Catégorie : Entrepreneuriat

Cygne IA

Développer son entreprise quand on est atypique

Développer son entreprise quand on est atypique, ça peut être un vrai parcours du combattant.
Pour avoir particulièrement galéré et accompagné beaucoup de personnes qui me ressemblent, je constate à quel point les ressources sont maigres sur le sujet.

Cet article se veut être le point de départ d’une réponse à ce vaste sujet : comment réussir sans se trahir ? Comment développer un business qui nous ressemble, qui tient compte de nos talents et de notre personnalité ?

Atypique, de quoi on parle ?

Ces dernières années, je le lis à toutes les sauces :

  • Haut potentiel
  • Surdoué
  • Zèbre
  • Philocognitifs
  • Multipotentiels

D’entrée de jeu, j’annonce la couleur : je n’aime pas ces étiquettes, enfermantes par nature, qui servent beaucoup à se victimiser et/ou pour se faire mousser en compensant un déficit d’estime de soi par une identité plus sophistiquée et compenser des années de souffrance.
Oui je suis d’humeur piquante aujourd’hui (il paraît que c’est parce que je suis scorpion).

C’est surtout que je vois clair dans le jeu des gens qui utilisent ces étiquettes et ça ne m’intéresse pas de rester au niveau superficiel.
Alors que le fond du sujet me parle fortement.

Moi aussi j’aime bien le langage fleuri alors j’utilise le terme des Cygnes, en référence à la fable du vilain petit canard, qui me touche.

Et si tu me réponds que ça donne aussi un air plus sophistiqué (le cygne est plus gracieux que le canard), absolument !
Je fais la paix avec mes incohérences, et surtout je ne crois pas au premier degré à ce terme.

Cygne englobe pour moi tous ces termes qui veulent dire peu ou prou la même chose.

Autant de termes pour parler dans 99% des cas d’un profil atypique à tendance intuition en MBTI (N dom) et si je nomme ce modèle c’est pour une raison :

C’est beaucoup plus fonctionnel et moins pathologisant que les autres étiquettes.

Jung a décrit des fonctions cognitives et effectivement, quasiment tous les gens avec qui j’échange et qui peuvent se reconnaître dans ce genre d’étiquette ont une fonction intuition dominante.

En quelques mots, ce sont des gens qui remettent en question l’ordre établi parce qu’ils voient derrière la surface des choses, ils (se) posent des questions là où d’autres ne s’en posent pas et se prennent souvent des murs à cet endroit.

Dit élégamment, l’atypique ne croit pas au récit collectif là le typique y croit au premier degré.
Le récit collectif, c’est le jeu de dupe de la cour de Versailles qui se duplique dans tous les contextes possibles (politique, TV, cercles sociaux…), le panem & circenses moderne.

“Le surdoué construit son récit singulier avec distance par rapport aux récits collectifs.” nous dit Carlos Tinocco.

Si je t’explique ce long préambule, tu vas voir que c’est essentiel pour la suite…

Développer une entreprise en tant qu’atypique

Développer une entreprise (même si c’est “juste” du coaching ou de la thérapie, ça reste une entreprise), ça implique un certain nombre de critères.

Pour Josh Kaufman, une entreprise a 5 éléments clés :
1) crée ou distribue quelque chose de valeur
2) que d’autres individus désirent ou ont besoin d’obtenir
3) à un prix qu’ils acceptent de payer,
4) d’une manière qui satisfait les besoins et les attentes de l’acheteur
5) en vue de dégager des bénéfices suffisants pour ses propriétaires afin de poursuivre son activité

Réussir une entreprise implique d’agir régulièrement avec focus pour rendre visible notre offre auprès de clients potentiels.
Aïe ! C’est là que le bas blesse.

Oui, j’ai dit 2 gros mots :

  • Régulièrement
  • Focus

Ces 2 mots sont (très souvent) la bête noire des Cygnes et c’est pour ça que j’ai fait ce long préambule.

Illustrons avec mon cas personnel : il m’a fallu 6 ans d’entrepreneuriat pour pondre un article par semaine pendant 3 ans sans changer de projet ou de stratégie en court de route.

Si je n’avais pas réussi ça, tu ne serais pas en train de me lire.

Pourquoi est-ce que c’est si dur ?

Parce que j’ai idées à chaque respiration.
Parce que des dizaines de sujets m’intéressent, de la biologie à la musculation, en passant par la philosophie, le potager, la manipulation des masses, la santé, la mythologie, la spiritualité et la psychologie profonde.
Parce que quand j’écris un article, je peux passer 15 minutes à lire sur l’étymologie d’un mot.

Bref, syndrome de l’objet brillant en veux-tu en voilà.
Je constate la MÊME chose chez tous les individus qui font appel à moi pour les accompagner dans le développement de leur activité.

Développer une activité demande nécessairement un ancrage où tu répètes les mêmes actions régulièrement. Sans ça, pas d’effet cumulé.

Autant dire que ça paraît mal barré pour entreprendre quand on est atypique, non ?

C’est pas simple, clairement.
Mais si j’écris ces lignes c’est bien que c’est possible !

Alors comment qu’on fait ?

Avant de te partager ma façon de voir les choses, je dois te parler de quelque chose d’important que t’as forcément vu à force de traîner sur le web.

La bête noire des atypiques pour développer leur activité

Le lit de Procuste.
Dans la vie de Thésée (le type de la légende du Minotaure), Procuste est tenancier d’un Airbnb.

Quand un voyageur fatigué louait sa nuit avec 20% de taxes, Procuste le contraignait à se jeter sur un lit. Il coupait les membres trop grands qui dépassaient du lit et étirait les membres trop petits.
D’où le nom Procuste (j’étire avec violence).

Pourquoi je te parle de ça ?
Si t’as un peu plus de 100 points de QI (je t’ai dit, je suis en mode provoc aujourd’hui), tu auras fait le lien tout seul.

Dans le monde du “comment développer son entreprise”, il y a pléthore de méthodes, d’outils et de formations en tout genre.

Le point commun de TOUTES les approches ?

Leur autoréférentialité.
En gros, “ma méthode est la meilleure”.

L’atypique a souvent un problème avec le conformisme : il ne veut pas coller au moule mais il essaie quand même.
Et là c’est la spirale de l’enfer qui démarre :

  1. Tu veux lancer ton business (ou juste le développer)
  2. Tu achètes une première formation et tu la suis avec enthousiasme
  3. Tu essaies de l’appliquer, tu tiens un peu mais ça résiste
  4. Tu passes par la phase de traversée du désert où tu remets en question, tu perds ta motivation
  5. Tu tombes sur une autre méthode qui a l’air tellement mieux.

Et tu boucles comme ça pendant 3 mois, 1 an, 5 ans, comme kiki le hamster dans sa roue.
Moi j’ai la tête dure alors j’ai fait ça plus de 6 ans…

Les formateurs, gourous, coachs, sont convaincus par leur méthode puisqu’ils réussi avec celle-ci (quoi que, pas toujours… je vois souvent des types promouvoir la méthode du “groupe Facebook” en faisant… une pub YouTube).

Ce côté naïf te fait dépenser des fortunes et plus le temps passe, plus tu doutes de toi, tu te remets en question, tu perds en estime de soi…

Pour l’avoir vécu de plein fouet, ce cercle vicieux est vraiment merdique et toxique.

Et si on remettait en question la méthode au lieu de se remettre en question soi-même ?

Le biais du survivant commence à être connu et mes sources dans le milieu du web m’ont partagé que 95% des gens n’ont pas de résultat avec une formation en ligne.

Voilà pourquoi je vais te proposer une approche dans laquelle TU es au centre et pas une méthode à laquelle tu dois coller.

Comment développer ton entreprise sur mesure ?

J’ai une vision très pragmatique du business ET je n’ai plus envie de me trahir pour réussir.

Il ne faut pas rentrer dans ce discours de “fais uniquement ce qui te plaît” (dans lequel j’ai été), au risque d’être complètement déconnecté de la réalité et de te retrouver avec personne qui paie pour ton offre parce que tu t’es refermé sur toi-même. (cf les 5 éléments d’une entreprise vus plus haut)

Par contre, il n’y a pas pire idée que te forcer à faire ce que tu n’as pas envie de faire (sauf si tu aimes te faire mal, mais je te recommande plutôt une thérapie du coup. Le business peut attendre).

Une entreprise sur mesure ne peut pas être un simple copié-collé de quelque chose d’existant.
Elle est l’extension de la personnalité de l’entrepreneur, ce qui donne un business inside-out.

Mais c’est pas avec le travail bateau en développement personnel sur tes valeurs, tes croyances et tes affirmations positives que ça va le faire.

Ca demande de creuser plus profond dans les couches de l’oignon.

La quête héroïque de l’entrepreneur atypique présente 3 grand axes que voici :

  • La plongée dans les profondeurs
  • L’interface des 2 mondes
  • L’accouchement dans le monde extérieur

Détaillons chaque partie.

La plongée dans les profondeurs – Travail intérieur

Première étape : descendre dans tes profondeurs, dans le monde des enfers, le monde invisible d’Hadès.

Pourquoi faire ?
On va y trouver plusieurs éléments clés de ta quête :

  1. La structure profonde ta personnalité / la personnalité profonde : comme elle est inconsciente, tant qu’on ne l’a pas identifiée c’est comme si on était aveugle et qu’on naviguait à vue, ne sachant pas pourquoi telle action est difficile ou pourquoi on a l’impression de se freiner tout seul.
  2. Les mémoires traumatiques : tout travail en profondeur digne de ce nom fait émerger des mémoires stockées dans le corps. Ces mémoires rendent la quête beaucoup plus difficile et nous fait déployer beaucoup plus d’efforts, d’autant plus quand elles ne sont pas conscientisées.
  3. Ton superpouvoir : la lumière ne vient jamais sans ombre et réciproquement. En allant visiter ton intériorité, tu vas aussi accéder à des pépites, ce que tu fais mieux que personne.

Ensuite on procède au rassemblage des morceaux.

Tous ce qui a émergé de la quête intérieure à la recherche de ta vérité est voué à s’affiner et tous les morceaux vont s’assembler pour former un tout cohérent.
Ta motivation, tes passions, tes centres d’intérêt, ton histoire, tes talents, ton offre, ton client… Tout finit par s’aligner.

C’est à cet étape que tu crées ta propre méthode, celle qui va marcher pour toi.

J’ai envie de préciser que ce processus prend du temps, surtout quand tu as passé un paquet d’années à côté de toi-même.
C’est le prix à payer de construire une entreprise solide : plus tu veux que l’arbre monte haut, plus t’as intérêt à avoir des racines profondes.

L’interface entre les 2 mondes

Un business n’est jamais que l’interface entre le monde intérieur et le monde extérieur.
Si je suis seulement dans le monde intérieur, je peux parler de sujets dont tout le monde se fout et ça n’est pas monnayable. Personne ne va me payer pour que je joue du piano ou que je fasse mon potager.

Si je suis seulement dans le monde extérieur, je vais regarder ce qui intéresse les gens et m’engouffrer dedans, développer un business rentable mais ça peut finir par m’épuiser car quelque chose manque, que ce soit le sens, l’expression de mes talents et de ma personnalité.

L’entreprise organique est une interface entre les deux mondes où je trouve la justesse entre ce que j’aime et que j’ai envie d’apporter au monde, tout en me positionnant sur un sujet où les gens sont en demande. Cf 204 Développer une entreprise organique et antifragile
C’est tout le propos des modèles comme l’IKIGAI ou le concept du hérisson.

C’est ici qu’on va trouver toute la clarification autour du positionnement, de l’avatar, de l’USP (proposition de vente unique), de la stratégie qui est faite pour toi en fonction de tes talents / ta personnalité.

Là encore, ça peut prendre du temps et demander plusieurs aller-retours entre ces 2 premiers axes, parce qu’il est illusoire de trouver pile poil du premier coup.

De plus, j’attire ton attention sur la volonté de trouver “la bonne voie”, de faire “le bon choix”, qui sont des résidus de conditionnements sociétaux.
Il n’y a pas de bonne voie, tu ne peux pas te tromper puisque même si c’est la “mauvaise voie”, tu vas vite le sentir et ajuster le tir pour aller là où ça coule naturellement.

Garde aussi qu’un business organique n’est pas figé par définition, donc ça évolue en même temps que toi !
Mon entreprise a beaucoup évolué ces dernières années, parce que j’ai moi-même évolué. Pareil pour tous mes amis entrepreneurs. Pareil pour tous mes clients.

Alors attention à la volonté de figer quelque chose.

L’accouchement dans le monde extérieur

Accoucher de ton œuvre est le troisième pied du tabouret, sans quoi il n’y a pas d’entreprise mais juste de la branlette intellectuelle.

C’est là que le business prend forme, que tu poses les actions nécessaires, que tu tournes des vidéos, que tu parles à des prospects…

Dans le monde extérieur on va se poser toutes les questions du type :

  • Comment créer du contenu ?
  • Comment faire une chaîne YouTube et des vidéos qui intéressent les gens ?
  • Comment écrire un contenu optimisé SEO ?
  • Comment vendre une offre ?
  • Comment mener un entretien avec un prospect ?

Avec tout le travail préalable effectué, tu passes à l’action avec confiance et tu prends des retours du réel.
On est dans les itérations successives typique de l’approche scientifique :

  • Poser une hypothèse
  • La tester dans le réel
  • Evaluer ce qui s’est passé
  • Tirer des enseignements et repartir pour un tour

Comme tu te bases essentiellement sur ton superpouvoir et que ce que tu fais a du sens pour toi, tu gardes la motivation, tu arrives à rester focalisé sur un projet principal.

Ce qui ne veut pas dire que tu ne vas pas galérer, douter et avoir peur !
Tout ne sera pas simple pour autant.

C’est important que tu te rappelles qu’une entreprise organique répond à la fois à :

  • une nécessité vitale de créer et contribuer qui vient de ton intérieur
  • un problème concret que des humains veulent solutionner en échange d’argent

Comme un business organique est vivant, il évolue naturellement quand l’un des 2 facteurs évolue : ton monde intérieur et le monde extérieur.
Là tu peux explorer la notion de saisonnalité dans le business, comme dans la roue de Hudson

L’entreprise organique est une quête

Si t’es déjà entrepreneur, tu sais à quel point c’est une véritable quête qui t’amène dans les recoins les plus profonds de qui tu es.
Souvent, un problème rencontré dans le business fait écho à quelque chose qui n’a pas été réglé chez nous.

Mener à bien un business quand on est atypique, ça ne peut pas se faire en dehors de soi, basé sur ce que les autres disent ou font.
Quelque part, tu es condamné à tracer ta route seul.e, même si tu t’entoures d’entrepreneur.e.s (et je te recommande.)

Où que tu en sois dans ta quête entrepreneuriale, si tu souhaites rendre ça plus concret pour ton cas spécifique, rendez-vous par ici.



Artiste création IA

Comment se concentrer même si tu te disperses (travail, lecture…)

Tu ouvres une note sur ton app favorite, prêt à avancer sur ton projet…

10 minutes plus tard, tu es en train de lire un article sur la psychologie, puis une vidéo YouTube sur le stoïcisme, puis tu te rappelles que tu devais répondre à un mail…
et ton travail ?

Dans cet article, tu vas découvrir comment fonctionne l’attention, pourquoi elle te joue des tours et surtout comment se concentrer avec des stratégies concrètes (même si c’est difficile pour toi), que ce soit pour le travail, pour la lecture, pour apprendre ou pour méditer.

Au programme :

✅ Pourquoi ton cerveau adore se disperser (et comment l’en empêcher).

✅ Les facteurs qui influencent ta concentration (et comment les maîtriser).

✅ Comment améliorer ta concentration en lecture et au travail.

✅ Mes meilleures astuces pour éviter de te laisser happer par les distractions.

Comment se concentrer : pourquoi c’est si difficile ?

Comment se concentrer

On est en 2016. Je commence ma journée, j’ouvre mon ordi, déterminé à avancer sur la création de contenu pour mon business en ligne.

Mais avant, juste un petit check des mails.
Une notification sur YouTube s’affiche.
Un ami m’envoie une blague. Je clique.
Puis un autre lien attire mon attention.

Sans m’en rendre compte, j’ai quatre onglets ouverts : un article, une vidéo YouTube, les mails et… mon projet toujours en attente.
Une heure s’est écoulée. Je n’ai rien fait.

(Quand c’est pas 3 heures !)

Ca, c’était mon quotidien dans les années 2015-2017 (je déconne pas), autant te dire que pour développer un business, c’était pas gagné…
De cette manière, j’ai appris énormément de choses et j’ai suivi beaucoup de formations… mais ce n’était pas mon intention initiale !

En 2017, la concentration était déjà un combat quotidien.
On avait déjà Facebook et YouTube.

Mais en 2025, c’est pire. Bien pire. Tous les démons sont déployés, TikTok en tête.
La plupart des gens commencent leur journée en scrollant sur leur téléphone.

Les distractions ont évolué plus vite que notre cerveau.

