelle quand on ne se sent pas à sa place ?
Nous vivons dans un monde où le burn out est à toutes les rues, où les humains sont devenus des objets, des machines à consommer. Déconnectés d’eux-mêmes, ils sont dans des vies qui ne leur correspondent pas et ils ne s’en rendent pas compte.
Si tu es en train de me lire, c’est que tu arrives à un carrefour de ta vie où tu aspires à changer de métier, de projet, peut-être créer ton entreprise, sculpter ton métier sur tes propres critères, voire changer de vie.
Dans cet article, tu vas découvrir comment te reconvertir, les différentes voies qui s’offrent à toi, les erreurs à éviter…
La reconversion professionnelle est un chemin passionnant, arpentons-le ensemble.
Comment on en arrive à la reconversion professionnelle ?
“Fabien, j’ai l’impression de passer à côté de ma vie.” J’entends très (trop) souvent cette phrase de la bouche de personnes qui me contactent. Il est classique de suivre une route toute tracée. Adolescent, tu ne sais pas ce que tu veux faire de ta vie. Alors tu vas voir une conseillère d’orientation (qui elle-même ne sait pas ce qu’elle veut faire de sa vie) pour savoir, parmi tous les métiers possibles, quel travail est fait pour toi. Tu prends un métier par défaut, faute de mieux.
Ou alors tu suis la lignée familiale (ingénieur, médecin…) en faisant un métier qui respecte la tradition familiale parce que c’est ce que tu connais et pour ne pas briser la loyauté. Tout ça est inconscient.
Voilà comment tu te retrouves dans un métier et dans une vie qui ne sont pas cohérents avec qui tu es jusqu’au jour où s’impose la nécessité d’une reconversion professionnelle.
Il faut dire qu’il y a plusieurs facteurs qui n’aident pas : 1/ Si tu n’as jamais pris ce temps, tu ne te connais pas, tu ne sais pas comment tu fonctionnes, tu ne te comprends pas. Jusqu’au jour où tu tombes sur le développement personnel.
2/ L’école ne nous apprend pas la méditation ni l’introspection, il n’y a pas de cours de connaissance de soi. Cela créerait des individus qui savent ce qu’ils veulent et qui ne jouent pas le jeu du cadre de la société et cela menacerait l’équilibre du système tel qu’il est conçu.
3/ Ton fonctionnement cérébral. Le cerveau est câblé sur l’économie d’énergie, l’une des conséquences est le pilote automatique. Tu peux observer le phénomène de rail mental qui nous incite à “continuer de faire ce qu’on a toujours fait”. En psychologie sociale, ce phénomène s’appelle “engagement et cohérence”. C’est une des raisons qui fait que, si tu es médecin/avocat (ou autre profession ayant nécessité une formation longue), il y a une inertie naturelle à vouloir rester dans ce métier. Il y a un coût psychique à changer de voie car pour le cerveau ce serait une pure perte d’énergie. Evidemment, au plus le temps passe, au plus l’inertie est présente. À 50 ou 60 ans, les gens qui ne se sentent pas à leur place rationalisent “à mon âge personne ne voudra de moi”, “c’est trop tard” ou “il n’y a plus que quelques années à tirer.” Ils restent alors dans leur emploi, même si la vie s’éteint peu à peu en eux avec les années, quitte à avoir le ventre serré (même vomir pour certains) tous les matins en allant au travail.
4/ L’ignorance des ressentis. Nous vivons dans une société qui glorifie le mental et la rationalité, qui n’est pas à l’aise avec les émotions. Si tu veux faire une expérience pour valider ce fait, mets-toi en plein milieu de la rue et pleure toutes les larmes de ton corps, ou pousse un cri de colère. Observe ce qui se passe : tu vas mettre les gens mal à l’aise. Les membres de cette société moderne sont handicapés des émotions, ils n’écoutent pas ce qu’ils ressentent dans leur cœur et dans leurs tripes. En réprimant leur ressenti de la sorte et en le rationalisant… Ils vont droit au burnout. Seul un déni de notre ressenti, de notre état de fatigue, de nos limites personnelles, peut amener à une situation comme le burnout. Quand nous ne tenons pas compte de notre ressenti, nous avons tendance à le rationaliser “non ça va bien”, “je peux encore tenir”. C’est purement et simplement de la maltraitance envers soi-même.
Bref, le constat est clair : nous arrivons à une période de vie où nous ne savons pas qui nous sommes, nous ne nous connaissons pas. C’est la crise existentielle, la fameuse crise de la quarantaine où nous sommes face au vide de sens. A force de vivre une réalité inconfortable tous les jours dans un métier qui ne te correspond pas, ça finit par être trop fort pour ne plus l’écouter. Ca tambourine à la porte.
Et un jour, ce n’est plus possible. Tu constates que tu es en train de passer à côté de ta vie et qu’il est temps de changer. C’est bien gentil, tu sais ce que tu ne veux plus… Mais après ? Tu n’as peut-être aucune dans quoi t’engager… Alors comment faire ?
Justement, explorons la suite de notre parcours de reconversion professionnelle.
Comment orienter sa reconversion professionnelle
Ayant fait le constat que ton métier d’avant ne te convient plus, tu commences à partir en quête d’un projet, d’une formation, d’un nouvel emploi… Ce travail de recherche et de réflexion est le cœur de la reconversion professionnelle.
J’aimerais attirer ton attention sur un point clé à ce stade. Et pour ça, je dois te parler des 4 saisons (non, pas la pizza).
Quand tu perds le sens dans ton métier, tu es dans une phase automnale, une phase de déclin où tu as moins d’énergie, moins envie, tout ralentit…
Si tu pars en quête immédiatement d’un nouveau projet, d’une nouvelle formation, d’un nouvel emploi, tu repars direct au printemps… Et il y a comme un problème.
Il est où l’hiver ?! C’est froid, c’est au ralenti, oui… Pourtant ça reste une saison nécessaire dans la Nature. Et tu fais partie de la Nature, donc tu n’y coupes pas.
Dans un monde dominé par le Faire et la productivité, il n’est pas de bon ton de s’arrêter pour revenir à soi. Et pourtant… Ne pas le faire est la garantie de tomber dans les mêmes schémas encore et encore.
Dans ta reconversion professionnelle, comme dans le potager, la phase hivernale est nécessaire. Au potager, il ne se passe rien en surface dans le potager en hiver. Par contre le sol se régénère, les réseaux de champignons, les vers… Tout travaille intensément.
Pour ta reconversion, c’est la même chose : après avoir agi frénétiquement dans le monde via ton ancien travail, vient le temps d’un retour à toi. Cette phase hivernale t’invite au calme, au ressourcement et à 2 mots qu’on déteste dans cette société consumériste : Les vacances (au sens de l’étymologie “vide”) et la retraite (au sens de l’étymologie “se retirer de”).
Se retirer du monde pour vivre une retraite en introspection, faire le vide d’activités, de consommation voire d’interactions, pour aller voir à l’intérieur de toi. La phase hivernale est aussi l’occasion parfaite pour faire un bilan (tout court, pas de compétences), revenir sur l’expérience passée afin de tirer les enseignements, faire du tri, simplifier ta vie.
Te retirer du monde pendant quelques temps (2 jours, 1 semaine, 2 mois voire plus) est le moment parfait pour creuser en toi : qui tu es, comment tu fonctionnes, de quoi tu as envie,… Il est intéressant d’explorer chaque domaine de ta vie : vie personnelle, vie professionnelle, finances, santé, relations, spiritualité… Chaque pôle est nécessaire à ton équilibre.
