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Ennéagramme

Home Connaissance de soi Archive by Category "Ennéagramme"

Catégorie : Ennéagramme

03 Juin
Connaissance de soiEnnéagrammeBy Fabien

Type ennéagramme : 11 erreurs qui empêchent de trouver son profil

Trouver son type ennéagramme peut prendre des années… En particulier si on s’y prend mal et qu’on ne respecte certains principes de base. En effet, le type de personnalité est tellement sous nos yeux qu’il peut être difficile de le voir.

Dans cet article tu vas découvrir les 3 mythes qui reviennent souvent et les 9 erreurs qui empêchent de trouver son type ennégramme dans lesquelles la plupart des débutants tombent…

Type ennéagramme : 3 mythes récurrents

1. Le type ennéagramme vient de l’enfance

Certains auteurs expliquent comment l’enfant développe son type ennéagramme selon ce qu’il a vécu dans son enfance avec ses éducateurs…

En réalité, l’hypothèse la plus probable est que le type ennéagramme est déjà présent à la naissance (voire un peu avant ?) et que le filtre de l’ego permet de vivre son enfance d’une certaine façon pour renforcer le personnage.

2. On a plusieurs types ennéagramme

Certains auteurs évoquent la trifixation et donnent des types du genre “2 7 9” ou “6 4 8″… Avec un type ennéagramme dans chaque centre. Cela servira surtout à des gens qui n’arrivent pas à trouver leur type et permet de justifier n’importe quoi… On a un seul type gravé dans le marbre qui permet d’expliquer tout notre fonctionnement et les nuances sont apportées par les ailes, par les instincts, par la hiérarchie des centres, le niveau d’intégration et le niveau de conscience.

3. Le type ennéagramme enferme dans une case

Beaucoup de personnes croient que l’ennéagramme consiste à s’enfermer dans une case (l’ennéatype) et que c’est très réducteur… C’est compréhensible puisque ça paraît très limité d’être dans UN type ennéagramme… Et pourtant c’est bien ce qui se passe dans la réalité.

Qui fait le travail proposé sur Epanessence pour trouver son type ennéagramme finit toujours par trouver LE type qui colle parfaitement à ce qu’il vit, sans tomber dans le côté “je me mets dans une case”. Chacun finit par voir à quel point il est prisonnier d’un fonctionnement répétitif inévitable… Donc la case est déjà là, on réalise simplement qu’on est dedans.

L’ennéagramme permet justement de laisser s’épanouir notre Essence pour sortir des mécanismes égotiques de notre type ennéagramme qui nous enferment dans des schémas de pensée, d’émotion et d’action très restreints.

Maintenant que nous avons cassé ces 3 mythes, place aux 11 erreurs qui empêchent quelqu’un de trouver son type ennéagramme.

Les 11 erreurs qui empêchent de trouver son profil ennéagramme

Je vais te détailler ci-dessous les 11 erreurs que j’ai vu le plus fréquemment depuis que je m’intéresse à l’ennéagramme et que j’aide des personnes à cheminer avec ce modèle fabuleux, ce qui commence logiquement par trouver son type de personnalité.

Attention : je parle d’erreur mais je ne dis pas que c’est “mal”, il n’est pas question de te flageller. J’évoque ce mot dans son origine latine qui renvoie à l’errance, au fait de se perdre. Il n’y a pas mort d’homme, par contre ce que tu risques c’est d’errer littéralement, de te perdre et de galérer pendant des lustres à trouver ton type.

À noter que se perdre fait partie du chemin pour se trouver, donc même si tu es tombé dans les 11 erreurs, je ne te blâme pas, je suis moi-même tombé dans la plupart de la liste 🙂

1. Ne pas vouloir trouver son type

C’est évidemment la première raison pour laquelle quelqu’un ne trouve pas son type ennéagramme. “Pourquoi quelqu’un ne voudrait pas trouver son type ?” Me demanderas-tu. Ca peut paraître paradoxal si la personne cherche son type de personnalité en étant sur ce site… Et pourtant, inconsciemment c’est très arrangeant de ne pas trouver son vrai type ennéagramme. Trouver son type peut faire très mal, ça peut donner une grosse claque et balayer tout ce que tu crois à ton sujet… Ca peut tellement remettre de choses en question que l’un des mécanismes de défense de base est de ne pas trouver son type… Alors on sauvegarde son estime de soi et on préserve la toute puissance de l’ego en tombant dans la deuxième et la troisième erreurs.

2. S’arrêter sur un type ennéagramme trop vite.

Beaucoup de personnes qui viennent me voir sont pressées de trouver leur type, comme s’il y avait une urgence et que leur frigo était vide. Problème : quand tu as une forte envie de résultat, tu augmentes grandement les chances de ne PAS trouver ton type. Si tu es pressé… Qui est pressé si ce n’est l’ego ? Cela veut dire que tu vas retomber dans le premier travers et ne pas réellement trouver ton type. Si tu veux juste un numéro et te mettre dans une case, tu vas tout faire pour vite trouver, le mettre dans un tiroir et basta. Aucun intérêt. Ensuite tu vas te faire avoir par ton biais de confirmation et tu vas t’enfermer dans un type qui t’arrange… mais que tu n’es pas.

3. Valider un biais de confirmation

Partir sur une hypothèse dès le départ. 9 personnes sur 10 qui viennent en bilan de personnalité ont déjà une hypothèse forte de leur type. Dans la méthode scientifique que j’ai apprise, mieux vaut prendre le temps de torpiller chaque type ennéagramme un par un plutôt que chercher par la positive. Forcément, quand tu as déjà une hypothèse en tête, le cerveau fonctionnant sur un mode de cohérence, tu vas trouver tous les indices, les faits, les exemples, qui corroborent ton hypothèse. C’est le meilleur moyen de te fourvoyer tout en ayant l’impression que tu cherches vraiment ton type ennéagramme. Il y a des types de personnalité vers lesquels tu ne vas pas spontanément parce que ça t’arrangerait bien de ne pas l’être ! Regarde-le et ça t’amènera la lucidité nécessaire pour réouvrir des hypothèses que tu avais éliminé un peu trop vite.

4. Avoir une vision cliché du type ennéagramme

Je rencontre très fréquemment cette erreur chez les personnes qui viennent me consulter. Pour apprendre l’ennéagramme, on commence par apprendre les 9 types de personnalité de façon archétypale. Mais il serait totalement faux de croire que tout le monde est un cliché. Par exemple, on voit souvent le type 3 comme grandiloquent, qui parle beaucoup de lui en positif, qui accomplit plein de choses, fait des conférences toutes les semaines et gagne des millions d’euros. Mais il y a de nombreux 3 qui ont peur de briller, qui se cachent et restent dans l’ombre et peinent à réussir, qui ont peur de parler en public et qui fuient le succès autant qu’ils le désirent… (je les connais bien puisque je me situe plutôt dans cette catégorie et beaucoup de types 3 qui viennent me voir vivent aussi ça). Une fois que tu appris les 9 types, il est important que tu perçoives toutes les nuances et les millions de possibilités d’exprimer un type ennéagramme. Autant il y a 9 types de base, par contre quand tu y ajoutes les ailes, la hiérarchie des centres, les instincts (et sous-types), le niveau d’intégration ou de désintégration, le niveau de conscience, l’histoire personnelle, la culture… Ca amène énormément de combinaisons et de nuances qui rendent l’expression de chaque type ennéagramme unique et c’est ça que je trouve fantastique ! Même si deux personnes d’un même type ennéagramme peuvent paraître extrêmement différentes, tu retrouves toujours un noyau commun (les mécanismes de base). Par exemple un type 7 qui choisit l’austérité, la restriction et la discipline, pendant qu’un autre type 7 choisit de voyager tout le temps et s’empiffrer de sucre… ils sont différents dans les comportements mais dès que tu creuses tu retombes sur la liberté, l’évitement des contraintes et de la souffrance…). On retrouve motivations VS comportements.

5. Rester sur les comportements au lieu de regarder les motivations

Très souvent, les gens restent en surface et regardent comment ils se comportent pour trouver leur type ennéagramme. Seulement, l’ennéagramme n’a jamais été un modèle qui parle des comportements des gens : le comportement nous parle plus du profil MBTI ou des instincts, mais pas de l’ennéatype !!! Le type ennéagramme est inconscient et les mécanismes pilotent dans l’ombre nos pensées, émotions et comportements. Pour y accéder il faut gratter sous la surface en se demandant d’où ça part chez nous. Par exemple, j’ai un ami de type 7 qui médite depuis plus de 3 ans quotidiennement, sans avoir raté un seul jour… Le 7 n’est pas l’archétype de la discipiline tel qu’on l’imagine, pourtant ça existe aussi. Quand on creuse un peu, il fait ça pour élargir son espace de liberté et réduire les contraintes extérieures… Pour éloigner un peu plus la souffrance.

6. Ne pas considérer la hiérarchie des centres

Beaucoup de gens ne comprennent pas (ou mal) la notion de hiérarchie des centres et ça les empêche de comprendre certains types de personnalité. Souvent les types 3, 6 et 9 sont évacués alors que ce sont les plus complexes à (se) typer du fait du fonctionnement double du centre préféré qui peut rapidement devenir réprimé. Il en résulte une sorte d’ambivalence, où la personnalité peut complètement changer entre une situation “normale” et une situation où l’ego est activé : dans le premier cas tu vois surtout le centre préféré, dans le second cas tu vois surtout le centre de soutien ! C’est ce qui peut prêter à confusion. Même pour les autres types, la hiérarchie des centres influence beaucoup l’expression du type : un type 5 qui réprime le centre émotionnel sera très différent d’un type 5 qui réprime le centre instinctif (par contre le mental est toujours le centre préféré).

7. Typer les autres

Au début, quand on découvre l’ennéagramme, on veut typer tout le monde (notre famille, nos amis, notre équipe au travail, le patron de l’entreprise,… On laisse alors de côté notre propre type de personnalité. Il est très facile de déporter notre attention sur les autres pour éviter de regarder chez soi. C’est le fameux adage de la paille et de la poutre. Or, l’ennéagramme est avant tout à pratiquer sur soi (et il y a bien assez à faire). Cela n’empêche pas de s’amuser à typer les autres, mais ça ne doit pas te détourner de ton travail intérieur, sans quoi ce serait une simple fuite… classique mais efficace.

8. Ne pas douter

Tout le monde finit par trouver son type ennéagramme, au bout de 3 heures, de 3 mois ou de 3 ans… Un gros écueil qui arrive est de ne pas douter et de se fixer sur un type. Or, quand on a trouvé notre type un peu trop vite ou qu’on veut être un peu trop sûr… Il est facile de se tromper. C’est exactement ce que j’ai fait en 2016. Il est très sain de douter et de garder un léger scepticisme sur notre type ennéagramme… Attention à l’écueil inverse dans lequel pourraient tomber certains, classique pour un type 6 puisque le doute est omniprésent chez lui.