  • Les algorithmes sont devenus des machines de guerre pour capter notre attention. Chaque scroll est optimisé pour nous garder collés à l’écran.
  • Les IA nous connaissent mieux que nous-mêmes. Elles anticipent nos envies, nous suggèrent exactement ce qui va nous happer.
  • Les plateformes jouent avec notre dopamine, en nous récompensant par des likes, des notifs et des micro-plaisirs immédiats… au détriment de notre concentration profonde et du sentiment d’accomplissement. Economie de l’attention, tout ça…

Le pire ? On sait qu’on se fait avoir… mais on y retourne quand même.

Résultat : On passe notre journée à jongler entre 10 tâches, 15 onglets, 3 applications de messagerie… et on termine épuisé, avec la sensation de n’avoir rien fait d’essentiel.

Pour ma part, j’ai rompu avec ce mode de fonctionnement la plupart du temps parce que j’ai compris comment je fonctionne, comment les distractions fonctionnent, et je suis capable de créer beaucoup et de rester concentré sur une bonne durée sans distraction. Mon livre n’aurait jamais vu le jour sinon.

Alors pas de fatalité sur Epanessence : il y a des portes de sortie !
Et elles commencent par comprendre comment fonctionne notre attention (et pourquoi elle est constamment détournée).

Ca tombe bien, c’est ce qu’on va voir de suite !
Surtout que, quand tu es entrepreneur et que tu bosses sur internet, comme c’est peut-être ton cas, l’attention et la concentration sont tes ressources parmi les plus précieuses.

3 caractéristiques de l’attention

“Dis moi à quoi tu prêtes attention et je te dirai qui tu es.” José Ortega

Avant de parler de concentration, il faut parler d’une notion plus fondamentale : l’attention.
Cela paraît peut-être simplet, mais ça n’est pas si évident !

L’attention est une ressource limitée et capricieuse. Elle n’est pas aussi stable qu’on le croit, et surtout, elle ne fonctionne pas comme on l’imagine.

1. L’attention est (très) sélective

Tu connais cet adage “les femmes sont multitâches.”
Désolé de casser un mythe, mais ni les femmes ni les hommes n’ont cette capacité !
Ton cerveau ne sait pas traiter deux tâches complexes simultanément.

Exemple concret :
Essaye de lire un article et d’écouter un podcast en même temps. Impossible.
Ton cerveau ne fait pas du multitâche, il switch en permanence. Et chaque switch coûte du temps et de l’énergie mentale.

🎯 L’attention fonctionne comme un tir à l’arc : tu ne peux viser qu’une seule cible à la fois car tu as une seule flèche.

Donc si tu veux améliorer ta concentration, la première règle est simple : une seule tâche à la fois, mais à fond.

Seule exception : faire 2 tâches qui ne sollicitent pas les mêmes zones cérébrales.
Oui je peux faire le ménage en écoutant un podcast et en faisant cuire mes patates… Mais ça n’est pas réellement du multitâche.
Ton attention est sur le podcast et switch aux moments clés pour vérifier les patates, pendant que tu passes l’aspirateur en automatique.

L’attention consciente se met très très difficilement à 2 endroits à la fois.
Et le prix à payer est une grosse dépense d’énergie, faire beaucoup d’erreurs, augmenter le niveau de stress…
Il y a quelques situation où c’est intéressant de le faire, on en reparle plus bas.

2. L’attention suit l’intention

Ton cerveau porte son attention là où tu lui dis de la mettre.
Mais si tu ne lui donnes pas une directive claire, il fait ce qu’il veut… et généralement, il va vers la facilité (réseaux sociaux, notifications, pensées parasites).

Quand je me dis “Tiens, je vais écrire un chapitre de mon livre”, je n’ai plus aucun problème de concentration. Pourquoi ?
Parce que j’ai un objectif clair et j’en ai vraiment envie.
Mon cerveau sait quoi faire, et il ne cherche pas à vagabonder ailleurs.
Et je n’ai pas un blocage psychologique qui me pousse à repousser cette tâche comme ça aurait pu être le cas avant (parce qu’une part de moi pourrait avoir très peur de publier un livre).

Si tu veux rester concentré, définis TOUJOURS une intention précise avant de commencer une tâche.

Au-delà de l’intention, c’est fascinant de voir à quel point l’esprit va là où l’attention va.
Quand je me fais masser par ma compagne et qu’elle appuie sur des zones bien douloureuses, si mon attention reste sur la zone, je douille vraiment !
Mais si je déplace mon attention à d’autres endroits du corps, je me détends parce que mon esprit va aussi à d’autres endroits et focalise beaucoup moins sur la douleur.

De façon générale, c’est une pépite pour tous les gens qui vont facilement dans l’anxiété, les crises d’angoisse, qui vivent des douleurs chroniques, des migraines… Là où tu mets ton attention, ça prend de l’ampleur parce que l’esprit focalise dessus.

Ce n’est pas par hasard que l’observation de la respiration est le socle de tout “travail” spirituel, ça permet d’une certaine façon de dompter son esprit.

3. L’attention est attirée par ce qui est saillant

Quand tu es dans le métro, est-ce que tu repères plus la nana aux cheveux violet avec des tatouages et des piercings partout ou celle avec une robe grise à lunettes qui se fond dans la masse ?

Ton cerveau est câblé pour se focaliser sur ce qui sort du lot, question de survie pour repérer le tigre qui sort des buissons.
(autant le personal branding c’est chouette pour te démarquer dans le business, mais en terme de survie c’est une très mauvaise idée. Stratégie de l’homme gris, toussa toussa)

Le cerveau dirige l’attention vers ce qui est saillant :

  • Un bruit soudain ? Il tourne la tête.
  • Une lumière qui clignote ? Il regarde.
  • Une notification rouge sur ton téléphone ? Il veut cliquer.

Le problème ?
En 2025, notre environnement est un festival de stimuli : notifications, messages, pop-ups, vidéos qui s’enchaînent, klaxons, néons, publicités…

Chaque fois qu’un élément “saillant” apparaît, ton attention décroche de ce que tu faisais.
Et plus tu laisses ton attention se faire happer, plus il devient difficile de la canaliser sur une seule tâche.
Et plus tu le fais, plus ton attention chute, plus c’est la merde…

Tu peux bien sûr enrayer le cercle vicieux (on va le voir juste après), si tu médites et que tu prends certaines mesures… malheureusement nous ne sommes pas égaux là-dessus.

Forcément, la catastrophe est inévitable sur les jeunes cerveaux dont le néocortex n’est pas formé.
La génération Z et alpha ont un QI en baisse, une attention éclatée au sol, des retards d’apprentissage phénoménaux (des gamins de 4 ans qui ont un niveau de langage équivalent à celui d’un bébé de 9 mois, certains enfants qui ne réagissent pas à leur prénom) … Idiocracy is coming. C’est le moment où je me sens vieux !
Si tu ne connais pas le phénomène, cherche iPad kids sur Google et prépare-toi mentalement, c’est pas beau à voir.

La concentration est très sensible à ces 8 paramètres

Pour résumer grossièrement : concentration = attention maintenue dans le temps.

Si l’attention c’est le décollage de l’avion, la concentration c’est le maintien de l’avion en vol.

Quand je travaille sur un projet qui m’enthousiasme, que je lis un livre de Bernard Werber, je suis capable de rester concentré des heures.

Pourquoi ? Parce que mon intention est claire, mon environnement est optimisé et mon esprit est beaucoup moins distrayable.

Alors que quand je remplis un formulaire CERFA, comment te dire… ça n’est pas la même. Je peux très vite sauter sur une notification pour me sauver de cette tâche mortellement ennuyeuse.

Qu’est-ce qui influence notre concentration ?

Pour cette partie, je me base sur les travaux de Jean-Philippe Lachaux, chercheur et directeur de recherche à l’INSERM.

Il y a des facteurs externes :

  • Environnement : bruit, luminosité, disposition des objets, présence de distractions visibles (un téléphone ou un document qui traîne), des gens qui parlent. L’environnement peut augmenter ou baisser notre niveau de stress.
  • Charge cognitive : la quantité d’informations que le cerveau doit gérer – multitâches, infos nombreuses, tâches complexes, manque d’organisation mentale. Lire un roman à l’eau de rose sollicite moins de charge cognitive qu’un traité de Nassim Taleb.
  • Distractions extérieure : appel, notifications, quelqu’un qui te parle…

Et les facteurs internes :

  • Intention et motivation : mon intention dans la tâche en cours, ce qui me motive dans la tâche, la raison qui me pousse à le faire.
  • Système préattentif : c’est la partie de ton cerveau qui cherche ce qui est important pour toi, qui repère ce qui est saillant, qui sort du lot (on en a parlé plus haut).
  • Circuit de la récompense : tout ce qui est lié à la dopamine et qui porte notre focus sur quelque chose de satisfaisant (tous ceux qui hackent notre cerveau utilisent ce mécanisme)
  • Distractions internes : les pensées intrusives, les idées, la faim…
  • Etat émotionnel : se sentir pleinement détendu n’a pas la même influence que sentir une colère. Le niveau de stress conditionne beaucoup notre état émotionnel et notre concentration.
  • Etat physique : il dépend énormément du sommeil. La fatigue est l’ennemi de l’attention, on l’a tous remarqué au volant. Un bon sommeil est une clé. L’alimentation joue aussi son rôle (omega-3, fluctuation de la glycémie, carences éventuelles…) et être bien hydraté aide beaucoup. Une déshydratation même très légère a un gros impact sur la mémoire et la concentration.

Ok, maintenant c’est bien beau tout ça, mais CONCRÈTEMENT on fait comment pour se concentrer efficacement ?

J’y viens cher padawan !

Comment se concentrer comme un moine au travail, pour apprendre, pour lire ou pour méditer

Tu comprends maintenant mieux comment fonctionne la concentration et tu sais à quel point c’est précieux d’en prendre soin dans ta vie.

Dans cette partie on va voir 5 conseils pour améliorer ta concentration.

Vu que la motivation est un des facteurs internes principaux, mieux vaut que tu sois au clair sur ton pourquoi… Et ça tombe bien, on commence par ça !

Start with why

D’abord, la base de la base, c’est le Pourquoi (encore lui).

Pourquoi ?
Bah parce que si t’en as pas… Pourquoi tu voudrais te concentrer ?!

Donc cher(e) ami(e), commence par clarifier ton intention.
Tu veux faire quoi exactement ?
Lire un livre, avancer sur ta vidéo, préparer une offre ?

Une intention claire cible ton attention et rend tout le reste plus facile.
Tant qu’à faire, il faut que ce soit une action qui te motive, que tu aies envie de faire (sinon ça va faire comme les devoirs de maths du lycée…).

Tu peux donc clarifier plusieurs niveaux de pourquoi :

  • Pourquoi veux-tu te concentrer ?
  • Pourquoi ce pourquoi est-il important pour toi ? (et tu peux creuser encore)
  • Pourquoi ça va être bénéfique pour toi de faire ça ? Et qu’est-ce que ça causerait de ne pas le faire ?

Peut-être que tu aimes apprendre et que tu veux passer plus de temps dans la lecture, lire plus rapidement, mieux retenir ce que tu apprends ?
Peut-être que tu souhaites être plus efficace dans ton activité, produire plus de contenu, du contenu de meilleure qualité ?
Peut-être que tu veux prendre plus de temps pour méditer et entraîner ton attention, discipliner ton esprit, te désidentifier de tes schémas répétitifs égotiques ?

Il n’y a pas de bonne motivation, il y a la motivation qui marche pour toi et qui va te motiver à commencer ta journée.

Au-delà de la concentration, c’est ce qui te permet de trouver ta voie. Je te donne mon exemple par ici.

Dis adieu au bordel

Le bureau des artistes créatifs c’est chouette, mais ça peut être un obstacle majeur pour te concentrer.

Crée-toi un environnement de moine bouddhiste le temps de la tâche :

  • Range ton bureau, les câbles, les objets qui traînent, le téléphone (évidemment)
  • Mets-toi en mode avion, bloque les sites distrayants avec Cold Turkey
  • Travaille dans un espace calme (avec casque antibruit si nécessaire)

Prépare-toi

Maintenant, tu es quasiment prêt à démarrer, mets toutes les chances de ton côté :

  • Respire 1 minute en cohérence cardiaque pour te centrer
  • Mets-toi dans une posture ancrée (pas avachi quoi)
  • Prends un verre d’eau ou une infusion

Perso, ma méthode dès que je me mets à créer consiste à ranger un peu mon bureau, mettre une playlist de piano, allumer mon diffuseur d’huiles essentielles et avoir mon chocolat chaud.

Let’so : objectif = rester concentré !

Il n’y a plus qu’à t’y mettre et là ça dépend de ton fonctionnement.
Si tu n’as pas l’habitude de te concentrer longtemps (ce qui serait logique vu que t’es là :D), commence petit.

Le top pour ça, c’est le pomodoro : ça m’aide énoooormément à garder le cap, même si je dépasse souvent et que je ne le respecte pas scrupuleusement.

J’ai écrit des milliers de contenus comme ça, des bouquins aussi.
25 minutes pour démarrer, 5 min de pause pour créer la frustration et maintenir un niveau de concentration. Puis augmente à mesure pour voir : 30 minutes, 45 minutes. Ajuste la durée des pauses.

Teste et vois ce qui marche pour toi, mais évite à tout prix une durée indéterminée, car ton attention va vite décliner et tu vas finir sur tes mails ou ton téléphone… Il faut prendre des pauses.
Pendant une pause, ton attention se reset, notamment quand tu fais quelque chose qui n’a rien à voir.
C’est pour ça que j’adore couper du bois pendant mes pauses, ou faire un tour dehors.
La pause est aussi une occasion de faire une micro-sieste si t’en ressens le besoin.

Ca va aussi te demander de connaître tes cycles, tes pics d’énergie… C’est toute la dimension connaissance de soi qui entre en jeu.

L’idée n’est pas de te forcer comme Sisyphe qui pousse son rocher toujours vers le haut, mais plutôt de surfer sur la vague des pics de concentration.

Tous les moments de la journée ne sont pas propices à des périodes de concentration intense.
À force de t’observer et de prendre des notes, tu sauras.

Le travail de fond pour maximiser sa concentration

Pas de secret, Rome ne s’est pas faite en un jour.
Tiger Woods n’est pas devenu champion le jour des compétitions.

Le vrai travail se fait à l’entraînement et t’as PLEIN de manières pour ça.
Grosso modo, c’est tout ce qui va stimuler ton attention sur le long cours.

La méditation, c’est un grand classique mais c’est la base, observer ta respiration ou la lueur d’une bougie. Si ça te saoule, la cohérence cardiaque marche aussi.

Après t’as d’autres formes de méditation : lire un bouquin, jouer aux échecs, jouer d’un instrument, contempler la nature, dessiner…

Tout ce qui a un coût d’entrée et qui demande une attention soutenue a toutes les chances d’être une compétence transférable à ton travail.

Et évidemment, le travail en lui même : plus tu bosses de manière focus sur ton projet, plus tu es apte à rester concentré et efficace… ça devient un cercle vertueux.
Je t’invite sincèrement à créer du contenu, que ce soit pour ton activité (articles, livres, vidéos…) ou juste pour le fun (poèmes, histoires, essai…).
L’expérience de partager est vraiment enrichissante et apprend beaucoup de compétences, dont la concentration.

Evidemment, je te recommande d’user à fond la via négativa : en gros, virer tout ce qui pourrit ton attention – Tiktok, instragram, les notifications, 10 fenêtres ouvertes (sur ton ordi, parce que si c’est ta maison t’as un sacré palace et tu vas tout refroidir !).

D’où les bloqueurs sur ordinateur et téléphone, dont je parle dans cet article sur l’addiction aux écrans où je te partage toutes mes meilleures astuces et applications.

L’attention multifocale : un cas à part

Je voulais finir cet article par le cas particulier de l’attention multifocale, crucial dans les arts martiaux.
En Systema, le prof a proposé un jour l’exercice où on devait choisir une personne et garder un œil sur son emplacement tout au long du cours. Ca demande de suivre le cours, d’être présent à soi ET de garder un œil sur la personne régulièrement.

C’est hyper-intéressant d’être capable de l’activer quand t’es en ville.
Si t’es trop happé par ton arrêt de métro ou par ton téléphone, t’as plus de chances de te faire pick-pocketter, d’avoir un accident par inattention…

Mettre ton attention à plusieurs endroits (dans ton corps, dans ton champ visuel…) permet d’avoir un niveau de vigilance qui permet de réagir beaucoup plus vite et de ne pas être une proie, sans pour autant être hyper-vigilant.

On peut typiquement travailler ça en focalisant l’attention sur la respiration ou sur la posture pendant qu’on lit, ou qu’on travaille, ou qu’on conduit. Ca ne parasite pas car ce ne sont pas des tâches qui stimulent les mêmes zones cérébrales.

Je ne parle pas ici de l’arnarque du multitâches : comme on l’a vu ça n’existe pas et ça défonce ta capacité d’attention. C’est ce qui fait que les gens addicts aux contenus courts sur les réseaux deviennent incapables de lire un livre ou d’écouter un podcast d’une heure.

À toi de jouer pour mettre en place ce qui te parle.
Pour aller plus loin et développer ton activité avec tes talents, tu peux prendre contact avec moi.

