Vendredi matin, 07h00: “Le juge intérieur ne dort jamais…”
Le réveil sonne et déjà, je le sens me juger du haut de sa table. “Debout, tu as tant de choses à faire, à finir, à améliorer, tu n’as pas fait assez ces derniers jours!”. Ce bon vieux juge intérieur et ses suggestions hypnotiques sont déjà bien réveillés.
De mon côté, l’excès de zèle de la veille, mêlant un cocktail détonnant de perfectionnisme et de travail acharné sur un article, me pèse ce matin… Heureusement que mon bloqueur d’ordinateur s’est activé à 1 heure du matin. Mon centre mental n’est que second sur le podium, mais toujours à l’affût, il met en place ce genre de filet de sécurité. Ils sont comme ces barrières à l’entrée des manèges trop intenses dans les parcs d’attractions, évitant que mon énergie instinctive ne fasse des loopings sans ceinture.
Bien sûr, j’adore cette énergie, elle est comme ce super héros avec des pouvoirs incroyables… mais qui met un certain temps avant de maîtriser ses capacités. Pour moi, il a fallu 36 ans et encore, c’est loin d’être parfait (ça ne le sera jamais assez pour l’ego…).
07h05: La douceur discrète de l’essence
Et bam! Le réveil sonne encore ! Le juge intérieur remet une couche. “7h05 ?! Sérieusement, bouge toi le c** ?!” Avec toute la grâce d’un zombie en fin de carrière, je traîne mes pieds jusqu’à la salle de bain. Mon juge intérieur est toujours là… frais et pimpant comme un lundi matin, prêt à me servir un petit déjeuner copieux de reproches. “Toujours à la traîne ? Tu aurais dû être levé il y a 5 minutes !”. Mais heureusement, une petite voix intérieure, douce comme une fée, me rappelle que je suis un diesel, pas une Ferrari.
Elle ajoute avec douceur : “avec ton chronotype loup, c’est comme demander à Dracula de prendre son petit-déj à l’aube”. L’essence est là, telle une pommade face à ce juge intérieur sévère depuis des lustres. Je n’ai vraiment rencontré l’essence que depuis 2 ans…elle est précieuse pour me lâcher la grappe au quotidien. Dire que la majorité de la population passe sa vie sans la rencontrer…
07h10: L’opéra du centre instinctif
La salle de bain est mon amphithéâtre, et ma base instinctive est déjà en train de se donner en spectacle à l’intérieur de moi. Imaginez une diva, hurlant dans mes tripes le programme d’actions surchargé de la journée… Ce bon vieux centre instinctif prend soin d’amener le centre mental dans ses délires.
07h11: La boule à facette entre en scène
Soudain, la porte s’ouvre avec fracas. Alerte ! Ma femme (type 7 ennéagramme), arrive dans la pièce comme une boule disco sur une piste de danse des années 70. Son sourire brille plus que mon visage encore embrumé. Elle est pour la vie ce que le soleil est pour le jour.
“Comment tant d’énergie et de joie à cette heure-ci ?”, je me demande secrètement. Une énigme digne de l’homme mystère de Batman.
Elle me parle de plans, de projets, d’idées… Pour elle, c’est une danse endiablée sur une mélodie entraînante. Pour moi, c’est comme si elle me jetait une liste interminable d’actions façon confettis… tout cela met encore un peu plus mon centre instinctif en surchauffe..
07H15: Faut pas déconner…
Vient ensuite mon rituel matinal, non négociable. 20 minutes (trampoline+pompes+respirations), comme si je voulais m’envoler loin de toutes ces responsabilités et pour rappeler à mon juge intérieur qui est le patron ici.