9. Bricoler avec les ailes et les flèches

Il est extrêmement courant de regarder les ailes et les flèches avant même d’avoir cerné l’ennéatype de base. Or, cela va induire en erreur très très vite. C’est une question de cohérence : l’aile et la flèche, c’est le glaçage du dessert, la cerise sur le gâteau… Ca vient après. Faire appel à ces notions dès le début revient à la première et la troisième erreur : bricoler une hypothèse à l’arrache, essayer de la faire tenir debout à coup de biais confirmation, pour ne pas se voir tel qu’on est.

10. S’accrocher à un test de personnalité

S’il est une erreur récurrente, c’est bien celle du test de personnalité, en particulier dans l’ennéagramme. A force de le répéter sur Epanessence, de moins en moins de personnes le font, mais ça reste un écueil très fréquent. Comment veux-tu rendre compte de tes motivations profondes via un test ? C’est pour ça qu’il y a une fiabilité qui ne dépasse pas 50%… Même un enseignant qui a plus de 10 ans d’expérience se plante en typage, comme ça m’a été rapporté à plusieurs reprises par des personnes qui ont été typées par leur formateur… Alors que dire d’un test de personnalité auquel on répond avec notre tête tout en ne voyant pas nos angles morts… C’est particulièrement vrai pour les types 3, 6 et 9 qui peuvent se reconnaître dans plusieurs types et sont souvent tellement adaptables et ambivalents qu’ils vont tomber à côté en répondant à un test. De plus, le test de personnalité est presque toujours motivé par la volonté d’un résultat rapide, toujours dans cette intention d’efficacité, qui est contre-productive dans le domaine de la connaissance de soi, qui n’a pas de raccourci.

11. Prendre pour argent comptant l’avis d’un tiers

Combien de fois ai-je entendu : “on m’a dit que j’étais de type 4”, “mon formateur en ennéagramme m’a dit pour sûr que j’étais de type 7″… Et le pire c’est que ça ne vient pas que des débutants (qui vont forcément dire beaucoup de conneries), mais même d’enseignants en école d’ennéagramme qui ont pignon sur rue… Autant te dire que quand quelqu’un veut te dire ton type ennéagramme, fais comme quand tu ne veux pas qu’on te gâche la fin d’un film : bouche tes oreilles et crie “la la la la la”. L’autorité d’une personne dans un domaine n’a rien à voir avec son talent, personne ne peut aller voir au fond de ton cœur et tes tripes mieux que toi. Tu es la seule personne à pouvoir faire ce travail et accéder à la certitude de ton type (même si, garde bien un petit doute, au moins un temps).

Bien sûr, tu peux combiner les erreurs : faire un test de personnalité suite à une formation ennéagramme où le formateur t’a dit ton type (selon lui), puis bricoler avec les ailes et les flèches pour faire tenir un type ennéagramme…

Si tu fais ça, très bien, mais ce n’est pas travailler avec l’ennéagramme. Trouver son type requiert une démarche dénuée de toute volonté de résultat, de la patience, de l’honnêteté, du courage… Et les fruits sont à la hauteur de l’engagement que tu y mets.

Rappels : Les bases de l’ennéagramme

Quand tu veux trouver ton type ennéagramme, assure-toi d’avoir déjà compris les bases du modèle. Nous avons tous 3 centres d’intelligence, que nous utilisons vers l’intérieur, l’extérieur ou dans les deux directions. Il y a le groupe des instinctifs, avec une problématique autour de la colère. Il y a le groupe des émotionnels, avec une problématique autour de la tristesse. Il y a le groupe des mentaux, avec une problématique autour de la peur.

Chaque personne s’identifie à un centre surutilisé dans une direction (appelé centre préféré, c’est le centre dominant de la personnalité), ce qui donne 9 types de personnalités appelés aussi ennéatypes. Cette identification, qui sonne la certitude d’un “moi séparé”, est totalement inconsciente dans un état ordinaire de conscience. L’ennéatype définit les motivations d’un individu et conditionne en grande partie comme il mène sa vie.

Voici les 9 types de l’ennéagramme :

  • Type 1 : instinctif intérieur.
  • Type 2 : émotionnel extérieur.
  • Type 3 : émotionnel intérieur et extérieur.
  • Type 4 : émotionnel intérieur.
  • Type 5 : mental extérieur.
  • Type 6 : mental intérieur et extérieur.
  • Type 7 : mental intérieur.
  • Type 8 : instinctif extérieur.
  • Type 9 : instinctif intérieur et extérieur.

Chaque type ennéagramme se définit par ses mécanismes : compulsion, mécanisme de défense, passion, fixation, vertu, idée supérieure… On a tendance à répéter encore et encore les mêmes schémas, ce qui nous enferme dans notre type ennéagramme. Cela va de paire avec la soumission du centre réprimé que l’on fait en sorte de ne pas utiliser. Chaque type peut réprimé l’un ou l’autre des 2 autres centres : le type 4 ayant un centre émotionnel préféré réprime soit le centre mental soit le centre instinctif.

Chacun des 9 types de personnalité est indispensable à l’équilibre du monde. Aucun type ennéagramme n’est meilleur que l’autre. Nous avons tous UN seul type et il est inné. Le vécu façonne notre ennéatype tout comme nous façonnons notre corps.

Trouver son type ennéagramme prend du temps si tu suis les étapes, mais c’est selon mon la manière de procéder la plus fructueuse.

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25 Mai
Connaissance de soiEnnéagrammeBy Fabien

L’ego en psychologie : de l’egotrip à l’ego spirituel

En psychologie, l’ego est un concept qui devrait intéresser toute personne en quête d’épanouissement personnel. L’ego est vu comme l’ennemi d’une démarche de développement personnel ou spirituel. Certains prônent la mort de l’ego, d’autres sa destruction. Il n’est d’ailleurs pas ce que l’on croit, comme tu vas le découvrir dans ces lignes.

Au fond, qu’est-ce que l’ego ? Se libérer de l’ego est-il une bonne idée ? Si oui, comment s’y prendre ?

Ego : une définition atypique

Quand on parle d’ego, on imagine un « faux soi », une identité de surface, une personnalité que l’on montre au monde avec derrière un « vrai soi » avec lequel il faudrait renouer en tuant l’ego.

Ego vient du latin “ego” qui signifie simplement… “je, moi”. L’ego est vu comme une entité à part entière et c’est bien là le piège de la sémantique. Alfred Korzybski, père de la sémantique générale, nous rappelle que la carte n’est pas le territoire.

L’ego n’est pas quelqu’un, ce n’est pas une entité tangible, ce n’est pas palpable.

Le processus par lequel l’être humain se perd lui-même dans des stratagèmes de survie s’appelle l’ego. Notre énergie vitale est comme absorbée dans une seule direction, prévisible et répétitive, ce qui nourrit l’ego et le renforce.

L’ego est une invention de la Nature qui permet de mettre dans l’ordre dans le chaos. Comme le dit Stephen Wolinsky “Tous les systèmes psychologiques sont nés de la résistance au chaos ou d’une tentative d’organisation du chaos.”

À la naissance, le système nerveux de l’être humain est trop immature pour appréhender la réalité, complexe et chaotique. L’ego apparaît comme salutaire car il permet de filtrer les informations et fonctionner à l’économie de sorte à pouvoir survivre dans une réalité insaisissable.

En effet, un être humain n’est pas fait pour percevoir la réalité dans sa totalité mais pour faire persévérer sa pulsion biologique de (sur)vie afin de transmettre ses gènes. La vie est là pour s’entretenir elle-même.

L’ego permet :

  • D’économiser de l’énergie
  • D’agir rapidement
  • De simplifier le réel
  • D’avoir une identité, le sentiment d’un “soi” séparé du reste

Maintenant ce mécanisme de survie fait que l’être humain se confond avec son ego, il croit être seulement ça : cela donne naissance dès le plus jeune âge à la personnalité, le personnage auquel on joue tous les jours.

C’est ce qu’on appelle la transe d’identification où le tout se résume à une partie. En gros, imagine une pizza qui est certaine d’être seulement la mozzarella et qui occulte la pâte, la sauce tomate, les olives, le parmesan…

Le drame est que cette confusion “être = ego” implique la disparition de toute vie intérieure, de toute possibilité de prendre la vie en dehors de cet état de tension obsédé par la sauvegarde du “moi”.

L’ego métamorphe

Les limites de l’ego

“La folie, c’est la confusion entre les choses et ce qui les représente” Alfred Korzybski

L’ego EST cette transe d’identification (à l’un des 3 centres) entremêlée d’autres transes hypnotiques, donnant l’impression solide d’un « moi ». Cette pour cela que nous avons l’impression d’être quelqu’un et que nous tenons particulièrement à cette identité. C’est pour cela que nous battons avec les autres pour avoir raison, que nous critiquons, argumentons. C’est pour cela que nous avons peur de la mort, peur de disparaître.

Qui a peur si ce n’est l’ego ?

Seul l’ego est ancré dans la notion de temps avec un début et une fin. La Vie ne connaît pas de fin, elle suit son cours à chaque instant. Vie et mort sont la même chose, 2 énergies d’un même continuum, comme le jour et la nuit, c’est l’illusion d’une opposition. On fige le processus à un moment donné en y mettant un mot. A bien y regarder, il n’y a que la Vie.

Le lion tue la gazelle puis la mange. La gazelle nourrit le lion, les vers de terre, le sol, le réseau de champignons, les vautours… Elle entretient la Vie. La mort est aussi la Vie.

Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme, comme disait Lavoisier.

Seul l’ego humain peut projeter des jugements moraux sur des processus naturels. “Pauvre gazelle, le lion est si violent.” “Si seulement le lion était vegan, tout irait bien.”

Sapiens, du haut de son encéphale, émet des avis sur la vie qui était avant lui et sera après lui, cette même vie qu’il craint tant par son impermanence. L’humain a tellement peur de disparaître et de mourir que l’ego se bat comme un beau diable pour continuer d’être, comme tout système. Parler en ces termes donne l’impression que l’ego est vivant, qu’il est quelqu’un… Il n’en est rien.

L’ego est un processus figé, comme une paire de lunettes qu’on a sur le nez, qui conditionne TOUT ce que l’on voit et dont on oublie qu’on regarde tout le temps à travers. Il est un très mauvais maître, car quand il pilote il fait toujours plus de la même chose, renforçant le déséquilibre.

L’ego œuvre dans le monde de la dualité, donc plus il s’active, plus il s’éloigne de la réalité telle qu’elle est et crée de la souffrance.

Ses mécanismes sont toujours les mêmes, d’où l’importance de connaître notre fonctionnement pour se “rappeler à soi” comme disait Gurdjieff. L’ennéagramme référence 9 familles d’ego, avec des mécanismes identiques dans chaque famille. Ces mécanismes permettent de comprendre notre ego et le repérer quand il s’active.

L’ego n’est pas un ennemi, simplement il vaut mieux qu’il ne soit pas le maître à bord. Evidemment, il a son utilité puisqu’il permet d’être en lien avec notre survie.