Chaos IA

Organiser sa vie au quotidien : ma méthode réaliste pour atypique

Quoi que je fasse, j’ai une tendance à générer du chaos et mon espace finit vite en bordel. Ma cuisine, mon ordinateur, la chaise où je pose mes habits…

Organiser ma vie n’est pas mon fort de base, tout comme la gestion du temps. Pourtant, c’est un sujet qui me fascine depuis des années.

Je côtoie plusieurs aficionados de la gestion du temps et de l’organisation depuis plus d’une décennie. J’ai pris le meilleur de ce qu’ils m’ont partagé et je l’ai adapté à la vie réelle des gens comme moi qui galèrent avec la structure.

Tu es un humain qui veut organiser sa vie ? T as envie de mettre en œuvre un système d’organisation mais tu ne sais pas comment faire ?

Tu es au bon endroit, déroule pour la suite !

Pourquoi un système pour organiser sa vie ?

Imagine un monde où tout ce qui t’arrive est de la pluie. A l’époque, c’était une petite bruine avec une vie simple. Pas de smartphone, pas de tiktok ni de youtube, pas d’internet, pas de séries, très peu de film…

2025 est l’équivalent d’une averse où il pleut des cordes : des milliers de contenus, des notifications dans tous les sens, des amis aux 4 coins du monde, des projets perso et pros qui se mélangent…

Tu te retrouves submergé entre les sollicitations extérieures, ton métier, tes enfants, tes clients, tes loisirs, les contenus que tu consommes, tes propres pensées et tu finis par te noyer (ou te cramer) …

Organiser sa vie devient indispensable pour canaliser cette eau et éviter le sombre destin du Titanic, a fortiori quand tu es entrepreneur.

Le système d’organisation est un véritable soutien qui peut faire économiser énormément de ressources : temps, stress, argent.

Avant de t’en dire plus, j’aimerais te parler de ce couple toujours en conflit.

Lui essaie de mettre les affaires dans des boîtes, trier par ordre alphanumérique et il est toujours en train de ranger derrière elle. Elle met le souk dans toute son organisation. Elle oublie de ranger, elle laisse traîner les assiettes dans l’évier.

Ce couple, tu le connais bien : c’est Ordre et Chaos. On a tous ces deux forces à l’intérieur de nous : ça fait partie des lois de la vie.

On vit dans un monde chaotique, où l’entropie règne en maître : l’univers s’expanse, les séismes, les cyclones, les guerres, nous montrent que ça fait partie de la vie.

Pourtant, ce chaos apparent est quand même vachement bien organisé. Après une coulée de lave les abords du volcan sont extrêmement fertiles, les catastrophes créent du soutien et un élan spontané de reconstruction. Même la personne la plus bordélique finit par ranger sa maison quand ça devient trop. Dans une musique qui paraît anarchique, il y a toujours un rythme qui permet de rendre possible ce chaos apparent. Nos vies chaotiques sont aussi rythmées par des habitudes.

Même si nous avons tous Ordre et Chaos en nous, certains sont plus marqués par l’un que par l’autre ! Cela dépend aussi des domaines : certains sont hyper-carrés dans leur travail et bordéliques à la maison, pour d’autres c’est le contraire.

La vie tendant au chaos, avoir un système d’organisation qui tienne la route est vraiment aidant.

En tout cas, pour moi qui suis bordélique au possible avec 150 contenus en attente de création, des dizaines de livres en préparation et autant de contenus en attente de lecture, sans compter mes dizaines de projets farfelus (faire du fromage, élever des poulets, faire mon NAS moi-même,…). Ca m’aide beaucoup !

Avant de te dire tout ce sur quoi ça m’aide, c’est quoi exactement un système d’organisation ?

Le système d’organisation est un cadre qui permet d’avancer avec clarté, sérénité et efficience sur ce qui est important pour moi. Il permet de tout centraliser en un endroit, avec une structure claire et d’éviter le bordel : avoir des post-it partout, des feuilles volantes, perdre des mots de passe, perdre des documents, oublier des échéances, perdre de vue les priorités…

Mon système d’organisation m’aide à :

  • Créer un article par semaine depuis 2021
  • Faire une vidéo par semaine depuis plus d’un an
  • Retrouver n’importe quel fichier (facture, document…) sur mon ordinateur en moins de 5 secondes
  • Retrouver le lien de n’importe quel article parmi les 200 de mon site en moins de 3 secondes
  • Retrouver en moins de 10 secondes quand a été fait le contrôle technique, quand je dois remplacer les filtres de mon osmoseur, quand on a acheté du bois pour la maison…
  • Suivre tous mes projets sans m’y perdre : création de contenu, apprentissage, loisirs, couple, autonomie, entretien de la maison…

Bref, ça m’économise énormément de temps de recherche, de temps de rangement, ça diminue mon niveau de stress.

J’ai récemment clarifié pourquoi c’est important pour moi d’avoir un système d’organisation. Voici ce qui est sorti :

  • Prendre soin de mes besoins
  • Diminuer l’errance sur les écrans
  • Aligner ma gestion du temps avec mes objectifs long terme
  • Soutenir mon processus de création (articles, vidéos, livres)
  • Ne rien oublier d’important ! (taxes, rdv, relances, échéances)
  • Soutenir mon apprentissage (connaissances, piano)
  • Faciliter mon suivi client

À ton tour ! Pourquoi veux-tu un système d’organisation ? En quoi ça va t’aider dans ta vie quotidienne, dans tes projets ?

Si ce n’est pas clair pour toi parce que tu te sens confus dans ton activité ou ta reconversion vers l’entrepreneuriat, jette un œil par ici.

Avant de sauter sur les méthodes (pomodoro, matrice d’eisenhower, bullet journal, kanban…), il FAUT passer par les principes et par le système. Sinon, tu vas sauter de méthode en méthode en répétant les mêmes problèmes à chaque fois.

Les principes fondamentaux pour organiser sa vie avec un système

Comme tout dans la vie, un système d’organisation est basé sur des principes intemporels. Il y a les principes objectifs du système d’organisation et les principes subjectifs relatifs à moi et ma vision de la vie.

Voici mes principes personnels pour organiser ma vie :

  • Le système est au service de ma vie et non le contraire
  • Le système s’adapte à ma personnalité
  • Le système doit être satisfaisant à utiliser
  • Le système doit être simple d’entretien
  • Le système doit être le plus low tech possible (accessible sans internet et pas dépendant d’une app en particulier)

La plupart de ces principes sont liés au fait que je ne suis pas structuré de base (je ne suis pas ST ni NT en MBTI, ni centre mental préféré en ennéagramme, alors que les systèmes d’organisation sont souvent faits par eux et pour eux). J’ai dû tenir compte de mon fonctionnement pour avoir un système qui tienne la route sinon je serais devenu fou… Et ça a tellement bien marché que même ma compagne, qui a une personnalité ayant énormément de mal à la structure, l’a mis en place et s’y tient.

Maintenant le système d’organisation a par nature des principes :

  • Il doit gérer la notion de temporalité et d’information.
  • Il doit inclure le cycle naturel d’un projet (cf la matrice EPIC)
  • Il doit prendre en compte tous nos projets

Personnellement j’ai utilisé le système d’un ami qui s’appelle SYSTOR et qui me convient très bien depuis 2020. C’est simple et efficace.

SYSTOR c’est 3 éléments :

  • Système de stockage de l’information : répond à la question OÙ
  • Système de prise de note : répond à la question COMMENT
  • Index projets : répond à la question QUAND
  • Agenda : répond à la question COMBIEN DE TEMPS

Dans les grandes lignes, voici comment ça fonctionne :

  1. Créer la base d’organisation avec 10 dossiers et 30 sous-dossiers maximum pour couvrir l’intégralité de ta vie. Prends une app de mindmap et liste TOUT ce que tu as dans ta vie en ce moment. Par exemple pour moi : aller à la salle de sport, jouer du piano, écrire des articles, coacher mes clients, donner à manger aux poules, payer l’URSSAF, passer le contrôle technique de la voiture… Tout ce qui est important pour moi doit figurer dedans. Mets en place ta base d’organisation dans ton ordinateur (ou sur papier si t’es à l’ancienne). Moi j’ai tout mis sur Dropbox pour le stockage de fichiers et sur Obsidian pour la gestion de l’information. La base d’organisation répond à la question “OÙ”
  2. Créer mon système de prise de notes avec les fiches projets en lien avec les objectifs du moment. Une fiche = un projet. Donc j’en ai une pour le piano, une pour le sport, une pour chaque article, une pour chaque client… Pour reprendre l’exemple ci-dessus. Chaque note respecte la nomenclature définie au début. Ainsi, un article sera toujours nommé “204 Nom de l’article” chez moi puisque 204 est mon dossier de création de contenu. La fiche projet répond à la question “COMMENT”.
  3. Créer l’index des fiches projets : pour chaque projet, il y a une prochaine action. Mon prochain cours de piano, ma prochaine séance de sport, mon prochain article… J’utilise une app (de todolist par exemple) dans laquelle j’indique la prochaine action du projet + la date. Cet index répond à la question “QUAND”
  4. Créer ton agenda : la prochaine action de ton projet a un espace-temps alloué sur l’agenda. Il répond la question “COMBIEN DE TEMPS”

Ca paraît un gros morceau comme ça, mais si tu fais étape par étape, ça se fait très bien. Un système d’organisation est mis en place en quelques heures et facilite ta vie pour… le reste de ta vie.

Les méthodes d’organisation et de gestion du temps

Les méthodes d’organisation et de gestion du temps vont se connecter au système d’organisation selon tes préférences et ta personnalité.

Personnellement j’utilise SURTOUT :

  • La méthode Zen to done : c’est un ensemble d’habitudes résumées par Léo Babauta, gourou de la productivité minimaliste. Ca consiste en 5 habitudes pour compléter ce que j’ai dit plus haut et le rendre actionnable au quotidien dans le flux de la vie :
    • Collecter : avoir un inbox où entre l’information. Pour moi, un dossier nommé “0 INBOX” sur Dropbox pour tous les fichiers téléchargés (livres, PDF, images, musiques, vidéos…) et une note Obsidian qui s’appelle aussi “inbox” pour toutes les notes qui rentrent (une idée, une personne à appeler, une tâche…)
    • Traiter : vider les points de collecte avant que ça ne déborde et trier en fonction de la finalité.
      • Une vidéo de contenu -> Dans ma base d’organisation sur Dropbox
      • Une tâche -> Dans la fiche projet associée
    • Planifier : lors du bilan hebdomadaire, décider les tâches importantes de la semaine à venir et les caler dans l’agenda.
    • Faire : c’est juste le moment de faire. On est en mode archétype Guerrier donc focus, zéro notification, mode avion… et tout ce qui t’aide à te concentrer.
    • Bilanter : chaque semaine, faire un bilan (même bref) pour revenir sur sur ce qui s’est passé, comment je me suis senti, les difficultés…
  • La méthode Pomodoro : c’est mon aide la plus précieuse lorsque je passe concrètement à l’action. Ca m’aide à rester focalisé sur ce que je suis en train de faire et pas partir dans tous les sens. J’ouvre mon app “session”, j’indique la durée de mon pomodoro, j’indique ce que je vais faire et je lance le minuteur. Souvent je dépasse parce que je suis happé par ce que je fais, mais ça me donne une limite ! Ensuite je prends une pause, je vais couper du bois, faire quelques mouvements pour prendre soin de mon corps ou de ma posture, boire un coup… Et je reprends.
  • La méthode Kanban : elle m’aide beaucoup pour gérer mes contenus (vidéos et articles), ça me permet de savoir quel contenu est à quel stade de création. Comme tu as vu que j’étais bordélique, j’ai toujours des dizaines et des dizaines de contenus en parallèle donc c’est hyper-aidant pour moi. Je gère ça directement dans ma base d’organisation, dans Obsidian, avec le plugin “tasks”.

Les outils d’organisation et gestion du temps

Il y a des centaines d’outils, a fortiori dès que ça touche à l’organisation. Moi j’aime quand c’est simple et que ça marche. Avec les années, j’ai trouvé des outils que je kiffe et qui m’aident énormément. Voici ma liste (je suis sur Mac) :

  • Obsidian : pour prendre des notes. Gratuit et en local !
  • Dropbox : pour le stockage.
  • Cold turkey blocker : pour me protéger des réseaux sociaux et stopper mon ordinateur tous les soirs automatiquement à 22h. C’est le meilleur allié de la dopamine détox !
  • Session : pour le pomodoro.
  • Goodtask : pour l’index de fiches projets
  • Reader : pour centraliser tous les articles, livres à lire, vidéos à regarder
  • Mindnode : pour faire les mindmaps, dont celle de la base d’organisation

Pour créer ton système d’organisation, tu as juste besoin de :

  • Une app pour les notes de ta base d’organisation : Obsidian, Evernote, Onenote, notion, workflowy… La plus légère, locale, gratuite c’est Obsidian, mon chouchou.
  • Un espace pour le stockage de ta base d’organisation : ton ordinateur fait l’affaire, sinon un cloud.
  • Une app pour l’index de projets : Onenote, plugin tasks sur Obsidian,
  • Un agenda pour… ton agenda : papier, agenda Apple, google agenda…

Passer à l’action pour mettre en place ton système d’organisation

Tu as maintenant tous les éléments principaux pour mettre en place un système d’organisation avec mon exemple personnel.

Voici les étapes que je te recommande :

  • Ecris ton POURQUOI : tout ce qui est important pour toi et où un système pourra te soutenir
  • Définis tes principes personnels pour que ton système se moule sur toi, ta personnalité et ton fonctionnement le plus possible
  • Crée ta base d’organisation sur une mindmap en partant de tout ce que tu fais déjà et déduis-en 10 catégories (max) et 30 sous-catégories (max)
  • Décide des outils numériques que tu vas utiliser pour ce faire. Mon conseil : choisis du gratuit, local et minimaliste. Tu auras le loisir de complexifier plus tard si ça t’amuse avec des usines à gaz comme Notion.
  • Intègre ta base d’organisation nouvellement clarifiée dans une app de prise de notes et sur l’arborescence de ton ordinateur, en pensant à ajouter un INBOX pour les flux entrants.
  • Crée tes premières fiches projets sur ton app de prise de notes.
  • Utilise ton système d’organisation dès aujourd’hui et commence à t’y habituer pour tout ce que tu fais !
  • Entretiens-le au moins un fois par semaine : vider les inbox, ranger au bon endroit l’info pour la retrouver facilement, planifier la semaine suivante…

Maintenant c’est à toi de jouer ! Garde à l’esprit que ça fait 5 ans que j’ai créé le mien et que je mets en place des améliorations régulièrement, dès que je vois de la friction. La première année j’étais sur une app très lente, uniquement en ligne qui posait plein de problèmes. La migration vers Obsidian m’a énormément aidé. Régulièrement je retombe dans mes travers et je perds mes informations (je ne sais plus où j’ai rangé telle idée d’article), quand je m’en rends compte je remets de l’ordre : bref, c’est la vie !

Mieux vaut un système d’organisation imparfait qu’on utilise qu’un système d’organisation magnifique qu’on utilise pas, voire pas de système du tout !

Détox numérique IA

Détox numérique : comment se désintoxiquer du digital ?

A l’ère d’un monde digital omniprésent où la plupart passent plus de temps sur les réseaux sociaux qu’avec leurs proches (!), la détox numérique arrive comme une bulle d’oxygène à un apnéiste au fond de l’eau depuis 10 minutes. Internet devient une véritable addiction et dans les lignes qui suivent je te propose un processus de désintoxication simple, efficace et sur mesure. GO !

Qu’est-ce qu’une détox numérique ?

Quand tu as mangé comme un goret pendant les fêtes et que tu dois défaire le bouton du pantalon tellement tu as mangé de foie gras, il est grand temps de faire une détox ou même de jeûner 24h-48h. Et bien pour ta vie numérique, c’est pareil !

La détox numérique consiste à réduire ou éliminer temporairement l’usage des écrans, des réseaux sociaux, du téléphone, du smartphone et des appareils connectés pour retrouver un équilibre. Ce démarche vise à briser l’addiction pour te recentrer sur l’essentiel, en te libérant de la sursollicitation digitale et numérique.

La détox numérique peut s’envisager à différentes échelles :

  • Micro : Au cours de la journée avec des temps sans téléphone ou sans internet, en bloquant certaines apps.
  • Macro : Une journée ou un WE en déconnectant complètement, voire une semaine.

Pourquoi tu es plus accro que tu ne le penses ?

Soyons honnêtes : on est nombreux à être accros au numérique sans même s’en rendre compte. Moi le premier. Quand j’étais ado, je pouvais passer des nuits entières devant des séries et mangas. Une fois, j’ai regardé 40 épisodes de One Piece d’affilée dans la journée. Je pouvais passer tout mon weekend à enchaîner des épisodes. Il y a avait aussi les jeux vidéo : des heures et des heures à jouer à Dofus, incapable de décrocher. Et les réseaux sociaux avec Facebook ont pris le relais, que je checkais des dizaines de fois par jour pour voir mes notifications.

Tu te reconnais ? Alors tu sais que ça peut vite devenir un cercle vicieux.

Mais pourquoi on est autant attirés par le digital et le numérique jusqu’à l’addiction ?

