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Zone de génie : comment la trouver et la déployer

Tu t’es déjà demandé pourquoi certains jours ton travail te vide, et d’autres il te fait pousser des ailes (sans redbull) ? Pourquoi, malgré toute ta bonne volonté, tu sens parfois que tu n’es pas à ta place ?

On nous apprend à être bons partout, à cocher des cases. Mais à force de vouloir tout faire, on oublie d’être.

Ton travail ne devrait pas te fatiguer à ce point. Au contraire : s’il ne te recharge pas, c’est qu’il y a un problème ! Il devrait être le prolongement naturel de ta façon de penser, d’agir, de créer.

La zone de génie vient nous montrer qu’il est possible d’entreprendre autrement. Qu’est-ce que la zone de génie ? Comment la trouver ? Et comment la mettre au service de ton activité ?

C’est ce qu’on va voir tout de suite !

Comprendre d’où vient cette idée de « zone de génie »

Le concept vient de Gay Hendricks, psychologue et auteur du livre The Big Leap. Il distingue quatre espaces dans lesquels on évolue chaque jour :

  • La zone d’incompétence : tu fais des choses que d’autres feraient mieux que toi. T’es mauvais et ça t’épuise.
  • La zone de compétence : tu sais faire, mais sans enthousiasme et le résultat n’est pas transcendant.
  • La zone d’excellence : tu es très doué.e, reconnu.e, mais ça te coûte de l’énergie.
  • La zone de génie : tu es extraordinaire, bien meilleur que l’immense majorité des gens et en plus ça te recharge d’y être !

Ce modèle n’est pas qu’une théorie. Il te permet d’entreprendre autrement, de voir où tu gaspilles ton énergie et où tu brilles naturellement. Le but n’est pas d’abandonner ce que tu sais faire, mais d’orienter ton travail vers les espaces qui te nourrissent et t’élèvent, notamment…

… la zone de génie. C’est cet espace tellement naturel pour toi que tu ne le vois pas, comme Maurice dans son bocal.

Et j’en parle depuis mon propre parcours : j’ai longtemps tenté d’incarner le modèle du “bon entrepreneur” avant de réaliser que ma vraie force, c’est la parole — ce moment où je transmets, où je clarifie, où je mets des mots sur ce que d’autres ressentent sans pouvoir le formuler. C’est mon canal. Ma manière d’exprimer ma valeur, de créer du sens et d’aider les autres à reconnecter avec leur potentiel.

Prends un instant pour te demander : dans ton quotidien, qu’est-ce qui est dans ta zone d’incompétence ? De compétence ? D’excellence ? De génie ?

Quand ton activité te pompe

Si tu es indépendant·e, tu connais cette tension : produire, communiquer, vendre, tout en gardant la tête hors de l’eau. Tu avances, mais tu sens une fatigue sourde. Tu te demandes où est passé le plaisir de créer.

Ce n’est pas un manque de motivation, c’est un problème d’alignement. Tu passes trop de temps dans ta zone d’excellence, celle où tu es compétent, reconnu, mais où tu t’uses lentement. Et probablement dans les zones d’incompétence et de compétence.

Le corps finit toujours par te le dire : lourdeur, perte d’enthousiasme, procrastination subtile. Et si au lieu de t’en vouloir, tu écoutais ce signal ?

Ce n’est pas de la paresse. C’est ton système intérieur qui t’indique que tu n’es pas à ton bon endroit.

Travailler dans ta zone de génie, c’est remettre du vivant dans ton parcours professionnel. C’est retrouver ce que tu fais avec aisance, précision et joie durable.

Pourquoi ta zone de génie est le cœur de ta réussite

Quand tu travailles depuis ton fonctionnement naturel, tout s’aligne : tu es exactement à ta place et tu le sens. C’est là que ton potentiel professionnel s’exprime pleinement.

Les bénéfices concrets :

  1. Productivité fluide : tu avances vite, avec moins d’erreurs. Tes résultats montent sans sur-effort. Tout va plus vite, même quand tu lances ton business (c’est la magie de l’efficience)
  2. Moins de stress : tu n’as plus à surjouer un rôle. Ton travail devient cohérent avec qui tu es.
  3. Satisfaction profonde : ce que tu fais te nourrit vraiment, tu ressens une vraie sérénité et du plaisir.
  4. Attraction naturelle : ton authenticité attire des clients ou partenaires compatibles avec tes valeurs.
  5. Plus d’impact : tu impactes beaucoup plus le monde en qualité et en quantité.

C’est indispensable pour les profils atypiques qui sont entrepreneurs ! En respectant ton fonctionnement, tout s’améliore dans ton activité.

Concrètement, je peux passer des heures et des heures à parler : ça me recharge, ça me met en joie, ça amplifie mon impact !

Comment reconnaître ta zone de génie dans ton travail

Observe ton énergie

A chaque fois que tu fais quelque chose : note ce qui t’élève et ce qui t’épuise. En fonction, tu peux en déduire dans quelle zone tu te situes.

Questionne ton parcours

L’introspection est une bonne voie pour affiner. Regarde en arrière :

  • Quelles activités ont généré le plus de résultats sans effort forcé ?
  • Quelles compétences reviennent souvent dans les retours positifs ?
  • Quelles missions t’ont fait sentir pleinement toi ?

Tu peux aussi regarder du côté des outils développés par d’autres comme Strengthsfinder ou, si tu veux plus de finesse regarde du côté du MBTI et des fonctions cognitives.

Écoute les autres

Demande à 5 personnes qui te connaissent dans différents contextes :

« Quand tu penses à moi dans le contexte pro, qu’est-ce qui te vient en premier ? » « Qu’est-ce que je fais bien sans m’en rendre compte ? »

Souvent, ce que tu minimises, c’est ce qui te distingue vraiment.

Analyse tes apprentissages rapides

Ce que tu maîtrises vite révèle ton mode d’apprentissage naturel — une clé puissante pour orienter ton activité professionnelle.

Mon expérience personnelle : de la structure forcée à la parole fluide

J’ai passé des années à croire qu’être crédible, c’était être méthodique, planifié, structuré. Alors j’ai travaillé à être discipliné (et je me suis épuisé). Sauf que mon vrai talent n’était pas là. Je peux parler une heure sans notes en étant clair, vivant, ancré. Je l’ai vu à de nombreuses reprises pendant des interviews. C’est ce que Jung appellerait mon intuition extravertie : une capacité à relier les idées à mesure qu’elles surgissent, à connecter les points, à faire des détours qui restent toujours en lien avec le sujet initial et qui l’enrichissent.

Quand j’ai arrêté de vouloir ressembler à l’entrepreneur parfait, j’ai retrouvé ma zone de génie. Mes accompagnements ont gagné en profondeur, mes clients en transformation, et moi, en satisfaction professionnelle.

Travailler dans sa zone de génie, c’est cesser de prouver, pour commencer à kiffer.

Les croyances qui t’éloignent de ton potentiel

Tu les connais sûrement :

  • Si c’est facile, ce n’est pas professionnel.
  • Je dois tout faire seul pour mériter le succès.
  • Je ne peux pas en vivre.

Ces croyances sont héritées d’un modèle du travail basé sur la pénibilité (coucou BLEU en spirale dynamique) Développer un business sur base de ta zone de génie demande de briser ce modèle poussiéreux où travail = souffrance.

Le succès professionnel n’est pas réservé à ceux qui s’épuisent le plus, mais à ceux qui apprennent à surfer sur leurs talents. Pour beaucoup, le succès n’est même pas à la clé, par contre le burnout oui…

Quand tu rencontres un plafond de verre, il y a des chances que :

  1. Tu ne passes pas assez de temps dans ta zone de génie
  2. Tu rencontres des blocages qui te font galérer

Il y a des obstacles qui empêchent d’identifier tes zones de génie ou d’y rester.

Relier compétences, valeurs et objectifs

Ta zone de génie se situe à l’intersection de trois dimensions :

  • Tes forces naturelles — ce que tu fais bien sans effort.
  • Tes valeurs — ce qui donne du sens à ton travail.
  • Tes passions —là où tu pourrais passer des heures

Quand ces trois éléments s’accordent, ton entreprise personnelle devient claire et cohérente. Tu n’as plus besoin de stratégies forcées : tu agis depuis ta nature.

D’où l’importance de mettre de la cohérence avec tes objectifs, ce que tu veux concrètement accomplir.

Le vrai professionnalisme, c’est de connaître ta place et d’y rester vivant.

Intégrer ta zone de génie dans ton quotidien professionnel

Identifier ta zone de génie est une chose, l’incarner dans ton travail en est une autre. Beaucoup reconnaissent leur talent naturel, mais continuent d’agir comme avant. Ce chapitre te montre comment faire vivre cette prise de conscience dans ta réalité de solopreneur.

1. Revisite ton organisation

Réévalue ton agenda à la lumière de ce que tu as découvert. Quelles activités te rechargent ? Lesquelles drainent ta vitalité ? Commence par renforcer les premières et réduire les secondes. Même 10 % de ton temps recentré sur ta force naturelle crée une différence tangible.

2. Crée ton écosystème d’appui

Ton zone de génie gagne en puissance quand tu t’entoures. Identifie les outils, partenaires ou prestataires qui compensent tes zones d’incompétence et de compétence. A quoi bon passer du temps en dehors de ta zone de génie ?

3. Ajuste ton offre et ta communication

Tes valeurs et ton potentiel doivent transparaître dans ton positionnement. Simplifie tes offres, parle plus de ce que tu aimes faire, moins de ce que tu tolères. Ta clarté attire naturellement les bons clients.

4. Mets en place des rituels d’entretien

Ta zone de génie s’affine avec le temps, à mesure que tu te connais mieux. Chaque trimestre, fais un bilan : qu’est-ce qui reste fluide ? Qu’est-ce qui devient lourd ? Tu peux découvrir que ce que tu pensais être une zone de génie n’en est pas une. En 2020 j’ai réalisé que faire du copywriting est une zone d’excellence, pas une zone de génie : ça me fatigue.

Ajuste ton activité en fonction de ton énergie réelle, pas selon des objectifs rigides.

Travailler ainsi transforme ton parcours professionnel en un processus vivant. Tu apprends à te diriger à partir de ton ressenti et à faire de ta satisfaction le moteur de ta réussite.

Quand tu travailles depuis ton vrai potentiel

Tout change : ton rythme, tes relations, ta vision du succès. Tu deviens plus créatif, plus constant, plus confiant. Ton activité professionnelle gagne en cohérence, ton entreprise en stabilité, et ta vie en sens.

Travailler depuis ta zone de génie, ce n’est pas fuir la difficulté, c’est apprivoiser ta manière unique de réussir.

Le succès durable, c’est celui qui te ressemble.

La zone de génie est le pivot de ta réussite

Ta zone de génie, c’est ton repère intérieur. C’est là que ton travail devient contribution, que ton talent rencontre les besoins du monde. Ne cherche pas à l’inventer : observe, écoute, reconnais.

Quand tu oses construire ton activité autour de ce que tu fais naturellement bien, tout s’aligne : ton énergie, tes résultats et ton enthousiasme.

Et le plus beau, c’est que tu n’as rien à rajouter. Juste à revenir à ce que tu es déjà.

Si tu peines à l’identifier ou que tu ne sais pas comment l’appliquer concrètement dans ton activité, rendez-vous sur ce lien pour en discuter ensemble.

Obstacles zone de génie

Les 3 obstacles de la zone de génie

 

Et si tu passais ta vie dans ta zone de génie ?

La zone de génie, c’est un concept que je trouve absolument extraordinaire.
C’est l’idée qu’il existe en toi un espace d’excellence naturelle. Un endroit où tu es bien meilleur que la moyenne, sans même y penser.

Tu fais ces choses-là sans effort, avec fluidité, plaisir, et en plus… ça te donne de l’énergie.
Et l’idée, c’est : et si tu passais ton temps à faire uniquement ça ?

Mais il y a un problème.

Pourquoi on n’y accède pas naturellement

Il y a trois grands obstacles (et un bonus) qui empêchent d’incarner sa zone de génie :

1. Tu ne la connais pas (encore)

Tu ne vois pas clairement ta zone de génie.
C’est normal : elle est souvent masquée par des couches de croyances, de loyautés, de jugements.
Exemples de croyances sabotantes :

  • Je suis nul.
  • Je n’ai pas de talent.
  • Je ne mérite pas.
  • Tout le monde sait faire ça.

À ce stade, il faut faire un vrai travail d’introspection.
L’Ennéagramme, les fonctions cognitives, ou des approches comme Épanessence peuvent t’aider à te rencontrer là où tu es génial·e sans le savoir.

2. Tu ne la valorises pas

Même quand tu identifies ta zone de génie, tu peux penser que :

  • C’est trop facile pour être utile.
  • Ce n’est pas monétisable.
  • Tout le monde sait faire ça.
  • Ce n’est pas sérieux.

Et donc tu la négliges. Tu continues à faire des tâches ingrates ou “rentables”, au lieu de capitaliser sur ton vrai talent.

3. Tu ne l’exprimes pas

Même quand tu la connais et que tu l’estimes, tu peux avoir du mal à l’incarner au quotidien.
Pourquoi ? Parce qu’on t’a conditionné à croire que :

  • Gagner de l’argent, c’est dur.
  • Il faut travailler beaucoup pour réussir.
  • La valeur vient de l’effort.

Mais ta zone de génie, par définition, ce n’est pas l’effort.
C’est facile, fluide, agréable. Et c’est justement ça qui crée de la valeur.
Et cette dissonance rend le passage à l’action difficile.

4. Tu n’y passes pas assez de temps

Même en ayant identifié, valorisé et commencé à exprimer ta zone de génie…
Il reste souvent des résidus inconscients qui font que tu t’en éloignes trop souvent :

  • Je ne peux pas faire que ce que j’aime.
  • Il faut bien faire sa compta.
  • Il y a forcément des tâches chiantes.

Mais si tu pars du principe que ta zone de génie peut tout porter — que tu peux créer, vendre, impacter, nourrir un écosystème entier à partir de là… alors le reste devient secondaire (ou déléguable).

Et si tu vivais 100% dans ta zone de génie ?

Moi, j’ai envie de croire que c’est possible.

Je ne dis pas que je le vis à 100% aujourd’hui.
Mais je pose l’hypothèse : et si c’était ça, la clé ?

Si tu pouvais générer de la valeur, gagner ta vie, contribuer… uniquement à partir de ce que tu fais de plus naturellement et joyeusement ?
Pas besoin de te forcer, de souffrir, de te trahir.

Et tout ce qui est chiant, si c’est vraiment nécessaire… tu le délègues à des gens compétents.
Parce que ta zone de génie, ça peut suffire. Et même largement.

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Plafond de verre chez l’entrepreneur : causes et solution

Tu connais le plafond de verre ?
Ce plafond financier désagréable que tu n’arrives pas à dépasser…

Malgré les formations.
Malgré tous tes efforts.
Malgré du coaching et de la thérapie.

Ca vient d’où ? Et comment on en sort ?

Réponse maintenant !

La réalité du plafond de verre

Tout entrepreneur a un thermostat financier. Ce thermostat financier va avec un plafond de verre : un seuil psychlogique impossible à dépasser.

On parle de plafond de verre quand :

  • Le même chiffre se répète depuis plusieurs années
  • C’est indépendant de ta volonté (toi tu veux développer ton activité)
  • Peu importe tes actions, ta stratégie, ça ne bouge pas

Me concernant, j’ai vu que depuis des années que j’entreprends, quel que soit ma stratégie, mon offre, mon trafic, mon nombre de clients, je plafonne autour au même chiffre.

Que ce soit en 2018 avec un business sur le bien-être en vendant des formations en ligne. Que ce soit en 2020 avec une presta à 3K/mois, une très petite audience et des clients à plusieurs milliers d’euros. Que ce soit en 2023 avec un site qui a beaucoup de trafic.

Quand tu repères quelque chose qui se répète de la sorte, il y a anguille sous roche.

Le plafond de verre laisse des indices

Il n’y a pas de fumée sans feu, tout comme il n’y a pas de plafond de verre sans comportement d’auto-limitation.