Tu peux creuser via l’ennéagramme, via l’IKIGAI, qui peuvent t’aider à mettre des mots sur tes fonctionnements.
L’invitation avant d’entreprendre quoi que ce soit de nouveau est de revenir à “Être” avant de “Faire”.
Quand ce “travail” est clarifié (même si ce n’est jamais 100% terminé), tu es fin prêt à repartir en phase printanière pour envisager un nouveau projet, une formation, un nouvel emploi ou carrément la création d’entreprise. Il est alors temps de concrétiser ta reconversion professionnelle !
Les 2 cas de figure de la reconversion professionnelle
Pour ce chapitre, nous partons du postulat que tu as encore envie d’œuvrer dans le monde, sinon tu ne lirais pas cet article. Pour diverses raisons, certaines personnes préfèrent rester sans “travail” (investisseur qui vit de ses rentes, chômeur au RSA…). Je n’ai aucun avis à ce sujet, chaccun fait bien ce qu’il veut de sa vie !
Dans l’hypothèse où tu veuilles te reconvertir, il y a 2 grandes catégories de reconversion à mon sens : le salariat et l’entrepreneuriat (il y a aussi investisseur, mais c’est encore autre chose).
Dans la catégorie “salariat”, tu veux juste changer de métier mais rester dans le cadre salarié. Ca peut aussi concerner les entrepreneurs qui veulent abandonner leur entreprise et passer en mode salarié dans une entreprise.
Dans la catégorie “entrepreneuriat”, tu étais salarié et tu aspires à créer ton entreprise. On ne parle pas de la taille (que ce soit auto-entreprise ou société), juste du modèle. Ca inclut aussi les professions libérales (qui sont une forme entrepreneuriat), que ce soit kiné, médecin, comptable…
Pour mon propre cas de reconversion professionnelle, par exemple, je suis passé d’un métier libéral à créer mon propre emploi via un projet d’entreprise.
Quelle que soit la direction dans laquelle tu souhaites te diriger, t’as vraiment intérêt à commencer par l’introspection et la connaissance de toi. L’ennéagramme est un excellent modèle pour te découvrir en profondeur et creuser dans les couches de l’oignon ce qui te motive vraiment dans la vie.
Ensuite, l’IKIGAI te permet de faire la jonction avec ce que tu veux faire dans le monde.
Si ta voie est le salariat, je serais bien malhonnête de te dire quoi faire étant donné que je ne l’ai jamais été. J’ai toujours été libéral et entrepreneur, le seul emploi que j’ai eu était un job d’été quand j’étais étudiant, à balayer les rues, repeindre des poteaux et à surveiller les incendies dans les collines de Marcel Pagnol 🙂 Déjà là c’était difficile d’être dans un métier où l’on me dise ce que je dois faire.
Quel que soit la direction que prend ta reconversion professionnelle, la seule chose que je te recommande est de ne pas bâcler cette introspection. Même si tu fais un bilan de compétences, tu n’auras jamais la profondeur et la pertinence d’un vrai travail introspectif (que tu peux faire via ce site entre autres). Ca reste dans le domaine professionnel, ça reste superficiel et ça te maintient dans un cadre étriqué. Peut-être que ton nouveau métier demande à être créé car il n’est pas dans une case ?
Selon la voie que tu choisis, cela peut nécessiter de passer par une formation spécialisée. Les formations sont très à la mode depuis plusieurs années, avec les plateformes en ligne qui explosent, les aides type cpf… La reconversion professionnelle n’a jamais été aussi facile qu’aujourd’hui. Tu peux créer un site en parallèle de ton travail et créer du contenu sur un sujet qui te passionne : ça ne demande quasiment aucune compétences (par rapport à celles que tu as déjà).
Si tu aspires à lancer un business, commence par lire cet article si ce n’est pas déjà fait. Dans le cas où tu veuilles devenir entrepreneur, je te recommande fortement de te faire accompagner par quelqu’un, que ce soit moi ou quelqu’un d’autre.
90% des personnes en reconversion professionnelle, qui décident de démarrer un projet d’entreprise et qui me contactent, se sentent seules, procrastinent, galèrent avec leurs doutes et leurs peurs… Tout seul, sans avoir le soutien et le cadre adéquat, c’est extrêmement difficile de déployer une entreprise avec succès, ça peut prendre des années à douter, suivre des dizaines de formations à distance grâce au web, en appliquant même pas 10%.
Les 3 erreurs à éviter dans ta reconversion professionnelle
Pour terminer, voyons 3 erreurs fatales dans la reconversion professionnelle. Elles ne concernent pas que le domaine professionnel.
1/ Sauter la phase hivernale
Il est classique de vouloir se reconvertir tout de suite pour ne pas être face à soi-même car on a peur de ce qu’on pourrait découvrir. C’est le plus grand danger à mon sens : à sauter l’introspection, on repart comme en 40 et c’est la garantie de rejouer le même schéma. Même principe dans une relation qui vient de se terminer et où tu te recases avec la première venue pour fuir le vide.
Ce “no man’s land” intérieur, vide d’activité, est ESSENTIEL. Rien ne peut le remplacer, c’est une phase naturelle, une nécessité vitale dans l’équilibre de tout être humain.
2/ Persister dans la phase automnale
Beaucoup de personnes ne veulent pas “lâcher”, tels des bouledogues qui s’accrochent à leur travail, leur objectif, leur projet. Le problème, c’est quand tu continues de t’accrocher alors que tu n’as plus l’envie ni l’énergie. Le fossé se creuse de plus en plus entre ce que tu vis intérieurement et ce que tu fais extérieurement. Pour combler ce fossé, tu déploies une énergie de vie considérable, tu te suradaptes et ça a un coût : ta joie, ton énergie, ta santé. A un moment, il est nécessaire de lâcher la tente, comme Tintin dans “Tintin au tibet” pour ne pas tomber dans le ravin. Tu pourrais être tenté de repousser la date de départ… Ca peut finir en dépression, en burnout ou en suicide. S’il te plaît, ne joue pas avec ça. Ecoute toi.
3/ Garder sa fierté
Il est classique de vouloir tout faire tout seul, d’acheter plein de livres et d’avoir un côté fier pour brandir le drapeau du “self made man”. Je ne dépense rien, je fais tout moi, je ne demande pas d’aide…
C’est une énorme perte de temps, d’énergie et… d’argent, paradoxalement. En particulier si tu es entrepreneur, rester seul dans son coin avec des livres, c’est s’assurer de galérer. Comme quand tu ne vas pas bien, que tu broies du noir, que tu es sumbergé par tes émotions, ravaler sa fierté et faire appel à un thérapeute. On a tous le droit d’être vulnérable et de se faire aider. Laissons tomber cette toute puissance, à se croire purement rationnel alors qu’on est avant tout des êtres émotionnels.
L’erreur ultime de la reconversion professionnelle…
La dernière erreur que je vois beaucoup chez les gens qui sont en reconversion professionnelle, ce sont ceux qui veulent devenir entrepreneur et qui font appel à des dispositifs de l’état pour se reconvertir… En gros, tu fais un bilan de compétences, tu suis des formations dispensées par des gens qui n’ont jamais été entrepreneur, tu te fais aider par un conseiller pôle emploi qui n’a jamais “joué sa peau”.