Les réseaux sociaux, les applis et même nos téléphones sont pensés pour capturer ton attention. Chaque notification déclenche une petite dose de dopamine. Le feed infini ? C’est comme une machine à sous. Tu scrolles, tu trouves parfois quelque chose de génial, alors tu continues. Résultat ? Ton cerveau est accro, ton temps s’évapore, et tu te sens souvent dépassé.

Il y a plusieurs mécanismes en jeu : la récompense variable intermittente, le fil infini avec le mécanisme de “scroller”, la peur de manquer quelque chose

L’utilisation d’un écran nous met dans un état hypnotique dont il peut être difficile de sortir. Quand tu navigues sur internet, tu as vite fait de te retrouver 3 heures plus tard sans avoir vu le temps passer. Depuis quelques années, avec l’avènement des micro-contenus dont les shorts, c’est encore plus vrai : les jeunes passent un temps phénoménal sur l’écran de leur smartphone et leur capacité de se concentrer tend vers zéro.

Des milliers d’ingénieurs plus intelligents que toi et moi travaillent jour et nuit pour les GAFAM (Google, Amazon, Facebook, Apple, Microsoft) pour créer des plateformes où les gens vont passer le plus de temps possible. Ce n’est pas par malveillance mais par simple profit. Plus tu passes de temps sur une plateforme, plus tu vas être exposé aux publicités, plus c’est intéressant pour leurs annonceurs et donc pour eux.

Le problème : on ne peut pas lutter. Notre seule défense, c’est notre volonté et elle est extrêmement limitée. Ton cerveau installe vite des habitudes : il te suffit d’aller sur ton téléphone, de regarder le temps d’écran et le nombre de fois que tu l’as déverrouillé aujourd’hui pour t’en convaincre.

Beaucoup de gens sont dans le déni, ça les protège de la prise de conscience mais ça ne diminue pas les dégâts sur le cerveau…

Si tu prends au sérieux ta concentration, ta santé mentale et physique, mettre en place un bunker numérique est indispensable. Je t’en parle dans un instant.

Pourquoi la détox numérique est devenue essentielle ?

Le piège de l’illimité

On vit dans un monde d’excès : wifi illimité, contenu illimité, notifications illimitées. Pourtant, ton cerveau n’est pas fait pour ça. On est biologiquement câblés pour naviguer entre excès et manque, comme nos ancêtres qui alternaient entre festins et périodes de jeûne. 50 000 years ago : on tombe sur un cadavre de mammouth, on se fait plaisir, on mange 5000 kcal d’un coup et on est content. On fait ça pendant plusieurs jours, et après, peut-être pendant une semaine, on ne mange plus parce que la nourriture n’est pas disponible. Aujourd’hui, tout est accessible tout le temps en illimité.

Les conséquences ? Une attention fragmentée, des troubles du sommeil, du surpoids et un stress constant lié à la sursollicitation numérique et digitale.

Est-ce que tu as besoin d’une détox numérique ?

Voici quelques signes que les écrans et réseaux sociaux prennent trop de place dans ta vie :

  • Tu consultes ton téléphone ou ton smartphone dès que tu as une minute de libre.
  • Les notifications te déconcentrent sans arrêt.
  • Tu termines souvent tes soirées en glandant sur des écrans ou des applications mobiles sans réel plaisir.
  • Tu te sens stressé voire démuni si ton téléphone n’a plus de batterie.
  • Même quand tu es avec d’autres personnes, tu consultes souvent ton smartphone.
  • Tu ne déconnectes jamais vraiment, tu ne mets le mode avion, même la nuit (au cas où).

Si tu te reconnais, peut-être est-il temps de se questionner ? Qu’en penses-tu ?

La meilleure façon de le savoir est d’être honnête avec toi-même et pour ça, rien de tel que dégainer ton téléphone et regarder le temps d’écran des derniers jours et le nombre de fois que tu l’as déverrouillé dans la semaine.

Si tu ne le sais pas, installe dès maintenant un app pour mesurer ton temps d’écran sur TOUS tes appareils (ordinateur, téléphone, tablette) et faire un constat honnête au bout d’une semaine. Je te préviens : ça risque de piquer. Mais bon, on est pas là pour se bullshiter, hein ?

Les bienfaits d’une détox numérique

Il n’y a pas de secret : passer moins de temps sur les écrans ne peut faire que du bien, que ce soit sur l’humeur, la capacité de concentration ou le sommeil.

1. Un mental plus apaisé

Moins d’écrans, c’est moins de stress puisque tu reviens à toi, à ton corps et à tes besoins. Tu laisses ton cerveau respirer et tu retrouves un vrai sentiment de calme. Tu ressens une baisse significative de la pression constante que les écrans imposent à ton esprit : notifications en permanence, les feeds infinis… Ton esprit devient plus clair, et tu peux enfin te recentrer sur ce qui compte vraiment.

2. Une meilleure qualité de sommeil

La plupart des gens ont du mal à comprendre qu’un écran le soir a le même effet que le soleil en pleine tête pour le cerveau. Les écrans perturbent l’alternance jour/nuit, ce qui abîme notre sommeil, nous rend plus fatigué, plus chiant, de plus mauvaise humeur… Couper tout après une certaine heure t’aidera à mieux dormir. En éliminant la lumière bleue avant de te coucher, ton corps peut libérer la mélatonine naturellement, ce qui favorise un endormissement plus rapide et un sommeil plus profond.

3. Du temps pour ce qui compte vraiment

En limitant les distractions digitales et les applications comme Instagram ou TikTok, tu te rends compte de tout le temps que tu récupères pour toi, tes proches et tes passions. Ce temps retrouvé te permet d’investir dans des activités enrichissantes, de renforcer tes relations et de développer des compétences ou projets que tu avais laissé de côté.

4. Une meilleure connexion à soi

Sans l’omniprésence des notifications et distractions numériques, tu peux te reconnecter à toi-même. Cela favorise l’introspection et t’aide à comprendre tes véritables besoins, émotions et aspirations profondes.

5. Prendre soin de la santé physique et mentale

Ce n’est pas un scoop, quand on est sur un écran, en général on est avachi et immobile (encore plus sur un smartphone). Plus rien ne circule : ni notre sang, ni notre lymphe, on s’engorge, on s’empâte, on s’engraisse… Comme les canards du foie gras de Noël ! Des tas d’études ont montré que plus d’écrans augmente le stress et l’anxiété, diminue l’image et l’estime de soi (coucou la comparaison sur Instagram) et détruisent notre capacité d’attention.

Ca paraît évident : réduire le temps d’écran diminue les problèmes liés à la sédentarités, aux douleurs, ça nous pousse à nous bouger le cul.

Comment réussir ta détox numérique ?

1. Définis tes principes personnels

Tout commence par une question : qu’est-ce qui est important pour toi ? Prends un moment pour réfléchir à tes priorités. Moi, par exemple, je valorise énormément le calme et la créativité. Du coup ça a été une évidence de supprimer toutes les notifications et commencer ma journée sans écran et sans distraction, pour me focaliser sur la création.

Ces principes orientent mes décisions sur ma consommation digitale et numérique.

Une fois que tu as tes principes, traduis-les en règles :

  • Principe : me sentir en paix est important pour moi.
  • Règle : Pas de mails, de réseaux sociaux ou téléphone avant 13h.

Qu’est-ce que tu veux préserver, toi ? Le temps avec tes enfants ? La qualité de ton sommeil ? Écris-le pour être au clair, prends tout le temps dont tu as besoin. C’est ça qui te servira de boussole.

2. Mets en place un bouclier numérique

Maintenant que tu connais tes principes, voici comment les traduire dans ton quotidien :

  • Supprime les applis qui te rendent accro : J’ai désinstallé Facebook de mon téléphone il y a plus de 10 ans et ça a été la meilleure décision de l’année tant j’ai libéré du temps pour autre chose. Depuis 2 ans, je l’ai aussi bloqué sur mon ordinateur, ce qui fait que je peux y aller seulement sur un autre ordinateur. Ca paraît extrême ? Ca l’est. Je n’ai rien d’intéressant à faire sur Facebook donc j’y vais quelques fois par an.
  • Utilise des outils pour te protéger : Ta volonté ne suffit pas, on l’a dit. Les applis comme Cold Turkey bloquent automatiquement les distractions aux heures que tu choisis. Moi, je l’ai programmé pour qu’il bloque les mails et Telegram avant 13h et couper mon ordinateur à 22h. Là encore c’est une de mes meilleures décisions. Je suis indépendant donc j’ai toujours quelque chose à faire, un contenu à créer, une formation à suivre… Mettre une limite est vraiment salutaire.
  • Fixe des horaires pour les activités numériques qui te créent de l’addiction (réseaux sociaux, emails, vidéos YouTube, séries)  : Par exemple, autorise-toi à consulter Instagram uniquement entre 18h et 19h. Plus l’app est addictive, plus tu as intérêt à être strict avec ton utilisation de celle-ci, au risque d’y aller 15 fois dans la journée.

Ces règles te donnent des limites claires pour ne pas te laisser envahir. Commence PETIT, à ton rythme.

Ceci étant, fais attention : mon propos n’est pas de devenir un taliban du numérique. J’adore regarder des vidéos sur YouTube et traîner sur internet quand JE le décide. Par contre il est hors de question que je me laisse happer par des applications qui ne m’apportent rien comme Instagram, Facebook ou TikTok, ou que mon téléphone décide quand il me dérange. Je connais ma capacité à me faire happer par les écrans alors je m’en préserve et je me distrais autrement. À la place, je vais faire une partie de Mario Kart avec ma chérie pour vraiment m’amuser et pas être dans un entre-deux pervers où je suis ni en train de m’amuser ou me reposer, ni en train de travailler sur ce qui importe vraiment.

C’est cet espace tiède et pas vraiment satisfaisant qu’il faut le plus possible éviter.

3. Explorer la dépendance psychologique et émotionnelle

L’addiction aux écrans et au numérique n’est qu’un symptôme. Pour éviter un déplacement de symptôme sur une autre addiction, il est crucial de te demander :

  • Qu’est-ce que ces écrans comblent ?
  • Est-ce une fuite de l’ennui ? Un besoin de validation ?

L’addiction aux écrans n’est pas imputable uniquement aux stratégies des ingénieurs ou au fonctionnement de ton cerveau. Pour te donner mon exemple, ça va beaucoup se jouer autour de l’ennui, de la reconnaissance, d’aller chercher du stimulus pour voir si des gens s’intéressent à moi : est-ce que j’ai des notifications ? Donc tant que je m’occupe pas de ça, que je vais pas voir la partie de moi qui besoin de reconnaissance, besoin d’être vu, et que je ne me donne pas d’auto-empathie, ça va pas résoudre le fond du problème. C’est la même chose pour la nourriture et toutes les addictions. Plus je me donne d’empathie, moins j’ai besoin de réseaux sociaux et de chocolat.

L’invitation ici est d’explorer tes besoins sous-jacents et d’y répondre autrement. C’est aussi un travail qu’on peut mener ensemble si tu galères sur ce sujet.

Apprendre à te connaître va t’aider à saisir ce qui se joue avec les écrans et l’éventuelle addiction liée.

4. Remplace les écrans par des activités qui te nourrissent vraiment

Le but, ce n’est pas juste de supprimer les écrans, mais de les remplacer par des choses qui te font vraiment du bien :

  • Lis un livre qui traîne sur ta table depuis des mois.
  • Lance-toi dans une activité créative : peinture, piano, écriture…
  • Passe plus de temps avec tes proches ou profite d’une promenade en nature.

En clair, c’est l’occasion de faire cette activité importante pour toi et où tu te dis que tu n’as pas le temps… Si tu regardes bien, tu as le temps. Diminue de 30 minutes tes écrans et tu peux faire l’activité !

Ca fait des années que je me disais “un jour je me mettrai au piano” et fin 2023 j’ai réalisé que je pourrai longtemps repousser ça en prétextant que je n’ai pas le temps. J’ai juste décidé de m’y mettre et depuis un an je me régale en jouant tous les jours.

5. Fixe une durée réaliste

Commence par des périodes courtes, comme une journée ou un week-end sans écrans. Augmente progressivement la durée de ta détox au fur et à mesure que tu en ressens les bienfaits. Je t’invite vraiment à faire des essais erreurs. Vois le bouclier numérique comme un cadre à TON service et qui évolue à mesure de tes expériences. Au début, j’ai bloqué mon ordinateur à 23h puis ça fait un moment que je me dis que je ne fais rien d’intéressant sur celui-ci après manger… Donc j’ai récemment avancé l’heure à 22h. Ainsi, j’ai plus de temps pour lire, faire mes postures et jouer du piano avant de dormir !

Quelques recommandations pour ta détox numérique

Comme pour tout changement, fais un bilan régulier pour te demander :

  • Comment je me sens ? Comment est mon niveau de stress ?
  • Ai-je récupéré du temps pour ce qui est vraiment important ?
  • Mon sommeil s’est-il amélioré ?

Tu as bien sûr les indicateurs externes (temps d’écran, nombre de fois que tu as ouvert ton téléphone ou ton application) mais ce qui compte le plus pour moi ce sont les indicateurs internes : est-ce que tu vis plus de légèreté ? D’épanouissement ? De connexion avec toi et les autres ? Comment te sens-tu dans ton corps ?

Enfin, je t’invite à être doux envers toi, de ne pas tomber dans le poison de la culpabilité si tu rechutes, si tu n’y arrives pas. Ne sois pas trop rigide, c’est un processus. Ce qui compte, c’est remettre de la conscience sur cette vie numérique qui prend de plus en plus de place dans notre vie et qui peut bouffer ta qualité de vie.

Tu as toute la vie pour avancer sur ce chemin et trouver comment la détox numérique peut t’aider à te recentrer sur ton essentiel.

La détox digitale ne consiste pas à bannir la technologie mais à reprendre la main dessus. C’est toi qui décides quand et comment tu utilises tes écrans, pas l’inverse. Et ce que tu gagnes ? Plus de calme, plus de temps pour toi, et une vie alignée avec ce qui compte vraiment.

Alors, prêt(e) à essayer ? 😊

FOMO IA

Syndrome FOMO : le fléau de l’entrepreneur

Imagine un instant pouvoir te libérer de cette pression incessante qui te pousse à vouloir tout faire, tout savoir, et surtout à ne rien manquer.

Cet article explore le syndrome du FOMO, cette angoisse insidieuse qui peut ruiner l’expérience entrepreneuriale, mais aussi te propose des solutions concrètes pour en sortir. Tu vas découvrir pourquoi ce phénomène est si répandu chez les entrepreneurs, comment il affecte ton estime de soi, et surtout comment retrouver une vie plus alignée et sereine.

Grâce à des stratégies basées sur la connaissance de soi, tu apprendras à distinguer ce qui a du sens pour toi, à t’ancrer dans tes propres choix, et à avancer vers tes objectifs sans te laisser happer par les injonctions extérieures.

Le syndrome FOMO chez les entrepreneurs

Le FOMO, c’est cette angoisse insidieuse, ce “Fear Of Missing Out”, ou syndrome de la peur de manquer, qui nous fait croire qu’on rate quelque chose d’important si on n’est pas constamment en mouvement, constamment à l’affût des dernières tendances, des dernières opportunités.

Pour les entrepreneurs, le FOMO est une vraie malédiction, une sorte de fardeau invisible qu’on porte sur les épaules, qui nous pousse à vouloir tout faire, tout savoir, et surtout à ne rien manquer. Cela nous fait entrer dans une boucle sans fin de formations, de stratégies et d’actions épuisantes qui finissent par créer plus de confusion que de résultats.

Prenons l’exemple de Marie, une de mes clientes. Marie est une entrepreneure talentueuse qui, depuis des années, enchaîne les formations sans jamais se satisfaire. Elle passe d’une formation en marketing digital à une autre sur le développement personnel, en croyant toujours qu’il lui manque quelque chose pour réussir. Elle est constamment à la recherche de la prochaine opportunité, du prochain secret qui lui permettra de tout débloquer. Mais au lieu de se sentir plus compétente, Marie se retrouve épuisée, submergée par toutes ces informations, sans jamais vraiment avancer sur ses propres projets. Le syndrome FOMO la maintient dans une spirale de consommation de connaissances sans fin, et chaque nouvelle formation la laisse avec un goût amer d’incomplétude.

Scientifiquement, le FOMO est décrit comme un phénomène psychologique qui naît de l’anxiété sociale, de la peur de l’exclusion et du besoin de validation. C’est une réponse à l’incertitude et au désir de rester connecté à ce que font les autres, souvent amplifiée par les réseaux sociaux. Selon des études, le FOMO est associé à une diminution du bien-être général, à une augmentation de l’anxiété, et à une moindre satisfaction de vie.

Le cerveau humain est câblé pour rechercher des connexions sociales, et lorsqu’on voit les réussites des autres, cela active des sentiments d’insécurité et de manque. Ce syndrome est profondément lié à la peur de l’échec et à l’anxiété sociale. Dans un monde hyper-connecté, nous sommes bombardés d’informations et nous voyons constamment les réussites des autres, ce qui peut créer un sentiment de stress chronique et d’insatisfaction personnelle. Cette pression peut devenir accablante, surtout pour les entrepreneurs qui sont souvent déjà surmenés par les responsabilités de leur entreprise.