Quelques exemples :

  • Tu te disperses entre plusieurs projets
  • Tu cibles le mauvais avatar client
  • Tu fais des actions secondaires pour ton business
  • Tu te formes encore et encore

Je connais tous ces comportements. Ils sont présents quasi-systématiquement chez mes clients qui ont un plafond de verre.

Le résultat est toujours le même : tu te débrouilles pour ne pas réussir plus que ce seuil. A moins d’être OK avec notre niveau de revenus, c’est très frustrant voire démotivant.

Mais pourquoi on fait ça ?

La raison cachée du plafond de verre

On ne se limite pas pour le fun. Le plafond de verre n’est pas volontaire donc pas conscient. Comme la phobie, ça ne sert à rien de se raisonner, de se fixer des objectifs plus élevés ou de travailler plus. Tout plafond de verre a ses racines et elles sont inconscientes.

Quelques exemples :

  • Loyauté inconsciente à une injonction familiale “l’argent c’est sale”
  • Loyauté au revenu d’un parent (ou les deux)
  • Mémoire traumatique associée à un échec douloureux
  • Peur de briller et d’être aux yeux de tous

Le plafond de verre est différent chez chacun : ça peut être une fine lamelle de verre ou ça peut être un verre triple épaisseurs antichoc.

Plus il y a de racines différentes, plus le verre du plafond est épais.

De mes observations, plus tu cherches intensément des solutions dans les livres, outils et formations tout azimuts, plus il y a de racines à ton plafond de verre. Simplement parce que les profils les plus animés par la recherche sont souvent ceux qui galèrent le plus.

Comment on fait péter le plafond de verre ?

Il ne suffit pas de faire un coaching, une formation sur l’argent ou une thérapie brève pour briser le plafond de verre.

Beaucoup de gens se contentent de travailler encore plus, de faire du développement personnel à coup de visualisation où ils imaginent défoncer leur plafond de verre.

Ils crient face au miroir qu’ils ont un potentiel illimité…

Ce genre d’approche est franchement naïve…

Le plafond de verre n’est pas un problème mental où tu ne penses pas assez fort à ton objectif. Ce n’est pas un problème émotionnel où tu ne te sens pas légitime ou pas assez confiant. Ce n’est pas non plus un problème comportemental où tu ne passes pas assez à l’action.

Rien de tout ça. Le plafond de verre étant inconscient, il touche aux couches les plus archaïques de notre cerveau. Pour cette partie de nous, réussir plus = danger de mort. D’où l’impossibilité de faire autrement.

Cette partie de notre cerveau n’est pas sensible au coaching, à l’hypnose ou à l’EFT.

Il faut :

  • Identifier très précisément les racines responsables de ce plafond de verre
  • Dissoudre chaque racine une à une avec un outil comme NERTI
  • S’occuper de toutes les racines jusqu’à ce que le plafond soit débloqué

Cette notion de plafond de verre te parle ? Et tu vois bien que tu plafonnes malgré tes efforts ? Faisons le point de vive voix pour éclaircir ce qui se cache vraiment derrière ton plafond de verre.

Déracinage ronces IA

Dissoudre les racines traumatiques : mon expérience extrême

Parfois, le vrai travail qu’il nous reste à faire ne passe pas par l’action.

C’est d’enlever le frein à main.

Cela fait des années que j’appuie sur l’accélérateur de ma vie, que j’agis massivement, que je m’agite…

J’ai créé des milliers de contenus, eu des centaines de clients.
J’ai dépensé des fortunes pour être coaché par les plus grands.
Je me suis formé à plein d’outils : hypnose, ennéagramme, EFT, coaching…

Et pourtant… quelque chose coince encore.

Toujours ce même plafond de verre.

Toujours ces schémas dans mon business qui se répètent trop à mon goût, comme les slogans politiques.

Tout est parti d’une discussion…

La semaine dernière, je discute avec Nicolas Hennion, entrepreneur aguerri et atypique.

Il me dit au détour d’un coaching : « C’est bizarre que tu gagnes que ça avec toutes tes connaissances et outils. »

Il remet le doigt sur un schéma bien connu chez moi : le décalage entre mon expertise et mes résultats, entre mes efforts et mes résultats.

Je mets beaucoup d’efforts par rapport à ce que ça rapporte.
Depuis des années c’est la même chose.

Alors ce mois d’août, je change mon fusil d’épaule.

Je lâche l’accélérateur.

Je vais mettre le focus sur les freins. Sur ce que je connais si bien… pour les autres.

Comme Nicolas me l’a si justement rappelé, j’ai des outils hyper-puissants pour libérer tous les blocages, loyautés et racines traumatiques. Que la plupart des gens ne connaissent même pas !

Et pourtant, je les sous-exploite : je ne me libère pas complètement de mes blocages, de mes loyautés invisibles.

Ça me fait chier : il a raison.

Voici la question que je me pose :

Est-ce qu’en autonomie, je suis capable de me libérer totalement et définitivement de mes mémoires traumatiques ?

C’est ce qu’on va voir.

Sur le mois d’août, j’en fais ma priorité absolue.

Je te tiendrai au courant.

Je te partagerai les outils que j’utilise, comment j’identifie mes blocages, comment je mène mes sessions.

Probable que je documente ça.

Parce que je sais qu’il existe un monde dans lequel je ne fais plus d’effort. Où je suis dans ma zone de génie. Où je gagne très bien ma vie, avec fluidité et en travaillant peu.

Et jusqu’ici, j’ai tout fait inconsciemment pour que ce ne soit pas le cas.

Maintenant il est temps de te parler de ronces.

Les ronces : métaphore vivante des blocages inconscients

Chez Nicolas et Florence Hennion, j’ai pas fait que parler : on s’est occupés de déraciner des ronces.

Tu sais ce que j’ai vu en arrachant UNE seule racine ?

Un entrelacs tentaculaire de tiges, de pièges végétaux qui s’étaient installés partout, discrètement.

À vue d’œil, c’était une ronce. En réalité, c’était six mètres de fouillis, de piquants, de grappins invisibles.

Et ça m’a frappé : nos racines traumatiques sont exactement comme ces ronces. 

Elles influencent énormément notre vie.

Et nous on débroussaille ce qui dépasse avec des outils pas faits pour ça — hypnose, EFT, coaching, méditation, kinésiologie…

Sauf que ces outils ne sont pas faits pour déraciner.
Alors ça repousse encore et toujours.

Ca m’a fait réaliser que mon mois d’août ne serait pas comme les autres.

Je ne vais pas écrire mille contenus, trouver une nouvelle stratégie, me former encore à un truc nouveau.

Non, ma mission principale : dissoudre mes racines traumatiques jusqu’au bout.

Libérer ses blocages émotionnels : un chantier d’humilité

Tu sais ce qui rend cette démarche difficile ?

Ce n’est pas de ne pas savoir. J’ai tous les outils.
Ce n’est pas d’être seul. Je suis entouré.

C’est qu’on s’attaque aux fondements du psychisme, à des endroits qui sont une question de vie ou de mort égotique : donc c’est bourré de mécanismes de défense ! (c’est bien normal ET il n’est pas question de forcer le système)

À cet endroit, je suis mon propre frein. Mon propre évitement.

Je suis coach, formé à NERTI (un protocole de libération émotionnelle profonde), à l’écoute des autres, outillé.

Et pourtant, je me rends compte que sur moi, je l’utilise à moitié. J’y vais “un peu”. Je commence, et mon mental me dit : “c’est bon, on a fait le plus gros, non ?” ou “ça doit être fini, là”

Alors je m’arrête. Et la ronce reste.

Ce mois d’août, j’ai décidé de ne plus faire semblant.
De ne plus repousser. De ne plus esquiver.

Parce que tant que la racine est là, rien ne change vraiment.

Et pour être tout à fait honnête : ça secoue.

Hier, après une grosse session de libération, j’étais rincé. Mon corps entier m’a réclamé du repos.

C’est ça aussi, le déracinement : ça fatigue.

Ça demande un système nerveux apaisé, de la sécurité, de la patience, de la douceur.

Ces dernières années m’ont permis d’apprendre ça, et de rendre cette expérience possible.

Les freins invisibles de l’entrepreneur : bien plus que des stratégies

Si tu es comme moi — entrepreneur, atypique, hors cadre, curieux, passionné — tu as probablement essayé toutes les techniques d’accélération :

  • En marketing : tunnel de vente, stratégie d’offre irrésistible, storytelling calibré, publication quotidienne sur LinkedIn.
  • En dev perso/thérapie : coaching, kinésiologie, énergétique, PNL, hypnose, EFT, psy…

Ca a peut être fonctionné un temps, ou en partie.

Mais si c’est ENCORE là, que tu bloques, tu galères, tu tournes en rond… C’est pas une histoire de faire plus ou mieux… C’est SURTOUT que t’as besoin de déraciner les ronces pour de bon.

Ce qui bloque, ce n’est pas ce que tu ne sais pas.

C’est ce que tu fuis à tout prix sans forcément t’en rendre compte : ce moment d’inconfort intense où ton système de défense te hurle de t’arrêter alors que tu t’apprêtes à toucher une mémoire traumatique qu’il serait salvateur de libérer.

Une pause, oui. Mais pour mieux plonger.

Ce mois d’août, je lâche la productivité.

Je fais de la place. Je laisse émerger. Et je filme.

Sans plan éditorial, sans stratégie de contenu.

Hier, j’ai enregistré mes séances de libération.

Je ne sais pas encore ce que j’en ferai. Peut-être que je les partagerai sur YouTube. Peut-être pas.

Au moins je garde une trace. Ca pourrait être intéressant pour te montrer sans filtre comment je m’y prends.

Et toi ? Et si tu regardais tes ronces en face ?

Je ne sais pas ce que ce mois va m’apporter.

Peut-être un énorme shift.
Peut-être un doux glissement.
Peut-être une fatigue salvatrice.
Ce que je sais, c’est que je ne veux plus esquiver ce travail de déracinement.

Maintenant à toi. Prends un temps pour te demander :

  • Quelles sont les ronces qui encombrent ta vie, ton business, ta créativité ?
  • Quelles sont ces racines traumatiques que tu coupes depuis des années… sans jamais vraiment les enlever ?

Tu veux le faire avec moi ?

Voici mon invitation : Ce mois d’août, on peut s’en occuper ensemble.

Si tu veux qu’on identifie tes freins, qu’on mette à jour les racines qui t’entravent, qu’on regarde ça honnêtement et qu’on commence à libérer, tu peux réserver un point avec moi.

C’est sans engagement. On regarde ensemble quelles sont tes ronces. Et on voit si c’est pertinent de faire un bout de chemin ensemble.

En attendant, je te souhaite un Dies Domini rempli de lenteur, d’humanité et de déracinage.

Peur de réussir IA

Peur de réussir chez l’entrepreneur : comment s’en sortir ?

Le succès inspire autant qu’il fait peur. La peur de réussir c’est un peu comme la maladie. Ca concerne tellement de gens et presque personne ne s’y intéresse vraiment.

Cette peur de réussir grignote quasiment tous les entrepreneurs que j’accompagne. Ils ont un mal de chien à se mettre en avant et sont très frustrés de se sentir “bloqués”. Je connais aussi très bien cette peur de réussir, une amie de longue date.

En apprenant à la connaître, j’ai décidé de te partager tout ses secrets :

  • D’où vient la peur de réussir ?
  • Qu’est-ce qui se cache vraiment derrière (et dont personne ne parle) ?
  • Comment la surmonter et s’autoriser à réussir ?

C’est ce qu’on va voir ensemble après le gong.

[GOOONG].

Peur de réussir… Ou peur d’échouer

La peur de réussir est indissociable de la peur de l’échec. Comme la peur de la mort est indissociable de la peur de vivre.

Peur de réussir… peur d’échouer : ce sont les deux faces de la même pièce. Certains sont paralysés par l’échec : “j’ai peur d’échouer alors je ne me lance pas”. En questionnant 2 minutes, on se rend vite compte qu’ils ont très peur de vraiment réussir.

Inversement, d’autres se disent “j’ai peur de trop réussir”. Alors que ce qui les crispe vraiment, c’est “j’ai peur que ça ne marche pas du tout”.

Dans quasiment tous mes accompagnements, une de ces deux peurs ressort.

C’est souvent une peur dont on a conscience, qu’on verbalise… Ca peut même être présent dans nos pensées, générer de la crainte :

  • “Si je réussis, je vais perdre ma place auprès des autres.”
  • “Je ne suis pas encore prêt·e pour ce genre de réussite.”
  • “Trop de succès, ça va me mettre une pression énorme.”
  • “Je n’ai pas encore assez confiance pour passer à l’action.”
  • “Gagner beaucoup d’argent c’est pas pour moi.”

Une fois ces pensées identifiées, on en fait rien de particulier si ce n’est consulter un hypnothérapeute, essayer de transformer la croyance avec un protocole PNL, danser autour d’un feu avec des plumes de canard dans les cheveux… Ou invoquer l’esprit de la réussite avec un mantra pour essayer de s’auto-convaincre d’un truc qu’on ne croit pas…

Alors que notre avenir professionnel est en jeu !

Nos croyances influencent énormément notre niveau de réussite.

La réussite ou l’échec commence dans tes programmes inconscients : c’est le constat écrasant que je fais après des centaines d’accompagnements.

C’est pas ce que tu fais, mais le logiciel inscrit en toi, qui fait la différence.

Ca peut aller de paire avec le syndrome de l’imposteur, une tendance à se dévaluer et pas s’autoriser à réussir pleinement.

Sur Epanessence, on est là pour ouvrir le capot et voir ce qu’il y a dessous : ça demande du courage parce que ça va faire sortir des cadavres du placard…

La peur de réussir de l’entrepreneur

Mes premières années d’entrepreneur sont marquées par une quantité de projets astronomiques. Entre 2014 et 2020 :

  • J’ai en permanence 5 à 10 projets et 20 objectifs, sans forcément de rapport les uns avec les autres (typique de l’intuition extravertie)
  • Je me disperse, j’ai du mal à prioriser un objectif et ça me frustre.
  • Je passe à l’action comme un forcené, toute ma vie est dédiée au succès (j’en fais une affaire personnelle)
  • Je passe formation sur formation sur plein de sujets : coaching (pour devenir coach certifié), marketing, publicité, copywriting, lecture rapide, auto-hypnose, mindmapping, ennéagramme…

Pourquoi je fais ça ?

“Parce que j’aime pas m’ennuyer, je suis curieux et j’aime faire plein de choses différentes” répond une partie de moi. Et c’est vrai.

Mais le vrai sujet est ailleurs : une autre part de moi sait très bien qu’elle flippe de vraiment réussir. Alors la dispersion est une façon de disperser mon énergie et faire plutôt des “petites réussites” qu’une “grosse réussite”.

Et toi, est-ce que tu fais beaucoup… mais sans avancer ? Est-ce qu’une partie de toi évite inconsciemment d’aller vers un succès plus grand ?

La peur de réussir a des conséquences très importantes dans la vie d’un entrepreneur, et pas qu’au niveau professionnel.

Cette peur de réussir agit en arrière-plan, comme une toile d’araignée qui fige tout.

Elle laisse des traces bien visibles dans ton entreprise :

  • Tu t’éparpilles : tu crées, tu testes, tu explores… mais tu ne persévères pas vraiment. Tu fais beaucoup, mais sans que ça construise. Tu restes dans des “petits” projets, là où tu es encore à l’aise.
  • Ton activité reste instable : difficile de maintenir une direction claire, un message stable, une offre assumée. Dès que ça commence à marcher, une autre idée arrive. Et tu repars ailleurs (j’ai tellement fait ça !)
  • Tu n’assumes pas pleinement ta valeur : tu justifies tes prix, tu baisses tes ambitions, tu rends floue ton identité pour ne pas déranger. Mais du coup, tu attires peu de clients engagés.
  • Tu freines à l’étape clé : tu repousses un lancement, tu ne rappelles pas un prospect, tu sabotes sans t’en rendre compte. Comme si ton système disait : “Attention, là, c’est réel.”
  • Tu t’épuises émotionnellement : tu donnes beaucoup, tu as de belles idées, tu y crois. Mais les résultats restent en dessous de ton potentiel. Et à force, tu commences à te dire que c’est peut-être toi le problème. (Alors que non.)
  • Et évidemment, ce genre de tension interne chronique impacte aussi ta santé. Somatisation, fatigue nerveuse, problèmes de sommeil ou de digestion : ton corps finit toujours par parler quand ta tête fait semblant de rien.