Ca n’a aucun sens. C’est comme demander à quelqu’un qui achète des légumes au supermarché comment faire ton potager ! Quand j’ai commencé mon potager, j’ai acheté des livres de maraîchers amateurs qui font ça depuis des années et ont développé une expérience en récoltant de quoi nourrir leur famille, en regardant des vidéos de personnes qui le font, en appelant le frère d’un ami qui a des centaines de kilos de courges chaque année… Pas en demandant à mes amis qui vivent en plein centre de Paris et qui ne savent pas reconnaître un pied de tomate. Logique. Ca s’applique de la même façon à ta reconversion professionnelle.
Je comprends que c’est bien pratique d’avoir des formations financées par le cpf, de faire un bilan de compétences qui t’aide à ne rien sortir de ta poche. Mais c’est comme aller au magasin et acheter des chaussettes roses qui ne sont même pas à ta taille parce qu’elles sont en promo…
Si tu veux être entrepreneur et lancer ton projet d’entreprise, va voir des entrepreneurs.
Va voir quelqu’un qui fait un métier que tu as envie de faire ou dans un secteur similaire : Tu veux être bûcheron, contacte des bûcherons. Tu veux élever des chèvres, contacte des éleveurs de chèvres. Tu veux être coach, contacte des coachs.
Si tu as un projet d’entreprise, le bilan de compétences ne te sera d’aucune aide. Paie des personnes compétences pour t’aider à faire un point, à mieux te connaître et à trouver LE business qui est fait pour toi, tant qu’à faire des gens qui ont eux-mêmes une entreprise.
Tu pourrais te dire “Fabien, il y a un peu conflit d’intérêt là, non ?”
Oui, bien sûr, c’est quelque chose que je propose avec le bilan de personnalité (pour se connaître) ou la session extraction de cerveau (pour trouver le business qui colle à qui tu es). Peu importe que tu prennes chez moi ou quelqu’un d’autre. Tu as l’info, après tu en fais bien ce que tu veux.
Simplement, je vois trop de gens qui restent dans le cadre des dispositifs de l’état, dans les formations “officielles”, dans les bilans de compétence… Alors que ça n’a rien à voir avec la réalité du terrain de l’entrepreneur. Ils suivent des formations pendant des mois ou des années, et au moment de se lancer, ils font face à la désillusion du réel, ils se prennent dans la gueule le fait que c’est dur, et que toute leur formation n’a gratté que la surface de la surface. Et qu’aucun client n’arrive par magie dans leur entreprise.
Penses-tu qu’un conseiller de pôle emploi dans son bureau chauffé qui n’a jamais eu à prospecter, à faire de site web, à faire d’appel de vente, de vidéo, à monter de structure, à prendre de risque… soit à même de te conseiller sur le lancement de ton projet d’entreprise ? Attention : j’entends beaucoup le “non mais moi je ne veux pas être entrepreneur, je suis juste coach/consultant.ostéopathe/naturopathe/poilopattes.” Tu ES entrepreneur, puisque tu dois attirer des clients, vendre des produits et/ou services, les délivrer avec succès… Tu n’y couperas pas.
Et si t’as pas quelqu’un pour te guider qui a parcouru le chemin avant toi, prépare-toi à te prendre les ronces, achète-toi une machette pour arpenter le chemin car tu vas devoir tracer toi-même ton parcours.
Créer ton business, c’est comme faire une rando en haute montagne : Sans compétence ni expérience, ça viendrait à l’idée de peu de personnes de le faire seul. Ca viendrait à l’idée de peu de personnes de faire appel à un coach sportif qui soulève de la fonte et qui n’a jamais fait de rando.
Si tu veux escalader le Mont Blanc : tu t’entraînes ET tu prends un guide de haute montagne. Les livres sur la condition physique, les coachs sportifs en salle ou y aller sans expérience, ça ne suffit pas, ce serait même suicidaire.
Pour te reconvertir et créer ton entreprise, c’est pareil. Forme-toi (aux BONNES formations) et prends un guide qui a déjà parcouru le chemin avant toi.
Créer et lancer son business en ligne (et même hors ligne) de zéro est une aventure incroyable.
Comme tout nouveau projet, ça sort de sa zone de confort et ça soulève plein de question :
Comment fonctionne une entreprise ?
Par où commencer ?
Quel type de business en ligne lancer ?
Quels produits ou services lancer ?
Comment se faire connaître sur internet ?
Comment trouver des clients ?
Toutes ces questions sont normales et si tu te les poses : tu es au bon endroit.
Attention : cet article ne parlera pas des business à la mode, des tendances et de tout ce qui est “court terme” ou putaclic. D’autres sites font ça mieux que moi.
Par contre si tu t’intéresses à créer un business (en ligne ou hors ligne) qui te ressemble qui allie plaisir et rentabilité, alors tu es au bon endroit.
Selon la première définition sortie sur Google : “Business est un anglicisme qui signifie “affaires, activités liées aux affaires commerciales et financières dans le but de générer le maximum de profits.”
Pourquoi commencer par là ?
Sur internet, il y a beaucoup de vendeurs de rêves qui parlent de “vivre de sa passion”, de “métier passion”, de “semaine de 4 heures”… Qui véhiculent l’idée d’un business en ligne FACILE, sans EFFORT, en PEU DE TEMPS.
Normal, tu sais comment fonctionne le cerveau : il est attiré par la recherche de plaisir et l’évitement de la souffrance, ce que ces vendeurs de rêve ont bien compris.
Or, la réalité du terrain est celle-ci :
1/ Créer un business en ligne de A à Z n’est pas un long fleuve tranquille (attends-toi à galérer)
2/ Créer un business en ligne n’est pas du bénévolat (arrête de baisser tes prix)
3/ Créer un business en ligne n’est pas QUE faire ce que tu kiffes (mais ça devrait être la grosse partie de ton travail)
Il est important de recadrer pour que tu sois au clair avec ce qui t’attend si tu désires créer et lancer un business, en ligne ou non.
Le business en ligne est souvent vendu par les gourous du web comme une activité facile et sans effort où tu peux engranger les euros en appuyant sur quelques boutons. Comme si ce n’était pas une entreprise “classique”, que c’était plus simple.
Alors oui, ça fait rêver et ça fait vendre, mais ça s’appelle du mensonge.
Certes ça peut coûter très peu d’argent de te lancer (un domaine web, un site internet, quelques outils pour ton marketing), car beaucoup de choses sont gratuites (réseaux sociaux, création de contenu sur ton blog, des outils SEO) mais ça reste une entreprise à lancer de zéro.
Un business web est un business, avant d’être web… Donc ça va te demander d’être au clair sur tous les fondamentaux d’un business qui marche, avec des vrais clients qui te paient.
C’est ce que tu vas découvrir maintenant.
Qui suis-je pour te parler de ça ?
Avant de t’en dire plus, je trouve important que tu saches qui a rédigé cet article.
Moi c’est Fabien, auteur du livre “L’ingrédient secret de la réussite”.
Je suis entrepreneur depuis 2014. A cette époque, j’étais étudiant en kinésithérapie et j’avais monté ma première auto-entreprise en parallèle de mes études. A l’époque, je faisais de la création de contenu, j’écrivais des articles et j’ai même créé une formation en ligne pour l’entrepreneur avec qui je travaillais (Alexandre Roth).
En 2015, l’année de mon diplôme de kiné, je crée MON premier business en ligne (Objectif Paleo) en même temps que mon business de kiné libéral. A l’époque, je n’appelais pas ça un business en ligne car je n’y comprenais rien en vente, en marketing… Le seul truc que je savais faire c’était créer du contenu. J’ai donc fait une chaîne YouTube et un petit blog (vite fait). 2 ans après j’ai commencé à le monétiser et à gagner des revenus.
Fin 2017, j’arrête mon activité de kiné et je me lance à 100% sur Objectif Paleo.