Puis, une douche froide, glaciale, comme l’accueil que je réserve à toute tentative de paresse. Et pour couronner le tout, un jus de citron, plus acide que mes remarques intérieures. Pas le temps de flâner, pas quand on a des idéaux plus hauts que la Tour Eiffel. On ne rate pas un jour, ou presque, mais l’ego essaie déjà d’effacer cette ligne pleine d’imperfection…
7H30: Le hack d’intégration ultime : les gosses
Mes petits soleils, mes joyaux, mes marmots se réveillent. Pour eux, je serais prêt à décrocher la lune, à affronter un dragon en pyjama ou à chanter “Libérée, délivrée” en public. La paternité est une valeur forte chez moi. Le grand, avec ses postures de star, ses yoyos d’émotions et sa passion pour les projecteurs, est certainement un futur type 3 en herbe. Et puis, il y a le petit frère, mon petit trésor avec ses défis uniques (porteur de handicap). Ah, l’univers, tu as vraiment un sens de l’humour particulier pour m’offrir ce parcours d’intégration. Parfois, dans mes moments de méditation profonde, je me demande : “Un autre type de l’ennéagramme se débrouillerait-il mieux que moi pour gérer mes 2 gosses ?”
7h45: Le TGV est toujours en gare
Le grand dévore son petit déj, pendant que je donne le biberon du petit. Ma femme, ma pile électrique matinale personnelle, bondit déjà vers le travail, illuminée par l’aube. Elle me laisse le biberon car j’ai plus de patience ! (peut-être une vertu en croissance ou mon aile…)
Oui le 1 et le 7 c’est comme l’eau chaude et froide. Mais si tout le monde s’intègre ça fait du tiède (ça fonctionne bien). Pour moi, le démarrage est plus… lent. Mais une fois en mouvement, je suis comme un TGV : efficace, précis et pas de pitié pour l’inaction. Ça m’aide à tenir ma colère interne à distance… Enfin, sauf jusqu’à un certain niveau…
8H15: Le mammouth de l’Éducation nationale
Me voici à l’école du grand. La maîtresse, avec ses lunettes perchées sur le nez et son regard affûté comme un aigle, accueille mon fils.
Elle va vite me dire si une mouche a perturbé le dernier cours. Depuis un moment, elle ne rate jamais l’occasion de me parler des moindres écarts de mon fils et donc de ses parents. Tiens, serait-elle une 6 ? En tout cas, elle est attachée au cadre.
8h45: “Si tout le monde se bouger le cul, la Sécu irait mieux”
Destination le kiné pour le petit frère. Nichée au sommet d’une tour semblable à celle de la Pat Patrouille, au 4ième étage…
Et oh, surprise, l’ascenseur est HS !
Un comité de lamentations s’est formé au pied de l’ascenseur. Des mamies au souffle court et deux dames dont les balances auraient sans doute quelques mots à leur dire… se plaignent…
Avec mon fils dans les bras,lourd et hypotonique, je grimpe, une marche après l’autre. Je les dépasse, mon ego lançant un scud silencieux : “Allons, mesdames, on se bouge et on cesse de râler , et ça fera du bien à la sécu que vous montiez ces marchés !”. C’est fou cette illusion du contrôle interne qui veut s’appliquer aux autres pour les ramener dans le droit chemin… Une histoire de sous-type je pense…
8H55: La galerie d’art authentique et unique
La salle d’attente du kiné ressemble à une galerie d’art. Mon fils, avec son siège corset et sa bave, est la pièce maîtresse. Je me marre intérieurement à étudier les réactions des autres patients. Ce n’était pas toujours le cas. Autrefois, cela me renvoyait une image brouillée, une imperfection difficile à accepter pour l’ennéatype de mon ego. J’ai dû beaucoup me connecter à l’émotionnel pour me libérer de ça… Et ce ne fut pas simple, ce dernier est bien planqué dans un tiroir…
Maintenant, c’est devenu un petit jeu. On dit des types 1 qu’ils sont rabat-joie, mais avec moi, c’est plutôt faux… Le fun est dans mes valeurs. Dès que je peux, je m’amuse dans mon quotidien. Mais je connais beaucoup de 1 très chiant en effet…
9H00: Le type 2 dans tout sa splendeur
L’heure de la kiné a sonné. Cela fait trois ans que je la connais, trois ans que je vois cette femme dévouée, qui semble toujours mettre les autres avant elle-même. Elle dégage cette aura du type 2 ennéagramme, le genre altruiste à l’excès. Parfois, j’ai envie de la secouer et de lui dire : “Hé, tu comptes aussi !”. Et elle est juste incroyable avec mon fils, mais je ne pourrais pas supporter tout ce que son ego lui fait infliger pour les autres.