De l’egotrip…

“Y a que quand j’suis premier que j’reste à ma place” Nekfeu

 

Dans le monde du rap, le terme d’egotrip désigne le gonflement égotique d’un individu.

L’egotrip peut être une démarche salvatrice au début d’un parcours de développement personnel, quand tu te trouves nul, que tu as l’impression de ne rien savoir faire, que ton estime de soi est au niveau des pâquerettes, que tu es enfermé dans un carcan de croyances et que tu t’inhibes en permanence, t’excusant de vivre…

Tout à coup tu ouvres un livre d’Anthony Robbins ou de Napoleon Hill et tu découvres des nouvelles façons de penser. Tu découvres que “tout est possible”, que tu peux sortir de sa condition de concombre de mer, que tu peux devenir riche, heureux et musclé !

Avec l’egotrip viennent le coaching, les affirmations, les mantras, la visualisation, les techniques pour optimiser son potentiel, gagner confiance en soi et en estime de soi, sortir de sa zone de confort… Tout est bon pour s’améliorer, être la meilleure version de soi-même…

Après avoir été enfermé dans un cadre familial et social trop étroit, tu commences à explorer le monde, à penser par toi-même, tu deviens plus narcissique et ton sentiment d’être quelqu’un d’important grandit. Ton ego, alors gonflé, tu as l’impression d’être quelqu’un d’important, d’être meilleur, supérieur, que tous ces gens qui ne lisent pas de développement personnel, qui sont salariés, pauvres et qui regardent le JT à la télévision. Typique de l’écosystème autour du coaching, de la PNL (J’en ai fait partie.)

Cette phase de construction identitaire où tu fais des tractions avec ton ego permet de développer une stabilité psychique (toute relative), de devenir enfin quelqu’un. Cette confiance en soi et cette estime de soi sont nécessaires au développement humain, ça fait partie du voyage.

…A l’ego spirituel

À un moment donné l’egotrip devient superfétatoire et tu peux basculer dans le monde spirituel, à vouloir être t’élever et devenir éveillé.

L’ego évolue lui aussi et change les priorités, en deça de ton seuil de conscience (encore plus si tu ne te connais pas).

Alors certaines personnes deviennent illuminées, se croient au-dessus de la matière car avec des valeurs plus nobles, déconnectées du monde matériel, si vile et superficiel. L’ego spirituel est très bien caché pour celui qui ne veut pas se voir à cet endroit là : c’est “l’ego de ne pas avoir d’ego”. C’est là le grand danger.

Ça peut jouer au gourou, être de blanc vêtu, faire des méditations, parler doucement, montrer une apparence de bienveillance, discourir sur la vie, l’univers et la physique quantique. Mais cela ne bernera que le voyageur fatigué car, quand tu creuses un peu, il n’y a pas grand chose. Il n’y a rien d’incarné chez quelqu’un dominé par l’ego spirituel : les mêmes mécanismes égotique sont à l’œuvre… Ce qui dépend donc du profil psychologique de la personne.

À force d’avoir nourri l’ego dans tous les sens, certains se sentent appelés par la démarche de désidentification de l’ego.

Vient alors la phase où il y a un appel de se rencontrer vraiment, de mettre l’ego à poil.

Rencontre du troisième type

Après avoir joué à s’améliorer et/ou à s’élever, peut venir la réelle rencontre avec soi-même, sans masque. À ce stade, on perd la plupart des gens, qui ont besoin de sauvegarder l’image qu’ils ont d’eux. Les mécanismes de défense psychologiques empêchent de se voir tel que l’on est et maintiennent dans l’illusion du personnage.

Cette rencontre de soi demande 3 qualités essentielles à mon sens :

  • Le courage d’aller explorer des recoins inexplorés de notre psyché
  • L’honnêteté de voir sa vérité intérieure sans masque
  • La bienveillance pour accueillir tout ce que l’on va découvrir

À ce moment-là, un travail avec l’ennéagramme peut être entamé et très vite l’ego est mis à poil, on voit clair dans notre jeu…

 

Le premier choc arrive quand on réalise qu’on n’est pas notre ego. Ca peut être en découvrant la méditation, la métacognition, dans un moment de présence, au détour d’un livre, d’une phrase… Ca nous tombe sur un coin de la gueule sans l’avoir créé consciemment. Un vertige nous prend : nous ne sommes pas ce que nous pensons être.

Les illusions tombent les unes après les autres :

  • Je ne suis pas ce que je pense être.
  • Je ne suis pas ce que j’aimerais être.
  • Je ne suis pas ce que les autres disent de moi.
  • Je ne suis pas ce que j’ai peur d’être.

La transe d’identification est ébranlée. “Mais qui suis-je bordel ?” peut être un questionnement qui survient, alors confronté à ce vide.

Forcément, quand tu enlèves quelque chose, il y a un vide derrière. Et ce vide, l’ego veut le remplir pour se sentir complet.

Tu noteras que “vouloir se sentir complet” revient à ne jamais l’être (classique de la course après la meilleure version de soi-même) alors que plonger dans ce vide revient à rencontrer sa plénitude… Coucou paradoxe !

La question qui se pose alors c’est : suis-je capable de créer assez d’espace en moi pour accueillir ce vide sans le remplir avec autre chose ?

NB : dans le monde du coaching et de l’amélioration de soi, la volonté est de remplacer une pièce pas OK (“croyance limitante”, “émotion négative”…) par une pièce OK (“croyance ressource”, “émotion positive”…). Quand j’ai été prêt à me rencontrer vraiment, j’ai réalisé à quel point vouloir se changer avec des outils relevait d’une violence inouïe et j’ai définitivement rompu avec ces approches aliénantes. Sans compter la vanité d’une démarche visant à améliorer une illusion : la personne que je crois être.

La découverte de ton type ennéagramme amène typiquement à ce premier choc et peut créer un séisme identitaire intense (d’où les 3 qualités précitées). 
NB : le premier point choc correspond au point 3 sur le schéma de l’ennéagramme.

Le deuxième choc arrive quand on commence à explorer à quel point on s’est fourvoyé sur ce qu’on pensait être et les implications que ça a. C’est un travail conscient qui peut être mené en investiguant notre ego, en explorant à quel point nous avons pu nous identifier à :

  • Un prénom et notre nom
  • Un visage
  • Un corps
  • Un travail
  • Une histoire
  • Un famille
  • Un couple
  • Un groupe social
  • Un pays
  • Un appartenance politique
  • Un religion
  • Un mode alimentaire
  • Un “je”
  • Un savoir

Au plus je chemine avec l’ennéagramme, au plus je réalise comment la transe d’identification est profonde.

L’ego se nourrit se cette illusion du “soi séparé”, avec un “sentiment fort d’identité” : la certitude d’être une personne. La conscience d’un soi séparé est, comme on l’a dit avec l’egotrip, naturelle dans le développement de notre psychisme.

Seulement, après la construction, vient le temps de la déconstruction, sans quoi on passe sa vie à courir après des chimères et on rate l’Essentiel.

Au plus tu as un sentiment d’identité fort, au plus tu vas partir en croisade pour défendre ton idéologie basée sur tes blessures égotiques, que ce soit le féminisme, le véganisme, le christiannisme, la France, ta propre histoire de vie,…

La transe d’identification est d’autant plus prégnante que nous avons une terreur absolue de “ne pas être”. Cette terreur peut être expérimentée par certaines personnes qui vivent une dissolution totale de l’ego sous psychédéliques par exemple, elles sont alors confrontées à la sensation de mourir. Tu peux imaginer ce que ça peut bouger dans une vie…

Tu commences ainsi à voir les paradoxes de l’ego : 1/ L’ego induit une peur de ne pas être… alors que dans la réalité, tu es. 2/ L’ego a très peur de mourir… alors qu’en étant sous le joug de ses mécanismes, tu es plus mort que vivant. 3/ L’ego renforce ce qu’il craint… en le craignant, ce qui renforce sa prééminence. 4/ Dans sa fuite en avant perpétuelle, l’ego repousse sans cesse ce à quoi il aspire.

En ce sens, l’ego est un peu comme un état : il est créé ex nihilo, il prend le pouvoir et justifie son existence, voire sa nécessité. Pourtant l’état, comme l’ego, n’existe pas : c’est une pure illusion de l’esprit, une sorte de délire.

Ce qui rend réel quelque chose qui ne l’est pas, c’est le simple fait d’y croire… Ca peut créer un premier séisme de le réaliser… C’est le premier pas de retour à la réalité.

“La réalité est ce qui continue d’exister lorsqu’on cesse d’y croire.” Philip K. Dick

Se libérer de l’ego

“La meilleure façon de purifier d’une eau boueuse est de la laisser tranquille.”Alan Watts

À ce stade tu pourrais te demander : “on fait quoi avec tout ça ?”

Pourquoi voudrais-tu faire quelque chose ?

Dans ce domaine, toute démarche volontariste basée sur un objectif est vaine.

Certains partent en croisade contre leur ego… Mais qui fait ça, si ce n’est l’ego lui-même ?

Le Réel/Dieu/l’Univers est Un et indivisible par Essence. Si quelque chose lutte contre autre chose, ça ne peut être que l’ego, se battant contre lui-même, car œuvrant dans le monde de la dualité.

C’est très bien illustré par l’Hydre de Lerne dans les 12 travaux d’Hercule. Quand tu coupes une tête à l’Hydre, il en repousse deux. Plus tu luttes contre l’ego, plus l’ego lutte contre lui-même et se “multiplie”, prenant toujours plus de place dans ta vie.

Une démarche peut simplement commencer par mettre de la conscience sur les zones de tension où l’énergie de vie est crispée : quels sont les sujets “indiscutables”, les mots/situations/comportements qui t’activent, qui stimulent tes zones de tension et de rigidité ? Ces zones de tension sont des endroits où nous nous sommes coupés de la vie, préférant cristalliser des certitudes.

Voilà qui peut être intéressant à observer, sans pour autant en faire un objectif, auquel cas on se figerait sur le fait de ne pas se figer… Encore l’ego qui joue…

Ce type de mise en abyme est omniprésent quand on commence à destituer l’ego et qu’on joue avec… Ca joue avec nous tout autant 🙂

Evidemment, prends du recul sur tout ce qui est écrit, le langage est terriblement limitant pour parler de ces sujets : “l’ego”, le “je”, le “nous”, qui parsèment ces lignes, n’ont rien de réel.

Il n’y a rien à faire en tant que tel. Que fais-tu pour favoriser l’auto-guérison du corps quand tu as la grippe ? Rien. Tu jeûnes, tu dors, tu laisses faire la nature.

Se libérer l’ego n’est pas une démarche volontariste. Il s’agit de faire jeûner l’ego… Pour ce faire, ça revient toujours à la même chose : la présence à soi, si nécessaire dans un travail d’intégration de la personnalité.

Comme je l’ai appris dans la méditation Vipassana : ni désir, ni aversion. Un regard neutre sur ce qui se joue en toi, la présence d’arrière plan que tu nourris, remet l’ego à sa place de serviteur.