Sur 2018, je crée une dizaines de produits en ligne sur la santé (essentiellement de la formation) et des centaines de clients me font confiance. À cette période je teste énormément de choses : webinaires, offre à abonnement, petit produit, mail quotidien…
Pendant la même période, je m’associe avec un marketeur et crée une méthode de perte de poids sans régime qui aide plus de 21 000 clients et génère plus de 2,6M€ de vente.
La niche de la santé commence à me lasser et je pivote sur du coaching business pour aider les entrepreneurs à se lancer sur internet.
C’est à cette période que je déménage à la Réunion avec ma chérie en prenant un billet aller simple.
En 2019, je publie mon livre l’ingrédient secret de la réussite et je teste par la même occasion la publicité Facebook et YouTube. Des centaines de clients me font confiance et adorent le livre.
Parallèlement, je prends quelques gros clients dont je gère le marketing et le copywriting, compétence que j’ai beaucoup apprise par nécessité lors de mon business paléo.
En 2020 et 2021, retour en métropole accompagné d’une crise existentielle. Après avoir creusé en profondeur dans mon développement personnel via de la thérapie, l’ennéagramme et les psychédéliques, j’ai l’idée de lancer Epanessence.
C’est l’occasion pour moi d’approfondir la création de contenu, le SEO et de faire à nouveau de la vidéo.
Depuis, mon métier est essentiellement de l’accompagnement à lancer un business qui te ressemble.
La trinité pour lancer son business en ligne
Tout commence par les fondations
Le business (en ligne ou non) est comme une relation inter-personnelle : toi, l’autre et la relation.
A la différence près que, dans un business, la relation est aussi commerciale : il y a un échange de valeur.
Toi, tu apportes de la valeur à l’autre via des produits et services.
L’autre récompense la valeur que tu lui apportes via de l’argent.
C’est le fond de commerce d’une entreprise : sans clients, sans argent, ça n’est pas une entreprise.
Comme tout commence par la clarté, il s’agit d’être au clair sur les 3 entités du business.
Ces 3 piliers sont le fondement de ton édifice business.
1/ Lancer son business commence par : TOI
Avant TOUTE autre chose, clarifions la base de la base :
Qu’est-ce que tu veux ?
De l’argent oui, des clients OK, mais encore ?
Pourquoi tu veux de l’argent et des clients ?
En quoi c’est important pour toi ?
Vouloir de l’argent n’est (très souvent) pas une motivation suffisante pour créer un business en ligne.
Non pas que ce ne soit pas une motivation légitime, simplement que ça ne suffit pas pour tenir sur la durée et créer un business rentable et pérenne.
Avec tous les imprévus, les embûches, que tu vas rencontrer sur le chemin, il est nécessaire d’aller chercher au fond de toi ce qui t’anime.
Une fois que tu as répondu en surface à ces questions, demande-toi :
Qu’est-ce que tu veux VRAIMENT ?
A quel point c’est important pour toi ?
Et pour finir : quelle est ton intention dans ce business ?
Voilà, tu as défini le socle nécessaire pour aller plus loin.
Tu as ouvert la porte.
Si tu veux aller plus loin sur ce sujet, tu as tout un processus de questions de coaching dans mon livre “l’ingrédient secret de la réussite”.
Il est temps de clarifier ta Trinité Individuelle qui est ton engrais le plus puissant pour faire pousser la graine de ton business en ligne
Kézako ?
Comme toute trinité (victime/persécuteur/sauveur du triangle de Karpman, père/fils/saint-esprit de la Bible, centre mental/émotionnel/instinctif de l’ennéagramme…), on a trois éléments :
1/ L’enthousiasme : c’est tout ce qui te recharge, que tu aimes faire, tu ne vois pas le temps passer.
2/ La zone de génie : c’est tout ce qui est facile pour toi, tellement facile que tu ne t’en rends souvent même pas compte (car c’est une compétence inconsciente). Certains parlent de super pouvoir. C’est trèèèès lié à ton type de personnalité ennéagramme et ton profil MBTI.
3/ Le mythe personnel : c’est ton voyage du héros, par là où tu es passé, ce que tu as traversé, ce que tu as résolu, ce que tu as appris.
Maintenant, tout cela ne suffit pas, car ce n’est pas à toi que tu vas vendre tes produits et services… On a besoin de la pièce centrale de ton business, la clé de voûte sans laquelle RIEN ne va tenir : tes clients.
De cette réflexion peut émerger une idée ou plusieurs idées. C’est très bien, ne reste pas coincée sur une idée fixe en particulier. La suite de l’article va t’aider à affiner.
2/ Le héros de ton business : LUI
La clé de voûte de ton business en ligne… ce n’est pas toi !
Une fois que tu as clarifié ta Trinité Personnelle, il est temps de clarifier la Trinité du Client chouchou.
Ton client chouchou ?
C’est la personne avec qui tu adores travailler, tu as envie de passer du temps avec, tu l’apprécies humainement.
Il peut même y avoir un lien d’amitié qui naît de la relation commerciale (ça dépend ta posture, ton business et comment tu vois le monde).
Clarifions la trinité de ton Client Chouchou :
A. Son Problème D.U.R :
– Douloureux : Qu’est-ce qui lui fait mal exactement ? Qu’est-ce que ça cause dans sa vie ? Comment tu sais qu’il a mal ?
– Urgent : A quel point le problème est présent à son esprit ? Pourquoi voudrait-il le résoudre maintenant ?
– Reconnu : A quel point est-il conscient de son problème et en recherche de solution ? Qui est le plus conscient de son problème ?
B. Son éthique personnelle :
Quelles sont ses valeurs ?
Quelles sont ses contre-valeurs ? (et qu’il faut à tout prix éviter avec lui)
Quelles sont ses convictions personnelles ?
C. Ses 3 centres :
– Emotionnel : Qu’est-ce qu’il ressent dans sa vie ? Qu’est-ce qui le fait se sentir comme ça ? Comment aimerait-il se sentir ?
– Mental : qu’est-ce qu’il pense ? Qu’il entend ? Qu’il voit ? Qu’il dit ? De quoi rêve-t-il dans le futur ? De quoi a-t-il peur ?
– Instinctif : qu’est-ce qu’il fait ? ne fait pas ? Qu’est-ce qui le prend aux tripes ? Qu’est-ce qui le fait lever le matin ?
Tu peux aussi compléter avec la carte d’empathie.
3/ L’interface : à la croisée des mondes
Ton business, qu’il soit en ligne ou non, est l’interface entre ta trinité individuelle et la trinité de ton client chouchou. Il ne s’agit pas d’être obsédé que par toi ou que par lui, il s’agit de prendre en compte les deux réalités et trouver l’intersection :
A. A quoi ressemble l’interface entre toi et ton client chouchou : le QUOI.
Ca prend souvent la forme “j’aide X à Y”. Par exemple : moi Fabien, j’aide les entrepreneurs et libéraux en reconversion à déployer une activité rentable qui leur ressemble.
B. En quoi ton approche diffère de tout ce qui existe : POURQUOI MOI ?
C’est le “grâce à Z” qui s’ajoute à la phrase précédente, cela définit ta proposition de valeur unique.
Par exemple : moi Fabien, j’aide les entrepreneurs et libéraux en reconversion à déployer une activité rentable qui leur ressemble grâce à leur profil de personnalité.
C. Quelle forme prend ton offre: COMMENT tu l’accompagnes ?
C’est la proposition d’offres que tu fais à ton prospect par mail, au téléphone, par message… Lorsqu’il a manifesté un signe d’intérêt clair. Tu peux avoir plusieurs produits et services qui se complètent.