9h30: Jean-Pierre…
On passe à la séance d’orthophonie. Deviner l’ennéatype de l’orthophoniste, c’est comme essayer de comprendre le langage des dauphins. Impossible !
Surtout qu’elle a ce petit côté “dame sage” qui brouille les cartes. Cependant, depuis sa fenêtre, j’ai un super poste d’observation sur la vie sauvage des dentistes locaux. Tous les vendredis, c’est pareil : l’un d’eux, “Jean-Pierre” le plus bavard, s’installe dehors avec son café. Il semble être ami avec absolument tout le monde. C’est comme s’il organisait une convention de quartier hebdomadaire.
Pendant ce temps, sa collègue (ma dentiste dont on reparlera), enchaîne les clients avec l’efficacité d’un panzer allemand. Une question me hante depuis toujours : qu’est-ce qu’il peut bien raconter à tous ces gens le Jean-Pierre ? Un champion émotionnel, ou peut-être un type 9… Mystère… Tout le monde dit qu’il est sympa.
10h00: Premier bottage de cul pour que le monde se porte mieux
Mon fils est confié aux bons soins de la crèche inclusive. Un personnel mélangeant des émotionnels et du type 7. Une fois les transmissions faites, je redeviens libre comme l’air. En route vers ma voiture, mon énergie instinctive se déchaîne déjà telle une cascade après la pluie. J’en profite pour secouer mes clients et partenaires endormis par messages. La colère interne bout, mais je mets les formes. Je me demande toujours pourquoi je dois les tirer par la manche comme un parent tirant son enfant hors du lit pour l’école. C’est l’éternel mystère du “Pourquoi ne sont-ils pas aussi au charbon que moi ?!”
10H15: Contraction du temps
Retour en voiture. Ah, la douce ambiance d’une voiture… Enfin, douce jusqu’à ce que je lance mon livre audio. Parce que, soyons clairs, pas question de perdre une minute sans chercher à m’élever vers la perfection. Je me forme continuellement depuis des années et encore plus dans les temps morts. Pire qu’un type 3 avec la contraction du temps qui se reconnaîtra en lisant.
10h30: Routine contre-intuitive
Ma “Routine matinale suite : Un combo balade et planification.
Sur les conseils d’un certain Fabien Delcourt (un coach, évidemment de type 3), j’ai intégré ces petits moments “d’artiste”, “d’alchimiste” (si tu connais la matrice EPIC).
Avant de plonger dans l’arène pour une journée de travail d’au moins 8 heures (parce qu’en-dessous, clairement, je suis un loser pour mon ego), ces parenthèses sont essentielles. Elle me métamorphose : je passe d’un Viking enragé prêt à saboter mon propre business… à un samouraï méditant sous un cerisier en fleur… mais avec une précision au sabre redoutable. Concernant plus particulièrement la balade, c’est l’occasion de plonger dans le NO MAN’S LAND du type 4 (qui est mon intégration soi-disant). Une type 4 m’a dit un jour, regarde les fleurs ça aide… Je cherche toujours…
Je profite de cet article pour poser une question. Sur le chemin de ma balade, il y a cette belle fresque rose. Je me demande quel ennéatype a pu pondre ça ?
11h00: Le type 5 château fort
Voilà mon 1er client. Un type 5 ennéagramme. L’adorable casse-tête qui vient chercher en moi des coups de boost pour le sortir de son château fort mental. J’adore le secouer, façon grand frère. Il teste souvent mon centre mental (j’ai l’impression de participer à Trivial Poursuit sans fin).
Même si parfois, sa tendance à tout sur-analyser me donne des montées de colère refoulées (ouais, c’est ma façon de gérer la colère). Sérieusement, comment peut-on passer autant de temps à décortiquer le monde sans y plonger dedans ? Un mystère plus grand que celui du triangle des Bermudes pour moi.
12H15: Je connais Gordon Ramsay
C’est l’heure du déjeuner. Et quoi de mieux que du paléo ? Quand on vise le Graal de la perfection, on ne plaisante pas avec l’alimentation. Et si jamais je dérape, mon juge intérieur se transforme en Gordon Ramsay, prêt à me critiquer.