Le constat de ces conséquences sur toi et ton business peuvent faire monter un sentiment de “j’en ai marre”. Oh que je peux m’y relier !

Attention à ne pas s’arrêter à ce niveau : tu n’as pas JUSTE peur de réussir.

Au risque de passer ta vie à essayer d’éteindre l’incendie sans voir le pyromane caché derrière l’arbre qui allume sans cesse de nouveaux foyers.

Comme pour l’oignon, c’est la couche dessous qui nous intéresse. (Dark Vador n’est pas le vrai cerveau du mal, c’est Palpatine qui tire les ficelles dans l’ombre)

Alors c’est qui le Palpatine de la peur de réussir ?

Allons voir de suite.

Ce que cache la peur de réussir

Quand quelqu’un me dit qu’il a peur de réussir, juste après vient une phrase du genre “c’est complètement con, je sais qu’il n’y a pas de danger.”

C’est une vision un peu naïve du fonctionnement humain. On ne se bride pas pour le fun.

Il y a souvent un conflit entre la partie de moi qui veut y aller à fond, qui est prête à tout péter… Et la partie de moi qui tire le frein à main.

Mais pourquoi tirer la frein à main ?

Pour ce qui se cache derrière…

La part de toi qui appuie sur le frein à main a de très bonnes raisons de le faire. Elle ne le fait pas pour te faire chier ou par simple peur du changement, mais parce qu’elle est là pour protéger ton système.

Une partie de toi ne se sent pas encore en sécurité dans l’idée de la réussite.

Pour elle, réussite = danger.

Mais quel danger ? Pourquoi ?

Là, ça dépend vraiment des gens. Voyons les plus courants.

Déjà, on a tous un socle commun derrière la réussite :

L’inconscient culturel “La France n’aime pas les riches”

En France, la réussite est mal vue, elle est synonyme d’ego surdimensionné, d’argent sale, de mauvaises mœurs… Les riches sont ceci, les riches sont cela…

Ce passage de la Bible est y pour quelque chose : « Il est plus facile à un chameau de passer par un trou d’aiguille qu’à un riche d’entrer dans le royaume des Cieux ». (ce passage a été très mal compris, comme tout le message du Christ d’ailleurs)

Résultat ? On se traîne tout cet imaginaire qui nous influence bien plus qu’on ne veut l’admettre, même si on est jamais allé à l’église. Et comme on ne veut pas être dans la team connard, on préfère inconsciemment galérer du côté des gentils. Caricatural ? Oui et pourtant…

Encore plus en France qu’ailleurs, on ne montre pas notre réussite.

L’inconscient familial et les loyautés

Ensuite, on peut zoomer un peu plus précisément, sur l’inconscient collectif au niveau familial. Ca dépend de ma famille et de ce qu’on m’a appris, des métiers des ancêtres, de leurs croyances sur l’argent, de ce que l’argent a pu causer dans la famille (via les héritages, les trahisons, un ancêtre ruiné…). Ca concerne tout ce qu’on m’a dit explicitement (du style “l’argent ne pousse pas dans les arbres”, “on est pas crésus” ou “il faut qu’on se serre la ceinture) mais AUSSI ce que j’ai capté implicitement (maman ne s’achète jamais de vêtements, papa ne parle jamais d’argent…). Les enfants captent l’ambiance dans la famille avec beaucoup de finesse, même si on ne leur dit rien. Selon ce qu’on disait dans ta famille sur le sujet de l’argent et de la réussite, ça en dit très long sur ton propre rapport à l’argent.

L’inconscient familial a énormément de poids : c’est pour ça que même en France, si dans l’inconscient de la famille, c’est complètement OK de faire de l’oseille, tu peux être complètement à l’aise de réussir et de le montrer. Ce n’est clairement pas le plus courant, mais ça existe.

Par contre, si dans la famille l’argent est tabou (on n’en parle pas) ou mal vu (on en parle mal), ça annonce déjà la couleur. Réussir, c’est être sur le devant de la scène, être visible et exposé aux yeux de tous, avec tous les risques que ça implique (enfin c’est surtout vrai symboliquement, en pratique pas toujours car une réussite financière peut être très discrète). C’est risquer de se prendre des tomates. C’est être aux yeux de tous.

La première peur qui se cache derrière la peur de réussir, c’est la peur du bannissement, pas simplement le rejet social. Le bannissement revient à la mort pour notre cerveau de singe grégaire.

Notre inconscient personnel

Enfin, on a notre propre inconscient personnel, influencé par les 2 précédents (sociétal et familial) et coloré par notre propre histoire et éducation.

Ca dépend aussi de notre structure psychique, ce qui est tout le sujet de l’ennéagramme. Si l’argent est un sujet de conflit dans la famille et que je suis de type 9, ça va être problématique. Pour moi et mon type 3 (câblé sur la réussite), tout le discours négatif que j’ai entendu sur les riches a créé une double contrainte dans mon psychisme (d’où les freins que je me suis inconsciemment mis).

A toi de remonter le fil de ta vie pour en déduire les associations inconscientes que tu as avec l’argent et la réussite. Chacun a sa propre peur cachée derrière :

  • Est-ce que je crains de devoir sans cesse être à un haut niveau et du coup me mettre la pression, avoir trop de responsabilités ?
  • Est-ce que je crains qu’on puisse me critiquer à cet endroit ?
  • Est-ce que c’est la peur de ne pas être aimé et soutenu ?
  • Est-ce que c’est la peur de générer du conflit dans mon cercle proche ?
  • Est-ce que j’ai peur d’être pillé et que les autres en profitent ?
  • Est-ce que j’ai peur de prendre aux autres pour mon propre plaisir ?
  • Est-ce que j’ai peur de sacrifier ma vie personnelle, ma vie de famille et mes relations d’amitié ?

Mets-toi bien en tête que ça n’a rien à voir avec la réalité. Tu ne vis pas cette situation dans le présent. Mais une part inconsciente peut freiner TOUS tes projets s’il y a une association du type réussite = conflit.

Mais ça n’est pas un auto-sabotage, je t’en reparle un peu plus bas.

Mon histoire avec la peur de réussir

Dans mon système, réussir vraiment c’est dangereux parce que ça va m’attirer la critique. Je vais faire de l’ombre à mon frère et comme je suis le petit de la fratrie, il ne vaut mieux pas que je m’attire ses foudres.

Alors je me bride tout seul, comme une voiture qui resterait sur la deuxième vitesse. (Dur d’aller sur l’autoroute avec ça.)

J’ai entendu toutes sortes d’histoires sur les riches (on les appelle les “suceurs” dans ma famille), sur l’argent (ça tombe pas du ciel), sur le travail (faut être sérieux et bosser dur dans la vie)…

Ca m’a influencé à un niveau que je n’aurais pas imaginé. Ca s’appelle une loyauté familiale inconsciente.

Consciemment, je disais à mes amis entrepreneurs, à mes coachs, que je voulais réussir et que je mettais tout en œuvre pour ça.

Parce que, comme dit plus haut, j’ai une structure psychique câblée sur la réussite, c’est-à-dire que je développe énormément d’énergie pour accomplir mes projets et mes objectifs.

Dans certaines phases de ma vie ça prenait même toute la place : réussir mon entreprise c’était ce qu’il y avait de plus important.

Je vivais de mon activité, mais je ne gagnais pas des millions. Il y avait comme un plafond de verre, il y avait comme une limitation, un blocage. Et je ne le voyais pas à l’époque, mais j’étais prisonnier de loyautés familiales.

Dans ma famille il ne s’agit pas d’être trop visible, il ne s’agit pas de se la péter, il s’agit de rester à sa place, de rester discret, de ne pas faire mieux que mon frère.

J’ai longtemps surestimé le pouvoir de ma volonté et sous-estimé la puissance de mes processus inconscients.

Ca me rappelle, Gaëtan, un client que j’ai accompagné il y a des années pour développer son business Sa famille possède un château en plein milieu d’un village et il a toujours entendu de ne pas faire de vagues. Quand ils avaient une nouvelle voiture, ils la laissaient plusieurs semaines au garage pour qu’elle prenne la poussière avant de la sortir. Ils ne parlaient jamais de château mais de “maison de famille”.

Bizarrement, il a toujours eu du mal à être visible et réussir véritablement son business. Tous ces petits messages répétés dans notre enfance paraissent anodin… et ne le sont pas.

Comment se libérer de la peur de réussir ?

Alors, comment on sort de cette toile d’araignée ? Parce que chez l’entrepreneur, ça peut bloquer énormément.

Attention à ne pas voir la peur de réussir comme un ennemi, un sabotage qu’il faudrait dézinguer. Personne en toi ne te veut du mal. Il n’y a pas d’ennemi, pas de blocage, juste une part de toi qui se sent menacée en cas de succès. Je ne crois pas à l’approche bourrin (j’ai essayé). En 2018 j’ai pris un coach bourrin et il était en mode “reprogrammation forcée”, avec du miracle morning ad nauseam.

C’est ce que j’appelle le “coach accélérateur”, le coach en performance à la Tony Robbins qui croit que tout passe par plus d’action. Dans la même veine que cette devise qui me fait marrer “si la violence ne résout pas ton problème… C’est que t’as pas tapé assez fort”.

J’ai tellement fait face à mes propres résistances que je me suis passionné pour tout ce qui peut nous entravé, tous les freins.

Alors comment surmonter ta peur de la réussite ?

Je vais pas te dire “il suffit que tu gagnes en confiance en toi” ou “fais face à tes peurs”, c’est pas le genre de la maison !

Il faut que tu sois lucide sur le fait que ça peut faire peur de se libérer de la peur de la réussite. (relis cette phrase) Oui, c’est de l’inconnu, ça implique du changement, et une part de toi en a peur.

Détaillons les 3 chapitres de la libération.

1. Identifier la vraie peur derrière la réussite

Dans toute situation, t’as intérêt à d’abord mettre de la clarté. Une grosse erreur serait de s’arrêter à “j’ai peur de l’échec”, “c’est un problème” et “je dois m’en débarrasser”. Rester en superficie de la sorte, c’est la garantie de passer à côté du sujet et de pas réussir à le surmonter.

Déjà, il s’agit de regarder de quoi j’ai VRAIMENT peur, en fait, derrière cette peur de réussir ou d’échouer. C’est quoi profondément qui me fait peur, là derrière ?

Mais juste avant…

Imagine que tu réussis vraiment : à quoi ça ressemble ? Qu’est-ce que tu perçois ? Fais-le tour des images, sons, sensations… Et demande-toi dans ce contexte : qu’est-ce que je risque ? C’est quoi le pire qui pourrait arriver ?

Une part de toi pourrait répondre “rien” : ça m’arrive souvent en séance. Evidemment, c’est une part mentale qui se raconte qu’il n’y a aucun problème à réussir. C’est une part protectrice, c’est pas elle dont on attend la réponse.

Souvent, en se représentant la situation, ça suffit à faire remonter l’anxiété, la crainte, les peurs, le stress… C’est un signal clair que cette situation est perçue comme dangereuse.

D’où le fait de poser des questions dérangeantes du type :

  • En quoi ça m’arrange de pas réussir ?
  • Qu’est-ce que je perdrais si je réussissais ? Une image ? Des relations ?
  • Qu’est-ce que je crois au sujet de la réussite, de l’argent, du prestige ?
  • Quelles pourraient être les conséquences de ma réussite ?

Dans cette phase mentale, c’est hyper important de cerner tous les enjeux que t’as autour de la réussite : les intrications avec la famille, avec l’image que tu as de toi, avec ton rôle social…

2. Observer mes stratégies de protection

Tout ce qui te stresse se traduit automatiquement par 3 réactions possibles :

  • Attaque
  • Fuite
  • Inhibition

Comme tu lis cet article, c’est plus probable que tu sois dans la fuite ou l’inhibition. Quelqu’un qui est en mode attaque est plus enclin à activer le mode bourrin et pas forcément fouiner sur le sujet.

Par contre, à forte de faire de l’évitement, de tourner autour du pot, on finit par s’intéresser au sujet…

Comment ça se traduit chez toi ?

  • Je bouge partout, je m’agite, je fais plein de choses mais je ne persévère pas suffisamment pour que ça marche vraiment, ou je fais plein d’actions qui n’ont pas de lien direct avec ma réussite : plutôt la fuite.
  • Je freine, je remets à plus tard, j’oublie, je ne publie rien, je reste dans le mental, à apprendre plein de choses au lieu d’agir, je ne contacte pas les gens, je n’arrive pas à agir, je subis la procrastination : plutôt l’inhibition.
  • Je rentre en conflit, je critique, je (me) tyrannise, je me force avec des techniques d’auto-hypnoes : plutôt l’attaque

Moi, par exemple, c’est plutôt la fuite : j’ai longtemps multiplié les projets, les activités, je brasse beaucoup d’air. (au point où j’ai hésité à bosser dans les clims)

Audrey, une cliente, n’a jamais relancé un client qui voulait acheter car elle n’était pas prête. C’est de l’inhibition.

Michel, un autre client, rentrait dans des grands argumentaires et devenait agressif quand un prospect faisait de la résistance. C’est de l’attaque.

S’il y a une de ces réactions, ça veut dire qu’il y a un blocage émotionnel qui maintient ton système nerveux sous stress.

3. Libérer les blocages en lien avec la réussite

Si tu t’es construit autour de la peur de réussir, ce n’est pas en un claquement de doigts que ça va changer. Même si les outils de libération émotionnelle sont très puissants pour nettoyer des mémoires traumatiques, garde bien à l’esprit que ça vient souvent toucher à ton identité.

Quand tu traînes une loyauté familiale depuis des dizaines d’années que des croyances sont transmises depuis des générations, ça demande :

  • D’être très au clair avec toutes les racines du champignon
  • De traiter une à une les causes du champignon.

Le cœur du travail de nettoyage passe par la libération émotionnelle. Ton système nerveux doit sortir de ce mode de survie, pour faire autre chose que attaque, fuite ou inhibition.

Tu le sais désormais : ce qui se cache derrière la peur de réussir est extrêmement personnel, même s’il y a des tendances. Le soutien d’un professionnel, d’un coach (formé à la libération émotionnelle) peut être un vrai soutien pour sortir de cette galère, autant pour identifier clairement ce que tu ne vois pas que pour t’aider concrètement à le libérer.

Voici la prochaine étape que je te propose : on peut faire le point ensemble. L’objectif est d’identifier ce qui pose problème dans ton cas spécifique, histoire que tu aies un plan sur mesure pour te libérer de ça.

Tu peux prendre rendez-vous via ce lien.

Ou tu peux accéder à la vidéo privée pour t’aider à déployer ton business sur mesure même si tu as peur de réussir.

Cygne IA

Développer son entreprise quand on est atypique

Développer son entreprise quand on est atypique, ça peut être un vrai parcours du combattant.
Pour avoir particulièrement galéré et accompagné beaucoup de personnes qui me ressemblent, je constate à quel point les ressources sont maigres sur le sujet.

Cet article se veut être le point de départ d’une réponse à ce vaste sujet : comment réussir sans se trahir ? Comment développer un business qui nous ressemble, qui tient compte de nos talents et de notre personnalité ?

Atypique, de quoi on parle ?

Ces dernières années, je le lis à toutes les sauces :

  • Haut potentiel
  • Surdoué
  • Zèbre
  • Philocognitifs
  • Multipotentiels

D’entrée de jeu, j’annonce la couleur : je n’aime pas ces étiquettes, enfermantes par nature, qui servent beaucoup à se victimiser et/ou pour se faire mousser en compensant un déficit d’estime de soi par une identité plus sophistiquée et compenser des années de souffrance.
Oui je suis d’humeur piquante aujourd’hui (il paraît que c’est parce que je suis scorpion).