Par exemple, mes produits et services en lien avec “lancer son business de zéro” : – Mon livre “l’ingrédient secret de la réussite” qui synthétise 100 livres de développement personnel en un seul : c’est une porte d’entrée. – La Session Extraction de Cerveau permet de passer du brouillard mental à la clarté totale sur le business fait pour toi en une session – Le Club des Agisseurs permet déployer avec sérénité le business qui te ressemble sans rester seul dans ton coin et en disant adieu à la procrastination.
Tu remarques que tu peux tout à fait avoir une gamme de produits qui allie produits ET services. Ce qui compte est la cohérence.
Je propose un produit physique (sans pour autant avoir de boutique en ligne) : mon livre. Avec mon livre, je propose aussi de la formation (qui est un produit en ligne).
Je propose des services (qui sont des compétences que j’ai développées) : la Session Extraction de Cerveau (le Bilan de Personnalité).
Et je propose un combo de produits et services : le Club des Agisseurs.
Tu as tellement de possibilités qu’il s’agit de choisir selon tes compétences, tes envies… Tu peux d’ailleurs ne pas créer tes propres produits et services mais vendre ceux des autres via l’affiliation par exemple. Le principe de l’affiliation est très simple et vieux comme le monde : tu recommandes des produits et services et tu prends une commission au passage pour avoir fait la mise en relation.
Certains business reposent quasi exclusivement sur l’affiliation !
Stratégie d’acquisition : les 3 piliers
Une fois défini ces fondamentaux, il nous faut savoir comment le client chouchou arrive à toi. Comment il passe de total inconnu à client fidèle ?
Imagine que tu as une boutique physique : comment tu fais passer l’inconnu dans la rue qui passe devant la devanture de ta boutique, à visiteur qui s’arrête devant ta boutique, à prospect qui rentre dans ta boutique, à client qui achète un premier produit, à client fidèle qui revient toutes les semaines t’acheter quelque chose ?
Sur le web, c’est pareil : comment tu fais passer l’internaute qui navigue sur le web ou les réseaux sociaux, à visiteur qui vient sur ton site web et tes articles, à prospect qui télécharge un bonus ou réserve un appel, à client qui prend un premier produit, en client fidèle qui achète tous tes produits et services.
C’est extrêmement important d’être très au clair sur ça, car ton entreprise repose sur tes clients.
Sans clients, il n’y a pas de revenus, donc pas de business, garde-le en tête.
Ce n’est pas la qualité de ton produit qui fait que les gens achètent… puisqu’avant d’acheter ils n’en savent rien.
Voilà pourquoi marketing et vente vont être d’une aide précieuse.
Tu peux voir le marketing comme le papier cadeau et ton produit comme le cadeau.
Les marketeurs ne vendent pas un billet d’avion, ils vendent les cocotiers, les pieds dans le sable, l’eau à 27°C.
Ils ne vendent pas une glace, ils vendent…
Attention : oublie la vente comme étant un “forcing” où tu menaces les gens d’acheter, où tu fais pression avec des arguments marketing à 2 balles.
Ton marketing et ta vente peuvent être éthiques : il s’agit de mettre les bons produits et services devant les bons clients et tu n’auras jamais à forcer la main de qui que ce soit.
Si tu démarres dans le business en ligne, tu as vraiment intérêt à prendre une formation sur le marketing et la vente, car sans ces compétences très peu de personnes ont un business qui marche vraiment.
Pour ce faire, nous avons 3 piliers là encore.
1/ Trafic : comment passe-t-il d’inconnu à prospect ?
On répond à la question : OÙ ?
C’est un double “où” :
– Où ton client chouchou traîne-t-il ? Si tu as suffisamment creusé dans la Trinité de ton client chouchou, tu le sais.
– Où te rends-tu visible pour qu’il te trouve ? Quelle forme prend ta devanture ?
En physique : cartes de visite, flyers, pub locale
Sur le web : trafic gratuit (partenariats, réseaux sociaux, vidéos YouTube, SEO de ton site web), trafic payant (publicité google, youtube, FB…)
Comment choisir ?
1/ Tes forces
2/ Ton client chouchou
3/ Tes ressources (personnes, argent, temps…)
2/ Conversion : comment passe-t-il de prospect à client ?
On répond à la question : COMMENT ?
Il existe tellement de systèmes que tu peux te perdre là-dedans. D’où l’importance d’adapter à ta personnalité.
Si tu as un centre émotionnel très présent, tu veux mettre au plus tôt un appel, par exemple.
Si tu as un centre mental très présent, tu vas peut-être préférer les systèmes et pas trop l’interaction directe.
Ce sont des généralités, à voir avec ton cas spécifique.
Dans tous les cas, pour qu’un prospect devienne client chez toi, il y a besoin de 3 ingrédients clés :
– Empathie : il se sent compris et rejoint dans sa réalité.
– Expertise : il a confiance en ta capacité à l’aider sur son problème
– Engagement : il est nécessaire qu’il prenne la décision d’achat et de tout ce que ça implique (l’engagement est bien moindre s’il s’agit d’un livre à 15€ que si c’est un accompagnement à 10 000€)
Un dernier point avant de te donner des exemples : au plus ton système est complexe (avec beaucoup d’étapes), au plus il y a de déperdition, au plus il y a de risque de “bug”. Personnellement, je suis fan de la simplicité, donc je t’invite à ne pas te prendre la tête avec des modèles super complexes qui risquent de t’emmêler les pinceaux, surtout si tu débutes !
Quelques exemples de système de conversion pour un business en ligne :
1/ Publicité Facebook – Livre – Appel avec proposition
2/ Recherche Google – Article – Leadmagnet – Appel gratuit avec proposition
3/ Mail d’un partenaire – Page d’inscription – Webinaire avec proposition
Comment choisir ?
1/ Le plus simple pour toi (selon ton type de personnalité) : “qu’est-ce que je fais déjà au quotidien sans effort ?”
2/ Basée sur UNE action que tu kiffes ET qui a un effet de levier business
Mesure : quels sont les indicateurs pertinents à mesurer pour un business en ligne ?
On répond à la question : COMBIEN ?
En mettant ton plan à exécution, il est indispensable de mesurer certains indicateurs pour ton business car tu ne peux pas améliorer ce que tu n’as pas mesuré.
Il y a beaucoup d’indicateurs possibles (en particulier sur le web) que tu peux ranger dans les 3 catégories suivantes :
1/ Tes actions : nombre d’articles de blog écrits sur ton site internet, de vidéos mises en ligne, de mails envoyés, de posts publiés.
2/ Trafic : nombre d’abonnés à ta chaîne, visites du blog de ton site web, vues de ta publicité, taux de clic de ta publicité en ligne
3/ Conversion : taux de conversion visiteur-prospect, taux de conversion prospect-client, valeur à vie des clients, nombre de clients
Le seul contrôle que tu as, c’est sur tes actions : commence par mesurer ça.
Comment choisir les indicateurs à mesurer ?
1/ Ils doivent être cohérents avec ta stratégie d’acquisition. Si tu fais de la publicité sur YouTube, il est capital de calculer le coût par clic, le taux de conversion par exemple et la valeur par visiteur par exemple.
2/ Choisis en moins de 5, car il ne s’agit pas de devenir freak control des chiffres et tu as vite fait de te noyer dans la data.
3/ Commence à mesurer les actions répétitives que tu mets en place (création de contenu (vidéo, articles, posts…), personnes contactées…)
Le nerf de la guerre : les OUI MAIS
Lancer un business en ligne, c’est “juste” de la réflexion, des discussions et des actions.