L’origine du syndrome FOMO

D’abord, il est important de comprendre que le syndrome FOMO trouve souvent sa source dans la comparaison aux autres. Quand tu vois des entrepreneurs qui semblent réussir sur Instagram, des posts qui racontent à quel point untel a explosé ses résultats en trois mois, ou des publicités pour des formations miracles qui te promettent la lune, difficile de ne pas se sentir à la traîne.

Cette sensation que les autres avancent plus vite que toi, qu’ils ont trouvé la clé du succès pendant que toi tu te débats encore avec les mêmes problèmes, alimente un cercle vicieux qui touche à l’image de soi et à l’estime personnelle.

La pression sociale est omniprésente, surtout dans un monde connecté où tout est visible. Les réseaux sociaux, en particulier, sont des amplificateurs de cette pression. Ils mettent en avant des réussites, des moments de gloire, en laissant souvent de côté les difficultés et les échecs. Résultat : on finit par croire que tout le monde réussit sauf nous, et le syndrome FOMO s’installe. C’est un phénomène psychologique qui crée une insécurité constante. Cette insécurité provient souvent de notre besoin fondamental d’appartenance et de reconnaissance. Les réseaux sociaux, avec leurs filtres et leurs mises en scène, créent une image déformée de la réalité. On ne voit que la façade des autres, le meilleur de ce qu’ils veulent montrer, ce qui peut donner l’impression que nous sommes les seuls à avoir des difficultés. Cette perception peut alimenter des sentiments d’anxiété, de stress et même de dépression.

Pendant des années, j’étais en plein dans le syndrome de l’objet brillant, à courir après toutes les nouveautés… J’étais sans cesse distrait au point où je perdais mon cap.

Dans le fond, le FOMO est la conséquence d’un fonctionnement où tu écoutes l’extérieur plus que l’intérieur, tu te fais avoir par le chant des sirènes et tu commences à dériver hors de TON chemin.

Les effets dévastateurs du FOMO

Le syndrome FOMO, c’est comme une piqûre répétée à ton ego qui te fait penser que tu n’es jamais à la hauteur. Il te pousse à vouloir plus, à t’acharner, parfois sans même savoir pourquoi. Le problème avec cette dynamique, c’est que ça te maintient dans une constante référence externe : tu cherches toujours la validation, les signes que tu es sur le bon chemin, dans le regard des autres. Tu as l’impression que, tant que tu n’es pas partout, tant que tu n’as pas réalisé les mêmes exploits que d’autres, tu n’as pas de valeur.

En réalité, le syndrome FOMO te coupe de toi-même, de tes envies profondes, de tes vrais besoins. À force de chercher à te conformer à ce que tu penses devoir faire pour être à la hauteur, tu perds le lien avec ce qui te motive réellement, avec tes propres désirs. C’est un cercle vicieux qui finit par épuiser et miner l’estime personnelle. C’est comme être coincé dans le “mode Sisyphe” : tu montes la colline avec ton rocher, mais il finit toujours par redescendre, te laissant démotivé et avec le sentiment de tourner en rond.

L’impact du syndrome FOMO va au-delà de la simple comparaison sociale. Il mène souvent à des comportements de surconsommation d’information, à l’épuisement mental et à la fatigue émotionnelle. Ce désir de toujours être à jour, de ne rien manquer, crée un stress mental qui s’accumule. Plus tu cherches à te tenir informé, plus tu te rends vulnérable aux tendances passagères, ce qui peut t’éloigner de tes véritables objectifs et aspirations.

Le FOMO comme une fuite

Pour comprendre le syndrome FOMO, tu peux aussi (et surtout) le voir comme une forme de fuite. Une fuite devant la peur de ne pas être assez, la peur d’échouer ou de se tromper. Cette peur est souvent inconsciente, mais elle te pousse à toujours vouloir plus, à toujours être en action, comme pour remplir un vide.

Le schéma est souvent le même : tu commences par te former (parfois avec enthousiasme, parfois à contre-cœur), puis tu tentes d’appliquer avec beaucoup d’efforts ce que tu as appris, tu te heurtes à des obstacles, et, quand les résultats ne sont pas à la hauteur, tu replonges dans la formation, croyant que tu n’en sais pas assez. C’est une spirale sans fin, et chaque cycle te laisse un peu plus découragé, un peu plus épuisé, jusqu’à te remettre totalement en question.

En plongeant dans la connaissance de soi, tu peux commencer à voir ce qui se cache derrière cette course effrénée.

  • Qu’est-ce que tu cherches exactement ?
  • Qu’est-ce que tu fuis ?
  • Quelles peurs sont en jeu ?
  • Quel manque essaies-tu de combler ?

En prenant le temps de te poser ces questions, tu crées un espace pour la réflexion, pour sortir du pilote automatique et retrouver une direction qui te ressemble vraiment.

Le FOMO est une fuite devant la nécessité de faire des choix. En effet, chaque fois que tu choisis une direction, tu renonces nécessairement à toutes les autres. Cela peut être terrifiant, surtout quand chaque option semble prometteuse ou indispensable à ton succès. La peur de faire le mauvais choix t’enferme dans une paralysie d’analyse, et le résultat est souvent une absence de décision réelle, un simple survol sans engagement profond.

Se connaître pour garder son cap

La connaissance de soi, c’est un chemin pour sortir de cette référence externe et revenir à ce qui te fait vibrer, à ce qui te nourrit vraiment. Plutôt que de t’obliger à suivre toutes les opportunités parce que “c’est ce qu’il faut faire”, tu peux commencer à discerner ce qui a vraiment du sens pour toi.

Réécouter ton intuition, remettre de l’authenticité dans tes choix. L’idée, c’est de ne plus être en train de courir pour combler un vide, mais de créer, avancer à ton rythme, selon ce qui t’inspire, et non pas par peur de manquer. C’est en retrouvant une connexion avec tes envies profondes que tu peux avancer en cohérence avec toi-même, sans te laisser happer par les injonctions extérieures.

Le “mode Sisyphe” peut être transformé : au lieu de pousser en vain un rocher qui finit toujours par retomber en bas, tu peux choisir de suivre ta propre voie, celle qui est alignée avec tes aspirations et ta personnalité. Chaque petite action prise dans cette direction est une victoire, une preuve que tu avances, non pas parce que les autres te disent que c’est la bonne chose à faire, mais parce que c’est ce qui te fait du bien.

L’un des meilleurs moyens de combattre le syndrome FOMO est de s’ancrer dans le présent, de se rappeler que tu n’as pas besoin d’être partout à la fois pour que ça fonctionne.

En te concentrant sur tes propres projets, tes propres objectifs, tu te libères de l’obsession de ce que font les autres.

Tu peux aussi apprendre à débrancher pour ne plus être soumis à toutes ces informations venant de l’extérieur. Pour cela, les retraites sont une expérience à tester !

Revenir à toi par la méditation peut être une piste précieuse pour recentrer ton attention sur ce qui est vraiment important pour toi. En cultivant un état de présence, tu deviens moins sensible aux distractions et aux comparaisons incessantes.

Il est aussi crucial de se fixer des limites claires quant à l’utilisation des réseaux sociaux et des technologies numériques. Cela peut inclure des périodes sans téléphone, des plages horaires sans réseaux sociaux, ou même des semaines de déconnexion totale pour se ressourcer. Te donner le temps de souffler permet de te reconnecter avec toi-même et de remettre en perspective ce qui est vraiment important pour toi.

Comment reprendre le contrôle et éviter la spirale du FOMO

Pour sortir de ce cercle vicieux, il est important de travailler sur plusieurs axes complémentaires : l’environnement, le comportement, et les raisons profondes cachées derrière le FOMO.

Agir sur l’environnement

L’environnement joue un rôle crucial dans la réduction du FOMO. Limiter l’accès aux réseaux sociaux, désactiver les notifications, et créer des moments de déconnexion sont des stratégies essentielles. Utiliser une application qui bloque certaines distractions pendant des plages horaires spécifiques peut être une excellente solution. Cela t’aide à te protéger des nouvelles tendances et des sollicitations constantes qui nourrissent le FOMO. L’idée est de réduire les stimuli extérieurs qui activent la peur de manquer.

Agir sur le comportement

En ce qui concerne le comportement, il est essentiel de poser des actions concrètes pour éviter de tomber dans les pièges habituels du FOMO. Cela peut inclure le fait de se fixer des limites claires quant au nombre de formations à suivre, ou de prioriser certaines activités par rapport à d’autres. Réfléchir de manière proactive à ce qui est réellement important pour toi dans ton travail peut t’aider à rester concentré. Célébrer chaque petite victoire, même si elle semble insignifiante, est une bonne manière de lutter contre le sentiment d’insuffisance qui accompagne souvent le FOMO. Le “JOMO” (Joy of Missing Out) est une philosophie qui consiste à apprécier ces moments hors connexion. Apprendre à savourer le fait de manquer certaines choses volontairement est un vrai moyen de retrouver une santé mentale plus sereine.

Creuser les raisons profondes derrière le FOMO

Enfin, travailler sur les raisons profondes qui se cachent derrière le FOMO est une étape essentielle. Cela implique de plonger dans la connaissance de soi pour identifier les peurs qui sont à l’origine de cette anxiété. Est-ce la peur de l’échec, la peur de ne pas être à la hauteur, ou un besoin de validation sociale ? Explorer ces aspects peut être libérateur et permettre de se détacher de cette constante référence externe. Le JOMO, dans cette perspective, est plus qu’une simple philosophie : c’est aussi un chemin vers l’acceptation de soi et la libération des injonctions extérieures. Apprendre à être à l’aise avec l’idée de ne pas tout savoir, de ne pas tout voir, est un acte de courage qui peut transformer ton expérience entrepreneuriale.

C’est ce qu’on appelle faire le deuil : une étape nécessaire pour lâcher prise et réaliser tes limites. Tu ne pourras pas tout lire, tout regarder, tout consommer, tout vivre… ET ça n’est pas un problème. La société consumériste ORANGE nous fait croire que “plus c’est mieux”… Et c’est pas parce que c’est dans l’air du temps que c’est vrai.

Pose-toi des questions simples mais puissantes : Pourquoi suis-je en train de faire cela ? Est-ce que cela a du sens pour moi ? Ai-je envie de le faire ou suis-je poussé par la peur de manquer une opportunité ? Ces questions permettent de créer un espace de réflexion qui te libère de la peur de rater un événement, un moment ou une opportunité, et te permettent d’avancer en fonction de ce qui est réellement important pour toi.

En regardant sous le FOMO, tu vas tomber sur autre chose : des émotions. L’agitation créée par le FOMO empêche d’être présent à toi. Mû par le manque, tu t’agites dans tous les sens, tu te laisses distraire… Si tu prends le temps de regarder en toi, tu vas découvrir tes vrais besoins, ce qui va t’aider à rompre le cercle vicieux, à nourrir ton estime personnelle.

Adieu le FOMO ?

Alors, la prochaine fois que tu ressens cette angoisse de manquer quelque chose, prends un instant pour te demander : à quoi est-ce que j’essaie d’échapper ? Est-ce que je suis en train d’agir par peur ou par envie ? En te posant ces questions, tu commences à transformer le syndrome FOMO en quelque chose de constructif, en une opportunité pour mieux te connaître et pour avancer en cohérence avec toi-même.

Le syndrome FOMO peut être une véritable malédiction, mais il peut aussi devenir un signal, une invitation à creuser en soi pour mieux comprendre ses véritables motivations. Le JOMO, ou la joie de manquer volontairement certaines choses, est un puissant antidote au FOMO. En adoptant cette perspective, tu peux apprendre à choisir consciemment de te déconnecter pour te reconnecter à toi-même, à savourer les moments présents sans pression extérieure. En appre nant à écouter ton intuition et en t’éloignant de la comparaison, tu te donnes la chance de créer une vie qui te ressemble vraiment.

En fin de compte, il s’agit de se rappeler que la réussite est personnelle, que le bonheur ne se mesure pas à la quantité d’opportunités saisies, mais à la qualité des choix faits en accord avec soi-même. Sortir du syndrome FOMO, c’est avant tout un acte de courage, celui de choisir de suivre sa propre voie, plutôt que celle que la société nous pousse à suivre.

Ce processus peut être long et parfois inconfortable, mais il est la clé pour retrouver une véritable paix intérieure et construire une vie remplie de sens, qui te correspond vraiment. C’est en étant authentique, en écoutant tes aspirations, et en refusant de suivre aveuglément les tendances, que tu peux vraiment sortir de l’ombre du syndrome FOMO et avancer vers une existence épanouie et alignée.

Pour la prochaine étape, ça se passe par ici.

roue Hudson IA

Roue de Hudson : un outil de coaching en or

La roue de Hudson est une perle pour mieux vivre notre vie !

Dans un monde où la régularité est valorisée plus que la nature cyclique de la vie, ce type de modèle aide à déculpabiliser et à renouer avec notre vraie nature.

La roue de Hudson est un outil précieux modélisant le cycle du changement.

Découvrons ensemble la roue de Hudson et ses subtilités pour mieux surfer sur les vagues de la vie !

Tout est changement

“Il y a une saison pour chaque chose, et un temps pour chaque but sous le ciel ; un temps pour naître et un temps pour mourir ; un temps pour planter et un temps pour arracher ce qui a été planté. ” L’ecclésiaste

Il y a quelques années, j’ai vécu une retraite de méditation Vipassana qui consiste à méditer 10 heures par jour pendant 10 jours. Au cours de ces interminables sessions de méditation, j’ai constaté une chose : tout change tout le temps. Une douleur apparaît puis disparaît, mon agacement apparaît puis disparaît, ma sensation de bien-être et de légèreté apparaît puis disparaît.

Impermanence !

Dans la vie, chacun peut le constater : tout est changement. L’inspiration suit l’expiration, le jour suit la nuit, la mort suit la vie.

Il y a un mouvement apparent même si celui-ci n’est pas toujours visible. Quand un être vivant dort, ses cellules continuent de vivre, de bouger, de se reproduire et de mourir.

Cette nature cyclique tend à être mise de côté au profit de la régularité du monde moderne. La stabilité est valorisée, tout comme l’équanimité, la rigueur, l’ordre.

Problème : la vie ne fonctionne pas ainsi, elle est naturellement cyclique comme nous le voyons avec les saisons. Personne n’est en dehors de la Nature et de ses cycles.

Les femmes connaissent bien ce fonctionnement avec le cycle mensutrel aligné sur le cycle lunaire.

Voici une façon simple de le constater : Observe la nature chaotique de ton énergie du matin au soir. Tu n’as pas la même énergie à 9h qu’à 18h. Tu n’as pas la même énergie mardi que dimanche. Observe tes émotions qui fluctuent tout au long de la journée.

Ces fluctuations sont normales, nous avons des rythmes circadiens, infradiens, ultradiens. Bref, nous sommes des êtres cycliques.

L’être humain appartient à la Nature, n’en déplaise au monde moderne.

La roue de Hudson et ses cycles

Frédéric Hudson, philosophe, écrivain, leader d’opinion, docteur de l’Université de Columbia et fondateur du célèbre Fielding Institute en 1973, est un des pères du coaching. Il est notamment à l’origine de la modélisation du cycle du changement en 4 phases et 10 étapes, aussi appelée la roue de Hudson ou cycle de Hudson.

Voici les 4 phases de la roue de Hudson :

1/ Dans la phase de lancement, il y a l’émergence de nouvelles idées et projets qui demandent à être structurés, priorisés. Lors de cette phase printanière, vient le temps de planter les graines. Il ne faut pas aller plus vite que la musique, tirer sur les plantes ne les fait pas pousser plus vite.

2/ La phase de plateau est une phase de stabilisation, de consolidation : il s’agit de continuer les efforts menés au printemps pour bénéficier de l’effet cumulé. C’est aussi le moment de récolter, de profiter des fruits du travail, de ramasser les grosses tomates qui ont pris le soleil pendant des semaines.

3/ La phase de déclin vient avec une perte d’énergie de moivation. Cette phase automnale invite à ralentir, à faire du tri en gardant l’essentiel et continuer en respectant son énergie.

4/ Dans la phase de marasme, ce ralentissement continue pour arriver jusqu’à une immobilité extérieure. Cette phase hivernale invite la nature à se reposer, cela permet au sol de se régénérer en se mettant en jachère. C’est une phase centrée sur l’Être qui doit être décorrélée de toute notion de productivité. Là, on est en mode plaid, cheminée et chocolat chaud, pour donner une image. Cette phase de marasme est souvent associée à un moment de crise, de déprime voire de dépression, pouvant aller de la simple baisse de régime de quelques jours à une crise existentielle qui va durer des années.

Cette phase hivernale nous questionne sur le sens et sur notre identité, elle invite à beaucoup de douceur et d’empathie envers soi.

Les cycles de Hudson dans ma vie

Chaque phase du cycle de Hudson est fractale :

  • A l’échelle de notre vie, elles se voient à un niveau micro (au sein d’une journée) autant qu’à un nivau macro (au sein de notre vie)
  • Dans les différents domaines de notre vie : famille, pro, perso, santé…
  • Au sein d’un même domaine : par exemple dans le business, chaque projet, chaque offre, passe par les différentes phases.