13H00: Le n’oeuf
Place au deuxième client de la journée. Ah, ce cher type 9…
L’incarnation de la zénitude. Enfin, presque. Tout est cool pour lui, sauf lorsqu’il s’agit de s’occuper de lui-même. Quand on arrive à ce sujet, le n”oeuf” se brouille… Du coup, mes séances ressemblent à une mission de sauvetage pour le sortir des sables mouvants de ses propres transes hypnotiques de confusions sur ses besoins et son business.
15H30: La précision allemande au service de mes dents
J’avais prévu une bonne session solitaire de travail en mode “Pareto” – le fameux 80/20, choisi par VIA NEGATIVA, de plus en plus présents dans mes idéaux élevés…
Mais, pour ce vendredi, l’appel des dents a sonné. J’ai rendez-vous chez ma dentiste aujourd’hui. Un rendez-vous de contrôle tous les 6 mois… mon corps est mon principal outil au service de mes idéaux élevés. Donc je ne déconne pas avec ce contrôle bi-annuel…
Bien que tout mon entourage la désigne comme le Dark Vador des dentistes, je la trouve parfaite pour mes dents (le mot n’est pas anodin si tu connais l’ennéagramme).
Côté personnalité c’est une sacrée histoire. Son côté direct, franc, parfois cassant, me parle. Il émane d’elle cette aura de rigueur et de colère contenue, que je ressens jusque dans les tensions de ses épaules (et par ricochet dans ma bouche lors du détartrage…). Elle est sûrement Ennéatype 1. Mes tripes se trompent rarement pour repérer mes “cousins d’énnéa”.
Chaque rendez-vous avec elle est une épreuve de résilience : je fais appel à tout mon arsenal de Systema, de respiration et de stoïcisme pour affronter la séance. Tout cela me rapproche encore plus de mes idéaux dans ces 3 domaines.
16h05: Trump
Mea culpa. Oui, j’ai un moment d’imperfection. Même si mon ego crie à l’indignité et souhaite effacer la confession qui suit. Je décide de flâner sur YouTube (après avoir contourné l’arsenal de mes bloqueurs comme DANZO qui libère son bras dans Naruto).
Qu’est-ce que j’aime regarder ? Des vidéos avec des Ennéatypes 8. Ils me fascinent. Cette capacité à extérioriser leur colère aussi facilement et à rentrer dedans… Wow ! Et en ce moment, je suis en plein dans la vie de Donald Trump. Beaucoup de gens les craignent, moi je les adore, j’aime leur rentrer dedans à ma façon.
16H15: FOCUS
Je m’arme de mon timer pour une session “Pomodoro” de création. Et quoi de mieux que des pauses trampoline pour oxygéner le cerveau? Je sens de nouveau cette fusion entre la rigueur du 1 et la créativité du 4 en moi : un cocktail détonnant qui forme ma zone de génie…
17h15: Session bottage de cul 2
C’est reparti pour un round de motivation façon “boot camp” auprès de mes clients, partenaires et collaborateurs. J’ai comme l’impression qu’ils en redemandent, vu le temps qu’ils mettent à passer VRAIMENT à l’action. Mais j’ai conscience de ma tendance à en faire trop, à être un peu trop direct. Je m’en veux, parfois. Après tout, je sais que je peux être très dur avec les gens… Mais bon, qui a dit que le chemin vers la perfection était pavé de douceur ?
17h30: La médiathèque
Après une journée bien chargée, c’est l’heure de récupérer mon grand à l’école. Puis, direction la médiathèque pour un moment de détente et de lecture avec lui. À peine arrivé, l’une des bibliothécaires que je connais bien, approche. Elle est le cliché de l’ennéatype 5w4 (tenues, son job et ses paroles très mentales).
Elle me rappelle gentiment (mais fermement) mes livres en retard. Je lui offre un sourire de façade tout en me maudissant intérieurement pour mon oubli digne d’une imperfection (insupportable pour mon égo).
18h00: CARS 2
Installation dans un coin calme avec mon fils, et c’est parti pour la énième lecture de Cars 2. Étrangement, je m’amuse à attribuer un type Ennéagramme à chaque personnage de l’histoire. Quand on est plongé dans le sujet, difficile de s’en détacher !