L’ego gonfle quand tu le nourris, comme le ventre gonfle quand tu te bourres de levure, d’aliments fermentiscibles. L’ego étant un nœud de transes hypnotiques, il se renforce dès que tu quittes la présence.

Cette présence à tes sensations, à tes émotions, à tes pensées, à ta respiration, peut être nourrie à chaque instant de vie. L’ego est un compagnon de jeu, apprends à danser avec et à ne pas être dupe de ce qui se joue en toi…

… Tout ce que tu viens de lire est du vent, ce qui compte est ce que ça touche chez toi, endroit où ça t’invite à aller te rencontrer 🙂

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04 Mai
EnnéagrammeBy Fabien

Ennéagramme : comment trouver son sous-type

En ennéagramme, le sous-type est aussi important que le type de base, voire même plus. Il conditionne énormément notre personnalité et nos priorités dans la vie, il vire souvent à l’obsession. Cet article va t’aider à trouver ton sous-type.

Qu’est-ce qu’un sous-type en ennéagramme ?

En ennéagramme, un sous-type est une variante instinctive de l’ennéatype de base. Avant de comprendre le sous-type, il est indispensable de comprendre l’instinct.

Les instincts sont souvent considérés comme de simples réflexes primitifs qui nous empêchent de mourir, mais en réalité ils jouent un rôle beaucoup plus important. Les instincts sont porteurs d’une profonde sagesse biologique sur la nature de nos besoins et sur la manière de les satisfaire habilement tout en restant adaptable et résilient. 

Un instinct existe pour répondre à des besoins spécifiques ancrés dans notre biologie. Ces besoins vont au-delà du maintien de la survie et concernent une qualité de bien-être physique, émotionnel et psychologique nécessaire à une vie satisfaisante et équilibrée. Les besoins instinctifs sont les principales motivations de notre comportement et la force majeure de notre personnalité.

Le centre instinctif est le siège des pulsions instinctives qui sont au nombre de trois (oh, encore une trinité !) :

  • L’instinct de survie ou instinct de conservation en lien avec la peur de la pénurie et du mal. L’instinct de conservation est la vie elle-même et, par conséquent, notre relation à cet instinct reflète nos sentiments à l’égard de la vie. Il maintient une conscience saine de la mort, une source d’énergie qui nous pousse à utiliser notre temps avec sagesse, à être intentionnel dans notre façon de vivre et dans les endroits où nous investissons de l’énergie. L’instinct de conservation surveille et évalue en permanence l’état physique immédiat de l’organisme. Il est sensible aux réactions directes du corps, ce qui lui permet de discerner les conditions qui favorisent la croissance et le bien-être. Écouter cet instinct, c’est vivre en accord avec l’état et les besoins réels du corps, plutôt que de lui imposer des idées.
  • L’instinct social en lien avec la peur d’être ostracisé et abandonné. L’instinct social est notre moteur relationnel. Il nous motive à créer des relations et à nous soucier du bien-être des autres. C’est notre désir de créer des liens, d’appartenir à un groupe et d’améliorer la vie de ceux dont nous nous occupons. L’instinct social nous donne la capacité d’éprouver un sentiment de parenté au-delà des préoccupations génétiques et “tribales”, de reconnaître une interconnexion intrinsèque souvent bien meilleure que ne le fait notre esprit conscient.
      
  • L’instinct sexuel ou tête-à-tête en lien avec la peur d’être indésirable et sexuellement négligé. Il permet de signaler notre sexualité. L’objectif de l’instinct sexuel n’est pas d’acquérir un grand nombre de partenaires sexuels ou d’avoir le plus de rapports sexuels, mais de développer la fascination et l’attirance pour attirer des partenaires sexuels intéressés et particulièrement LE partenaire privilégié. Pour capter cette attention, nous devons nous distinguer physiquement et psychologiquement. Cet instinct nous motive à nous rendre séduisants en développant notre “saveur unique”. L’instinct sexuel suscite beaucoup de peur et de malaise parce qu’il est imprévisible. Nous ne pouvons pas choisir par qui nous serons attirés, ni pendant combien de temps, et nous ne pouvons pas non plus contrôler si notre partenaire restera attiré par nous.

Ces 3 instincts sont présents en chacun de nous mais pas en égale proportion :

  • L’instinct “préféré” est dit instinct dominant et il influence énormément la personnalité. Il est la force motrice de notre personnalité et aspire la plupart des ressources instinctives.
  • L’instinct secondaire est une sorte d’instinct de soutien au dominant.
  • Enfin, il y a un instinct réprimé qui représente l’instinct dont les besoins ne sont pas suffisamment pris en compte ou sont carrément ignorés. C’est un instinct aveugle.

La différence entre instinct et sous-type

La théorie est instinct est indépendante de la théorie de l’ennéagramme.

Les instincts sont des ressources instinctives au service du centre instinctif pour survivre. Dans la vie d’un être humain, ils se mettent en place successivement dans la petite enfance :

  • D’abord, le petit enfant a besoin d’installer une sécurité face au réel et ainsi développer un instinct de conservation, pour satisfaire ses besoins immédiats. 
  • Ensuite, il entre en relation avec d’autres enfants et développe un instinct social, il participe à des groupes.
  • Enfin, au sein d’un groupe, il entre en relation spécifiquement avec les enfants avec qui il a plus d’affinité et développer un instinct sexuel renvoie à toute relation intime.

Le type ennéagramme est inné, il n’y a pas de “mise en place” comme les instincts. Par contre, il y a un croisement qui s’opère entre les instincts et l’ennéagramme. Chaque type ennéagramme exprime a sa façon les trois instincts et cela donne ce qu’on appelle vulgairement les sous-types, qui sont plutôt des “variantes instinctives” du type de base.

Ainsi, chaque sous-type résulte d’une interaction entre l’instinct dominant et le type ennéagramme.

Comment trouver son sous-type

Trouver son sous-type vient logiquement après avoir trouvé son type ennéagramme. Maintenant, comme tu l’as compris, tu peux tout à fait trouver ton instinct dominant sans connaître ton type ennéagramme !

Observer les instincts

Comme pour tout travail d’introspection, cela commence par une observation minutieuse de ton fonctionnement. Je ne parle pas d’une observation hors sol en menant des expériences sur toi avec des tubes à essai, mais bien d’une observation in vivo en vivant ta vie de tous les jours. Au quotidien, observe quelle énergie tu accordes à chacun des instincts. C’est le même travail que l’observation des trois centres, sauf qu’ici il s’agit d’un zoom sur le centre instinctif. Tu pourrais passer par un test mais ça ne remplace par une observation honnête et transparente.

Identifier l’instinct dominant

Tu peux te poser un certain nombre de questions :

  • Qu’est-ce qui accapare le plus ton attention au quotidien ?
  • Qu’est-ce qui te stresse le plus ? La nourriture, la sécurité, l’argent ? Les groupes, les autres ? La relation en tête à tête ?
  • Quel instinct délaisses-tu le plus selon toi ?
  • Quels sont tes centres d’intérêt privilégiés ?
  • Quelles ont été les plus grandes décisions de ta vie ?
  • Si tu devais manifester pour une seule cause, ce serait laquelle ?
  • Quels sujets de discussion reviennent toujours sur le tapis avec toi ?

Recouper avec les sous-types

Si tu connais ton ennéatype, tu peux regarder la description des sous-types relatifs à ton type ennéagramme sur la page des 27 sous-types. Il y en a un qui sort plus du lot et qui est plus visible : c’est ton sous-type dominant.

Ensuite tu pourras déterminer l’empilement de tes sous-types. Quel est ton sous-type dominant ? Ton sous-type secondaire ? Ton sous-type réprimé ?

Que faire quand on a trouvé son sous-type

Comme pour le type ennéagramme, le début du chemin commence quand on a trouvé son sous-type. L’essentiel du travail est un rappel à soi conscient, pour voir à quel point notre instinct dominant pilote notre vie quand on y est pas présent. Cette présence est ce qui est commun à toutes les voies spirituelles et bien connue en CNV.

Par exemple, un ami de type 7 sous-type conservation a tendance à se sentir très stressé s’il va manger chez quelqu’un et qu’il n’y a pas assez de pain, ou s’il est en voyage et où il ne sait pas où il sera. Il lui faut toujours beaucoup plus de nourriture que nécessaire pour se sentir en sécurité. Chez lui, le sous-type conservation du type 7, appelé “Clan”, se manifeste aussi par sa volonté fréquente de réunir des gens autour de grandes tablées avec beaucoup de nourriture, d’alcool et de joie.

Avec l’ennéagramme il n’y a pas de finalité, de but à atteindre. Simplement, regarde comment ton instinct domine ta personnalité et influence tout ce que tu fais dans ta vie.

Tu peux revenir à la présence dans les trois centres, encore et encore.

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15 Mar
EnnéagrammeBy Fabien

Ennéagramme : Le secret caché derrière la personnalité

Qui suis-je ?

Cette question identitaire m’obsède depuis mon adolescence, avec ses corollaires “Pourquoi suis-je ici ?”, “Qu’est-ce que la conscience ?”, “Qu’est-ce qu’il y a après la mort ?”

L’ennéagramme donna des réponses sur ma personnalité auxquelles je ne m’attendais pas dans ma recherche des 15 dernières années.

Peut-être te poses-tu ces questions :

  • Qu’est-ce que l’identité et la personnalité ?
  • Qu’est-ce que l’ennéagramme nous apprend à ce sujet ?
  • Pourquoi a-t-on ce sentiment d’un “je” si fort ?
  • Comment assouplir ce personnage trop rigide ?

Aveugle à mon propre mythe

Nombreux sont ceux qui se moquent des personnes croyantes :
“Hahaha tu crois à Dieu mais il n’existe pas”
“Sans blague, tu crois vraiment à un au-delà ?!”
“Comment peux-tu prouver ce que tu ne vois pas ?”

J’ai été de ceux-là pendant toute mon adolescence, pensant avoir tout compris, me moquant des religions. À 16 ans, j’ai écrit ce sonnet :

Cet être voluptueux qu’est Dieu a créé
Cet univers. Il a créé la vie sur Terre,
C’est pour cela que tout le monde le vénère,
Lui dédiant de majestueux temples sacrés.

L’existence de Dieu est, ma foi, contestée
Par des gens qui ne croient pas à une puissance
Capable de créer un univers immense,
Alors que d’autres gens veulent juste exister.

On peut tout à fait le vénérer lors de cultes,
Et se retrouver avec de nombreux adultes,
Qui sont ici car ils ont déjà dit Adieu.

En méditant à la place de faire des psaumes
On remarque que Dieu n’a pas créé les Hommes
Mais que ce sont les Hommes qui ont créé Dieu.

Il est amusant de constater que ce Fabien adolescent, qui ne croit pas en Dieu, est identifié à son propre personnage de la même façon autant que les croyants qu’il critique.
Comble du sort, il est aveugle à ce phénomène et se croit rationnel.