C’est surtout que je vois clair dans le jeu des gens qui utilisent ces étiquettes et ça ne m’intéresse pas de rester au niveau superficiel.
Alors que le fond du sujet me parle fortement.

Moi aussi j’aime bien le langage fleuri alors j’utilise le terme des Cygnes, en référence à la fable du vilain petit canard, qui me touche.

Et si tu me réponds que ça donne aussi un air plus sophistiqué (le cygne est plus gracieux que le canard), absolument !
Je fais la paix avec mes incohérences, et surtout je ne crois pas au premier degré à ce terme.

Cygne englobe pour moi tous ces termes qui veulent dire peu ou prou la même chose.

Autant de termes pour parler dans 99% des cas d’un profil atypique à tendance intuition en MBTI (N dom) et si je nomme ce modèle c’est pour une raison :

C’est beaucoup plus fonctionnel et moins pathologisant que les autres étiquettes.

Jung a décrit des fonctions cognitives et effectivement, quasiment tous les gens avec qui j’échange et qui peuvent se reconnaître dans ce genre d’étiquette ont une fonction intuition dominante.

En quelques mots, ce sont des gens qui remettent en question l’ordre établi parce qu’ils voient derrière la surface des choses, ils (se) posent des questions là où d’autres ne s’en posent pas et se prennent souvent des murs à cet endroit.

Dit élégamment, l’atypique ne croit pas au récit collectif là le typique y croit au premier degré.
Le récit collectif, c’est le jeu de dupe de la cour de Versailles qui se duplique dans tous les contextes possibles (politique, TV, cercles sociaux…), le panem & circenses moderne.

“Le surdoué construit son récit singulier avec distance par rapport aux récits collectifs.” nous dit Carlos Tinocco.

Si je t’explique ce long préambule, tu vas voir que c’est essentiel pour la suite…

Développer une entreprise en tant qu’atypique

Développer une entreprise (même si c’est “juste” du coaching ou de la thérapie, ça reste une entreprise), ça implique un certain nombre de critères.

Pour Josh Kaufman, une entreprise a 5 éléments clés :
1) crée ou distribue quelque chose de valeur
2) que d’autres individus désirent ou ont besoin d’obtenir
3) à un prix qu’ils acceptent de payer,
4) d’une manière qui satisfait les besoins et les attentes de l’acheteur
5) en vue de dégager des bénéfices suffisants pour ses propriétaires afin de poursuivre son activité

Réussir une entreprise implique d’agir régulièrement avec focus pour rendre visible notre offre auprès de clients potentiels.
Aïe ! C’est là que le bas blesse.

Oui, j’ai dit 2 gros mots :

  • Régulièrement
  • Focus

Ces 2 mots sont (très souvent) la bête noire des Cygnes et c’est pour ça que j’ai fait ce long préambule.

Illustrons avec mon cas personnel : il m’a fallu 6 ans d’entrepreneuriat pour pondre un article par semaine pendant 3 ans sans changer de projet ou de stratégie en court de route.

Si je n’avais pas réussi ça, tu ne serais pas en train de me lire.

Pourquoi est-ce que c’est si dur ?

Parce que j’ai idées à chaque respiration.
Parce que des dizaines de sujets m’intéressent, de la biologie à la musculation, en passant par la philosophie, le potager, la manipulation des masses, la santé, la mythologie, la spiritualité et la psychologie profonde.
Parce que quand j’écris un article, je peux passer 15 minutes à lire sur l’étymologie d’un mot.

Bref, syndrome de l’objet brillant en veux-tu en voilà.
Je constate la MÊME chose chez tous les individus qui font appel à moi pour les accompagner dans le développement de leur activité.

Développer une activité demande nécessairement un ancrage où tu répètes les mêmes actions régulièrement. Sans ça, pas d’effet cumulé.

Autant dire que ça paraît mal barré pour entreprendre quand on est atypique, non ?

C’est pas simple, clairement.
Mais si j’écris ces lignes c’est bien que c’est possible !

Alors comment qu’on fait ?

Avant de te partager ma façon de voir les choses, je dois te parler de quelque chose d’important que t’as forcément vu à force de traîner sur le web.

La bête noire des atypiques pour développer leur activité

Le lit de Procuste.
Dans la vie de Thésée (le type de la légende du Minotaure), Procuste est tenancier d’un Airbnb.

Quand un voyageur fatigué louait sa nuit avec 20% de taxes, Procuste le contraignait à se jeter sur un lit. Il coupait les membres trop grands qui dépassaient du lit et étirait les membres trop petits.
D’où le nom Procuste (j’étire avec violence).

Pourquoi je te parle de ça ?
Si t’as un peu plus de 100 points de QI (je t’ai dit, je suis en mode provoc aujourd’hui), tu auras fait le lien tout seul.

Dans le monde du “comment développer son entreprise”, il y a pléthore de méthodes, d’outils et de formations en tout genre.

Le point commun de TOUTES les approches ?

Leur autoréférentialité.
En gros, “ma méthode est la meilleure”.

L’atypique a souvent un problème avec le conformisme : il ne veut pas coller au moule mais il essaie quand même.
Et là c’est la spirale de l’enfer qui démarre :

  1. Tu veux lancer ton business (ou juste le développer)
  2. Tu achètes une première formation et tu la suis avec enthousiasme
  3. Tu essaies de l’appliquer, tu tiens un peu mais ça résiste
  4. Tu passes par la phase de traversée du désert où tu remets en question, tu perds ta motivation
  5. Tu tombes sur une autre méthode qui a l’air tellement mieux.

Et tu boucles comme ça pendant 3 mois, 1 an, 5 ans, comme kiki le hamster dans sa roue.
Moi j’ai la tête dure alors j’ai fait ça plus de 6 ans…

Les formateurs, gourous, coachs, sont convaincus par leur méthode puisqu’ils réussi avec celle-ci (quoi que, pas toujours… je vois souvent des types promouvoir la méthode du “groupe Facebook” en faisant… une pub YouTube).

Ce côté naïf te fait dépenser des fortunes et plus le temps passe, plus tu doutes de toi, tu te remets en question, tu perds en estime de soi…

Pour l’avoir vécu de plein fouet, ce cercle vicieux est vraiment merdique et toxique.

Et si on remettait en question la méthode au lieu de se remettre en question soi-même ?

Le biais du survivant commence à être connu et mes sources dans le milieu du web m’ont partagé que 95% des gens n’ont pas de résultat avec une formation en ligne.

Voilà pourquoi je vais te proposer une approche dans laquelle TU es au centre et pas une méthode à laquelle tu dois coller.

Comment développer ton entreprise sur mesure ?

J’ai une vision très pragmatique du business ET je n’ai plus envie de me trahir pour réussir.

Il ne faut pas rentrer dans ce discours de “fais uniquement ce qui te plaît” (dans lequel j’ai été), au risque d’être complètement déconnecté de la réalité et de te retrouver avec personne qui paie pour ton offre parce que tu t’es refermé sur toi-même. (cf les 5 éléments d’une entreprise vus plus haut)

Par contre, il n’y a pas pire idée que te forcer à faire ce que tu n’as pas envie de faire (sauf si tu aimes te faire mal, mais je te recommande plutôt une thérapie du coup. Le business peut attendre).

Une entreprise sur mesure ne peut pas être un simple copié-collé de quelque chose d’existant.
Elle est l’extension de la personnalité de l’entrepreneur, ce qui donne un business inside-out.

Mais c’est pas avec le travail bateau en développement personnel sur tes valeurs, tes croyances et tes affirmations positives que ça va le faire.

Ca demande de creuser plus profond dans les couches de l’oignon.

La quête héroïque de l’entrepreneur atypique présente 3 grand axes que voici :

  • La plongée dans les profondeurs
  • L’interface des 2 mondes
  • L’accouchement dans le monde extérieur

Détaillons chaque partie.

La plongée dans les profondeurs – Travail intérieur

Première étape : descendre dans tes profondeurs, dans le monde des enfers, le monde invisible d’Hadès.

Pourquoi faire ?
On va y trouver plusieurs éléments clés de ta quête :

  1. La structure profonde ta personnalité / la personnalité profonde : comme elle est inconsciente, tant qu’on ne l’a pas identifiée c’est comme si on était aveugle et qu’on naviguait à vue, ne sachant pas pourquoi telle action est difficile ou pourquoi on a l’impression de se freiner tout seul.
  2. Les mémoires traumatiques : tout travail en profondeur digne de ce nom fait émerger des mémoires stockées dans le corps. Ces mémoires rendent la quête beaucoup plus difficile et nous fait déployer beaucoup plus d’efforts, d’autant plus quand elles ne sont pas conscientisées.
  3. Ton superpouvoir : la lumière ne vient jamais sans ombre et réciproquement. En allant visiter ton intériorité, tu vas aussi accéder à des pépites, ce que tu fais mieux que personne.

Ensuite on procède au rassemblage des morceaux.

Tous ce qui a émergé de la quête intérieure à la recherche de ta vérité est voué à s’affiner et tous les morceaux vont s’assembler pour former un tout cohérent.
Ta motivation, tes passions, tes centres d’intérêt, ton histoire, tes talents, ton offre, ton client… Tout finit par s’aligner.

C’est à cet étape que tu crées ta propre méthode, celle qui va marcher pour toi.

J’ai envie de préciser que ce processus prend du temps, surtout quand tu as passé un paquet d’années à côté de toi-même.
C’est le prix à payer de construire une entreprise solide : plus tu veux que l’arbre monte haut, plus t’as intérêt à avoir des racines profondes.

L’interface entre les 2 mondes

Un business n’est jamais que l’interface entre le monde intérieur et le monde extérieur.
Si je suis seulement dans le monde intérieur, je peux parler de sujets dont tout le monde se fout et ça n’est pas monnayable. Personne ne va me payer pour que je joue du piano ou que je fasse mon potager.

Si je suis seulement dans le monde extérieur, je vais regarder ce qui intéresse les gens et m’engouffrer dedans, développer un business rentable mais ça peut finir par m’épuiser car quelque chose manque, que ce soit le sens, l’expression de mes talents et de ma personnalité.

L’entreprise organique est une interface entre les deux mondes où je trouve la justesse entre ce que j’aime et que j’ai envie d’apporter au monde, tout en me positionnant sur un sujet où les gens sont en demande. Cf 204 Développer une entreprise organique et antifragile
C’est tout le propos des modèles comme l’IKIGAI ou le concept du hérisson.

C’est ici qu’on va trouver toute la clarification autour du positionnement, de l’avatar, de l’USP (proposition de vente unique), de la stratégie qui est faite pour toi en fonction de tes talents / ta personnalité.

Là encore, ça peut prendre du temps et demander plusieurs aller-retours entre ces 2 premiers axes, parce qu’il est illusoire de trouver pile poil du premier coup.

De plus, j’attire ton attention sur la volonté de trouver “la bonne voie”, de faire “le bon choix”, qui sont des résidus de conditionnements sociétaux.
Il n’y a pas de bonne voie, tu ne peux pas te tromper puisque même si c’est la “mauvaise voie”, tu vas vite le sentir et ajuster le tir pour aller là où ça coule naturellement.

Garde aussi qu’un business organique n’est pas figé par définition, donc ça évolue en même temps que toi !
Mon entreprise a beaucoup évolué ces dernières années, parce que j’ai moi-même évolué. Pareil pour tous mes amis entrepreneurs. Pareil pour tous mes clients.

Alors attention à la volonté de figer quelque chose.

L’accouchement dans le monde extérieur

Accoucher de ton œuvre est le troisième pied du tabouret, sans quoi il n’y a pas d’entreprise mais juste de la branlette intellectuelle.

C’est là que le business prend forme, que tu poses les actions nécessaires, que tu tournes des vidéos, que tu parles à des prospects…

Dans le monde extérieur on va se poser toutes les questions du type :

  • Comment créer du contenu ?
  • Comment faire une chaîne YouTube et des vidéos qui intéressent les gens ?
  • Comment écrire un contenu optimisé SEO ?
  • Comment vendre une offre ?
  • Comment mener un entretien avec un prospect ?

Avec tout le travail préalable effectué, tu passes à l’action avec confiance et tu prends des retours du réel.
On est dans les itérations successives typique de l’approche scientifique :

  • Poser une hypothèse
  • La tester dans le réel
  • Evaluer ce qui s’est passé
  • Tirer des enseignements et repartir pour un tour

Comme tu te bases essentiellement sur ton superpouvoir et que ce que tu fais a du sens pour toi, tu gardes la motivation, tu arrives à rester focalisé sur un projet principal.

Ce qui ne veut pas dire que tu ne vas pas galérer, douter et avoir peur !
Tout ne sera pas simple pour autant.

C’est important que tu te rappelles qu’une entreprise organique répond à la fois à :

  • une nécessité vitale de créer et contribuer qui vient de ton intérieur
  • un problème concret que des humains veulent solutionner en échange d’argent

Comme un business organique est vivant, il évolue naturellement quand l’un des 2 facteurs évolue : ton monde intérieur et le monde extérieur.
Là tu peux explorer la notion de saisonnalité dans le business, comme dans la roue de Hudson

L’entreprise organique est une quête

Si t’es déjà entrepreneur, tu sais à quel point c’est une véritable quête qui t’amène dans les recoins les plus profonds de qui tu es.
Souvent, un problème rencontré dans le business fait écho à quelque chose qui n’a pas été réglé chez nous.

Mener à bien un business quand on est atypique, ça ne peut pas se faire en dehors de soi, basé sur ce que les autres disent ou font.
Quelque part, tu es condamné à tracer ta route seul.e, même si tu t’entoures d’entrepreneur.e.s (et je te recommande.)

Où que tu en sois dans ta quête entrepreneuriale, si tu souhaites rendre ça plus concret pour ton cas spécifique, rendez-vous par ici.

Artiste création IA

Comment se concentrer même si tu te disperses (travail, lecture…)

Tu ouvres une note sur ton app favorite, prêt à avancer sur ton projet…

10 minutes plus tard, tu es en train de lire un article sur la psychologie, puis une vidéo YouTube sur le stoïcisme, puis tu te rappelles que tu devais répondre à un mail…
et ton travail ?

Dans cet article, tu vas découvrir comment fonctionne l’attention, pourquoi elle te joue des tours et surtout comment se concentrer avec des stratégies concrètes (même si c’est difficile pour toi), que ce soit pour le travail, pour la lecture, pour apprendre ou pour méditer.

Au programme :

✅ Pourquoi ton cerveau adore se disperser (et comment l’en empêcher).

✅ Les facteurs qui influencent ta concentration (et comment les maîtriser).

✅ Comment améliorer ta concentration en lecture et au travail.

✅ Mes meilleures astuces pour éviter de te laisser happer par les distractions.

Comment se concentrer : pourquoi c’est si difficile ?

Comment se concentrer

On est en 2016. Je commence ma journée, j’ouvre mon ordi, déterminé à avancer sur la création de contenu pour mon business en ligne.

Mais avant, juste un petit check des mails.
Une notification sur YouTube s’affiche.
Un ami m’envoie une blague. Je clique.
Puis un autre lien attire mon attention.

Sans m’en rendre compte, j’ai quatre onglets ouverts : un article, une vidéo YouTube, les mails et… mon projet toujours en attente.
Une heure s’est écoulée. Je n’ai rien fait.

(Quand c’est pas 3 heures !)

Ca, c’était mon quotidien dans les années 2015-2017 (je déconne pas), autant te dire que pour développer un business, c’était pas gagné…
De cette manière, j’ai appris énormément de choses et j’ai suivi beaucoup de formations… mais ce n’était pas mon intention initiale !

En 2017, la concentration était déjà un combat quotidien.
On avait déjà Facebook et YouTube.

Mais en 2025, c’est pire. Bien pire. Tous les démons sont déployés, TikTok en tête.
La plupart des gens commencent leur journée en scrollant sur leur téléphone.

Les distractions ont évolué plus vite que notre cerveau.