Cela revient à utiliser tes 3 centres en clair.
Le plus dur n’est pas d’avancer sur ton projet !
C’est de trimballer un sac à dos lourd, de tes peurs, tes doutes, ton passé,…
Avec les centaines de clients que j’ai aidés ces 8 dernières années, je n’ai JAMAIS vu une seule fois un problème business “pur”.
Je t’invite à lister et noter sur ton carnet, tes “oui mais”, c’est-à-dire :
toutes les pensées qui surviennent dans ton esprit (et quand elles surviennent)
toutes les émotions désagréables que tu sens (et quand elles surviennent)
toutes les blocages que tu sens dans le corps au moment de l’action et les mécanismes d’évitement (et ce qui les déclenche)
C’est une matière extrêmement précieuse.
Le plan d’action pour créer son business en ligne
Tu as désormais une carte plus ou moins claire de ce que tu as à faire.
Si t’as bien creusé, ton POURQUOI est évident, ton QUOI et clair et ton COMMENT aussi.
Maintenant sache une chose : si tu n’es pas clair sur le QUAND et le COMBIEN, ton super plan va juste rester une carte au trésor qui prend la poussière…
Ton plan est l’intermédiaire entre toi et tes futurs clients. Tu ne contrôles pas le résultat, tu ne décides pas que telles personnes deviennent tes clients. Par contre, tu contrôles les actions que tu poses.
Ta mission maintenant est de noter TOUTES les actions que tu as identifié précédemment te permettant d’aller chercher du trafic et de la conversion.
Tu t’en doutes, ça va faire beaucoup, tu en as pour des semaines voire des mois. Il s’agit juste d’identifier les premières par ordre de priorité, puis de les planifier (QUAND) et de réserver des blocs de temps (COMBIEN) dans tes journées.
Ensuite, il n’y a plus qu’à… passer à l’action pour lancer ton business 🙂
Créer son business en ligne : par où commencer ?
Pour résumer, voici les 10 étapes pour lancer son business en ligne :
1/ Définir ton pourquoi
2/ Clarifier ta trinité individuelle (enthousiasme, zone de génie, mythe personnel)
3/ Clarifier la trinité de ton client chouchou (son problème DUR, son éthique, ses 3 centres)
4/ Clarifier l’interface des deux : le QUOI, le POURQUOI MOI et le COMMENT ?
5/ Clarifier ta stratégie d’acquisition : OÙ ton client chouchou te trouve, COMMENT il passe de prospect à client ?
6/ Identifier les OUI MAIS qui te freinent dans le déploiement de ton business.
7/ Définir les indicateurs clés de ta stratégie d’acquisition sur le web
8/ Poser clairement ton plan d’action (à une semaine, un mois, un trimestre, par exemple)
9/ Implémente ton plan d’action sans le remettre en question.
10/ Fais une boucle de rétroaction toutes les semaines, tous les mois, tous les trimestres et tous les ans, avec un process de bilan, pour revenir sur : ce que tu voulais faire, ce que tu as fait, les obstacles, l’analyse que tu peux faire et les enseignements que tu en tires. Mettre en œuvre la méthode scientifique va énormément d’aider à prendre du recul et sortir de tes automatismes quotidiens.
Les 3 obstacles à entreprendre
La plupart des coachs et gourous du web dans le milieu de l’entrepreneuriat et du marketing parlent de méthodes, de techniques, de motivation, de discipline. OK, c’est génial. Mais qui te parle des freins et blocages ?
Les “oui mais” en font partie.
Et surtout, ce qui suit peut t’empêcher de réussir ton projet en ligne.
Dans tout business (même en ligne), tu risques de passer par ces 3 obstacles à un moment donné.
1/ Confusion et manque de clarté
Il est très fréquent au début d’être noyé dans la quantité de choses à faire, dans la multiplicité des stratégies.
Tu nages en pleine confusion et tu ne sais pas où donner de la tête.
Cela est amplifié si tu perds de vue ce que tu veux et ton Pourquoi initial.
La clé pour le dépasser ?
Sortir la tête du guidon, te confronter au vide pour laisser émerger des réponses.
Tu peux aussi te faire aider par un accompagnant qui t’aide à faire émerger cette clarté spontanément par des questions précises. C’est typiquement quelque chose que je propose avec la Session Extraction de Cerveau.
2/Dispersion et manque de focus
À l’ère d’internet, avec tous les formateurs en herbe, les nouvelles méthodes, tu as tôt fait de changer ton fusil d’épaule et de changer de stratégie.
La peur de manquer quelque chose (FOMO), l’excitation de la nouveauté, le manque de résultats, peut t’amener à te disperser sur plusieurs stratégies et/ou plusieurs projets.
Surtout quand tu entends tous ces formateurs qui veulent vendre leur méthode, visant à toujours rajouter quelque chose, alors qu’il est plus sage d’employer la Via Negativa.
La clé pour le dépasser ?
T’en tenir à une stratégie la plus simple possible et la plus alignée avec tes talents.
T’engager avec quelqu’un pour faire un point régulier ou, encore mieux, te faire superviser et payer pour ça. L’argent t’engage et avoir quelqu’un qui te suit est un luxe incroyable.
C’est aussi quelque chose qu’on propose sur Epanessence avec le Club des Agisseurs, qui aide sur le pilier Focus.
3/Abandon et manque de ténacité
Quand tu lances ton business, que tu bosses dessus et qu’il n’y a pas de résultat, tu commences à tout remettre en question. La confusion peut apparaître, comme la dispersion.
Le grand risque pour un entrepreneur, c’est de lâcher, d’abandonner, de partir sur autre chose et de saborder son business.
Beaucoup tirent des conclusions trop hâtives sur leur capacité à entreprendre dès qu’ils ont eu un échec, au bout de 2 ou 3 essais. Ca vient nourrir les “oui mais” : “oui mais je ne suis pas bon en vente”, “après tout je n’ai pas la fibre entrepreneuriale”.
La clé pour le dépasser ?
Te rappeler pourquoi tu fais ce que tu fais et, là aussi, avoir quelqu’un qui te suit, qui ne te lâche pas avec qui tu es engagé, qui t’aide à te remettre sur tes rails.
Pour lancer son business en ligne et démarrer au bon endroit, ça commence toujours par un travail d’introspection à mon sens.
Sinon tu risques de partir sur quelque chose qui ne te ressemble pas, sur une nouvelle méthode qui te fait de l’œil, où tu vas forcer, ça ne va pas marcher et tu vas te demander pourquoi…
Pour finir cet article, clarifions ton IKIGAI histoire de mettre en pratique ce que tu as découvert dans cet article :
1/ Enthousiasme :
– Qu’est-ce qui me met profondément en joie ?
– Qu’est-ce qui me donne plus d’énergie après qu’avant l’avoir fait ?
– A quoi je ne vois pas le temps passer ?
2/ Compétence inconsciente
– Qu’est-ce qui me paraît normal et qu’on me fait remarquer comme génial ?
– A quel endroit les autres viennent demander mon aide dans leur vie ?
– Qu’est-ce que je fais naturellement et sans effort ?
3/ Zone de tension
– Quel problème te touche particulièrement ?
– Quels problèmes as-tu déjà résolu et qui concerne beaucoup de monde ?
– Selon toi, de quoi le monde a besoin ?
4/ Récompense
– Qu’est-ce qui te ramène déjà de l’argent aujourd’hui ?
– Comment transformer une de tes compétences en argent ?