On aime la phase de printemps où tout va bien, ça fourmille d’idées, les petits oiseaux sont partout, la joie est présente. Certaines personnes sont accro à cette phase printanière, ce qui est typique du syndrome de l’objet brillant.

Il est très précieux de connaître dans quelle phase nous nous situons, que ce soit dans notre vie de façon générale ou dans un projet en particulier. Cela nous donne une information précieuse sur la qualité d’énergie que nécessite l’instant.

Ca a été très précieux pour moi d’intégrer cette dimension du business organique, pour éviter de forcer en plein hiver alors que ça ne pousse pas.

Cela ne viendrait à l’idée de personne de planter un plan de tomate dans la neige au 1er janvier ! Alors pourquoi s’acharner dans un projet quand on a pas l’énergie du guerrier et qu’on ne le sent pas ?!

Vient alors le temps de la phase hivernale dans laquelle on ne se sent pas bien, on se sent au fond du trou, triste, déprimé, démotivé… On a envie de rien, on perd le goût, on perd le sens… C’est une phase de transition nécessaire, assimilable à l’œuvre au noir (Nigredo) en alchimie.

Comprendre chaque phase de Hudson est extrêmement précieux, cela fait partie des outils que j’affectionne en coaching, ça se complète très bien avec la matrice de gestion de projet EPIC

Le rôle clé de la phase de marasme

Pendant des années, j’évitais à tout prix de vivre cette phase de marasme, tellement désagréable. Je vivais d’intenses émotions que je ne savais ni accueillir, ni nommer, ni exprimer. Je résistais contre cette phase de marasme, ce qui la faisait durer encore plus longtemps, je broyais du noir et pataugeais comme dans des sables mouvants.

Lorsque j’ai découvert ce modèle de Frédéric Hudson en formation de coaching il y a près d’une décennie qui est plus qu’un outil.

Il m’a énormément éclairé sur ces cycles naturel de la vie et depuis, je m’autorise de plus en plus à la vivre vraiment et à me faire accompagner autant que besoin.

La plupart d’entre nous avons une aversion à la phase hivernale parce que rien ne se passe à l’extérieur. Pense à la nature : une épaisse couche de neige couvre le sol, il ne se passe rien à l’extérieur, il fait froid… Cette phase hivernale de marasme est mal aimée.

L’humain n’aime pas creuser dans sa souffrance, dans ses contradictions, dans son vide intérieur… Il est confronté à ses questionnements, à ses zones d’ombre, et évite cela autant que possible. Pour autant, la phase hivernale est justement le moment clé pour cela.

En voulant esquiver à tout prix cette phase, beaucoup de gens forcent un printemps artificiel, continuent de sortir, de s’enivrer… Et forcent le passage de cette phase. Rien de tel pour se prendre un retour de flamme dans la tronche !

On ne peut pas échapper à cette phase hivernale car elle fait partie de la vie et du cycle. C’est là-dedans que l’on se renouvelle.

La Nature ralentit, le sol se renouvelle, les animaux hibernent. C’est le calme nécessaire avant la reprise éclatante de la vie au printemps. Vouloir esquiver cette phase, c’est perdre une opportunité de creuser au fond de soi pour évoluer en conscience.

L’hiver et ses jours plus courts invitent à rester plus longtemps à l’intérieur, l’occasion de mener une introspection, de faire le bilan.

IMPORTANT : la phase de marasme est très souvent le symptôme d’une transition de niveau de spirale dynamique.

Connaître ce modèle est également extrêmement soutenant pour mieux vivre cette phase et faciliter le changement.

Accompagner avec les cycles de Hudson en coaching

Chaque phase du cycle de Hudson amène une énergie différente et nécessite un accompagnement différent.

La phase de lancement (printemps) invite à :

  • Clarifier le POURQUOI, les valeurs et la motivation
  • Planifier la stratégie pour canaliser l’énergie et éviter de partir dans tous les sens
  • Passer à l’action sur ce qui crée de l’enthousiasme et de la confiance

Dans le cadre d’un business, le coach peut t’aider à clarifier la stratégie qui te correspond, à la mettre en place et à poser les premiers jalons avec régularité.

La phase de plateau (été) invite à :

  • Cultiver la motivation intrinsèque
  • Garder la discipline et continuer l’effet cumulé
  • Maintenir son énergie pour éviter de s’épuiser

Le coach personnel peut aider à mettre en place une organisation adaptée à ta vie, à ton activité, qui correspond à ton profil de personnalité.

La phase de déclin (automne) invite à :

  • Questionner ce qui provoque la baisse d’énergie et de motivation
  • Faire le bilan pour se concentrer sur l’essentiel et éliminer le reste
  • Apporter du renouveau si possible

Le coach personnel est là pour apporter de la clarté et du soutien car cette phase amène souvent à vivre des émotions inconfortables.

La phase de marasme (hiver) invite à :

  • Vivre une retraite en solitaire pour faire un bilan profond afin d’opérer un gros tri dans la vie
  • Questionner le sens, l’identité pour mieux se connaître
  • Prendre soin de soi, se reposer, se ressourcer

Le coach personnel est particulièrement important à cette étape car il peut aider à explorer dans l’intériorité, à comprendre comment on en est arrivé là et quelles sont les ressources pour faciliter la transition au prochain printemps.

Ces différentes phases du changement de parlent ? Tu aimerais appliquer concrètement la roue de Hudson dans ta vie, que ce soit personnel ou dans le développement professionnel ?

Si tu as envie de faire appel à un coach qui utilise ces outils et ne fait pas qu’en parler, tu peux aller plus loin sur cette page.

Temps IA

Effet Lindy

En quoi l’effet Lindy peut aider à développer son entreprise ?

Et qu’est-ce que l’effet Lindy d’ailleurs ?
les personnes que j’accompagne me disent très souvent : “Fabien, il faut que je fasse des posts sur les réseaux sociaux pour développer mon activité.”
S’ils disent ça, c’est parce qu’ils ne connaissent pas l’effet Lindy.
Zoomons sur ce modèle mental qui pourrait bien changer ta perception sur tout ce que tu entreprends.

Effet Lindy : le temps est le maître

Pour comprendre l’effet Lindy, invoquons une personnalité parmi les plus connues dans notre monde occidental : Jésus (alias J.C pour les intimes).

La Bible évoque la vie du Christ, cet être éveillé faiseur de miracles qui aurait vécu il y a deux millénaires.
La Bible illustre magnifiquement l’effet Lindy : il y a fort à parier qu’en l’an 3000, les gens continuent à lire ce livre.

Pourquoi ?
L’effet Lindy dit que plus une chose a survécu longtemps, plus il est probable qu’elle continue à survivre.

En clair, l’effet Lindy est un filtre par le temps comme en parle très bien Nassim Taleb dans son ouvrage Antifragile.

C’est le temps qui décide ce qui reste et ce qui disparaît.

Il s’applique autant à la pizzeria du coin qu’au dernier livre best-seller, aux plats transformés et aux dernières méthodes pour avoir plus de trafic sur son site internet.

La longévité d’une idée, d’une technologie, d’une entité, augmente sa résistance à la mode, au changement, à l’obsolescence.

L’effet Lindy est un filtre pertinent pour nos prises de décision et c’est en ce sens que tu peux l’utiliser comme modèle mental.

Le marketing : l’anti-Lindy

Le marketing et la société de consommation ne sont pas très compatibles avec l’effet Lindy.
Ainsi, chaque année, des quantités immenses de livres sortent et tombent dans l’oubli aussi vite qu’ils sont sortis.

Sur internet, une nouvelle espèce pullule : les vendeurs en tout genre qui promeuvent le nouvel outil, la nouvelle méthode pour faire X ou Y.
Ils l’enrobent magnifiquement pour vendre leur camelote aux accrocs à la nouveauté, victimes de leur peur de manquer quelque chose (le fameux FOMO).

Si tu n’utilises pas l’effet Lindy pour faire tes choix, tu vas sauter sur les nouvelles solutions sans cesse, au risque de te perdre comme je l’ai fait, car toutes les options ne se valent pas.

Attention, je ne te dis pas d’avoir une aversion à la nouveauté et de rejeter en bloc tout ce qui vient de sortir.

Parfois c’est un bon plan de sauter sur une nouvelle opportunité, par exemple investir dans ce nouveau truc que personne ne connaît en 2008 : le Bitcoin.

Mais, par définition, l’immense majorité de tout ce qui sort de nouveau (livres, médicaments, compléments alimentaires) va être très vite tomber dans l’oubli.

C’est cela qui nous intéresse particulièrement pour développer notre entreprise.

Le Bitcoin est une exception dans le monde des investissements.

Si l’on applique l’effet Lindy à un investissement très en vogue, les cryptomonnaies, ça signifie que tu as tout intérêt à miser d’abord sur des valeurs sûres qui ont fait leurs preuves (comme Bitcoin et Ethereum) car ayant plusieurs années d’existence… Plutôt que la dernière cryptomonnaie à la mode dont tout le monde dit que c’est l’investissement du siècle.
J’ai perdu beaucoup d’argent dans ce type d’investissement en croyant que c’était la septième merveille du monde, et si j’avais tout misé sur Bitcoin, je serais beaucoup plus rentanble qu’en ayant sauté sur des investissements nouveaux sur lesquels on n’a aucun recul.

L’effet Lindy pour développer son entreprise

En quoi l’effet Lindy permet de développer son entreprise ?

Pour l’illustrer, je vais prendre mon propre exemple.

J’ai créé ma première activité sur internet en 2014 et depuis une dizaine d’années j’ai vu passer des tas de nouvelles méthodes vendues comme le Graal :

  • Les lancements orchestrés
  • Les vlogs
  • Les formations en ligne
  • Le bot messenger
  • Les webinaires
  • Les VSL (video sales letter)
  • Les funnels de vente
  • Les lives
  • Les petits produits d’entrée de gamme
  • Les stories
  • Les podcasts
  • Le coaching haut de gamme
  • Les shorts
  • L’IA

C’est comme pour les vêtements, la mode change tout le temps et les dernières chaussures à la mode périment bien vite.
Quand j’étais à l’époque, les marques qui étaient à la mode sont complètement ringardes aujourd’hui.
De la même manière, les gros poissons d’il y a 10 ans sur internet ne font plus beaucoup de bruit.

Je me suis moi-même laissé aspirer par ces tendances, croyant que c’était pertinent pour moi, que c’était le mieux à faire.
À un moment donné j’ai réalisé que je me laissais happer par toutes ces nouveautés et je ne construisais rien dans la durée… Je n’avais pas d’effet cumulé.

Alors je suis revenu à ce que j’aimais faire, basé sur mon IKIGAI.

Depuis la création d’Epanessence, j’ai misé principalement sur… Des articles.
Du bon vieux texte noir sur fond blanc.

L’effet Lindy est favorable au référencement naturel même si beaucoup de gens racontent que “le SEO est mort”.

En attendant, le réel me montre que des milliers de personnes visitent Epanessence chaque mois.

Pourquoi le référencement naturel est validé par l’effet Lindy ?
Parce que ça fait une vingtaine d’années que les gens font des recherches sur Google, c’est l’une des plus anciennes stratégies pour avoir une visibilité sur le web et c’est encore omniprésent (pour ma part, je fais des recherches sur Google tous les jours).

Alors que les shorts sur Tiktok, le bot messenger, ce sont des phénomènes récents et très souvent temporaires qui ont plus de chance de se casser la gueule.

Dans 10 ans, il y a plus de chances que l’on continue à faire des recherches Google que regarder des shorts sur TikTok.

Tout comme il y a plus de chances qu’on lise toujours la Bible dans 1000 ans plutôt que le best-seller de 2018 d’un gourou américain.

Maintenant, il y a encore plus “Effet Lindy friendly” que le référencement naturel et même que la Bible.

Et il est temps de te le dévoiler.

Les principes ou les méthodes ?

Les vendeurs promeuvent des méthodes, des techniques…

“Voici notre dernier médicament dernier cri” s’exclament les lobbies pharmaceutiques alors que l’on nous a enseigné en premier année de médecine que depuis des années, les nouveaux médicaments n’apportent pas grand chose de pertinent dans la plupart des cas.
On parle d’ASMR. (Rien à voir avec une nana qui chuchote dans son micro en éclatant du papier bulle sur YouTube.)

L’ASMR c’est l’amélioration du service médical rendu. En gros cela permet d’évaluer la plus-value d’un nouveau médicament. La plupart des médicaments qui sortent sont basés sur des principes actifs déjà connus et l’ASMR est de plus en plus basse car des nouveaux médicaments sortent pour faire tourner l’industrie mais leur valeur ajoutée est de plus en plus discutable.

Je pourrais prendre des exemples analogues pour la perte de poids ou pour réduire le stress.

Chacun y va de son protocole, de sa nouvelle méthode.

Pour développer son entreprise, c’est la même chose, comme cité ci-dessus.
Certains ne jurent que la prospection, d’autres par les séquences d’emailing…
Chacun voit midi à sa porte comme on dit.

Lorsque je me suis intéressé à la santé et que j’en ai fait une de mes premières entreprises en 2015, je suis très vite arrivé à un constat : les principes comptent beaucoup plus que les techniques ou les méthodes.

Pour être totalement cash : on se fout totalement des techniques, outils et méthodes.

Les principes sous-jacents sont bien plus importants : ils sont intemporels, peu nombreux et transversaux.

Qu’est-ce que ça veut dire pour toi, entrepreneur ?

Si l’on prend le thème du marketing, essentiel dans une entreprise, il y a de nombreuses méthodes pour créer une offre rentable, pour tourner une vidéo de vente qui convertit, pour construire un pitch impactant…

Par contre, les principes sont très peu nombreux.
Que tu veuilles construire une offre, faire une vidéo de vente ou faire un pitch, il te suffit de connaître les briques de base du marketing dont la toute première est : le client chouchou (le fameux avatar client).

En tirant la pelote de laine, cela nous amène très vite aux principes de base de la psychologie :

  • Un être humain s’intéresse avant tout à lui-même
  • Un être humain a des besoins insatisfaits, des frustrations
  • Un être humain est profondément irrationnel et dirigé par ses émotions

Si tu comprends simplement ces 3 principes (il y a bien d’autres), tu comprends que :

  • Ton offre se base sur ton client chouchou et ce qu’il vit, et non sur ce que tu penses qui serait bon pour lui
  • Ton pitch est là pour faire mouche auprès de ton client chouchou
  • Ta vidéo aura plus d’impact si tu racontes des histoires et autres anecdotes

Connaître et comprendre les principes fondateurs facilite la vie à tous les niveaux.
Il y a des principes pour créer et développer une entreprise, pour vendre, pour transmettre un message, pour accompagner un client…

Connaître ces principes, c’est se faire ami avec l’effet Lindy, parce qu’ils sont intemporels, ne changent pas tous les ans et les connaître permet de les appliquer à tout le reste.

En 2018, j’ai passé beaucoup de temps à apprendre le copywriting (l’art de vendre avec des mots) et la psyché humaine et j’ai pu l’appliquer depuis à :

  • L’écriture de mon livre
  • Le tournage de vidéos
  • L’écriture d’emails
  • La création d’une annonce pour mon appartement
  • Et bien d’autres contextes

Apprendre les principes facilite grandement la vie et permet de les appliquer beaucoup plus vite sur n’importe quel outil ou méthode.

Il y a là une sagesse ancestrale à mes yeux : inutile d’être pressé et de sauter sur la dernière opportunité. Si tu connais tes grands principes et que tu les respectes, ton entreprise va mathématiquement se développer, car en plus de l’effet Lindy, l’effet cumulé est avec toi.

A ton tour : découvre les principes fondamentaux de l’entreprise et utilise l’effet Lindy à ton avantage !

Gestion de projet IA

Gestion de projet : la méthode ultime en 4 étapes

La gestion de projets est un élément central dans de nombreux domaines, que ce soit pour lancer une entreprise, conduire un projet de développement logiciel ou organiser des événements.

Chaque projet, grand ou petit, bénéficie d’une approche structurée, où la méthode Agile et la planification Scrum peuvent transformer la complexité en succès.

Dans cet article, je te partage une méthode en 4 étapes, inspirée par les principes Agile, qui a révolutionné ma façon de gérer les projets et les équipes.

Gérer sa vie et ses projets avec une méthode agile

L’organisation de la vie et la gestion de projets ne se limitent pas à des listes de tâches ou des échéanciers rigides. C’est une dynamique plus fluide, où les méthodes Agile et les principes Scrum prennent tout leur sens. Il y a les plans que vous faites et la réalité du développement de produit, où s’adapter et répondre rapidement aux changements est crucial.

Organiser sa vie, gérer son temps… Ca n’existe pas vraiment, c’est une illusion qu’on se crée. Il y a les plans que tu fais et il y a le réel, ce qui se passe dans la vraie vie.

Dans le monde réel, la carte n’est pas le territoire. L’adoption d’une méthodologie Agile dans la gestion de tes projets personnels ou professionnels peut réduire l’écart entre la planification et l’exécution.