  • Les algorithmes sont devenus des machines de guerre pour capter notre attention. Chaque scroll est optimisé pour nous garder collés à l’écran.
  • Les IA nous connaissent mieux que nous-mêmes. Elles anticipent nos envies, nous suggèrent exactement ce qui va nous happer.
  • Les plateformes jouent avec notre dopamine, en nous récompensant par des likes, des notifs et des micro-plaisirs immédiats… au détriment de notre concentration profonde et du sentiment d’accomplissement. Economie de l’attention, tout ça…

Le pire ? On sait qu’on se fait avoir… mais on y retourne quand même.

Résultat : On passe notre journée à jongler entre 10 tâches, 15 onglets, 3 applications de messagerie… et on termine épuisé, avec la sensation de n’avoir rien fait d’essentiel.

Pour ma part, j’ai rompu avec ce mode de fonctionnement la plupart du temps parce que j’ai compris comment je fonctionne, comment les distractions fonctionnent, et je suis capable de créer beaucoup et de rester concentré sur une bonne durée sans distraction. Mon livre n’aurait jamais vu le jour sinon.

Alors pas de fatalité sur Epanessence : il y a des portes de sortie !
Et elles commencent par comprendre comment fonctionne notre attention (et pourquoi elle est constamment détournée).

Ca tombe bien, c’est ce qu’on va voir de suite !
Surtout que, quand tu es entrepreneur et que tu bosses sur internet, comme c’est peut-être ton cas, l’attention et la concentration sont tes ressources parmi les plus précieuses.

3 caractéristiques de l’attention

“Dis moi à quoi tu prêtes attention et je te dirai qui tu es.” José Ortega

Avant de parler de concentration, il faut parler d’une notion plus fondamentale : l’attention.
Cela paraît peut-être simplet, mais ça n’est pas si évident !

L’attention est une ressource limitée et capricieuse. Elle n’est pas aussi stable qu’on le croit, et surtout, elle ne fonctionne pas comme on l’imagine.

1. L’attention est (très) sélective

Tu connais cet adage “les femmes sont multitâches.”
Désolé de casser un mythe, mais ni les femmes ni les hommes n’ont cette capacité !
Ton cerveau ne sait pas traiter deux tâches complexes simultanément.

Exemple concret :
Essaye de lire un article et d’écouter un podcast en même temps. Impossible.
Ton cerveau ne fait pas du multitâche, il switch en permanence. Et chaque switch coûte du temps et de l’énergie mentale.

🎯 L’attention fonctionne comme un tir à l’arc : tu ne peux viser qu’une seule cible à la fois car tu as une seule flèche.

Donc si tu veux améliorer ta concentration, la première règle est simple : une seule tâche à la fois, mais à fond.

Seule exception : faire 2 tâches qui ne sollicitent pas les mêmes zones cérébrales.
Oui je peux faire le ménage en écoutant un podcast et en faisant cuire mes patates… Mais ça n’est pas réellement du multitâche.
Ton attention est sur le podcast et switch aux moments clés pour vérifier les patates, pendant que tu passes l’aspirateur en automatique.

L’attention consciente se met très très difficilement à 2 endroits à la fois.
Et le prix à payer est une grosse dépense d’énergie, faire beaucoup d’erreurs, augmenter le niveau de stress…
Il y a quelques situation où c’est intéressant de le faire, on en reparle plus bas.

2. L’attention suit l’intention

Ton cerveau porte son attention là où tu lui dis de la mettre.
Mais si tu ne lui donnes pas une directive claire, il fait ce qu’il veut… et généralement, il va vers la facilité (réseaux sociaux, notifications, pensées parasites).

Quand je me dis “Tiens, je vais écrire un chapitre de mon livre”, je n’ai plus aucun problème de concentration. Pourquoi ?
Parce que j’ai un objectif clair et j’en ai vraiment envie.
Mon cerveau sait quoi faire, et il ne cherche pas à vagabonder ailleurs.
Et je n’ai pas un blocage psychologique qui me pousse à repousser cette tâche comme ça aurait pu être le cas avant (parce qu’une part de moi pourrait avoir très peur de publier un livre).

Si tu veux rester concentré, définis TOUJOURS une intention précise avant de commencer une tâche.

Au-delà de l’intention, c’est fascinant de voir à quel point l’esprit va là où l’attention va.
Quand je me fais masser par ma compagne et qu’elle appuie sur des zones bien douloureuses, si mon attention reste sur la zone, je douille vraiment !
Mais si je déplace mon attention à d’autres endroits du corps, je me détends parce que mon esprit va aussi à d’autres endroits et focalise beaucoup moins sur la douleur.

De façon générale, c’est une pépite pour tous les gens qui vont facilement dans l’anxiété, les crises d’angoisse, qui vivent des douleurs chroniques, des migraines… Là où tu mets ton attention, ça prend de l’ampleur parce que l’esprit focalise dessus.

Ce n’est pas par hasard que l’observation de la respiration est le socle de tout “travail” spirituel, ça permet d’une certaine façon de dompter son esprit.

3. L’attention est attirée par ce qui est saillant

Quand tu es dans le métro, est-ce que tu repères plus la nana aux cheveux violet avec des tatouages et des piercings partout ou celle avec une robe grise à lunettes qui se fond dans la masse ?

Ton cerveau est câblé pour se focaliser sur ce qui sort du lot, question de survie pour repérer le tigre qui sort des buissons.
(autant le personal branding c’est chouette pour te démarquer dans le business, mais en terme de survie c’est une très mauvaise idée. Stratégie de l’homme gris, toussa toussa)

Le cerveau dirige l’attention vers ce qui est saillant :

  • Un bruit soudain ? Il tourne la tête.
  • Une lumière qui clignote ? Il regarde.
  • Une notification rouge sur ton téléphone ? Il veut cliquer.

Le problème ?
En 2025, notre environnement est un festival de stimuli : notifications, messages, pop-ups, vidéos qui s’enchaînent, klaxons, néons, publicités…

Chaque fois qu’un élément “saillant” apparaît, ton attention décroche de ce que tu faisais.
Et plus tu laisses ton attention se faire happer, plus il devient difficile de la canaliser sur une seule tâche.
Et plus tu le fais, plus ton attention chute, plus c’est la merde…

Tu peux bien sûr enrayer le cercle vicieux (on va le voir juste après), si tu médites et que tu prends certaines mesures… malheureusement nous ne sommes pas égaux là-dessus.

Forcément, la catastrophe est inévitable sur les jeunes cerveaux dont le néocortex n’est pas formé.
La génération Z et alpha ont un QI en baisse, une attention éclatée au sol, des retards d’apprentissage phénoménaux (des gamins de 4 ans qui ont un niveau de langage équivalent à celui d’un bébé de 9 mois, certains enfants qui ne réagissent pas à leur prénom) … Idiocracy is coming. C’est le moment où je me sens vieux !
Si tu ne connais pas le phénomène, cherche iPad kids sur Google et prépare-toi mentalement, c’est pas beau à voir.

La concentration est très sensible à ces 8 paramètres

Pour résumer grossièrement : concentration = attention maintenue dans le temps.

Si l’attention c’est le décollage de l’avion, la concentration c’est le maintien de l’avion en vol.

Quand je travaille sur un projet qui m’enthousiasme, que je lis un livre de Bernard Werber, je suis capable de rester concentré des heures.

Pourquoi ? Parce que mon intention est claire, mon environnement est optimisé et mon esprit est beaucoup moins distrayable.

Alors que quand je remplis un formulaire CERFA, comment te dire… ça n’est pas la même. Je peux très vite sauter sur une notification pour me sauver de cette tâche mortellement ennuyeuse.

Qu’est-ce qui influence notre concentration ?

Pour cette partie, je me base sur les travaux de Jean-Philippe Lachaux, chercheur et directeur de recherche à l’INSERM.

Il y a des facteurs externes :

  • Environnement : bruit, luminosité, disposition des objets, présence de distractions visibles (un téléphone ou un document qui traîne), des gens qui parlent. L’environnement peut augmenter ou baisser notre niveau de stress.
  • Charge cognitive : la quantité d’informations que le cerveau doit gérer – multitâches, infos nombreuses, tâches complexes, manque d’organisation mentale. Lire un roman à l’eau de rose sollicite moins de charge cognitive qu’un traité de Nassim Taleb.
  • Distractions extérieure : appel, notifications, quelqu’un qui te parle…

Et les facteurs internes :

  • Intention et motivation : mon intention dans la tâche en cours, ce qui me motive dans la tâche, la raison qui me pousse à le faire.
  • Système préattentif : c’est la partie de ton cerveau qui cherche ce qui est important pour toi, qui repère ce qui est saillant, qui sort du lot (on en a parlé plus haut).
  • Circuit de la récompense : tout ce qui est lié à la dopamine et qui porte notre focus sur quelque chose de satisfaisant (tous ceux qui hackent notre cerveau utilisent ce mécanisme)
  • Distractions internes : les pensées intrusives, les idées, la faim…
  • Etat émotionnel : se sentir pleinement détendu n’a pas la même influence que sentir une colère. Le niveau de stress conditionne beaucoup notre état émotionnel et notre concentration.
  • Etat physique : il dépend énormément du sommeil. La fatigue est l’ennemi de l’attention, on l’a tous remarqué au volant. Un bon sommeil est une clé. L’alimentation joue aussi son rôle (omega-3, fluctuation de la glycémie, carences éventuelles…) et être bien hydraté aide beaucoup. Une déshydratation même très légère a un gros impact sur la mémoire et la concentration.

Ok, maintenant c’est bien beau tout ça, mais CONCRÈTEMENT on fait comment pour se concentrer efficacement ?

J’y viens cher padawan !

Comment se concentrer comme un moine au travail, pour apprendre, pour lire ou pour méditer

Tu comprends maintenant mieux comment fonctionne la concentration et tu sais à quel point c’est précieux d’en prendre soin dans ta vie.

Dans cette partie on va voir 5 conseils pour améliorer ta concentration.

Vu que la motivation est un des facteurs internes principaux, mieux vaut que tu sois au clair sur ton pourquoi… Et ça tombe bien, on commence par ça !

Start with why

D’abord, la base de la base, c’est le Pourquoi (encore lui).

Pourquoi ?
Bah parce que si t’en as pas… Pourquoi tu voudrais te concentrer ?!

Donc cher(e) ami(e), commence par clarifier ton intention.
Tu veux faire quoi exactement ?
Lire un livre, avancer sur ta vidéo, préparer une offre ?

Une intention claire cible ton attention et rend tout le reste plus facile.
Tant qu’à faire, il faut que ce soit une action qui te motive, que tu aies envie de faire (sinon ça va faire comme les devoirs de maths du lycée…).

Tu peux donc clarifier plusieurs niveaux de pourquoi :

  • Pourquoi veux-tu te concentrer ?
  • Pourquoi ce pourquoi est-il important pour toi ? (et tu peux creuser encore)
  • Pourquoi ça va être bénéfique pour toi de faire ça ? Et qu’est-ce que ça causerait de ne pas le faire ?

Peut-être que tu aimes apprendre et que tu veux passer plus de temps dans la lecture, lire plus rapidement, mieux retenir ce que tu apprends ?
Peut-être que tu souhaites être plus efficace dans ton activité, produire plus de contenu, du contenu de meilleure qualité ?
Peut-être que tu veux prendre plus de temps pour méditer et entraîner ton attention, discipliner ton esprit, te désidentifier de tes schémas répétitifs égotiques ?

Il n’y a pas de bonne motivation, il y a la motivation qui marche pour toi et qui va te motiver à commencer ta journée.

Au-delà de la concentration, c’est ce qui te permet de trouver ta voie. Je te donne mon exemple par ici.

Dis adieu au bordel

Le bureau des artistes créatifs c’est chouette, mais ça peut être un obstacle majeur pour te concentrer.

Crée-toi un environnement de moine bouddhiste le temps de la tâche :

  • Range ton bureau, les câbles, les objets qui traînent, le téléphone (évidemment)
  • Mets-toi en mode avion, bloque les sites distrayants avec Cold Turkey
  • Travaille dans un espace calme (avec casque antibruit si nécessaire)

Prépare-toi

Maintenant, tu es quasiment prêt à démarrer, mets toutes les chances de ton côté :

  • Respire 1 minute en cohérence cardiaque pour te centrer
  • Mets-toi dans une posture ancrée (pas avachi quoi)
  • Prends un verre d’eau ou une infusion

Perso, ma méthode dès que je me mets à créer consiste à ranger un peu mon bureau, mettre une playlist de piano, allumer mon diffuseur d’huiles essentielles et avoir mon chocolat chaud.

Let’so : objectif = rester concentré !

Il n’y a plus qu’à t’y mettre et là ça dépend de ton fonctionnement.
Si tu n’as pas l’habitude de te concentrer longtemps (ce qui serait logique vu que t’es là :D), commence petit.

Le top pour ça, c’est le pomodoro : ça m’aide énoooormément à garder le cap, même si je dépasse souvent et que je ne le respecte pas scrupuleusement.

J’ai écrit des milliers de contenus comme ça, des bouquins aussi.
25 minutes pour démarrer, 5 min de pause pour créer la frustration et maintenir un niveau de concentration. Puis augmente à mesure pour voir : 30 minutes, 45 minutes. Ajuste la durée des pauses.

Teste et vois ce qui marche pour toi, mais évite à tout prix une durée indéterminée, car ton attention va vite décliner et tu vas finir sur tes mails ou ton téléphone… Il faut prendre des pauses.
Pendant une pause, ton attention se reset, notamment quand tu fais quelque chose qui n’a rien à voir.
C’est pour ça que j’adore couper du bois pendant mes pauses, ou faire un tour dehors.
La pause est aussi une occasion de faire une micro-sieste si t’en ressens le besoin.

Ca va aussi te demander de connaître tes cycles, tes pics d’énergie… C’est toute la dimension connaissance de soi qui entre en jeu.

L’idée n’est pas de te forcer comme Sisyphe qui pousse son rocher toujours vers le haut, mais plutôt de surfer sur la vague des pics de concentration.

Tous les moments de la journée ne sont pas propices à des périodes de concentration intense.
À force de t’observer et de prendre des notes, tu sauras.

Le travail de fond pour maximiser sa concentration

Pas de secret, Rome ne s’est pas faite en un jour.
Tiger Woods n’est pas devenu champion le jour des compétitions.

Le vrai travail se fait à l’entraînement et t’as PLEIN de manières pour ça.
Grosso modo, c’est tout ce qui va stimuler ton attention sur le long cours.

La méditation, c’est un grand classique mais c’est la base, observer ta respiration ou la lueur d’une bougie. Si ça te saoule, la cohérence cardiaque marche aussi.

Après t’as d’autres formes de méditation : lire un bouquin, jouer aux échecs, jouer d’un instrument, contempler la nature, dessiner…

Tout ce qui a un coût d’entrée et qui demande une attention soutenue a toutes les chances d’être une compétence transférable à ton travail.

Et évidemment, le travail en lui même : plus tu bosses de manière focus sur ton projet, plus tu es apte à rester concentré et efficace… ça devient un cercle vertueux.
Je t’invite sincèrement à créer du contenu, que ce soit pour ton activité (articles, livres, vidéos…) ou juste pour le fun (poèmes, histoires, essai…).
L’expérience de partager est vraiment enrichissante et apprend beaucoup de compétences, dont la concentration.

Evidemment, je te recommande d’user à fond la via négativa : en gros, virer tout ce qui pourrit ton attention – Tiktok, instragram, les notifications, 10 fenêtres ouvertes (sur ton ordi, parce que si c’est ta maison t’as un sacré palace et tu vas tout refroidir !).

D’où les bloqueurs sur ordinateur et téléphone, dont je parle dans cet article sur l’addiction aux écrans où je te partage toutes mes meilleures astuces et applications.

L’attention multifocale : un cas à part

Je voulais finir cet article par le cas particulier de l’attention multifocale, crucial dans les arts martiaux.
En Systema, le prof a proposé un jour l’exercice où on devait choisir une personne et garder un œil sur son emplacement tout au long du cours. Ca demande de suivre le cours, d’être présent à soi ET de garder un œil sur la personne régulièrement.