Nous sommes tous des croyants, dès l’instant que nous prononçons le mot “je” en y croyant vraiment.

Ce postulat demande d’être étayé : entrons dans le monde fascinant de l’identité, de la personnalité et de l’ego.

ATTENTION : ce voyage au cœur du psychisme humain peut secouer fortement.

La personnalité est une mythologie

“Toutes les figures mythiques correspondent à des expériences psychiques intérieures.” Carl Gustav Jung

Etymologiquement, mythe vient du grec ancien “mythos” qui signifie fable, conte, légende.

À l’image d’un bon film où tu restes accroché du début à la fin, la personnalité est une histoire qui paraît très réelle lorsqu’on est dedans.

Comme Jim Carey dans “Man on the moon” qui dit avoir “perdu” Jim pendant les mois du tournage où il s’est identifié à Andy Kaufman (cf l’excellent documentaire Jim & Andy), je m’identifie à ma personnalité. Tout comme toi.

Cette personnalité, qui est un agglomérat de croyances, de capacités, de comportements, d’émotions, me donne un sentiment d’identité rassurant.

Ce sentiment d’identité donne l’impression d’être un individu séparé du reste du monde avec une histoire singulière, un passé, un présent et un futur.

Plus mon histoire a été intense, plus j’ai tendance à la revendiquer tel un drapeau pour montrer ce JE au monde. Comme si je secouais mon fétiche personnel pour que tout le monde le voie.

Il est ainsi classique de mettre sa souffrance et son passé en bandoulière pour tirer une identité et mettre du sens sur ce qui n’en a pas.

Victor Frankl, avec la logothérapie, a montré comment l’être humain peut apaiser sa souffrance en mettant du sens sur cette dernière.
Mettre du sens sur un vécu est une façon de s’hypnotiser soi-même pour faire passer la pilule : c’est un peu comme le bisou magique de maman, ça apaise mais ça ne change pas la réalité.

Ne nous y trompons pas : la personnalité est un jeu d’acteur.
Nous vendons notre mythe personnel à qui veut bien l’entendre, mais gardons bien à l’esprit que c’est construit de toutes pièces.

Depuis l’aube de l’humanité, le mythe rassure car il met du sens sur une réalité qui nous dépasse.
C’est ainsi que les premières tribus ont créé des esprits de la nature, ont commencé à se raconter des histoires autour du feu, puis développant des mythes de plus en plus complexes comme dans les religions avec des dieux au départ vengeurs puis bienfaiteurs.

On se soumet alors au Dieu qui punit et récompense, tel un parent à l’amour conditionnel qui donne un biscuit à son enfant (s’il est sage) ou l’en prive (s’il crie trop fort).

La personnalité est une construction

La personnalité apparaît très tôt chez le jeune enfant.
En ennéagramme, on postule que l’ennéatype est présent dès la naissance, ce qui est attesté par les chercheurs Alexander Thomas et Stella Chess au début des années 1960.

Dans leur ouvrage “Temperament and Development” ils ont décrits leurs observations sur des enfants âgés de deux et trois mois, avec 9 catégories de tempérament reconnaissables chez les nourrissons et les très jeunes enfants (ce qui semble coller aux 9 types).

D’ailleurs, certains d’auteurs en ennéagramme parlent de l’enfance comme si elle conditionnait le type ennéagramme. La recherche laisse à penser que c’est faux et que le type ennéagramme est déjà présent à la naissance. Cela n’empêche pas l’acquis d’influencer le type ennéagramme, en particulier pour la hiérarchie des centres, pour le développement de l’aile et pour le niveau d’intégration ou de désintégration.

L’ennéatype apparaît alors comme notre main au poker ou notre génétique : c’est déjà là. À nous de composer avec notre profil de personnalité et le sublimer (ou pas).

Pour simplifier, j’emploie de façon équivalente les termes identité, personnalité et ego, qui désignent notre personnage favori : JE.


En ennéagramme, cela désigne le type ennéagramme ou ennéatype.

Comment construire un personnage cohérent ?

Pour cette recette tu as besoin de :

  • 1 tonne de réalité brute
  • 1 microgramme de système nerveux immature
  • 1 bonne dose de mécanismes de protection
  • 1 pincée de cannelle

Pour réaliser cette recette :

  1. Naître dans un monde extrêmement complexe et chaotique
  2. Sélectionner un bout de réalité avec ton système nerveux pour survivre
  3. Continuer de sélectionner le même bout de réalité pour arranger le système nerveux qui aime bien fonctionner à l’économie (biais d’engagement et cohérence, biais de confirmation…)
  4. Ajouter une bonne dose de déni, de projection, de mensonge à soi-même, pour ne pas voir la supercherie.
  5. Rajouter la pincée de cannelle et mettre 13 minutes au four à 180°C.

C’est cuit : tu as un personnage tout chaud qui croit vraiment à son histoire !

Quand l’enfant naît, il est néoténique : son système nerveux est immature pour faire face à un monde complexe et chaotique.

La mission du système nerveux étant de mettre de l’ordre dans le chaos, il sacrifie une part de lui pour exister et avoir un semblant de contrôle nécessaire, tout cela étant fait sous le seuil de conscience.

En ennéagramme, cette partie sacrifiée devient le centre réprimé, celui qu’on ne veut pas utiliser. Nous surinvestissons alors notre centre préféré (dont nous pensons qu’il résout tous les problèmes de l’existence). Or pour être en lien avec la réalité il serait plus pertinent d’apprendre à utiliser nos 3 centres.

Dans le fond, le récit de la personnalité tient grâce à 2 choses :

  • Le sentiment d’identité : identité vient de “idem” qui signifie “le même”. Notre mémoire autobiographique nous aide à créer un même récit cohérent, jour après jour. Cela renforce notre personnalité avec l’âge.
  • L’identification à ce mythe personnel : on y croit très fort au point où on ne le remet jamais en question. C’est ce qui nous permet d’avoir un minimum de prévisibilité et de sécurité dans ce monde chaotique.

Tel un enfant avec son LEGO, nous construisons notre ego avec nos petites briquettes : mon visage, mon corps, mon prénom, mon nom, mon métier, mes croyances, ma famille, mon appartenance à une communauté, à un parti politique, à une association, …

Et bien sûr, toutes les étiquettes auto-appliquées sont des briquettes qui solidifient notre construction : socialiste, végétarien, féministe, nazi, philantrope, écolo…

Plus l’étiquette donne un sentiment d’exister, plus elle est forte et plus on aura envie de la brandir comme un porte-étendard dans des manifestations… Plus on en est prisonnier, seul comme des cons à nous emprisonner dans un concept.

Nous en oublions qu’il s’agit d’un jeu de l’ego !

Le “Je suis” est une prison de ce que tu y mets derrière : cela entraîne une crispation et te prive d’être tout le reste. D’où le problème de s’étiqueter gentil, bienveillant et à l’écoute, ce qui va te pousser à réprimer dans ton ombre le connard/la connasse en toi (et créer un retour du refoulé au moment où tu t’y attends le moins).

Notre personnage ainsi créé entraînée une perception orientée de la réalité : tu vois ce que tu veux voir.

À l’image des médecins à la TV et des chercheur qui produisent la plupart des études scientifiques, nous sommes en conflit d’interêt constant.

Nous faisons en sorte de sélectionner la portion de réalité qui nous arrange pour faire toujours la même recette ET d’être aveugle au fait de faire ça !

Magnifique mécanisme quand on y pense, belle stratégie de la nature.

Pourquoi cette fixation et pas une autre ?

Tu peux l’observer autour de toi : chaque personne fait une fixation sur ce qui paraît extrêmement important pour lui. Prendre soin des autres, contrôler son environnement, réussir à tout prix, accumuler les plaisirs…

Tout cela est possible grâce au génie de notre ego et à ses mécanismes (compulsion, mécanisme de défense, passion, fixation).

L’ennéagramme rend compte de ces différents mécanismes et nous permet de créer un profil de personnalité qui vit dans un monde dangereux, ou un monde qui ne donne pas assez, ou un monde qui est une lutte, ou un monde qui est plein de contraintes… Le danger est de croire que notre vision du monde ou de la vie est la meilleure, la plus vraie…

Ce que nous utilisons tout le temps sans nous en rendre compte (le centre préféré) conditionne ce que nous voyons, comme l’observateur modifie ce qui est observé en physique quantique.

Ce centre préféré est une sorte de radar à repérer sa nourriture préférée dans le monde.
Sur un buffet, le végétarien repère les carottes, le houmous et la salade. Le carnivore repère la côte de bœuf, les saucisses et le burger.

En ennéagramme, les 9 types de personnalité ont les mêmes écueils. Chaque ennéatype repère ce qui l’intéresse dans la réalité en hésitant pas à la trancher en morceaux pour nourrir sa personnalité.

Le type 1 a un radar à imperfections et tout ce qui ne colle pas à ses idéaux.
Le type 2 a un radar à capter les besoins des autres et comment il peut rendre service.
Le type 3 a un radar à repérer les opportunités de réussite et ce qu’il peut faire pour y arrier.
Le type 4 a un radar à repérer le beau et tout ce qui manque.
Le type 5 a un radar à repérer tous les informations lui permettant de cartographier la réalité.
Le type 6 a un radar à repérer tous les dangers possibles et imaginables.
Le type 7 a un radar à repérer toutes les opportunités de jouir de l’existence et toutes les façons d’éviter les contraintes de l’existence.
Le type 8 a un radar à repérer les traîtres et les endroits où il pourrait perdre du contrôle.
Le type 9 a un radar à repérer comment il peut se mouler sur son environnement pour ne pas faire de vague.

L’ego est comme une chaussure : au début elle te protège des aspérités du sol, des cailloux… A mesure que ton pied grandit, tu es trop à l’étroit et tu commences à avoir mal.
Tu vas remettre en question ton pied (la vie) qui te fait mal et pas la chaussure (ton ego).

Comme la chaussure, l’ego est très étroit car il te prive d’une grosse partie de la réalité. La protection initiale devient une prison.
Prendre conscience de ton ennéatype te permet de voir immédiatement tes motivations, ta compulsion, tes centres, la passion, la fixation et tous les “points de développement” possibles et imaginables.

Attention, ce n’est pas pour autant un travail à faire absolument, ça n’a rien de sérieux, il n’y a pas d’objectif.

Trouver son type de personnalité n’est pas faisable avec un test. Un test en ennéagramme revient à cocher des cases comme tu le ferais sur un magazine beauté avec un test de compatibilité amoureuse : “es-tu un papillon romantique ? Fais-le test.”
Un test ne permet pas de rendre compte de la richesse et de la profondeur de la personnalité, que seule l’introspection (avec une analyse fine) peut observer.

Derrière la personnalité…

« Celui qui désespère de l’absurdité du monde est toujours prisonnier d’une illusion : celle de croire qu’il doit exister un sens qui, en réalité, n’existe pas. » Paul Watzlawick

Le hic avec la personnalité est qu’on s’identifie à elle en y croyant un peu trop.
Ce pilier idéologique illusoire, érigé en temple de granit, s’effondre au moindre coup de vent comme un château de cartes.