Plutôt que de s’enfermer dans des plans rigides, l’approche Agile encourage une adaptation continue aux besoins du client, à l’évolution des objectifs et aux imprévus du développement.

Beaucoup de personnes s’enferment dans les plans, dans leur organisation et se mettent une pression folle pour tout bien faire.

Voici un scoop : C’est pas l’agenda, les todo-list ou les deadlines qui comptent… tout cela peut vite virer en absolu, en contrainte, en “il faut”. L’utilité du plan est de t’aider à réaliser ce qui est important pour toi et rien d’autre !

Avoir une super organisation, utiliser des applications jolies ou la méthode du moment, ça n’a aucun intérêt si ça ne t’aide pas concrètement à réaliser ton projet. Et c’est bien pour ça que je t’en parle.

D’où l’importance que la matrice EPIC soit en lien avec ton élan de vie particulièrement présent dans la phase printanière d’un projet.

Culpabiliser parce que t’as pas tenu ton planning, que tu n’as pas bien appliqué la méthode ou que tu n’as pas “assez travaillé”, ça n’a pas de sens ! Puisque ces outils sont à ta disposition et n’ont pas pour vocation de te rendre prisonnier.

Alors quand tu t’organises, je te prie de ne JAMAIS placer l’organisation au-dessus de toi ou d’être dur envers toi car tu ne l’as pas respectée. Ton organisation est à TON service et non le contraire !

Ceci étant dit, rentrons dans le sujet.

La gestion de projet de A à Z : Une Méthodologie Agile Complète

La gestion de projet englobe bien plus que la simple coordination des tâches et le suivi des délais. C’est une discipline complexe qui requiert une compréhension approfondie des objectifs, une planification minutieuse des étapes, et une adaptation continue aux changements.

Pour organiser un projet il existe 1000 outils, 1000 méthodes… Et honnêtement il y en a pour tous les goûts. On peut complexifier à loisir avec “la nouvelle méthodologie”.

Les outils vont se greffer à chaque étape de la gestion de projet. Faisons simple et pour ça, on va revenir à la base de ce qu’est un projet.

La vie d’un projet est un cycle dans lequel chaque phase se succède : de l’idée, vient le plan, puis la réalisation et enfin la célébration. La méthode DOIT tenir compte des différentes phases et rester adaptative (ce que certains appellent méthode agile).

La méthode élégante de gestion de projet

Pour la gestion de projets, j’ai découvert des tas de méthodes :

  • La méthode KANBAN
  • La méthode pomodoro
  • La méthode agile
  • La méthode Scrum
  • La méthode 6 sigma

Pour certains il y a des méthodologies en 6 étapes, en 12 étapes… Certaines personnes ont la facilité de créer des matrices complexes et la planification devient un obstacle à l’exécution.

Personnellement, dans une méthodologie, j’adore la simplicité. Alors quand j’ai découvert la méthode que je vais te présenter aujourd’hui, ça m’a beaucoup plu par la simplicité.

Nous pouvons résumer tout projet à 4 étapes : la matrice EPIC !

C’est quoi la matrice EPIC ?

La matrice EPIC est une méthode de gestion de projet qui associe 4 archétypes de Jung aux 4 étapes d’un projet. 

Les 4 lettres correspondent aux 4 phases par lesquelles tu vas passer pour tout projet, quel que soit le domaine. Chaque phase demande une énergie particulière et a ses objectifs particuliers.

Pourquoi utiliser la matrice EPIC ?

Cette méthode de gestion de projet recèle beaucoup d’avantages :

  • Elle est universelle et s’inspire du fonctionnement saisonnier de la Nature
  • Elle est simple et ne contient que 4 étapes.
  • Elle peut s’utiliser seul ou en équipe, dans le perso ou dans le travail.
  • Elle est adaptable et agile, permet de répartir facilement les tâches. Tu peux l’utiliser en conjonction avec de nombreux outils, logiciels, quels que soient les objectifs, le projet, l’entreprise…

Cette méthode est très adaptée au modèle lean startup en permettant un cycle rapide avec des itérations successives, ce qui est très apprécié dans le lean startup pour lancer un produit, démarrer une entreprise…

Bref, la matrice EPIC a plein d’avantages et ne demande qu’à être testée !

Quand l’utiliser ? Quand tu as besoin de concrétiser un projet. Tu peux l’utiliser au niveau macro :

  • N’importe quel gros projet personnel
  • Un changement de vie important
  • La recherche d’un nouveau travail
  • Le développement d’un gros projet

Tu peux aussi t’en servir au niveau micro :

  • Un voyage
  • Un changement de positionnement
  • Lancer un nouveau produit
  • Un travail avec un client
  • Déménager
  • Démarrer le piano, la musculation…

Comment l’utiliser ? En suivant naturellement les 4 étapes de la matrice EPIC :

1. Le Roi c’est l’étape de l’Enthousiasme.

2. L’Alchimiste c’est l’étape de la Planification.

3. Le Guerrier c’est l’étape de l’Implémentation.

4. L’Artiste c’est l’étape de la Célébration.

Entrons dans le détail de chaque étape.

Les 4 étapes de la méthode EPIC

En suivant naturellement les 4 étapes de la matrice EPIC, tout va s’éclairer.

Etape 1 : tout commence par un rêve

Le Roi c’est l’étape de l’Enthousiasme. Au sens étymologique du mot en-theos : “la divinité intérieure, l’inspiration de l’âme”. En gros, c’est le Pourquoi, la Vision.

Les objectifs de cette phase consistent à se laisser inspirer par quelque chose qui nous dépasse ou simplement s’imaginer qu’on est déjà arrivés et sentir ce que cela produit.

Comme le disait Walt Disney : “si vous pouvez le rêver, vous pouvez le faire.”

Le Roi s’autorise à rêver, il écoute ses tripes pour voir ce qui l’inspire.

Important : il ne sait pas forcément COMMENT y arriver et ne se pose pas la question à cette étape (ça peut très vite limiter).

Exemples : faire le tour du monde, écrire un livre, remplir sa fiche d’impôts… Ca peut être un projet “waow” tout comme ça peut être très banal.

Outils du Roi : méditation, visualisation, musique, balade en nature, lieu inspirant, œuvre inspirante (film, livre)…

Questions : quelle est ma vision ? Où est-ce que je désire arriver ? Quel projet m’inspire ?

Etape 2 : du fantasme au plan

L’Alchimiste c’est l’étape de la Planification.

Il structure et organise la vision du Roi en un plan concret, il transforme le Pourquoi (immatériel) en COMMENT (matériel). Pour cela, il brainstorme toutes les possibilités, tout ce qui est nécessaire pour passer de A à Z. Il décortique toutes les étapes pour réaliser le projet, les met dans l’ordre et les priorise. 

Comme le dit l’adage “la qualité de ta vie dépend de la qualité des questions que tu te poses.” 

En effet, l’Alchimiste pose des questions de qualité pour préparer un plan pertinent.

Dans cette phase, les objectifs consistent à définir un plan suffisamment concret et précis pour être réalisé.

L’Alchimiste est aussi là pour anticiper les risques.

Outils de l’Alchimiste : plan d’action, matrice d’Eisenhower, mindmapping, méthode Kanban…

Questions : qu’est-ce qui peut aider à réaliser la vision ? Quelles ont les différentes étapes par lesquelles passer ? Qu’est-ce qui doit être fait ? Quelles sont mes ressources ? Quels sont les risques les plus probables ? Comment les anticiper ?

Etape 3 : sans action rien ne se passe

Le Guerrier c’est l’étape de l’Implémentation.

Il prend le plan créé par l’Alchimiste, il définit exactement le QUAND (si ça n’a pas déjà été clarifié en amont) et il l’exécute concrètement. Il passe à l’action sur les tâches encore, encore et encore, jusqu’à arriver au résultat attendu. (sans oublier de se reposer !)

Le guerrier n’est pas là pour réfléchir ou remettre en question le plan (au risque de tomber dans une paralysie de l’analyse), surtout qu’il y a eu 2 étapes de non action au préalable, il exécute les tâches sans tergiverser.

Dans cette phase, les objectifs sont d’abattre le boulot, d’avancer concrètement sur la réalisation du plan.

Outils du Guerrier : management, pomodoro, agenda, sieste, accountability partner, règle des 3 secondes…

Questions : qu’est-ce qui est prioritaire aujourd’hui ? Qu’est-ce qui est le plus impactant ? Quels sont les éléments dont j’ai besoin pour être efficace directement ? Quels sont mes freins à l’action ?

Etape 4 : l’art de ne rien faire

L’Artiste c’est l’étape de la Célébration.

Il célèbre le chemin parcouru (pas le résultat !), il tire les enseignements de ce qui a été vécu et sépare le bon grain de l’ivraie avant de repartir sur un cycle avec une nouvelle étape d’Enthousiasme. Il prend le temps, il ne “fait” rien, il se ressource.

Dans cette phases, les “objectifs” consistent à justement lâcher sur les objectifs, à se poser pour retrouver la clarté et faire le point.

C’est l’étape-clé du changement. Ici, le changement a lieu sans rien faire, il est un effet collatéral du relâchement qui suit la tension.

Outils de l’Artiste : retraite, vacances, méditation, contemplation, bilan quotidien, hebdomadaire, trimestriel, journaling

Questions : qu’est-ce qui s’est passé ? Qu’est-ce que j’ai aimé/pas aimé ? Qu’est-ce que je peux arrêter de faire ?

Attention : le point névralgique de cette matrice, c’est l’Artiste. Dans la société moderne nous pouvons facilement laisser de côté cette phase en associant la flânerie, le repos, la célébration à quelque chose d’inutile et de superflu. Il est essentiel de lui laisser de la place, sans quoi tu vas te cramer par manque d’équilibre entre les polarités !

L’artiste est à l’image de la saison hivernale qui permet la jachère de la terre. C’est grâce à l’hiver que le sol peut respirer, être nourri, jusqu’à la nouvelle graine d’inspiration qui viendra au printemps.

Le cycle EPIC commence réellement à la phase de l’Artiste : avant de démarrer un nouveau projet, une nouvelle relation, tu as besoin de prendre le temps, de faire le deuil de ce qui a besoin d’être lâché, de tirer les enseignements,… Bref de célébrer !

L’étape de l’Artiste permet de transformer l’expérience en conscience et c’est la clé de voûte de tout le système.

Comment Utiliser la Matrice EPIC concrètement

  1. Quel est mon but, ma vision, mon Pourquoi ? En quoi c’est important pour moi ? (Roi)
  2. Quelles sont toutes les étapes/tâches pour y arriver ? Parmi ces étapes, qu’est-ce qui est vraiment prioritaire ? Par extension, qu’est-ce qui est secondaire ? (Alchimiste)
  3. Insérer les actions dans l’agenda et passer à l’action massivement. (Guerrier)
  4. Faire le bilan et célébrer, me récompenser. (Artiste)

Mise en application de la méthodologie

Tout projet commence par l’enthousiasme.

Par exemple, tu as déjà créé une activité où tu vends des offres en lien avec ton expertise et tu souhaites œuvrer au développement de ta visibilité.

Passons par les 4 étapes : La première étape du Roi consiste à te laisser inspirer par la vision, le pourquoi. Peut-être que je veux 1000 abonnés sur ma chaîne YouTube pour construire une audience et attirer un premier client, puis client après client, avoir une entrée de prospects prévisible.

Ca peut éventuellement se clarifier en objectifs, c’est la transition Roi-Alchimiste. Objectif final : Obtenir 1000 abonnés sur YouTube.

La deuxième étape de l’Alchimiste consiste à faire un plan concret avec les différentes étapes par lesquelles nous allons passer pour obtenir 1000 abonnés sur YouTube.

L’objectif ici n’est pas “actionnable”, on ne peut pas “faire” 1000 abonnés.

L’alchimiste découpe l’objectif en tranches comme s’il le prédigérait :

  • Objectif 1 : définir la ligne éditoriale
  • Objectif 2 : faire un travail de recherche des mots-clés
  • Objectif 3 : Publier 10 vidéos

Chaque objectif est une étape pour mener à l’objectif final et peut lui-même être divisé en sous-objectifs autant que nécessaire.

Exemple sur l’objectif 3 :

  • Sous-objectif 3.1 : définir 10 thèmes de vidéo
  • Sous-objectif 3.2 : faire le plan des 10 vidéos
  • Sous-objectif 3.3 : tourner les 10 vidéos
  • Sous-objectif 3.4 : monter les 10 vidéos

Bref, tu as compris l’idée. Il faut absolument que les tâches soient actionnables pour que le guerrier puisse se mettre en action, sans quoi il y aura un problème d’exécution.

Il s’agit aussi d’anticiper les risques à cette étape.
Je peux identifier les risques inhérents à chacun des objectifs : par exemple dans le sous-objectif 3.3 qui consister à tourner les 10 vidéos, il y a de multiples risques qui peuvent survenir : manque de batterie de la caméra, manque de place, problème de micro. Identifier ces risques permet de les anticiper et éviter qu’ils arrivent.

La troisième étape du Guerrier consiste à réaliser simplement les tâches. Le Guerrier va définir la stratégie éditoriale, faire le travail de recherche des mots-clés…

Ici il est important de préciser que le Guerrier est un archétype, pas une personne en particulier.

Si tu es indépendant et que tu es le chef d’entreprise, le manager et l’exécutant, c’est toi qui vas faire chaque étape.

Maintenant tu peux déléguer une partie du travail du Guerrier à un sous-traitant et faire les tâches du Guerrier que tu maîtrises. C’est très aidant d’être en équipe car tu peux justement déléguer au membre de l’équipe la phase la plus adaptée.

Chaque étape peut être réalisée par une personne ou plusieurs.

Enfin la quatrième étape consiste à célébrer tout ce qui a été accompli et de questionner. Qu’est-ce qui a été fait ? Pas fait ? Quel a été le résultat ? Pourquoi ? Comment je me suis senti ? Quels enseignements peut-on en tirer ?

L’artiste évalue avec un regard neutre et critique la planification, l’organisation, la réalisation et est nécessaire au processus d’amélioration continue (le fameux Kaizen).

L’Artiste permet d’aller au bout du processus et de favoriser le cycle du changement.

Auto-évaluation

Il est intéressant de prendre un temps pour évaluer, parmi ces 4 phases associés à ces 4 archétypes, lequel est le plus confortable pour toi ? Lequel est le plus difficile pour toi ?

Dans notre époque moderne, beaucoup de personnes ont du mal avec l’Artiste, à ne rien faire, se reposer, prendre du temps pour eux. Pour autant, certains profils de personnalité ont une facilité avec ça.

Chaque personne a ses facilités naturelles.

Pour ma part, la phase de l’Alchimiste est très simple : faire un plan d’action, découper les tâches, prioriser, est naturel pour moi.

La phase du Guerrier est aussi assez évidente car j’aime implémenter rapidement, même si je n’ai pas l’énergie de réalisation de beaucoup de gens.

Et toi ? Identifier les archétypes dominants va t’aider à :

  • Savoir sur quelle ressource tu peux te reposer
  • Identifier quelle phase tu as besoin de “lâcher”
  • Identifier quel profil est le plus complémentaire à toi

Si tu souhaites mettre en application dans ton activité et que tu peines à le faire seul, que tu as du mal à définir tes priorités et que tu nages dans la confusion, clique ici pour passer à la prochaine étape.

Maintenant, quelles que soient les méthodes que tu connais (agile, scrum, pomodoro, kanban, six sigma, lean startup…), vois comment tu peux implémenter la matrice EPIC si elle fait du sens pour toi, que ce soit pour du management, 

Carte territoire IA 4

La carte n’est pas le territoire : les limites du mental

La carte n’est pas le territoire, elle ne l’a jamais été.

Pourtant, chaque jour, nous faisons comme si la carte était le territoire.

Moi le premier. Cette confusion cause une distorsion énorme dans notre perception de la réalité et c’est vertigineux. Plongeons ensemble dans les conséquences de cet adage de Alfred Korzybski et à quel point c’est important en particulier pour un entrepreneur.

La carte n’est pas le territoire…

“En théorie, il n’y a pas de différence entre la théorie et la pratique. En pratique si.”

L’autre jour je tombe sur une anecdote dans un journal qui a de quoi faire réfléchir : aux Etats-Unis, un homme conduisant sa voiture a fini dans un lac… En suivant son GPS qui lui a indiqué une route là où il n’y en avait pas. La carte n’est pas le territoire.

Le territoire, c’est le réel, c’est tout ce qui est, l’Unité de toute chose. Certains l’appellent Dieu, d’autres l’appellent l’univers, le Tout ou la Vie. C’est cet ensemble qui nous englobe tous, tous les univers, toutes les galaxies, tous les systèmes solaires, toutes les planètes, tous les animaux (dont les humains), tous les êtres vivants et non vivants sur Terre (et ailleurs).

Ce Tout est impossible à appréhender par nos systèmes nerveux immatures qui saturent dès qu’il y a plus de 5 informations à gérer simultanément…

Il suffit de faire une simple expérience : commence par te focaliser sur ta respiration, puis observe tes sensations corporelles de la tête aux pieds, ensuite sois présent à ton champ visuel, et à tout ce que tu entends…

Arrives-tu à tenir tous ces éléments simultanément dans ta conscience ? Bon, c’est ça les limites de ton système nerveux !