C’est hyper-intéressant d’être capable de l’activer quand t’es en ville.
Si t’es trop happé par ton arrêt de métro ou par ton téléphone, t’as plus de chances de te faire pick-pocketter, d’avoir un accident par inattention…

Mettre ton attention à plusieurs endroits (dans ton corps, dans ton champ visuel…) permet d’avoir un niveau de vigilance qui permet de réagir beaucoup plus vite et de ne pas être une proie, sans pour autant être hyper-vigilant.

On peut typiquement travailler ça en focalisant l’attention sur la respiration ou sur la posture pendant qu’on lit, ou qu’on travaille, ou qu’on conduit. Ca ne parasite pas car ce ne sont pas des tâches qui stimulent les mêmes zones cérébrales.

Je ne parle pas ici de l’arnarque du multitâches : comme on l’a vu ça n’existe pas et ça défonce ta capacité d’attention. C’est ce qui fait que les gens addicts aux contenus courts sur les réseaux deviennent incapables de lire un livre ou d’écouter un podcast d’une heure.

À toi de jouer pour mettre en place ce qui te parle.
Pour aller plus loin et développer ton activité avec tes talents, tu peux prendre contact avec moi.

Chaos IA

Organiser sa vie au quotidien : ma méthode réaliste pour atypique

Quoi que je fasse, j’ai une tendance à générer du chaos et mon espace finit vite en bordel. Ma cuisine, mon ordinateur, la chaise où je pose mes habits…

Organiser ma vie n’est pas mon fort de base, tout comme la gestion du temps. Pourtant, c’est un sujet qui me fascine depuis des années.

Je côtoie plusieurs aficionados de la gestion du temps et de l’organisation depuis plus d’une décennie. J’ai pris le meilleur de ce qu’ils m’ont partagé et je l’ai adapté à la vie réelle des gens comme moi qui galèrent avec la structure.

Tu es un humain qui veut organiser sa vie ? T as envie de mettre en œuvre un système d’organisation mais tu ne sais pas comment faire ?

Tu es au bon endroit, déroule pour la suite !

Pourquoi un système pour organiser sa vie ?

Imagine un monde où tout ce qui t’arrive est de la pluie. A l’époque, c’était une petite bruine avec une vie simple. Pas de smartphone, pas de tiktok ni de youtube, pas d’internet, pas de séries, très peu de film…

2025 est l’équivalent d’une averse où il pleut des cordes : des milliers de contenus, des notifications dans tous les sens, des amis aux 4 coins du monde, des projets perso et pros qui se mélangent…

Tu te retrouves submergé entre les sollicitations extérieures, ton métier, tes enfants, tes clients, tes loisirs, les contenus que tu consommes, tes propres pensées et tu finis par te noyer (ou te cramer) …

Organiser sa vie devient indispensable pour canaliser cette eau et éviter le sombre destin du Titanic, a fortiori quand tu es entrepreneur.

Le système d’organisation est un véritable soutien qui peut faire économiser énormément de ressources : temps, stress, argent.

Avant de t’en dire plus, j’aimerais te parler de ce couple toujours en conflit.

Lui essaie de mettre les affaires dans des boîtes, trier par ordre alphanumérique et il est toujours en train de ranger derrière elle. Elle met le souk dans toute son organisation. Elle oublie de ranger, elle laisse traîner les assiettes dans l’évier.

Ce couple, tu le connais bien : c’est Ordre et Chaos. On a tous ces deux forces à l’intérieur de nous : ça fait partie des lois de la vie.

On vit dans un monde chaotique, où l’entropie règne en maître : l’univers s’expanse, les séismes, les cyclones, les guerres, nous montrent que ça fait partie de la vie.

Pourtant, ce chaos apparent est quand même vachement bien organisé. Après une coulée de lave les abords du volcan sont extrêmement fertiles, les catastrophes créent du soutien et un élan spontané de reconstruction. Même la personne la plus bordélique finit par ranger sa maison quand ça devient trop. Dans une musique qui paraît anarchique, il y a toujours un rythme qui permet de rendre possible ce chaos apparent. Nos vies chaotiques sont aussi rythmées par des habitudes.

Même si nous avons tous Ordre et Chaos en nous, certains sont plus marqués par l’un que par l’autre ! Cela dépend aussi des domaines : certains sont hyper-carrés dans leur travail et bordéliques à la maison, pour d’autres c’est le contraire.

La vie tendant au chaos, avoir un système d’organisation qui tienne la route est vraiment aidant.

En tout cas, pour moi qui suis bordélique au possible avec 150 contenus en attente de création, des dizaines de livres en préparation et autant de contenus en attente de lecture, sans compter mes dizaines de projets farfelus (faire du fromage, élever des poulets, faire mon NAS moi-même,…). Ca m’aide beaucoup !

Avant de te dire tout ce sur quoi ça m’aide, c’est quoi exactement un système d’organisation ?

Le système d’organisation est un cadre qui permet d’avancer avec clarté, sérénité et efficience sur ce qui est important pour moi. Il permet de tout centraliser en un endroit, avec une structure claire et d’éviter le bordel : avoir des post-it partout, des feuilles volantes, perdre des mots de passe, perdre des documents, oublier des échéances, perdre de vue les priorités…

Mon système d’organisation m’aide à :

  • Créer un article par semaine depuis 2021
  • Faire une vidéo par semaine depuis plus d’un an
  • Retrouver n’importe quel fichier (facture, document…) sur mon ordinateur en moins de 5 secondes
  • Retrouver le lien de n’importe quel article parmi les 200 de mon site en moins de 3 secondes
  • Retrouver en moins de 10 secondes quand a été fait le contrôle technique, quand je dois remplacer les filtres de mon osmoseur, quand on a acheté du bois pour la maison…
  • Suivre tous mes projets sans m’y perdre : création de contenu, apprentissage, loisirs, couple, autonomie, entretien de la maison…

Bref, ça m’économise énormément de temps de recherche, de temps de rangement, ça diminue mon niveau de stress.

J’ai récemment clarifié pourquoi c’est important pour moi d’avoir un système d’organisation. Voici ce qui est sorti :

  • Prendre soin de mes besoins
  • Diminuer l’errance sur les écrans
  • Aligner ma gestion du temps avec mes objectifs long terme
  • Soutenir mon processus de création (articles, vidéos, livres)
  • Ne rien oublier d’important ! (taxes, rdv, relances, échéances)
  • Soutenir mon apprentissage (connaissances, piano)
  • Faciliter mon suivi client

À ton tour ! Pourquoi veux-tu un système d’organisation ? En quoi ça va t’aider dans ta vie quotidienne, dans tes projets ?

Si ce n’est pas clair pour toi parce que tu te sens confus dans ton activité ou ta reconversion vers l’entrepreneuriat, jette un œil par ici.

Avant de sauter sur les méthodes (pomodoro, matrice d’eisenhower, bullet journal, kanban…), il FAUT passer par les principes et par le système. Sinon, tu vas sauter de méthode en méthode en répétant les mêmes problèmes à chaque fois.

Les principes fondamentaux pour organiser sa vie avec un système

Comme tout dans la vie, un système d’organisation est basé sur des principes intemporels. Il y a les principes objectifs du système d’organisation et les principes subjectifs relatifs à moi et ma vision de la vie.

Voici mes principes personnels pour organiser ma vie :

  • Le système est au service de ma vie et non le contraire
  • Le système s’adapte à ma personnalité
  • Le système doit être satisfaisant à utiliser
  • Le système doit être simple d’entretien
  • Le système doit être le plus low tech possible (accessible sans internet et pas dépendant d’une app en particulier)

La plupart de ces principes sont liés au fait que je ne suis pas structuré de base (je ne suis pas ST ni NT en MBTI, ni centre mental préféré en ennéagramme, alors que les systèmes d’organisation sont souvent faits par eux et pour eux). J’ai dû tenir compte de mon fonctionnement pour avoir un système qui tienne la route sinon je serais devenu fou… Et ça a tellement bien marché que même ma compagne, qui a une personnalité ayant énormément de mal à la structure, l’a mis en place et s’y tient.

Maintenant le système d’organisation a par nature des principes :

  • Il doit gérer la notion de temporalité et d’information.
  • Il doit inclure le cycle naturel d’un projet (cf la matrice EPIC)
  • Il doit prendre en compte tous nos projets

Personnellement j’ai utilisé le système d’un ami qui s’appelle SYSTOR et qui me convient très bien depuis 2020. C’est simple et efficace.

SYSTOR c’est 3 éléments :

  • Système de stockage de l’information : répond à la question OÙ
  • Système de prise de note : répond à la question COMMENT
  • Index projets : répond à la question QUAND
  • Agenda : répond à la question COMBIEN DE TEMPS

Dans les grandes lignes, voici comment ça fonctionne :

  1. Créer la base d’organisation avec 10 dossiers et 30 sous-dossiers maximum pour couvrir l’intégralité de ta vie. Prends une app de mindmap et liste TOUT ce que tu as dans ta vie en ce moment. Par exemple pour moi : aller à la salle de sport, jouer du piano, écrire des articles, coacher mes clients, donner à manger aux poules, payer l’URSSAF, passer le contrôle technique de la voiture… Tout ce qui est important pour moi doit figurer dedans. Mets en place ta base d’organisation dans ton ordinateur (ou sur papier si t’es à l’ancienne). Moi j’ai tout mis sur Dropbox pour le stockage de fichiers et sur Obsidian pour la gestion de l’information. La base d’organisation répond à la question “OÙ”
  2. Créer mon système de prise de notes avec les fiches projets en lien avec les objectifs du moment. Une fiche = un projet. Donc j’en ai une pour le piano, une pour le sport, une pour chaque article, une pour chaque client… Pour reprendre l’exemple ci-dessus. Chaque note respecte la nomenclature définie au début. Ainsi, un article sera toujours nommé “204 Nom de l’article” chez moi puisque 204 est mon dossier de création de contenu. La fiche projet répond à la question “COMMENT”.
  3. Créer l’index des fiches projets : pour chaque projet, il y a une prochaine action. Mon prochain cours de piano, ma prochaine séance de sport, mon prochain article… J’utilise une app (de todolist par exemple) dans laquelle j’indique la prochaine action du projet + la date. Cet index répond à la question “QUAND”
  4. Créer ton agenda : la prochaine action de ton projet a un espace-temps alloué sur l’agenda. Il répond la question “COMBIEN DE TEMPS”

Ca paraît un gros morceau comme ça, mais si tu fais étape par étape, ça se fait très bien. Un système d’organisation est mis en place en quelques heures et facilite ta vie pour… le reste de ta vie.

Les méthodes d’organisation et de gestion du temps

Les méthodes d’organisation et de gestion du temps vont se connecter au système d’organisation selon tes préférences et ta personnalité.

Personnellement j’utilise SURTOUT :

  • La méthode Zen to done : c’est un ensemble d’habitudes résumées par Léo Babauta, gourou de la productivité minimaliste. Ca consiste en 5 habitudes pour compléter ce que j’ai dit plus haut et le rendre actionnable au quotidien dans le flux de la vie :
    • Collecter : avoir un inbox où entre l’information. Pour moi, un dossier nommé “0 INBOX” sur Dropbox pour tous les fichiers téléchargés (livres, PDF, images, musiques, vidéos…) et une note Obsidian qui s’appelle aussi “inbox” pour toutes les notes qui rentrent (une idée, une personne à appeler, une tâche…)
    • Traiter : vider les points de collecte avant que ça ne déborde et trier en fonction de la finalité.
      • Une vidéo de contenu -> Dans ma base d’organisation sur Dropbox
      • Une tâche -> Dans la fiche projet associée
    • Planifier : lors du bilan hebdomadaire, décider les tâches importantes de la semaine à venir et les caler dans l’agenda.
    • Faire : c’est juste le moment de faire. On est en mode archétype Guerrier donc focus, zéro notification, mode avion… et tout ce qui t’aide à te concentrer.
    • Bilanter : chaque semaine, faire un bilan (même bref) pour revenir sur sur ce qui s’est passé, comment je me suis senti, les difficultés…
  • La méthode Pomodoro : c’est mon aide la plus précieuse lorsque je passe concrètement à l’action. Ca m’aide à rester focalisé sur ce que je suis en train de faire et pas partir dans tous les sens. J’ouvre mon app “session”, j’indique la durée de mon pomodoro, j’indique ce que je vais faire et je lance le minuteur. Souvent je dépasse parce que je suis happé par ce que je fais, mais ça me donne une limite ! Ensuite je prends une pause, je vais couper du bois, faire quelques mouvements pour prendre soin de mon corps ou de ma posture, boire un coup… Et je reprends.
  • La méthode Kanban : elle m’aide beaucoup pour gérer mes contenus (vidéos et articles), ça me permet de savoir quel contenu est à quel stade de création. Comme tu as vu que j’étais bordélique, j’ai toujours des dizaines et des dizaines de contenus en parallèle donc c’est hyper-aidant pour moi. Je gère ça directement dans ma base d’organisation, dans Obsidian, avec le plugin “tasks”.

Les outils d’organisation et gestion du temps

Il y a des centaines d’outils, a fortiori dès que ça touche à l’organisation. Moi j’aime quand c’est simple et que ça marche. Avec les années, j’ai trouvé des outils que je kiffe et qui m’aident énormément. Voici ma liste (je suis sur Mac) :

  • Obsidian : pour prendre des notes. Gratuit et en local !
  • Dropbox : pour le stockage.
  • Cold turkey blocker : pour me protéger des réseaux sociaux et stopper mon ordinateur tous les soirs automatiquement à 22h. C’est le meilleur allié de la dopamine détox !
  • Session : pour le pomodoro.
  • Goodtask : pour l’index de fiches projets
  • Reader : pour centraliser tous les articles, livres à lire, vidéos à regarder
  • Mindnode : pour faire les mindmaps, dont celle de la base d’organisation

Pour créer ton système d’organisation, tu as juste besoin de :

  • Une app pour les notes de ta base d’organisation : Obsidian, Evernote, Onenote, notion, workflowy… La plus légère, locale, gratuite c’est Obsidian, mon chouchou.
  • Un espace pour le stockage de ta base d’organisation : ton ordinateur fait l’affaire, sinon un cloud.
  • Une app pour l’index de projets : Onenote, plugin tasks sur Obsidian,
  • Un agenda pour… ton agenda : papier, agenda Apple, google agenda…

Passer à l’action pour mettre en place ton système d’organisation

Tu as maintenant tous les éléments principaux pour mettre en place un système d’organisation avec mon exemple personnel.

Voici les étapes que je te recommande :

  • Ecris ton POURQUOI : tout ce qui est important pour toi et où un système pourra te soutenir
  • Définis tes principes personnels pour que ton système se moule sur toi, ta personnalité et ton fonctionnement le plus possible
  • Crée ta base d’organisation sur une mindmap en partant de tout ce que tu fais déjà et déduis-en 10 catégories (max) et 30 sous-catégories (max)
  • Décide des outils numériques que tu vas utiliser pour ce faire. Mon conseil : choisis du gratuit, local et minimaliste. Tu auras le loisir de complexifier plus tard si ça t’amuse avec des usines à gaz comme Notion.
  • Intègre ta base d’organisation nouvellement clarifiée dans une app de prise de notes et sur l’arborescence de ton ordinateur, en pensant à ajouter un INBOX pour les flux entrants.
  • Crée tes premières fiches projets sur ton app de prise de notes.
  • Utilise ton système d’organisation dès aujourd’hui et commence à t’y habituer pour tout ce que tu fais !
  • Entretiens-le au moins un fois par semaine : vider les inbox, ranger au bon endroit l’info pour la retrouver facilement, planifier la semaine suivante…

Maintenant c’est à toi de jouer ! Garde à l’esprit que ça fait 5 ans que j’ai créé le mien et que je mets en place des améliorations régulièrement, dès que je vois de la friction. La première année j’étais sur une app très lente, uniquement en ligne qui posait plein de problèmes. La migration vers Obsidian m’a énormément aidé. Régulièrement je retombe dans mes travers et je perds mes informations (je ne sais plus où j’ai rangé telle idée d’article), quand je m’en rends compte je remets de l’ordre : bref, c’est la vie !