– Quelles sont tes possibilités pour générer de l’argent autrement que ton activité actuelle ?
Si tu te sens perdu et que tu ne sais pas où donner de la tête, ou simplement que tu souhaites de l’aide pour clarifier tous ces éléments, tu peux réserver une Session Extraction de Cerveau pour passer du brouillard épais à la clarté totale sur ton business en UNE session.
L’IKIGAI : ce concept japonais permet d’identifier la raison d’être d’un individu. Trouver ton IKIGAI pourrait bien changer définitivement ta conception du “travail”. Voici comment faire.
Trouver son ikigai, sa raison de vivre, peut provoquer un électrochoc dans notre vie.
Si tu es sur cet article aujourd’hui, il est possible que tu te demandes :
Qu’est-ce que l’IKIGAI ?
D’où vient l’IKIGAI ?
Comment trouver son IKIGAI ?
Quel type d’exercice faire pour trouver son IKIGAI ?
Dans ces quelques lignes, je vais te dévoiler ma méthode pour trouver ton ikigai.
Illustrons l’IKIGAI le avec une histoire :
Il était une fois un pommier planté là, immobile. Par ses racines, il absorbe tous les nutriments et l’eau dont il a besoin. Ses branches, élevées vers le soleil, s’érigent comme des bras tendus vers l’horizon.
Il donne des pommes en abondance, pour tout le monde : hommes, animaux, micro-organismes…
Par sa simple présence, son existence est remplie. Il n’a rien à faire pour cela.
A l’image du pommier, nous n’avons pas besoin de faire pour être.
L’équation est dans l’autre sens :
Le FAIRE est la conséquence de l’ÊTRE.
Trouver son IKIGAI amène, comme le pommier, à se placer là où ça pousse pour nous.
Dans la philosophie japonaise, la réponse à une vie pleine de sens est simple : ikigai.
L’ikigai est un concept japonais qui vient plus particulièrement de l’île d’Okinawa et signifie simplement “raison de vivre”. En effet on attribue la longévité impressionnante des habitants de l’île d’Okinawa en partie à l’ikigai.
Au-delà de la traduction littérale, l’ikigai est une façon de vivre, un style de vie.
“Iki” signifie la vie, le fait d’être en vie. “Gai” signifie la raison, le sens, la profondeur.
Il est intéressant de noter la connotation de “challenge”.
La traduction du japonais vers le français a tendance à appauvrir le sens profond.
L’ikigai pourrait signifier à la fois :
raison de vivre
but de la vie
raison d’être
sens de la vie
raison de se lever le matin
bonheur d’être
ce pourquoi on vit
La vérité n’est aucun de ces termes et tous à la fois.
Aucune traduction littérale ne saurait être satisfaisante pour représenter ce concept japonais. L’ikigai est un mélange de toutes ces traductions.
Dans une société dominée par le conditionnement psychologique dès le plus jeune âge, les individus ne sont pas habitués à aller chercher au fond de leur être qui ils sont vraiment et ce qui les rend vivant.
Très tôt, on installe des références externes : avec des évaluations, un système de classement, un savoir mort qui doit absolument rentrer dans la tête avec un programme prédéfini (le même pour tout le monde), des horaires fixes et indiscutables, des devoirs à rendre obligatoires, le jugement subjectif d’un professeur par rapport à une norme…
Toutes ces références externes ont tendance à couper l’individu de lui-même pour le restant de sa vie.
On ne tient pas compte de la spécificité de chaque individu et le fait que l’un adore construire des LEGO et l’autre s’amuse à filmer des gags, ne change pas grand chose à sa scolarité, à part quelques facilités dans certaines matières (et difficultés dans d’autres).
L’élan vital du gamin est brisé au profit d’une vérité absolue : “arrête de jouer, sois sérieux et trouve-toi un vrai métier.”
Il en résulte (souvent) des adultes perdus, dépressifs, sur le rail d’une vie faite de conditionnements où leur enfant intérieur meurt à petit feu car il n’est plus écouté.
L’engouement de l’ikigai depuis des années est le signe d’un besoin de sens et de contribution qui crient famine.
Si nous avions tous grandi dans une école démocratique, l’ikigai n’aurait pas de sens car il aurait émergé de lui-même en vivant simplement.
Pour l’observer, on peut constater la voie professionnelle prise par des individus ayant été dans des écoles type Sudbury où l’enfant fait ce qu’il veut.
Pour nous autres n’ayant pas eu la chance d’aller dans ce type d’école, l’ikigai peut nous aider à reconnecter à ce qui nous rend vraiment vivant. Et, à moins d’être mort, il n’est jamais trop tard pour cela.
Trouver son ikigai apporte bon nombre de bénéfices :
– Simplification de sa vie : on revient à l’essentiel
– Enthousiasme et plaisir : on a de la joie à faire ce qu’on fait
– Motivation : plus besoin d’un réveil matin ou d’un patron pour nous dire quoi faire.
– Des relations plus saines : lorsqu’on est plus épanoui dans notre vie, on a plus de joie à partager, plus de ressources à apporter aux autres.
– Une meilleure santé : quand on est à sa place, on a beaucoup moins besoin de frustrations à compenser par des comportements excessifs, des addictions…
Trouver son IKIGAI : mode d'emploi
Il existe énormément de livres, de tests, d’exercices, pour trouver son ikigai.
Mon but ici n’est pas de faire une synthèse de ces livres ou de proposer un énième test, simplement de t’aider ici et maintenant à le trouver.
Gardons à l’esprit que l’ikigai n’est pas une “méthode japonaise” pour trouver du sens à la vie.
C’est juste du bon sens.
L’ikigai consiste à un retour à soi, tout comme le propose la méditation, la spirale dynamique ou l’ennéagramme.
Les enfants qui ont grandi dans un environnement les autorisant à exprimer qui ils étaient, n’ont pas besoin de clarifier leur ikigai.
Ils le savent et le vivent en permanence !
L’ikigai est comme une béquille qui peut aider ceux (comme moi) qui ont été brisés par l’éducation occidentale à (re)trouver leur essence.
Il n’y a pas à forcer, c’est un juste retour à qui on est.
Cela passe par une seule chose : l’introspection.
L’ikigai n’est pas à mettre sur un piédestal, c’est la vie intérieure qui est à remettre au centre. Pas besoin d’ouvrir un livre pour faire son ikigai.
L’ikigai est l’intersection de 4 critères :
Ce qui m’anime
Ce dans quoi je suis compétent
Ce pour quoi je suis payé
Ce dont le monde a besoin
Quelle que soit la méthode pour trouver son ikigai, ça commence par se connaître : qui je suis ? quelles sont mes forces ? Mes faiblesses ? Qu’est-ce que je veux vraiment ? Qui ai-je envie d’aider ?
D’où la puissance de l’ennéagramme, car l’ikigai y est très relié.
Le trouver puis ‘affiner est le travail de toute une vie.
(cela dit, trouver son ikigai suffit déjà à l’utiliser immédiatement dans sa vie)
Voyons en détail les 4 cercles qui composent l’ikigai et une méthode basée sur le questionnement pour trouver le tien.
1/ L'enthousiasme : ce qui m'anime
Le premier cercle de l’ikigai est celui de l’enthousiasme, de la joie, du plaisir.
Quand je suis dedans, je suis dans mon élément tel un poisson dans l’eau, tel un cochon dans la boue.
C’est tout ce qu’on adore faire dans la vie, quand on a aucune contrainte, quand c’est l’élan de vie qui s’exprime à travers nous.
Personne ne nous force, on y va tout seul !