Et là, il s’agit de quelques entrées sensorielles… Nous ne sommes pas équipés pour voir la réalité telle qu’elle est.

Notre système nerveux est fait pour survivre, pas pour appréhender le réel dans son intégralité.

Alors, nous faisons automatiquement une carte du réel pour pouvoir interagir avec. Cette carte est ultra simplifiée et distordue, jusqu’au point où on ne s’en rend même pas compte.

Ainsi, l’humain qui se tient derrière un comptoir pour te donner du pain en échange d’argent est étiqueté “boulanger”. L’humain qui tient un pistolet et qui surveille les foules, est étiqueté “policier”.

C’est pratique pour se simplifier la vie, parce que si tu commences à intégrer que ces 2 humains pré-cités ont une femme, 2 enfants, qu’ils aiment la chasse, l’écriture et la poésie grecque, qu’ils ont peur du rejet et qu’ils ont été traumatisé par leur papa violent… Ca commence à faire beaucoup d’informations à traiter.

N’oublie jamais que tu ne vois pas la réalité mais ta carte de la réalité. C’est un principe de base qui permet d’éviter tant de déconvenues.

… Est-ce que tu sens toujours ton pied droit et ta respiration ? Non ? C’est normal.

Les bénéfices d’utiliser des cartes pour la clarté

Avoir une carte du territoire est très pratique. Cela plaît à notre système 1, automatique et inconscient, qui fonctionne à l’économie d’énergie. Il catalogue, range, finit les phrases tout seul…

Le système 1 c’est celui qui répond à 1+1 = ? C’est celui qui complète la phrase : “une souris verte, qui… “

Le système 1 ne réfléchit pas, il utilise sa carte sans se rendre compte qu’il le fait. Eh oui, si à chaque fois on recontextualise tout, ça serait énergivore au possible et ce serait bien compliqué de décider ne serait-ce que ce qu’on mange.

C’est d’ailleurs une réaction typique de quelqu’un confronté à ses choix alimentaires lorsqu’il découvre qu’il y a un édulcorant toxique dans la moitié de ses aliments transformés préférés. Ce à quoi il rétorque “de toute façon on ne peut plus rien manger”, bottant ainsi en touche pour s’économiser une pensée un peu plus complexe en lien avec le système 2.

Le système 1 favorise l’action et la survie, il n’est pas là pour être en contact avec le réel ou pour penser clairement. Je le répète : Nous ne sommes pas faits pour voir la réalité telle qu’elle est.

Avoir une carte comme l’ennéagramme est fort pratique parce que ça permet d’identifier le noyau central des êtres humains. C’est limité, ça ne décrit pas entièrement les individus, mais ça reste une carte pertinente.

Une autre carte comme la spirale dynamique permet de cerner assez rapidement l’environnement dans lequel on est et aide à mieux comprendre les autres, surtout quand ils ne fonctionnent pas du tout comme nous !

La carte a beaucoup d’avantages lorsqu’elle est utilisée comme telle. À l’image d’une carte de randonnée, elle nous donne des repères dans un monde chaotique complexe.

Par contre, quand on commence à confondre carte et territoire, les problèmes arrivent…

La folie de confondre carte et territoire

La carte peut être très précise, très fine, ça peut être une carte IGN avec un grand niveau de détails… Ca reste une carte.

“La folie, c’est la confusion entre les choses et ce qui les représente” disait Alfred Korzybski, créateur de la sémantique générale, à l’origine de cet aphorisme devenu titre de cet article.

Cette folie est bien illustrée par l’anecdote qui ouvre cet article. Mettre trop d’emphase sur la carte, c’est risquer de se retrouver dans un ravin alors que nous avons 2 yeux pour justement nous protéger de ce genre d’erreur stupide.

Le plus gros inconvénient de la carte, c’est qu’elle donne l’impression d’être le territoire alors qu’elle nous maintient dans une vision tronquée du territoire. Par essence, la carte ne peut que s’approcher du réel sans jamais le toucher.

Une métaphore qui l’illustre bien est le film Truman Show, ou le fantasme des infra-mondes virtuels proposés par les grandes sociétés de notre monde moderne.

La carte, c’est le mot “arbre”. Le territoire, c’est la réalité de la Vie quand je regarde derrière ce mot.

La carte, c’est le piège du langage qui tend à nous faire oublier que les mots sont juste… des mots, des vecteurs de sens qui ne sont pas la chose observée.

Quand on s’amuse à regarder avec ce filtre, on constate vite que la quasi-totalité des êtres humains passent leur temps à parler de leur carte et à croire qu’ils parlent du territoire.

Ne revient-on pas à la folie dont parle Korzybski ?

Il n’y a aucun problème à utiliser le langage, il n’est pas question de se taire et finir dans un mutisme total. Simplement, ne te fais pas avoir par ton propre psychisme.

On ne peut pas toucher le réel avec des mots : il faut se dépouiller de nos certitudes que le mot arbre = l’arbre.

C’est tout l’intérêt du silence, de la méditation : être dans le territoire sans chercher à le raccrocher à une carte.

Ces temps de contemplation permettent d’observer sans rajouter une couche interprétative ET constater dès qu’une interprétation, un jugement, une valence émotionnelle, pointe le bout de son nez.

Assis sur ton coussin, tu es focalisé sur ta respiration puis tu entends un aboiement. De là, tu as vite fait de commencer à rajouter des couches interprétatives sur cet aboiement : “c’est le chien de qui ?”, “pourquoi il aboie pendant ma méditation ?”, “voilà pourquoi je ne veux pas de chien”, “si seulement il pouvait la fermer”…

Il est ainsi très facile de se monter le bourrichon tout seul ! 

Nous humains sommes dotés d’un cerveau digne de Spielberg, qui se fait des films et crée du sens automatiquement. D’où l’impact phénoménal de notre vision du monde et les croyances qui en découlent.

La carte rassure, la carte fait du bien, mais la carte… N’est pas le territoire.

Faire des plans sur des plans sur des plans

Devant l’incohérence de sa vie et l’injustice de sa mort, l’Homme a cherché une explication logique avec sa logique humaine. Oppressé par l’angoisse d’un monde incompréhensible, il lui a cherché une explication que son observation ne lui fournissait pas. Il a trouvé dans le mythe une thérapeutique de son angoisse, sans se douter que ce mythe lui-même allait être la source de nouvelles angoisses au second degré.” Henri Laborit

Appliquons l’adage de Korzybski à l’entrepreneuriat.

Ces dernières années, j’ai accompagné beaucoup de personnes qui surutilisent le centre mental. Moi-même, le mien carbure beaucoup.

L’écueil de ces profils de personnalité est souvent le même : ils font des plans sur la comète et peinent à agir dans la matière.

La carte devient l’obstacle principal à la réalisation alors que son usage premier était de faciliter l’action via les heuristiques de pensée.

Pour ces profils, il n’y a jamais assez d’informations. Ils cartographient le plus possible le futur, font des belles arborescences… Mais concrètement c’est du vent et complètement déconnecté du réel. Ces profils peuvent passer des années à procrastiner leurs projets car ils n’ont pas assez d’informations. J’ai un scoop pour eux : tu n’auras jamais assez d’informations.

C’est pour ça qu’un des principes en startup est de chercher très vite à concrétiser un projet pour recevoir très vite des retours du réel. Cela consiste notamment à avoir un Produit Minimum Viable que l’on lance même s’il n’est pas parfait. Ensuite il est amélioré par itération successive et cela amène à un produit beaucoup plus poussé et bon que s’il était lancé une seule fois dans une optique de perfection.

La vitesse d’implémentation permet de minimiser les fantasmes que l’on se fait dans notre tête pour plutôt se baser sur des faits. Ca permet de rester humble et de garder les pieds sur terre.

Voici un adage qui est un vrai antidote pour les centres mentaux : Pour marcher j’ai besoin de 5% de réponses, les 95% restant viendront en marchant.

Tu l’as compris, du mental sur du mental, c’est vite déconnecté de la réalité même si c’est beau sur le papier.

Un exemple criant est le système d’organisation. J’ai essayé à de multiples reprises d’avoir un super système d’organisation où tout est bien ordonné et rangé. C’est parfait sur le papier mais complètement inutilisable en pratique.

Le centre mental finit toujours par être face à son incapacité à modeler le réel parfaitement. Il en résultat une peur de vivre dans un monde chaotique et incompréhensible.

Alors garde à l’esprit que la carte n’a jamais été, n’est pas et ne sera jamais le territoire de la vie.

220614 Coach ennéagramme

Coach professionnel pour développer ton activité

Le coach professionnel est devenu une pièce maîtresse du paysage entrepreneurial. Beaucoup d’entrepreneurs et de personnes en reconversion peinent à se mettre en action et à développer leur activité. Dans le monde dynamique et souvent complexe du travail, le rôle d’un coach professionnel devient crucial, surtout lorsqu’il s’agit de reconversion professionnelle et de développement d’activité pour les entrepreneurs.

Dans ces quelques lignes tu vas découvrir :

  • Ce qu’est un coach professionnel
  • Ce que le coach professsionnel fait et ne fait pas
  • Mon approche du coaching professionnel

ABC du coach professionnel

C’est quoi un coach professionnel

Le coach professionnel est quelqu’un qui t’aide dans le développement de ton activité professionnelle. Il peut intervenir dans le cadre de ta reconversion professionnelle autant que dans le développement de ton activité d’indépendant, même si tu exerces depuis plusieurs années.

Ca peut aussi concerner le cadre plus personnel qui influence forcément le développement professionnel.

Par sa posture, son questionnement, le coach professionnel t’aide à sortir de la confusion et du syndrome de “la tête le guidon” pour avoir une vision beaucoup plus claire d’où tu vas et comment tu vas.

Les missions du coach professionnel

Le champ d’intervention d’un coach professionnel est vaste.

Pour une personne en quête de reconversion, le coach agit comme un phare dans le brouillard de l’incertitude, aidant à clarifier les objectifs de carrière, à identifier les compétences transférables, et à tracer un chemin réaliste vers la création d’entreprise.

Pour les entrepreneurs indépendants, le coach peut aider à :

  • Identifier les talents et zones de génie sur lesquels s’appuyer (voire identifier ton ikigai)
  • Mettre en lumière les freins et blocages du passage à l’action
  • Clarifier la vision et le plan d’action pour y arriver
  • Affiner le public cible (avatar), l’offre et le positionnement marketing
  • Identifier et mettre en place les stratégies adaptées pour trouver des clients
  • Gérer et optimiser son organisation personnelle

Ce voyage de découverte de soi-même et d’évolution professionnelle s’accompagne souvent de défis et de questionnements profonds :

  • Comment aligner mes valeurs personnelles avec mes objectifs professionnels ?
  • Comment puis-je développer mon activité tout en préservant l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée ?
  • Comment tenir compte de mes meilleurs talents pour faciliter la croissance de mon activité sans m’épuiser ?

Le coach professionnel répond à ces interrogations en favorisant une introspection constructive, en encourageant l’adoption de nouvelles perspectives, et en fournissant des outils adaptés pour surmonter les obstacles.

Ainsi, que ce soit pour naviguer dans les eaux incertaines d’une reconversion professionnelle ou pour piloter avec assurance le développement d’une entreprise, le coach professionnel devient un partenaire essentiel, guidant vers une réussite alignée avec les aspirations et les valeurs profondes de l’individu.

Ce que le coach professionnel ne fait pas

Le coach professionnel n’est pas ton psychologue. S’il est bien formé, il connaît la psychologie humaine et il est capable de t’aider sur bien des problématiques par son empathie et son questionnement, mais il n’est pas là pour t’aider à résoudre des traumas qui sont plus du ressort de la thérapie.

Le coach professionnel n’est pas formateur. Il n’est pas là pour te dire ce que tu dois faire, pour te conseiller telle ou telle méthode. Il peut te parler de son expérience et te donner des préconisations mais il n’est pas là pour promouvoir une école de pensée particulière.

Le coach professionnel n’est pas ton parent. Son rôle n’est pas de te prendre en charge ni de t’infantiliser et il s’agit d’éviter au maximum toute notion de transfert et de contre-transfert en étant lucide sur le vécu de chacun.

Comment choisir un coach professionnel

Comme toujours, la base est de partir de toi : Quels sont tes besoins ? Qu’est-ce qui est vraiment important pour toi ? Quelles sont tes difficultés précisément ?

Si tu n’es pas au clair avec ça, tu peux réserver une session avec moi pour identifier les axes de travail prioritaires pour développer ton activité.

Attention à ne pas partir du coach en te disant “il a pignon sur rue/il a 20 ans d’expérience/il gagne des millions, c’est le coach qu’il me faut !”. C’est contre-intuitif mais tout cela ne dit en rien qu’il est capable de t’aider TOI à développer ton activité.

Une fois que tu sais ce qui est important pour toi, tu as différents indices pour savoir si le coach est adapté à toi :

  • Le site web : a-t-il un site web ? Est-ce un site bateau très corporate ou est-il personnalisé ? Offre-t-il du contenu gratuit ? Les contenus proposés font-ils du sens pour toi ?
  • Le pedigree : quelle est sa formation ? A-t-il des diplômes autres que le coaching ? Quels sont ses outils privilégiés ?
  • L’expérience : est-il lui-même entrepreneur ? D’où vient-il ? Quelle est son histoire ?
  • Le feeling et l’intuition : que ressens-tu quand tu le vois en photo ? En vidéo ? Quand tu discutes avec lui ? Y a-t-il une connexion fluide et immédiate ?
  • La spécificité : que met-il avant comme différenciation ? Est-ce adapté à ta situation et ce dont tu as besoin ?

Évidemment il n’y a pas de méthode miracle pour trouver le coach qui te correspond, moi-même je me suis fourvoyé à plusieurs reprises en choisissant des professionnels. Ça fait partie du chemin, tu prends forcément des détours avant de tourner sur la perle rare.

La meilleure façon de choisir ton coach professionnel est de réserver un temps avec lui, de discuter et poser tes questions.

Est-ce que le courant passe facilement ? Est-ce qu’il t’apporte de la valeur avant même d’avoir payé quoi que ce soit ? Est-ce que tes tripes disent d’y aller ?

Si tel est le cas, tu as beaucoup d’indices positifs.

Quelques nuances cependant :

  • Le coach peut être certifié RNCP, X27B12 ou estampillé QUALIOPI, ça ne fait pas de lui quelqu’un de compétent. Beaucoup de coachs recrachent ce qu’ils ont appris en formation. Le diplôme, la certification ne fait pas l’humain, ça garantit juste que le coach est allé au bout du cursus. Quelle que soit l’école (icf, linkup) de laquelle sort le coach certifié, seules ses compétences et son savoir être prévalent pour t’aider vraiment dans un accompagnement.
  • Le coach peut être très bon en coaching, est-il lui-même entrepreneur ? Quelle expérience a-t-il là-dedans ? Applique-t-il à sa propre activité ce qu’il vend ?
  • Le coach peut avoir un site web affreux, aucun contenu et être exceptionnel dans son art… Il n’y a pas de règle universelle !

Ton coach professionnel entre Nîmes, Alès et Montpellier

Tu chercher un coach pour t’accompagner dans le développement de ton activité dans le Gard et l’Hérault ? Moi c’est Fabien, coach professionnel et coach de vie depuis 2017. J’accompagne des entrepreneurs au profil atypique à développer l’activité qui leur ressemble, basée sur leur personnalité.

Initialement j’ai reçu une formation de kinésithérapeute et j’ai exercé dans un cabinet libéral pendant près de 3 ans.

Dès 2013, j’ai été auto-entrepreneur pendant mes études en rédigeant du contenu et en créant des programmes de remise en forme pour homme, en tant que prestataire.

J’ai lancé ma première entreprise en ligne en 2015 où j’ai aidé plusieurs dizaines de milliers de personnes à perdre du poids sans régime. J’ai eu l’occasion de faire plusieurs conférences et passages médias sur le sujet (France 3, France bleu).

Suite à ma formation de coaching en 2017, j’ai quitté mon cabinet de kiné et je me suis mis à 100% dans l’accompagnement.

Depuis 2017 j’ai accompagné des profils extrêmement différents : des salariés en reconversion, plusieurs leaders sur leur marché (perte de poids pour homme, stages sur les relations hommes-femmes), une société qui commercialise toilettes sèches, un producteur d’huiles essentielles bio, un champion de France de danse…

Ma spécialité est d’aider les professionnels ayant une expertise élevée à déployer leur activité grâce à internet en misant sur ce qui les rend uniques.

Les indépendants font également appel à moi lorsqu’ils rencontrent des blocages et des schémas récurrents qu’ils ne comprennent pas et qui les paralysent dans le développement de leur activité professionnelle.

Tu peux découvrir les différentes façons de travailler avec moi sur cette page.

Ta première session offerte

Je te propose une session exploration offerte pour identifier les principaux leviers de déploiement de ton activité selon ta personnalité.

La session peut avoir lieu à distance ou en présentiel à Bragassargues (à 5 min de Quissac, 30 min de Nîmes et Alès, 45 min de Montpellier).