Ce personnage est tellement inadapté pour faire face au monde réel. Il choisit toujours la même stratégie et c’est pourquoi il est prisonnier de son propre fonctionnement, inadaptable, rigide.

L’ennéagramme nous explique que notre type de personnalité est conditionné et répète toujours les mêmes mécanismes.


Les 9 personnalités de l’ennéagramme sont logées à la même enseigne et ont du mal à lâcher. Ce n’est facile pour personne. C’est bien pour ça que la figure de l’ennéagramme est basé sur cercle et chaque ennéatype est sur le pourtour du cercle.

Cette force colossale d’identification pour conserver ce sentiment “d’être quelqu’un” intact devrait inviter au questionnement.

Pourquoi autant d’ardeur ?

Les psychédéliques donnent un début de réponse à cette question.
Les psychédéliques sont des substances enthéogènes (littéralement “qui engendre Dieu à l’intérieur”) tels que LSD, mescaline, psylocybine ou DMT peuvent produire un effet de dissolution de l’ego.

Certaines personnes idéalisent cette expérience en cherchant à tout prix à dissoudre leur ego…

La disparition de l’ego signifie la disparition de ce moi auto-biographique, une annihilation de la personnalité (en tout cas pendant l’expérience) : autrement dit, ça peut amener à la sensation de mourir.

C’est pour ça qu’une expérience sous psychédéliques peut bouleverser une vie quand tu es face à la mort de ton personnage : tu réalises qu’il était un simple rideau qui cachait la réalité derrière.

Qui a peur de mourir, si ce n’est l’ego ?
Pourquoi a-t-on si peur de mourir puisque c’est le cycle naturel de la Vie qui se perpétue depuis des millions et des millions d’années ?
Pourquoi sommes-nous si choqués quand quelqu’un meurt ?

Parce que nous avons cette peur viscérale de mourir, de disparaître, de ne plus exister en tant qu’individu séparé.
C’est d’autant plus difficile que ça a été une de nos premières missions dans la vie qui nous a évité de sombrer dans le néant !

Ne nous y trompons pas : beaucoup de gens disent ne pas avoir peur de la mort alors qu’ils rationalisent pour ne jamais sentir dans leurs tripes. Bien peu de personnes sont réellement en paix avec leur fin certaine.

En ennéagramme, le pivot de la personnalité est justement cet ego qui nous permet de garder la tête hors de l’eau et c’est pourquoi nous nageons frénétiquement dans nos mécanismes égotiques si caractéristiques (compulsion, mécanisme de défense, passion, fixation).

Que se passe-t-il si nous retirons une à une les couches de l’oignon ?

C’est un exercice très intéressant que de déconstruire la construction égotique (à ne pas faire trop tôt pour évite de déconstruire quelque chose qui n’est même pas là).

Tu peux prendre tout ce que tu penses être toi (ton prénom, ton visage, ton métier…) et te poser la question : “Est-ce réellement ce que je suis ?”

Cela rappelle le Neti Neti qui signifie en sanskrit “ni ceci ni cela”, une forme de Via Negativa ultime dans laquelle on se dépouille de toutes les étiquettes qui cachent la réalité beaucoup plus vaste de qui on est.

Notre plus grande peur est de nous laisser sombrer, de lâcher le contrôle, de lâcher le mythe, car derrière le mythe, il n’y a…

Rien

“Il n’y a que dieu, l’humain n’est qu’une illusion d’optique” Jean-Paul Sartre

Pendant deux millénaires, l’Occident refusa catégoriquement le concept du “Zéro”, l’univers grec reposant sur cette affirmation : « Il n’y a pas de vide ».

Dans notre culture, le paradigme d’un temps linéaire avec un début et une fin est tellement ancré que nous ne pouvons pas imaginer qu’il n’y ait pas eu de début et de fin….
Il nous faut un Big Bang, une date de naissance, un acte de décès…

Petit problème dans notre volonté de crisper la réalité :

C’est quand le début ? Le début de ta vie ? De la mienne ? Du système solaire ?
C’est quand qu’a émergé ta conscience ? D’où ?
Pourquoi suis-je de tel ennéatype ? Pourquoi dans ce corps ?

Tu sens comme une partie de toi aimerait une réponse à ces questions ? Mon ego aimerait tellement savoir mais ce serait une illusion de sécurité.

Chaque personne se posant la question va grosso modo être dans un de ces 3 cas de figure :

Les premiers vont chercher une réponse pré-rationnelle dans la religion ou une autorité supérieure (gourou, maître à penser, philosophe…)

Les deuxièmes vont chercher une réponse rationnelle dans la science, l’astronomie, la physique.

Les troisièmes imaginent plusieurs possibilités sans pour autant avoir besoin de trancher, ils acceptent de rester avec la question et le vide qui lui succède.

Et si on accueillait la question sans chercher à y répondre et à figer le réel sur une réponse définitive ?

Et si, au lieu de chercher à tout prix de répondre à la question, on laissait des points de suspension pour écouter ce “vide” dans lequel il y a toutes les réponses ?

L’ennéagramme nous invite à reconnaître les mécanismes de notre personnalité et la façon dont nous voulons à tout prix nous définir à travers un “je”.

Quand on lâche ce “je”, le schéma de l’ennéagramme se retrouve dépouillé des 9 types, il revient au cercle, au zéro, à l’Unité.

Gardons à l’esprit que ce que nous disons après “je suis” est un mensonge.
Se définir est une vaine tentative de se rassurer, pour ne pas faire face au vide. Le vide de sens, le vide de réponse,…

Quand nous lâchons cette illusion d’être quelqu’un, nous revenons à cette Unité fondamentale qui est la seule réalité que chacun peut expérimenter à chaque instant.

Plonger dans ce vide, c’est un acte de Foi où on attend rien.
Plonger dans ce vide, c’est ne pas savoir ce qu’on va y trouver.
Plonger dans ce vide, c’est renouer avec la vraie nature de qui nous sommes, au-delà des mots et des concepts.

Plonger dans ce vide, c’est retrouver le seul endroit dans lequel la vie se passe, seul endroit où tu peux vivre la confiance, l’Amour et la sécurité : ici et maintenant.

Moi Fabien, quand je me pose 1000 questions sur la vie, sur l’avenir, sur la mort, j’ai conscience que je ne trouverai jamais la réponse et qu’en revenant à la Présence, les questions s’évanouissent dans le silence…

Les mots de cet article pointent une réalité indicible et c’est par cette magnifique mise en abyme que je termine, car ce texte ne saurait prétendre être la réalité, tout comme la carte ne peut pas être le territoire.

Mais comme dirait un ami… au fond, j’en sais rien. Tout est peut-être faux.

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24 Fév
EnnéagrammeBy Fabien

Comment arrêter de se mentir à soi-même et être honnête envers soi

Il est tellement facile de se mentir à soi-même, on est pas conscient de ce mécanisme de ses conséquences et ça peut être dramatique.

 

As-tu conscience que tu n’es pas vraiment honnête envers-toi ?

Tu aimerais être plus authentique et plus vrai, avant tout envers toi-même ?

Tu aimerais arrêter de te mentir et trouver ta vérité intérieure ?

 

Cet article vient te soutenir dans cette démarche, allons-y.

L'art de se mentir à soi-même : pourquoi ?

Avant de parler de mensonge à soi-même, d’où vient ce mot ?

Le mensonge est, étymologiquement parlant, une parole qui éloigne de la vérité.

Appliqué à soi-même, il est le plus souvent inconscient et beaucoup plus subtil qu’un mensonge extérieur où tu dis “oui” alors que tu penses “non”.

Le mensonge à soi-même est avant tout un mécanisme de protection du psychisme pour ne pas être face à une réalité trop douloureuse, il permet de réduire la dissonance cognitive (que l’esprit ne supporte pas).

Evidemment c’est involontaire, personne n’aime se duper et se trahir.

Comme tu ne vois pas de prime abord que tu te mens à toi-même, c’est d’autant plus insidieux et ça passe sous le radar.

Certains profils psychologiques y sont encore plus aveugles car c’est un mécanisme profond qui maintient la structure de l’ego, c’est le cas du type 3 ennéagramme.

Tout le monde est capable de se mentir à lui-même, c’est monnaie courante.

Ca permet de sauvegarder une forme de stabilité et ça permet de diminuer la dissonance cognitive.

Les manifestations et conséquences du mensonge à soi-même

A quoi ça ressemble, quelqu’un qui se ment à lui-même ?

3 situation :

1/ Quand ton corps se serre, tu as la boule au ventre avant d’aller au travail et que tu te convaincs que ce travail n’est quand même pas si mal : tu te mens à toi-même.

2/ Quand tu n’es pas heureux dans une relation, que tu ne te sens pas avec la bonne personne et que tu ratonalises en te disant “je reste pour les enfants” ou “je suis trop vieux/vieille pour être célibataire” : tu te mens à toi-même.

3/ Quand tu n’es pas OK avec une situation, que tu sens de la colère à l’intérieur et que tu gardes le sourire en faisant semblant d’aller bien : tu te mens à toi-même.

Ces 3 exemples très universels montrent que beaucoup de monde est concerné et que le mensonge à soi-même peut se dissimuler aisément, dans des situations anecdotiques du quotidien comme dans des situations à fort enjeu.

Il n’est pas facile de capter cette dissonance puisqu’on fait tout pour réprimer cette incohérence interne.

Souvent, cela se fait au détriment de nos propres émotions et besoins.

Si c’est inconscient trop longtemps, ton corps peut le manifester à ta place par des symptômes voire une maladie déclarée, des actes manqués…

Ca peut finir en dépression ou en burnout (signaux classiques).

Quelques indices que le mensonge à soi-même n’est pas très loin :

– Tu te sens à côté de tes pompes, à côté de ta vie

– Tu évites de creuser en toi, tu évites l’introspection

– Tu t’occupes tout le temps, par de l’action, du mental

– Tu te narcotises avec des substances, des écrans, des livres, de la nourriture

– Tu n’écoutes pas tes émotions ni tes besoins

“OK Fabien, j’ai compris que je me mens, j’en fais quoi ?”

Arrêter de se mentir et être honnête envers soi

À ce stade, tu serais tenté de dire “je ne veux plus me mentir à moi-même, maintenant je veux être vrai et authentique.”

Ce serait aller vite en besogne de passer de tout noir à tout blanc.

En premier, ça commence par une décision : celle d’honorer sa vérité et d’être un peu plus honnête envers soi à chaque instant.

Par exemple, je peux avoir le réflexe de rester sur mon ordinateur et continuer à avancer sur des projets même quand je sens de la fatigue.

Il y a quelques années, cette fatigue était complètement réprimée, je ne la sentais même pas.

Aujourd’hui, je vois clairement les signaux, je sens que mes yeux commencent à piquer, que mes paupières sont lourdes et ce que je fais commence à m’ennuyer voire m’agacer.