Passons aux exercices avec quelques questions pour trouver ton ikigai :
Qu’est-ce qui me met profondément en joie ?
Qu’est-ce qui me donne plus d’énergie après qu’avant l’avoir fait ?
A quoi je ne vois pas le temps passer ?
2/ La compétence inconsciente : ce que je maîtrise
Le deuxième cercle de l’ikigai est celui des compétences, de la zone de génie, du talent naturel.
Grâce à notre fonctionnement automatique et naturel, nous avons une compétence égotique extraordinaire : littéralement, elle sort de l’ordinaire.
C’est objectivement plus qualitatif que les autres.
C’est tellement naturel et facile pour nous, que nous ne nous en rendons même pas compte. C’est le principe des compétences.
Pour peu que l’estime personnelle soit en berne, nous n’osons même pas être payé et mettre de la valeur sur ces compétences, tant c’est facile et naturel.
Certains peuvent même se dévaloriser, même si les autres disent que leur “travail” est incroyable.
(on en revient au conditionnement travail = souffrance et tout ce qui n’est pas dans ce paradigme sort de notre champ de conscience)
Ici, nous parlons bien de compétences naturelles et innées, même si cela peut concerner aussi quelque chose qu’on a appris.
Au cours d’une vie, se former sur nos compétences innées peuvent les rendre encore plus incroyables !
Passons aux exercices avec quelques questions pour trouver ton ikigai :
Qu’est-ce qui me paraît normal et qu’on me fait remarquer comme génial ?
A quel endroit les autres viennent demander mon aide dans leur vie ?
Qu’est-ce que je fais naturellement et sans effort ?
3/ La zone de tension : qui j'ai envie d'aider
Le troisième cercle de l’ikigai est celui du besoin.
Dans notre quotidien, nous faisons face à des problèmes qui nous touchent dans le monde.
Pas besoin d’aller à l’autre bout du monde, dans notre lieu de vie on voit déjà ce qui dysfonctionne :
– Des relations toxiques
– La frustration de faire la cuisine
– Les conflits entre voisins
– La solitude des personnes âgées
– La pollution en ville
– Le stress et l’anxiété
Il y a beaucoup de problèmes dans le monde. Seulement, selon ton prisme et ta vision du monde (qui dépend de ton type de l’ennéagramme, de ton histoire, de tes valeurs personnelles), tu vas en voir certains et pas d’autres.
Certains vont te toucher, d’autres pas.
Toute entreprise répond à un problème, satisfait un besoin. L’ikigai prend en compte cette dimension et c’est pourquoi il est souvent utilisé dans la reconversion professionnelle.
Passons aux exercices avec quelques questions pour trouver ton ikigai :
Quel problème te touche particulièrement ?
Quels problèmes as-tu déjà résolu et qui concerne beaucoup de monde ?
Selon toi, de quoi le monde a besoin ?
4/ L'argent : pour quoi je suis payé
Le quatrième cercle de l’ikigai est celui de l’argent, de la valeur.
Comme le dit l’adage “tout travail mérite salaire”.
Beaucoup de personnes vivent selon l’équation “travail = souffrance” et gardent leur trésor intérieur à leurs heures perdues, alors qu’ils pourraient apporter ça au monde en permanence.
C’est d’ailleurs ce qu’ils font, car on ne peut pas s’empêcher d’être qui on est, seulement il est question de contexte.
Dans le contexte de la vie professionnelle, ton ikigai peut t’aider à générer de l’argent pour subvenir à tes besoins, en créant par exemple ton entreprise.
Passons aux exercices avec quelques questions pour trouver ton ikigai :
Qu’est-ce qui te ramène déjà de l’argent aujourd’hui ?
Comment transformer une de tes compétences en argent ?
Quelles sont tes possibilités pour générer de l’argent autrement que ton activité actuelle ?
Une fois que les 4 cercles de l’ikigai ont été identifiés, il s’agit de mettre tout ça ensemble et d’en faire une synthèse : ton ikigai.
Cet ikigai peut aussi être celui de ton entreprise.
Passons aux exercices avec quelques questions pour trouver ton ikigai :
Quelle phrase pourrait synthétiser tout ce que tu as trouvé ?
Quel est le point commun qui réunit les 4 cercles ?
Comment peux-tu être payé pour résoudre un point de tension chez des gens que tu as envie d’aider et pour lequel tu as déjà la compétence, en faisant quelque chose que tu aimes ?
Ce travail introspectif n’est pas évident à faire seul car car ce concept japonais a beau être simple, il n’est pas simpliste.
Dans ce cas, n’hésite pas à le faire avec quelqu’un qui saura te poser les bonnes questions et t’aider à synthétiser.
Aucun livre, aucune formation, aucun test, ne peut le faire à ta place. Parfois ça aide d’avoir un exemple.
Déconditionner l'ego pour trouver son ikigai
Comme on l’a dit, le conditionnement sociétal et religieux pousse l’humain dans une équation du type : travail = souffrance.
“Il faut souffrir maintenant pour obtenir une récompense plus tard.”
Grâce à cette équation, on peut motiver n’importe quel système nerveux par la carotte et le bâton.
C’est pratique pour faire société… Mais pas pour créer des individus libres et souverains.
Le cerveau n’envisage alors pas d’autre possibilité que le programme engrammé en lui.
Le système limbique est câblé sur une autoroute neuronale et n’en dévie pas.
Notre système réticulé activateur nous donne toujours plus de la même chose et nous ne voyons pas qu’il est possible de faire autrement.
Dans une telle configuration, il est impossible de voir l’équation “travail = plaisir”
Voilà pourquoi un déconditionnement est nécessaire à cet endroit.
L’IKIGAI est le prolongement de l’être, il n’est pas un “travail à faire”.
Par conséquent, créer une activité en lien avec l’IKIGAI, c’est se placer exactement là où on est déjà, au-delà des illusions et des croyances ancrées dans notre cerveau.
De fait, ça peut venir nous chercher dans notre ego.
“Je ne mérite pas ça”, “je n’en suis pas capable”, “ça ne peut pas être si simple”… ou toute autre système de défense égotique.
(L’ego est extrêmement fort pour se protéger.)
Surtout si on a été nourri au driver (ou message contraignant) “fais des efforts”, “sois fort” ou “fais plaisir”.
L’IKIGAI, avec le plaisir, la légèreté, la facilité, ne va pas avec le message contraignant.
Alors on va se chercher une galère, on se met inconsciemment des bâtons dans les roues, on se fait passer au second plan…
D’où l’importance de le faire accompagné, comme avec un coach ikigai.
La vertu nécessaire pour sortir du connu
Renoncer à une vision manichéenne du monde, à un paradigme destructeur, ça demande une vertu particulière.
Dans le stoïcisme, cette vertu est érigée en “méta vertu” : je parle bien sûr du courage.
Renoncer à un travail qui paie bien (en tout cas suffisamment pour survivre), à un inconfort confortable, pour embrasser une vie plus agréable, plus épanouissante, en suivant son ikigai… cela fait peur donc cela demande du courage. Et une dose de foi.
Il s’agit de quitter le connu pour entrer dans une Terre Incognita où on ne sait pas ce qu’il va se passer. Ces quelques lignes t’ont déjà donné de quoi trouver ton ikigai, de quoi transformer ta vie personnelle et ta vie professionnelle. Si tu es encore ici en train de me lire, peut-être que c’est le moment pour toi d’amorcer cette transition de vie.
Si tu souhaites être aidé pour trouver ta voie et savoir ce qui est fait pour toi, rendez-vous ici.