Mieux vaut un système d’organisation imparfait qu’on utilise qu’un système d’organisation magnifique qu’on utilise pas, voire pas de système du tout !

Détox numérique IA

Détox numérique : comment se désintoxiquer du digital ?

A l’ère d’un monde digital omniprésent où la plupart passent plus de temps sur les réseaux sociaux qu’avec leurs proches (!), la détox numérique arrive comme une bulle d’oxygène à un apnéiste au fond de l’eau depuis 10 minutes. Internet devient une véritable addiction et dans les lignes qui suivent je te propose un processus de désintoxication simple, efficace et sur mesure. GO !

Qu’est-ce qu’une détox numérique ?

Quand tu as mangé comme un goret pendant les fêtes et que tu dois défaire le bouton du pantalon tellement tu as mangé de foie gras, il est grand temps de faire une détox ou même de jeûner 24h-48h. Et bien pour ta vie numérique, c’est pareil !

La détox numérique consiste à réduire ou éliminer temporairement l’usage des écrans, des réseaux sociaux, du téléphone, du smartphone et des appareils connectés pour retrouver un équilibre. Ce démarche vise à briser l’addiction pour te recentrer sur l’essentiel, en te libérant de la sursollicitation digitale et numérique.

La détox numérique peut s’envisager à différentes échelles :

  • Micro : Au cours de la journée avec des temps sans téléphone ou sans internet, en bloquant certaines apps.
  • Macro : Une journée ou un WE en déconnectant complètement, voire une semaine.

Pourquoi tu es plus accro que tu ne le penses ?

Soyons honnêtes : on est nombreux à être accros au numérique sans même s’en rendre compte. Moi le premier. Quand j’étais ado, je pouvais passer des nuits entières devant des séries et mangas. Une fois, j’ai regardé 40 épisodes de One Piece d’affilée dans la journée. Je pouvais passer tout mon weekend à enchaîner des épisodes. Il y a avait aussi les jeux vidéo : des heures et des heures à jouer à Dofus, incapable de décrocher. Et les réseaux sociaux avec Facebook ont pris le relais, que je checkais des dizaines de fois par jour pour voir mes notifications.

Tu te reconnais ? Alors tu sais que ça peut vite devenir un cercle vicieux.

Mais pourquoi on est autant attirés par le digital et le numérique jusqu’à l’addiction ?

Les réseaux sociaux, les applis et même nos téléphones sont pensés pour capturer ton attention. Chaque notification déclenche une petite dose de dopamine. Le feed infini ? C’est comme une machine à sous. Tu scrolles, tu trouves parfois quelque chose de génial, alors tu continues. Résultat ? Ton cerveau est accro, ton temps s’évapore, et tu te sens souvent dépassé.

Il y a plusieurs mécanismes en jeu : la récompense variable intermittente, le fil infini avec le mécanisme de “scroller”, la peur de manquer quelque chose

L’utilisation d’un écran nous met dans un état hypnotique dont il peut être difficile de sortir. Quand tu navigues sur internet, tu as vite fait de te retrouver 3 heures plus tard sans avoir vu le temps passer. Depuis quelques années, avec l’avènement des micro-contenus dont les shorts, c’est encore plus vrai : les jeunes passent un temps phénoménal sur l’écran de leur smartphone et leur capacité de se concentrer tend vers zéro.

Des milliers d’ingénieurs plus intelligents que toi et moi travaillent jour et nuit pour les GAFAM (Google, Amazon, Facebook, Apple, Microsoft) pour créer des plateformes où les gens vont passer le plus de temps possible. Ce n’est pas par malveillance mais par simple profit. Plus tu passes de temps sur une plateforme, plus tu vas être exposé aux publicités, plus c’est intéressant pour leurs annonceurs et donc pour eux.

Le problème : on ne peut pas lutter. Notre seule défense, c’est notre volonté et elle est extrêmement limitée. Ton cerveau installe vite des habitudes : il te suffit d’aller sur ton téléphone, de regarder le temps d’écran et le nombre de fois que tu l’as déverrouillé aujourd’hui pour t’en convaincre.

Beaucoup de gens sont dans le déni, ça les protège de la prise de conscience mais ça ne diminue pas les dégâts sur le cerveau…

Si tu prends au sérieux ta concentration, ta santé mentale et physique, mettre en place un bunker numérique est indispensable. Je t’en parle dans un instant.

Pourquoi la détox numérique est devenue essentielle ?

Le piège de l’illimité

On vit dans un monde d’excès : wifi illimité, contenu illimité, notifications illimitées. Pourtant, ton cerveau n’est pas fait pour ça. On est biologiquement câblés pour naviguer entre excès et manque, comme nos ancêtres qui alternaient entre festins et périodes de jeûne. 50 000 years ago : on tombe sur un cadavre de mammouth, on se fait plaisir, on mange 5000 kcal d’un coup et on est content. On fait ça pendant plusieurs jours, et après, peut-être pendant une semaine, on ne mange plus parce que la nourriture n’est pas disponible. Aujourd’hui, tout est accessible tout le temps en illimité.

Les conséquences ? Une attention fragmentée, des troubles du sommeil, du surpoids et un stress constant lié à la sursollicitation numérique et digitale.

Est-ce que tu as besoin d’une détox numérique ?

Voici quelques signes que les écrans et réseaux sociaux prennent trop de place dans ta vie :

  • Tu consultes ton téléphone ou ton smartphone dès que tu as une minute de libre.
  • Les notifications te déconcentrent sans arrêt.
  • Tu termines souvent tes soirées en glandant sur des écrans ou des applications mobiles sans réel plaisir.
  • Tu te sens stressé voire démuni si ton téléphone n’a plus de batterie.
  • Même quand tu es avec d’autres personnes, tu consultes souvent ton smartphone.
  • Tu ne déconnectes jamais vraiment, tu ne mets le mode avion, même la nuit (au cas où).

Si tu te reconnais, peut-être est-il temps de se questionner ? Qu’en penses-tu ?

La meilleure façon de le savoir est d’être honnête avec toi-même et pour ça, rien de tel que dégainer ton téléphone et regarder le temps d’écran des derniers jours et le nombre de fois que tu l’as déverrouillé dans la semaine.

Si tu ne le sais pas, installe dès maintenant un app pour mesurer ton temps d’écran sur TOUS tes appareils (ordinateur, téléphone, tablette) et faire un constat honnête au bout d’une semaine. Je te préviens : ça risque de piquer. Mais bon, on est pas là pour se bullshiter, hein ?

Les bienfaits d’une détox numérique

Il n’y a pas de secret : passer moins de temps sur les écrans ne peut faire que du bien, que ce soit sur l’humeur, la capacité de concentration ou le sommeil.

1. Un mental plus apaisé

Moins d’écrans, c’est moins de stress puisque tu reviens à toi, à ton corps et à tes besoins. Tu laisses ton cerveau respirer et tu retrouves un vrai sentiment de calme. Tu ressens une baisse significative de la pression constante que les écrans imposent à ton esprit : notifications en permanence, les feeds infinis… Ton esprit devient plus clair, et tu peux enfin te recentrer sur ce qui compte vraiment.

2. Une meilleure qualité de sommeil

La plupart des gens ont du mal à comprendre qu’un écran le soir a le même effet que le soleil en pleine tête pour le cerveau. Les écrans perturbent l’alternance jour/nuit, ce qui abîme notre sommeil, nous rend plus fatigué, plus chiant, de plus mauvaise humeur… Couper tout après une certaine heure t’aidera à mieux dormir. En éliminant la lumière bleue avant de te coucher, ton corps peut libérer la mélatonine naturellement, ce qui favorise un endormissement plus rapide et un sommeil plus profond.

3. Du temps pour ce qui compte vraiment

En limitant les distractions digitales et les applications comme Instagram ou TikTok, tu te rends compte de tout le temps que tu récupères pour toi, tes proches et tes passions. Ce temps retrouvé te permet d’investir dans des activités enrichissantes, de renforcer tes relations et de développer des compétences ou projets que tu avais laissé de côté.

4. Une meilleure connexion à soi

Sans l’omniprésence des notifications et distractions numériques, tu peux te reconnecter à toi-même. Cela favorise l’introspection et t’aide à comprendre tes véritables besoins, émotions et aspirations profondes.

5. Prendre soin de la santé physique et mentale

Ce n’est pas un scoop, quand on est sur un écran, en général on est avachi et immobile (encore plus sur un smartphone). Plus rien ne circule : ni notre sang, ni notre lymphe, on s’engorge, on s’empâte, on s’engraisse… Comme les canards du foie gras de Noël ! Des tas d’études ont montré que plus d’écrans augmente le stress et l’anxiété, diminue l’image et l’estime de soi (coucou la comparaison sur Instagram) et détruisent notre capacité d’attention.

Ca paraît évident : réduire le temps d’écran diminue les problèmes liés à la sédentarités, aux douleurs, ça nous pousse à nous bouger le cul.

Comment réussir ta détox numérique ?

1. Définis tes principes personnels

Tout commence par une question : qu’est-ce qui est important pour toi ? Prends un moment pour réfléchir à tes priorités. Moi, par exemple, je valorise énormément le calme et la créativité. Du coup ça a été une évidence de supprimer toutes les notifications et commencer ma journée sans écran et sans distraction, pour me focaliser sur la création.

Ces principes orientent mes décisions sur ma consommation digitale et numérique.

Une fois que tu as tes principes, traduis-les en règles :

  • Principe : me sentir en paix est important pour moi.
  • Règle : Pas de mails, de réseaux sociaux ou téléphone avant 13h.

Qu’est-ce que tu veux préserver, toi ? Le temps avec tes enfants ? La qualité de ton sommeil ? Écris-le pour être au clair, prends tout le temps dont tu as besoin. C’est ça qui te servira de boussole.

2. Mets en place un bouclier numérique

Maintenant que tu connais tes principes, voici comment les traduire dans ton quotidien :

  • Supprime les applis qui te rendent accro : J’ai désinstallé Facebook de mon téléphone il y a plus de 10 ans et ça a été la meilleure décision de l’année tant j’ai libéré du temps pour autre chose. Depuis 2 ans, je l’ai aussi bloqué sur mon ordinateur, ce qui fait que je peux y aller seulement sur un autre ordinateur. Ca paraît extrême ? Ca l’est. Je n’ai rien d’intéressant à faire sur Facebook donc j’y vais quelques fois par an.
  • Utilise des outils pour te protéger : Ta volonté ne suffit pas, on l’a dit. Les applis comme Cold Turkey bloquent automatiquement les distractions aux heures que tu choisis. Moi, je l’ai programmé pour qu’il bloque les mails et Telegram avant 13h et couper mon ordinateur à 22h. Là encore c’est une de mes meilleures décisions. Je suis indépendant donc j’ai toujours quelque chose à faire, un contenu à créer, une formation à suivre… Mettre une limite est vraiment salutaire.
  • Fixe des horaires pour les activités numériques qui te créent de l’addiction (réseaux sociaux, emails, vidéos YouTube, séries)  : Par exemple, autorise-toi à consulter Instagram uniquement entre 18h et 19h. Plus l’app est addictive, plus tu as intérêt à être strict avec ton utilisation de celle-ci, au risque d’y aller 15 fois dans la journée.

Ces règles te donnent des limites claires pour ne pas te laisser envahir. Commence PETIT, à ton rythme.

Ceci étant, fais attention : mon propos n’est pas de devenir un taliban du numérique. J’adore regarder des vidéos sur YouTube et traîner sur internet quand JE le décide. Par contre il est hors de question que je me laisse happer par des applications qui ne m’apportent rien comme Instagram, Facebook ou TikTok, ou que mon téléphone décide quand il me dérange. Je connais ma capacité à me faire happer par les écrans alors je m’en préserve et je me distrais autrement. À la place, je vais faire une partie de Mario Kart avec ma chérie pour vraiment m’amuser et pas être dans un entre-deux pervers où je suis ni en train de m’amuser ou me reposer, ni en train de travailler sur ce qui importe vraiment.

C’est cet espace tiède et pas vraiment satisfaisant qu’il faut le plus possible éviter.

3. Explorer la dépendance psychologique et émotionnelle

L’addiction aux écrans et au numérique n’est qu’un symptôme. Pour éviter un déplacement de symptôme sur une autre addiction, il est crucial de te demander :

  • Qu’est-ce que ces écrans comblent ?
  • Est-ce une fuite de l’ennui ? Un besoin de validation ?

L’addiction aux écrans n’est pas imputable uniquement aux stratégies des ingénieurs ou au fonctionnement de ton cerveau. Pour te donner mon exemple, ça va beaucoup se jouer autour de l’ennui, de la reconnaissance, d’aller chercher du stimulus pour voir si des gens s’intéressent à moi : est-ce que j’ai des notifications ? Donc tant que je m’occupe pas de ça, que je vais pas voir la partie de moi qui besoin de reconnaissance, besoin d’être vu, et que je ne me donne pas d’auto-empathie, ça va pas résoudre le fond du problème. C’est la même chose pour la nourriture et toutes les addictions. Plus je me donne d’empathie, moins j’ai besoin de réseaux sociaux et de chocolat.

L’invitation ici est d’explorer tes besoins sous-jacents et d’y répondre autrement. C’est aussi un travail qu’on peut mener ensemble si tu galères sur ce sujet.

Apprendre à te connaître va t’aider à saisir ce qui se joue avec les écrans et l’éventuelle addiction liée.

4. Remplace les écrans par des activités qui te nourrissent vraiment

Le but, ce n’est pas juste de supprimer les écrans, mais de les remplacer par des choses qui te font vraiment du bien :

  • Lis un livre qui traîne sur ta table depuis des mois.
  • Lance-toi dans une activité créative : peinture, piano, écriture…
  • Passe plus de temps avec tes proches ou profite d’une promenade en nature.

En clair, c’est l’occasion de faire cette activité importante pour toi et où tu te dis que tu n’as pas le temps… Si tu regardes bien, tu as le temps. Diminue de 30 minutes tes écrans et tu peux faire l’activité !

Ca fait des années que je me disais “un jour je me mettrai au piano” et fin 2023 j’ai réalisé que je pourrai longtemps repousser ça en prétextant que je n’ai pas le temps. J’ai juste décidé de m’y mettre et depuis un an je me régale en jouant tous les jours.

5. Fixe une durée réaliste

Commence par des périodes courtes, comme une journée ou un week-end sans écrans. Augmente progressivement la durée de ta détox au fur et à mesure que tu en ressens les bienfaits. Je t’invite vraiment à faire des essais erreurs. Vois le bouclier numérique comme un cadre à TON service et qui évolue à mesure de tes expériences. Au début, j’ai bloqué mon ordinateur à 23h puis ça fait un moment que je me dis que je ne fais rien d’intéressant sur celui-ci après manger… Donc j’ai récemment avancé l’heure à 22h. Ainsi, j’ai plus de temps pour lire, faire mes postures et jouer du piano avant de dormir !

Quelques recommandations pour ta détox numérique

Comme pour tout changement, fais un bilan régulier pour te demander :

  • Comment je me sens ? Comment est mon niveau de stress ?
  • Ai-je récupéré du temps pour ce qui est vraiment important ?
  • Mon sommeil s’est-il amélioré ?

Tu as bien sûr les indicateurs externes (temps d’écran, nombre de fois que tu as ouvert ton téléphone ou ton application) mais ce qui compte le plus pour moi ce sont les indicateurs internes : est-ce que tu vis plus de légèreté ? D’épanouissement ? De connexion avec toi et les autres ? Comment te sens-tu dans ton corps ?

Enfin, je t’invite à être doux envers toi, de ne pas tomber dans le poison de la culpabilité si tu rechutes, si tu n’y arrives pas. Ne sois pas trop rigide, c’est un processus. Ce qui compte, c’est remettre de la conscience sur cette vie numérique qui prend de plus en plus de place dans notre vie et qui peut bouffer ta qualité de vie.

Tu as toute la vie pour avancer sur ce chemin et trouver comment la détox numérique peut t’aider à te recentrer sur ton essentiel.