J’ai alors 2 choix : 

1/ Je continue en forçant sur mes besoins et je n’écoute pas mes ressentis. Ce déni de mes besoins est du pur mensonge à soi-même.

2/ Je m’arrête, je m’allonge quelques instants et fais une micro-sieste (par exemple). J’honore alors ma vérité de l’instant.

Ca peut paraître anecdotique, mais ça change tout !

Cette situation se présente régulièrement : ce n’est pas en une fois que tu arrêtes de te mentir à toi-même.

Au début, tu peux simplement regarder en quoi ce mensonge à soi-même est un mécanisme de protection : ça t’évite d’être face à des parties de toi que tu ne veux pas voir pour X raison. 

Ca peut être bien pratique de ne pas être conscient de ses limites, de sa colère, de ses besoins, … (cf les différents profils de personnalité)

Arrêter de se mentir demande une vigilance et une pratique régulière.

Comme manger : ce n’est pas parce que tu as mangé une bonne entrecôte que tu ne mangeras plus jamais.

Pour être plus honnête envers toi, tu vas y revenir plusieurs fois par jour, t’auto-observer à chaque instant. Pour ce faire, un rappel de conscience automatisé (type notification, montre qui vibre, gong de méditation…) peut être une aide précieuse.

3 qualités pour arrêter de se mentir à soi-même et être honnête envers soi

Être honnête envers soi et arrêter de se mentir à soi-même requiert 3 qualités importantes :

 

1/ L’honnêteté de se voir tel qu’on est et de voir la réalité brute, de nos émotions, de nos pensées, de nos actions, de nos paroles.

 

2/ La douceur de nous accueillir tels que nous sommes à chaque instant, quoi que nous voyons de nous, de façon inconditionnelle.

 

3/ La légèreté de ne pas prendre tout cela trop au sérieux : il n’y a pas d’objectif, de point B auquel arriver. On peut se détendre !

 

Être honnête envers soi amène à découvrir sa Vérité Intérieure, ce qui va avec son lot de désagréments. 

Tu vas faire face à tes zones d’ombre, à tes limites, à tes peurs, à tes doutes… 

 

Ces parties de toi, c’est aussi toi… Et le plus beau cadeau que tu puisses te faire, c’est les découvrir et les aimer 🙂

 

À ta Vérité Intérieure,

Fabien

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05 Fév
EnnéagrammeBy Fabien

L’ennéagramme en vidéo

Si tu t’intéresses à l’ennéagramme, il y a de très nombreux articles sur Epanessence.

Maintenant, certains préfèrent la vidéo et j’aime aussi beaucoup tourner en vidéo. Bonne nouvelle pour toi si tu veux apprendre l’ennéagramme en vidéo.

Tu as accès à une véritable formation des bases en ennéagramme, 100% gratuite sur ce site.

Cette playlist YouTube sur l’ennéagramme est dense, je t’invite à prendre ton temps pour creuser l’ennéagramme. 

Ennéagramme : Les bases indispensables

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Comment trouver son profil ennéagramme ?

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Les 9 types de l'ennéagramme en bref

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Type 1 de l'ennéagramme en vidéo

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Type 2 de l'ennéagramme en vidéo

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Type 3 de l'ennéagramme en vidéo

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Type 4 de l'ennéagramme en vidéo

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Type 5 de l'ennéagramme en vidéo

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Type 6 de l'ennéagramme en vidéo

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Type 7 de l'ennéagramme en vidéo

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L'hypnose en ennéagramme : comment chaque type s'hypnotise

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05 Fév
EnnéagrammeBy Fabien

Tout sur le type 9 aile 8 en ennéagramme (ou 9w8)

Le type 9 de l’ennéagramme fait partie des profils instinctifs.

L’aile en 8 amène de la nuance dans sa personnalité.
Voyons dans cet article :

  • Les rappels sur le type 9 de l’ennéagramme
  • Le développement de l’aile
  • L’influence de l’aile 8 sur le type 8

Rappels sur le type 9 ennéagramme

En ennéagramme, le type 9 est un instinctif intérieur et extérieur. Voici comment il pourrait l’exprimer :

“Dans l’ennéagramme, je suis le profil type cool avec qui tu as envie d’être. Je t’accepte tel que tu es et c’est pour ça que tu apprécies ma compagnie.

D’ailleurs, en tant que type 9, je me reconnais souvent dans TOUS les autres types de personnalité. C’est normal, puisque c’est mon mode de fonctionnement de fusionner avec le monde.

À la différence du type 8 qui polarise énormément, moi j’ai plutôt tendance à créer l’harmonie, à faire l’unanimité en devenant délégué de classe sans l’avoir demandé : j’ai tendance à être apprécié par (presque) tout le monde. Je suis souvent “personnalité préférée”, comme Zinedine Zidane, Omar Sy ou Yannick Noah.

C’est cette recherche de consensus qui fait de moi un médiateur. Certains auteurs m’appellent le médiateur, mais attention à ne pas te méprendre : je prends ce rôle malgré moi !

Franchement, du moment que je suis en paix et que tout le monde est en harmonie, tout me va. Je suis comme l’eau, je vais dans le sens du courant, je me laisser porter par la vie.
Je suis un instinctif non instinctif qui contrôle par le non contrôle.

J’ai un rapport particulier à la colère. 
Tu ne me verras quasiment JAMAIS en colère et pour cause : je fais tout pour éviter de provoquer l’agressivité des autres, donc je prends sur moi et j’accumule encore et encore la colère du type 8 ET du type 1. Et un beau jour ça pète à cause de la goutte de trop…

À ce moment-là, le trop plein accumulé toutes ces années déborde, je peux devenir très dangereux et vraiment péter un boulon, devenir très violent voire tuer quelqu’un.

Dans l’ennéagramme je n’ai pas le monopole de la violence, chaque type de personnalité peut l’être. Mais moi, c’est soudain, rare et très intense.

Mon évitement compulsif étant le conflit, j’ai du mal à décider, à dire non et à exprimer ma vérité. Je crains plus que tout de te froisser alors je vais tomber dans mon mécanisme de défense (la narcotisation) pour éviter de me rencontrer un peu trop.
J’ai tendance à l’inertie car, quelque part, tout me va.
Je suis une personne qui désire avant tout être en paix.
Ma passion de paresse est avant tout une paresse à me connaître, je vais faire en sorte de ne pas trop connaître mes limites et encore moins les exprimer.
Voilà pourquoi je donne l’impression d’une personne nonchalante qui se moque de tout. Ne t’y laisse pas prendre, je suis un faux calme.
Je te laisse décider car au moins j’ai juste à suivre, je veux à tout prix éviter les conflits avec toi, alors je suis tout à fait prêt à laisser de côté mes préférences.

Tout comme l’ennéatype 8 et l’ennéatype 1, j’appartiens aux profils instinctifs.

Dans mon type de personnalité, mon centre instinctif est dirigé vers l’intérieur et l’extérieur, là où l’ennéatype 3 a son centre émotionnel vers l’intérieur et l’extérieur et l’ennéatype 6 son centre mental vers l’intérieur et l’extérieur.”

Le développement de l’aile en ennéagramme

L’aile est un concept qui vient ajouter de la nuance et un aspect dynamique au type de personnalité de base en ennéagramme.

En ennéagramme, tu verras souvent le terme w dans un type, sous la forme “2w3”, “4w5” ou encore “6w5”. Ce “w” signifie “wing”, en français il s’agit de l’aile.

L’aile est l’un des types voisins qui se surajoute au type de base sans jamais s’y substituer.

“2w3” signifie un type 2 de l’ennéagramme avec une aile de type 3.

Cela veut dire que la personnalité de base est le type 2, ça ne change pas. Simplement, elle est teintée par le type 3 également.

Les types d’ailes sont les deux profils situés de part et d’autre du type de base sur le cercle du symbole de l’ennéagramme.

Un type 1 peut avoir une aile en 9 et en 2.

Pour ce qui nous intéresse aujourd’hui, le type 2 peut avoir une aile en type 1 ou en type 3.
Sur cette page, nous parlons du type 2 avec une aile en 3.

Chaque individu peut développer une ou deux ailes dans sa vie, quel que soit son type ennéagramme.

La première aile apparaît entre 16 et 24 ans suite à un événement majeur de la vie.
Elle se déploie en très peu de temps et modifie durablement la personnalité de l’individu.
Elle vient amener de la souplesse au type de base qui a tendance à être coincé dans ses mécanismes égotiques.
Cette première aile est systématique, tous les adultes la développent.
Elle peut être très légèrement marquée ou très forte, mais elle ne prend jamais plus de place que le type de base.

La seconde aile peut apparaître dans la deuxième partie de la vie d’un individu mais cela est relativement rare.
A la différence de la première aile qui apparaît en réaction à un événement de vie, la seconde aile résulte d’un travail sur soi et ne se développe par forcément.
La plupart des gens ne la développent jamais.

Quelques remarques :
1/ L’aile peut s’intégrer ou se désintégrer comme le type de base.
2/ Plus l’individu vit des circonstances difficiles dans sa vie, plus l’aile va se développer tôt.
3/ L’aile vient apporter de la complexité et de la nuance dans le type de personnalité d’un individu.

La spécificité du type 9 aile 8 (9w8) en ennéagramme

L’aile en 8 amène au type 9 de l’ennéagramme plus de capacité à être assertif, il va plus facilement dire non et faire entendre son désaccord. Sa colère est moins contenue que le type 9 aile 1, il peut même parler de ses projets de vengeance (fixation du type 8).

C’est un profil qui a plus d’agressivité passive et plus de difficulté à se confier, à être vulnérable et parler de sa réalité. Il reste type 9 donc il va quand même tout faire pour éviter les conflits. Cet évitement compulsif du conflit est fondamental pour comprendre ce profil de personnalité.

Comme tous les types 9, les types 9w8 ont tendance à chercher la paix et l’harmonie dans les relations interpersonnelles. Cependant, ils peuvent également être très déterminés et assertifs lorsqu’ils croient en quelque chose de fort. Ils peuvent être des leaders, en utilisant leur capacité à calmer les confits pour atteindre l’orientation du type 9 (acceptation et soutien)

Les personnes de type 9w8 sont souvent très dévouées et fiables, et cherchent à être utiles aux autres. Ils ont tendance à avoir du mal à prendre des décisions pour eux-mêmes, car ils cherchent souvent à ménager la chèvre et le chou. Cela peut les amener à se sentir piégés en essayant de satisfaire les besoins des autres sans prendre suffisamment soin d’eux-mêmes, allant jusqu’à l’oubli de soi.

Le type 9 aile 8 (9w8) a besoin de prendre plus de temps pour lui, se poser pour sentir ce dont il a vraiment besoin et ce à quoi il aspire. Cela peut l’aider à prendre des décisions plus simplement.

En clair, c’est une personne qui reste facile à vivre car de type 9, mais l’aile en 8 amène à ce profil du corps et une certaine puissance.