Voici mes hypothèses :
- Type 1- Professeur Zündapp
- Type 2- Mack
- Type 3- Flash Mac Queen
- Type 4- Luigi
- Type 5- Finn Mac Missile
- Type 6- Sherrif
- Type 7- Martin
- Type 8- Franc
- Type 9- Filmore
19h30: Repas
Ma femme rentre du boulot, épuisée. Sa joie a été pompée par la dureté du monde professionnel… Elle partage ses frustrations du jour durant le repas. Notamment cette collègue, probable type 3, qui a le don de se mentir à elle-même tout en gardant une image impeccable. Une capacité à briller même dans les pires des échecs.
Heureusement, ça s’est bien passé avec un autre collègue que tout le monde craint. Un type 8. Ma femme a su comment le gérer (lui rentrer dedans, ce que le reste de la boîte n’a pas compris).
20h00: Dodo des enfants
Le rituel du coucher des enfants commence. Entre pyjamas et brossage de dents, je prends toujours un moment pour leur raconter une histoire. J’essaie de deviner l’Ennéatype de l’auteur à travers ses écrits. C’est devenu une sorte de jeu pour moi. On reste beaucoup sur du 4 et du 7.
20h30: ZAZEN
C’est l’heure de mon ZAZEN quotidien, en silence, en demi-lotus.
Les méditations guidées c’est de la M***e (tiens toujours ce bon vieux centre instinctif qui fait dans la nuance).
Une pratique qui nécessite une discipline de fer, tant appréciée par le 1, mais qui me permet de toucher à la sérénité et d’observer ce coquin d’ego toujours actif (avant, durant et après).
21h00: La journée commence
Alors que pour beaucoup, la journée se termine, la mienne reprend de plus belle. Un marathon de travail jusqu’à une heure du matin, boosté par mon instinct et guidé par le centre mental (ce dernier n’a pas toujours été aussi présent pour cibler, ça change tout).
Comme c’est vendredi, les musiques de focus laissent place au sons de Philippe Jacquet sur Radio Espace (oui un DJ qui ne fait pas de la merde ça change. Toujours cette partie de moi à la recherche de la qualité ultime…).
Je vous rassure, 3 soirs par semaine je consacre du temps à ma compagne (le couple est dans mes valeurs et nous sommes mariés, faut pas déconner). Au passage mariée une type 7, tu notera la performance vu sa détestation inconsciente pour les “attachements”…
00h00: le final
Un petit lancer de dés, façon David Manise (son antifragilité est dans mes valeurs), pour déterminer ce que je vais faire demain à la salle de sport (Yoga, force, cardio…). Pourquoi la veille ? ça évite de faire l’anguille le lendemain.
Puis un peu de lecture, ce moment précieux où je me ressource. Enfin, un peu de journaling à la Marc-Aurèle pour clore la journée (il est dans mes valeurs). Je m’endors avec cette douce sensation du travail bien fait.
Après tout, c’est ce qui fait battre le cœur d’un Ennéatype 1.
Je rêve déjà de ma journée de demain pleine de créations, d’actions vers mes idéaux. La vie est un terrain sans fin pour toujours s’améliorer au service de ses valeurs…
Et voilà pour la journée dans la peau du type 1 !
Alors, voilà un petit tour dans mes baskets pour une journée typique d’un Ennéatype 1, en mode caricatural…. Comme tu as pu le voir, en “bon” type 1, j’ai ce petit souci avec “la nuance”.
Et, entre nous, toutes ces étiquettes que j’ai collées aux gens dans mon récit ? C’est juste une supposition, hein. On ne met pas les gens dans les cases même si mon ego instinctif adore faire ça.
On a tous nos mécanismes égotiques, et croyez-moi, en écrivant cet article, je n’y ai pas échappé…
Enfin, n’oubliez pas, chaque ennéatype a sa place et son rôle dans notre monde. Même si parfois on ne comprend pas bien celui des autres.
Un grand merci à Fabien DELCOURT de m’avoir laissé un peu de place sur son site. Et surtout pour son aide dans le long chemin de mon intégration.
Fabien de Zenirelax