La détox digitale ne consiste pas à bannir la technologie mais à reprendre la main dessus. C’est toi qui décides quand et comment tu utilises tes écrans, pas l’inverse. Et ce que tu gagnes ? Plus de calme, plus de temps pour toi, et une vie alignée avec ce qui compte vraiment.

Alors, prêt(e) à essayer ? 😊

FOMO IA

Syndrome FOMO : le fléau de l’entrepreneur

Imagine un instant pouvoir te libérer de cette pression incessante qui te pousse à vouloir tout faire, tout savoir, et surtout à ne rien manquer.

Cet article explore le syndrome du FOMO, cette angoisse insidieuse qui peut ruiner l’expérience entrepreneuriale, mais aussi te propose des solutions concrètes pour en sortir. Tu vas découvrir pourquoi ce phénomène est si répandu chez les entrepreneurs, comment il affecte ton estime de soi, et surtout comment retrouver une vie plus alignée et sereine.

Grâce à des stratégies basées sur la connaissance de soi, tu apprendras à distinguer ce qui a du sens pour toi, à t’ancrer dans tes propres choix, et à avancer vers tes objectifs sans te laisser happer par les injonctions extérieures.

Le syndrome FOMO chez les entrepreneurs

Le FOMO, c’est cette angoisse insidieuse, ce “Fear Of Missing Out”, ou syndrome de la peur de manquer, qui nous fait croire qu’on rate quelque chose d’important si on n’est pas constamment en mouvement, constamment à l’affût des dernières tendances, des dernières opportunités.

Pour les entrepreneurs, le FOMO est une vraie malédiction, une sorte de fardeau invisible qu’on porte sur les épaules, qui nous pousse à vouloir tout faire, tout savoir, et surtout à ne rien manquer. Cela nous fait entrer dans une boucle sans fin de formations, de stratégies et d’actions épuisantes qui finissent par créer plus de confusion que de résultats.

Prenons l’exemple de Marie, une de mes clientes. Marie est une entrepreneure talentueuse qui, depuis des années, enchaîne les formations sans jamais se satisfaire. Elle passe d’une formation en marketing digital à une autre sur le développement personnel, en croyant toujours qu’il lui manque quelque chose pour réussir. Elle est constamment à la recherche de la prochaine opportunité, du prochain secret qui lui permettra de tout débloquer. Mais au lieu de se sentir plus compétente, Marie se retrouve épuisée, submergée par toutes ces informations, sans jamais vraiment avancer sur ses propres projets. Le syndrome FOMO la maintient dans une spirale de consommation de connaissances sans fin, et chaque nouvelle formation la laisse avec un goût amer d’incomplétude.

Scientifiquement, le FOMO est décrit comme un phénomène psychologique qui naît de l’anxiété sociale, de la peur de l’exclusion et du besoin de validation. C’est une réponse à l’incertitude et au désir de rester connecté à ce que font les autres, souvent amplifiée par les réseaux sociaux. Selon des études, le FOMO est associé à une diminution du bien-être général, à une augmentation de l’anxiété, et à une moindre satisfaction de vie.

Le cerveau humain est câblé pour rechercher des connexions sociales, et lorsqu’on voit les réussites des autres, cela active des sentiments d’insécurité et de manque. Ce syndrome est profondément lié à la peur de l’échec et à l’anxiété sociale. Dans un monde hyper-connecté, nous sommes bombardés d’informations et nous voyons constamment les réussites des autres, ce qui peut créer un sentiment de stress chronique et d’insatisfaction personnelle. Cette pression peut devenir accablante, surtout pour les entrepreneurs qui sont souvent déjà surmenés par les responsabilités de leur entreprise.

L’origine du syndrome FOMO

D’abord, il est important de comprendre que le syndrome FOMO trouve souvent sa source dans la comparaison aux autres. Quand tu vois des entrepreneurs qui semblent réussir sur Instagram, des posts qui racontent à quel point untel a explosé ses résultats en trois mois, ou des publicités pour des formations miracles qui te promettent la lune, difficile de ne pas se sentir à la traîne.

Cette sensation que les autres avancent plus vite que toi, qu’ils ont trouvé la clé du succès pendant que toi tu te débats encore avec les mêmes problèmes, alimente un cercle vicieux qui touche à l’image de soi et à l’estime personnelle.

La pression sociale est omniprésente, surtout dans un monde connecté où tout est visible. Les réseaux sociaux, en particulier, sont des amplificateurs de cette pression. Ils mettent en avant des réussites, des moments de gloire, en laissant souvent de côté les difficultés et les échecs. Résultat : on finit par croire que tout le monde réussit sauf nous, et le syndrome FOMO s’installe. C’est un phénomène psychologique qui crée une insécurité constante. Cette insécurité provient souvent de notre besoin fondamental d’appartenance et de reconnaissance. Les réseaux sociaux, avec leurs filtres et leurs mises en scène, créent une image déformée de la réalité. On ne voit que la façade des autres, le meilleur de ce qu’ils veulent montrer, ce qui peut donner l’impression que nous sommes les seuls à avoir des difficultés. Cette perception peut alimenter des sentiments d’anxiété, de stress et même de dépression.

Pendant des années, j’étais en plein dans le syndrome de l’objet brillant, à courir après toutes les nouveautés… J’étais sans cesse distrait au point où je perdais mon cap.

Dans le fond, le FOMO est la conséquence d’un fonctionnement où tu écoutes l’extérieur plus que l’intérieur, tu te fais avoir par le chant des sirènes et tu commences à dériver hors de TON chemin.

Les effets dévastateurs du FOMO

Le syndrome FOMO, c’est comme une piqûre répétée à ton ego qui te fait penser que tu n’es jamais à la hauteur. Il te pousse à vouloir plus, à t’acharner, parfois sans même savoir pourquoi. Le problème avec cette dynamique, c’est que ça te maintient dans une constante référence externe : tu cherches toujours la validation, les signes que tu es sur le bon chemin, dans le regard des autres. Tu as l’impression que, tant que tu n’es pas partout, tant que tu n’as pas réalisé les mêmes exploits que d’autres, tu n’as pas de valeur.

En réalité, le syndrome FOMO te coupe de toi-même, de tes envies profondes, de tes vrais besoins. À force de chercher à te conformer à ce que tu penses devoir faire pour être à la hauteur, tu perds le lien avec ce qui te motive réellement, avec tes propres désirs. C’est un cercle vicieux qui finit par épuiser et miner l’estime personnelle. C’est comme être coincé dans le “mode Sisyphe” : tu montes la colline avec ton rocher, mais il finit toujours par redescendre, te laissant démotivé et avec le sentiment de tourner en rond.

L’impact du syndrome FOMO va au-delà de la simple comparaison sociale. Il mène souvent à des comportements de surconsommation d’information, à l’épuisement mental et à la fatigue émotionnelle. Ce désir de toujours être à jour, de ne rien manquer, crée un stress mental qui s’accumule. Plus tu cherches à te tenir informé, plus tu te rends vulnérable aux tendances passagères, ce qui peut t’éloigner de tes véritables objectifs et aspirations.

Le FOMO comme une fuite

Pour comprendre le syndrome FOMO, tu peux aussi (et surtout) le voir comme une forme de fuite. Une fuite devant la peur de ne pas être assez, la peur d’échouer ou de se tromper. Cette peur est souvent inconsciente, mais elle te pousse à toujours vouloir plus, à toujours être en action, comme pour remplir un vide.

Le schéma est souvent le même : tu commences par te former (parfois avec enthousiasme, parfois à contre-cœur), puis tu tentes d’appliquer avec beaucoup d’efforts ce que tu as appris, tu te heurtes à des obstacles, et, quand les résultats ne sont pas à la hauteur, tu replonges dans la formation, croyant que tu n’en sais pas assez. C’est une spirale sans fin, et chaque cycle te laisse un peu plus découragé, un peu plus épuisé, jusqu’à te remettre totalement en question.

En plongeant dans la connaissance de soi, tu peux commencer à voir ce qui se cache derrière cette course effrénée.

  • Qu’est-ce que tu cherches exactement ?
  • Qu’est-ce que tu fuis ?
  • Quelles peurs sont en jeu ?
  • Quel manque essaies-tu de combler ?

En prenant le temps de te poser ces questions, tu crées un espace pour la réflexion, pour sortir du pilote automatique et retrouver une direction qui te ressemble vraiment.

Le FOMO est une fuite devant la nécessité de faire des choix. En effet, chaque fois que tu choisis une direction, tu renonces nécessairement à toutes les autres. Cela peut être terrifiant, surtout quand chaque option semble prometteuse ou indispensable à ton succès. La peur de faire le mauvais choix t’enferme dans une paralysie d’analyse, et le résultat est souvent une absence de décision réelle, un simple survol sans engagement profond.

Se connaître pour garder son cap

La connaissance de soi, c’est un chemin pour sortir de cette référence externe et revenir à ce qui te fait vibrer, à ce qui te nourrit vraiment. Plutôt que de t’obliger à suivre toutes les opportunités parce que “c’est ce qu’il faut faire”, tu peux commencer à discerner ce qui a vraiment du sens pour toi.

Réécouter ton intuition, remettre de l’authenticité dans tes choix. L’idée, c’est de ne plus être en train de courir pour combler un vide, mais de créer, avancer à ton rythme, selon ce qui t’inspire, et non pas par peur de manquer. C’est en retrouvant une connexion avec tes envies profondes que tu peux avancer en cohérence avec toi-même, sans te laisser happer par les injonctions extérieures.

Le “mode Sisyphe” peut être transformé : au lieu de pousser en vain un rocher qui finit toujours par retomber en bas, tu peux choisir de suivre ta propre voie, celle qui est alignée avec tes aspirations et ta personnalité. Chaque petite action prise dans cette direction est une victoire, une preuve que tu avances, non pas parce que les autres te disent que c’est la bonne chose à faire, mais parce que c’est ce qui te fait du bien.

L’un des meilleurs moyens de combattre le syndrome FOMO est de s’ancrer dans le présent, de se rappeler que tu n’as pas besoin d’être partout à la fois pour que ça fonctionne.

En te concentrant sur tes propres projets, tes propres objectifs, tu te libères de l’obsession de ce que font les autres.

Tu peux aussi apprendre à débrancher pour ne plus être soumis à toutes ces informations venant de l’extérieur. Pour cela, les retraites sont une expérience à tester !

Revenir à toi par la méditation peut être une piste précieuse pour recentrer ton attention sur ce qui est vraiment important pour toi. En cultivant un état de présence, tu deviens moins sensible aux distractions et aux comparaisons incessantes.

Il est aussi crucial de se fixer des limites claires quant à l’utilisation des réseaux sociaux et des technologies numériques. Cela peut inclure des périodes sans téléphone, des plages horaires sans réseaux sociaux, ou même des semaines de déconnexion totale pour se ressourcer. Te donner le temps de souffler permet de te reconnecter avec toi-même et de remettre en perspective ce qui est vraiment important pour toi.

Comment reprendre le contrôle et éviter la spirale du FOMO

Pour sortir de ce cercle vicieux, il est important de travailler sur plusieurs axes complémentaires : l’environnement, le comportement, et les raisons profondes cachées derrière le FOMO.

Agir sur l’environnement

L’environnement joue un rôle crucial dans la réduction du FOMO. Limiter l’accès aux réseaux sociaux, désactiver les notifications, et créer des moments de déconnexion sont des stratégies essentielles. Utiliser une application qui bloque certaines distractions pendant des plages horaires spécifiques peut être une excellente solution. Cela t’aide à te protéger des nouvelles tendances et des sollicitations constantes qui nourrissent le FOMO. L’idée est de réduire les stimuli extérieurs qui activent la peur de manquer.

Agir sur le comportement

En ce qui concerne le comportement, il est essentiel de poser des actions concrètes pour éviter de tomber dans les pièges habituels du FOMO. Cela peut inclure le fait de se fixer des limites claires quant au nombre de formations à suivre, ou de prioriser certaines activités par rapport à d’autres. Réfléchir de manière proactive à ce qui est réellement important pour toi dans ton travail peut t’aider à rester concentré. Célébrer chaque petite victoire, même si elle semble insignifiante, est une bonne manière de lutter contre le sentiment d’insuffisance qui accompagne souvent le FOMO. Le “JOMO” (Joy of Missing Out) est une philosophie qui consiste à apprécier ces moments hors connexion. Apprendre à savourer le fait de manquer certaines choses volontairement est un vrai moyen de retrouver une santé mentale plus sereine.

Creuser les raisons profondes derrière le FOMO

Enfin, travailler sur les raisons profondes qui se cachent derrière le FOMO est une étape essentielle. Cela implique de plonger dans la connaissance de soi pour identifier les peurs qui sont à l’origine de cette anxiété. Est-ce la peur de l’échec, la peur de ne pas être à la hauteur, ou un besoin de validation sociale ? Explorer ces aspects peut être libérateur et permettre de se détacher de cette constante référence externe. Le JOMO, dans cette perspective, est plus qu’une simple philosophie : c’est aussi un chemin vers l’acceptation de soi et la libération des injonctions extérieures. Apprendre à être à l’aise avec l’idée de ne pas tout savoir, de ne pas tout voir, est un acte de courage qui peut transformer ton expérience entrepreneuriale.

C’est ce qu’on appelle faire le deuil : une étape nécessaire pour lâcher prise et réaliser tes limites. Tu ne pourras pas tout lire, tout regarder, tout consommer, tout vivre… ET ça n’est pas un problème. La société consumériste ORANGE nous fait croire que “plus c’est mieux”… Et c’est pas parce que c’est dans l’air du temps que c’est vrai.

Pose-toi des questions simples mais puissantes : Pourquoi suis-je en train de faire cela ? Est-ce que cela a du sens pour moi ? Ai-je envie de le faire ou suis-je poussé par la peur de manquer une opportunité ? Ces questions permettent de créer un espace de réflexion qui te libère de la peur de rater un événement, un moment ou une opportunité, et te permettent d’avancer en fonction de ce qui est réellement important pour toi.

En regardant sous le FOMO, tu vas tomber sur autre chose : des émotions. L’agitation créée par le FOMO empêche d’être présent à toi. Mû par le manque, tu t’agites dans tous les sens, tu te laisses distraire… Si tu prends le temps de regarder en toi, tu vas découvrir tes vrais besoins, ce qui va t’aider à rompre le cercle vicieux, à nourrir ton estime personnelle.

Adieu le FOMO ?

Alors, la prochaine fois que tu ressens cette angoisse de manquer quelque chose, prends un instant pour te demander : à quoi est-ce que j’essaie d’échapper ? Est-ce que je suis en train d’agir par peur ou par envie ? En te posant ces questions, tu commences à transformer le syndrome FOMO en quelque chose de constructif, en une opportunité pour mieux te connaître et pour avancer en cohérence avec toi-même.

Le syndrome FOMO peut être une véritable malédiction, mais il peut aussi devenir un signal, une invitation à creuser en soi pour mieux comprendre ses véritables motivations. Le JOMO, ou la joie de manquer volontairement certaines choses, est un puissant antidote au FOMO. En adoptant cette perspective, tu peux apprendre à choisir consciemment de te déconnecter pour te reconnecter à toi-même, à savourer les moments présents sans pression extérieure. En appre nant à écouter ton intuition et en t’éloignant de la comparaison, tu te donnes la chance de créer une vie qui te ressemble vraiment.

En fin de compte, il s’agit de se rappeler que la réussite est personnelle, que le bonheur ne se mesure pas à la quantité d’opportunités saisies, mais à la qualité des choix faits en accord avec soi-même. Sortir du syndrome FOMO, c’est avant tout un acte de courage, celui de choisir de suivre sa propre voie, plutôt que celle que la société nous pousse à suivre.

Ce processus peut être long et parfois inconfortable, mais il est la clé pour retrouver une véritable paix intérieure et construire une vie remplie de sens, qui te correspond vraiment. C’est en étant authentique, en écoutant tes aspirations, et en refusant de suivre aveuglément les tendances, que tu peux vraiment sortir de l’ombre du syndrome FOMO et avancer vers une existence épanouie et alignée.

Pour la prochaine étape, ça se passe par ici.