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25 Jan
EnnéagrammeBy Fabien

Tout sur le type 1 aile 2 en ennéagramme (ou 1w2)

Le type 1 de l’ennéagramme fait partie des profils instinctifs.

L’aile en 2 amène de la nuance dans sa personnalité.
Voyons dans cet article :

  • Les rappels sur le type 2 de l’ennéagramme
  • Le développement de l’aile
  • L’influence de l’aile 2 sur le type 1

Rappels sur le type 1 ennéagramme

En ennéagramme, le type 1 est un instinctif intérieur. Voici comment il pourrait l’exprimer :

“Dans l’ennéagramme, je suis l’archétype du perfectionniste qui cherche toujours à améliorer le monde. 

Tout comme l’ennéatype 8 et l’ennéatype 9, j’appartiens aux profils instinctifs.

Dans mon type de personnalité, mon centre instinctif est dirigé vers l’intérieur, là où l’ennéatype 4 a son centre émotionnel vers l’intérieur et l’ennéatype 7 son centre mental vers l’intérieur.

Comme je me définis par le contrôle que j’ai sur moi, je SUIS mon centre instinctif. Autrement dit, mes actions définissent qui je suis donc je poursuis mes idéaux, de façon à être quelqu’un de bien et, surtout, éviter d’être du côté du mal.

C’est pour ça qu’on me prend pour un perfectionniste et que bien des auteurs en ennéagramme m’appellent le perfectionniste. Mais attention, je le ne suis pas forcément et tout type de personnalité en ennéagramme peut faire preuve de perfectionnisme… puisque c’est un comportement.

Chez moi, la dualité bien/mal est très présente car je fais tout pour éviter d’être quelqu’un de mauvais.

De l’extérieur, tu percevras mon agacement, surtout de la tension et de la rigidité, car à vrai dire, je suis vraiment mal à l’aise avec la colère (tu vas comprendre pourquoi.
On me voit souvent comme assez froid, pourtant je peux être très sympathique et avenant.

En même temps je critique facilement ce qui ne convient pas.

Quand elle sort, ma colère re-rentre aussitôt, car si je suis en colère, je n’ai plus de contrôle sur moi et je suis une mauvaise personne…

Ainsi, ma colère a tout juste le temps de sortir que je la réprime aussitôt. 

Je suis le seul type de personnalité de l’ennéagramme qui a le même évitement compulsif que sa passion : la colère.

Ca veut dire que j’évite à tout prix de laisser sortir ce que je ressens tout le temps. Paradoxal ! Mets-toi à ma place, tu crois que c’est facile ?!

Voilà pourquoi dans mes relations on me fait souvent remarquer mon tempérament colérique et je déteste le voir.”

Le développement de l’aile en ennéagramme

L’aile est un concept qui vient ajouter de la nuance et un aspect dynamique au type de personnalité de base en ennéagramme.

En ennéagramme, tu verras souvent le terme w dans un type, sous la forme “2w3”, “4w5” ou encore “6w5”. Ce “w” signifie “wing”, en français il s’agit de l’aile.

L’aile est l’un des types voisins qui se surajoute au type de base sans jamais s’y substituer.

“2w3” signifie un type 2 de l’ennéagramme avec une aile de type 3.

Cela veut dire que la personnalité de base est le type 2, ça ne change pas. Simplement, elle est teintée par le type 3 également.

Les types d’ailes sont les deux profils situés de part et d’autre du type de base sur le cercle du symbole de l’ennéagramme.

Un type 1 peut avoir une aile en 9 et en 2.

Pour ce qui nous intéresse aujourd’hui, le type 2 peut avoir une aile en type 1 ou en type 3.
Sur cette page, nous parlons du type 2 avec une aile en 3.

Chaque individu peut développer une ou deux ailes dans sa vie, quel que soit son type ennéagramme.

La première aile apparaît entre 16 et 24 ans suite à un événement majeur de la vie.
Elle se déploie en très peu de temps et modifie durablement la personnalité de l’individu.
Elle vient amener de la souplesse au type de base qui a tendance à être coincé dans ses mécanismes égotiques.
Cette première aile est systématique, tous les adultes la développent.
Elle peut être très légèrement marquée ou très forte, mais elle ne prend jamais plus de place que le type de base.

La seconde aile peut apparaître dans la deuxième partie de la vie d’un individu mais cela est relativement rare.
A la différence de la première aile qui apparaît en réaction à un événement de vie, la seconde aile résulte d’un travail sur soi et ne se développe par forcément.
La plupart des gens ne la développent jamais.

Quelques remarques :
1/ L’aile peut s’intégrer ou se désintégrer comme le type de base.
2/ Plus l’individu vit des circonstances difficiles dans sa vie, plus l’aile va se développer tôt.
3/ L’aile vient apporter de la complexité et de la nuance dans le type de personnalité d’un individu.

La spécificité du type 1w2 en ennéagramme

Le type 1w2 de l’ennéagramme est un des neuf types de personnalité décrits par ce modèle. Les personnes de ce type sont soucieuses de faire les choses correctement et de maintenir un haut standard d’excellence en tout ce qu’elles font. Ils sont également très soucieux des besoins des autres et se sentent responsables de les aider à atteindre leurs propres objectifs. Les 1w2 sont souvent des leaders naturels et des mentors pour les autres.

Cependant, cette tendance à vouloir tout faire correctement peut parfois causer de la colère chez les 1w2 lorsqu’ils se sentent incapables de satisfaire leurs propres normes élevées ou celles des autres. Cette colère peut également surgir lorsqu’ils perçoivent que les autres ne se soucient pas assez de faire les choses correctement ou de prendre soin des autres. Les 1w2 peuvent également être trop critiques envers eux-mêmes et les autres lorsque les choses ne se déroulent pas comme prévu.

Il est important pour les 1w2 de se rappeler que la perfection n’est pas toujours possible dans ce monde imparfait, et qu’il est important d’accepter les imperfections de soi et des autres. Il est également important de prendre soin de soi en évitant de se mettre sous pression excessive et de se rappeler que leur bienveillance et leur souci des autres est une force.

Il est important de noter que, bien que les 1w2 aient des caractéristiques communes, chaque individu est unique et peut présenter des variations dans les traits de sa personnalité en fonction de son environnement, de son éducation et de son expérience de vie. Il est donc important de ne pas réduire une personne à son type d’ennéagramme, mais plutôt de l’utiliser comme un outil pour mieux comprendre les motivations et les comportements d’une personne.

En résumé, le type 1w2 de l’ennéagramme est un perfectionniste soucieux des autres, qui travaille dur pour atteindre ses objectifs et aider les autres à atteindre les leurs. Bien qu’ils puissent être des leaders naturels et des mentors, ils doivent apprendre à accepter les imperfections de ce monde et à prendre soin d’eux-mêmes en gérant leur colère. Il est important de noter que chaque individu est unique et peut varier dans ses traits de personnalité.

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18 Jan
EnnéagrammeBy Fabien

Tout sur le type 2 aile 3 en ennéagramme (ou 2w3)

Le type 2 de l’ennéagramme fait partie des profils émotionnels.

L’aile en 3 amène de la nuance dans sa personnalité.
Voyons dans cet article :

  • Les rappels sur le type 2 de l’ennéagramme
  • Le développement de l’aile
  • L’influence de l’aile 3 sur le type 2

Rappels sur le type 2 ennéagramme

Dans l’ennéagramme, le type 2 est un émotionnel extérieur.

Voilà comment il pourrait décrire sa réalité :

“Moi, l’ennéatype 2, comme je suis les émotions des autres, mon type de personnalité est tourné vers les autres pour que je puisse cerner au mieux ce qu’ils ressentent, afin d’identifier leurs besoins et de faire de mon mieux pour y répondre et leur donner de l’amour (afin d’en recevoir).
Avec un tel fonctionnement, je n’aime pas être seul, c’est dans la relation interpersonnelle que je me sens vraiment exister, où je sens que j’ai une utilité.”

Il est souvent décrit comme altruiste. Ce n’est pas vraiment que le type 2 de l’ennéagramme est un altruiste, c’est surtout que son centre émotionnel est tourné vers l’extérieur.
L’orientation du type 2 ennéagramme est l’amour. C’est ce qu’il apporte au monde.
Il est très porté sur les relations, toute son attention est portéer sur les besoins des autres.
Avec son centre émotionnel surutilisé vers l’extérieur, son évitement compulsif est de reconnaître ses propres besoins.
Rappelons que cela n’a rien d’un altruisme désintéressé, le type 2 attend de la reconnaissance extérieure, même s’il n’en est pas conscient, même s’il le nie.
On est loin d’un altruisme désintéressé.
Cela n’empêche pas le type 2 d’être sincère dans sa volonté d’apporter son aide et de donner son amour.
On pense souvent que le type 2 de l’ennéagramme est une femme et il est vrai que c’est souvent le cas. Maintenant, ça n’est pas un règle, un homme a le droit d’être de type 2 aussi.

Comment savoir si tu es de type 2 ?

Si tu connais Epanessence, tu sais que nous ne sommes pas friands du test en ennéagramme même si c’est très à la mode sur la toile.
Autant en MBTI ou autre typologie de personnalité ça peut être pertinent car ça décrit des fonctionnements, autant en ennéagramme tu vas tomber dans le panneau car l’ennéagramme décrit les motivations des individus et cela n’est pas identifiable par un test. Dès qu’il s’agit de connaissance de soi, fais attention à une volonté de résultats rapides… Se connaître prend du temps.

Le développement de l’aile en ennéagramme

L’aile est un concept qui vient ajouter de la nuance et un aspect dynamique au type de personnalité de base en ennéagramme.

En ennéagramme, tu verras souvent le terme w dans un type, sous la forme “2w3”, “4w5” ou encore “6w5”. Ce “w” signifie “wing”, en français il s’agit de l’aile.

L’aile est l’un des types voisins qui se surajoute au type de base sans jamais s’y substituer.

“2w3” signifie un type 2 de l’ennéagramme avec une aile de type 3.

Cela veut dire que la personnalité de base est le type 2, ça ne change pas. Simplement, elle est teintée par le type 3 également.

Les types d’ailes sont les deux profils situés de part et d’autre du type de base sur le cercle du symbole de l’ennéagramme.

Un type 1 peut avoir une aile en 9 et en 2.

Pour ce qui nous intéresse aujourd’hui, le type 2 peut avoir une aile en type 1 ou en type 3.
Sur cette page, nous parlons du type 2 avec une aile en 3.

Chaque individu peut développer une ou deux ailes dans sa vie, quel que soit son type ennéagramme.

La première aile apparaît entre 16 et 24 ans suite à un événement majeur de la vie.
Elle se déploie en très peu de temps et modifie durablement la personnalité de l’individu.
Elle vient amener de la souplesse au type de base qui a tendance à être coincé dans ses mécanismes égotiques.
Cette première aile est systématique, tous les adultes la développent.
Elle peut être très légèrement marquée ou très forte, mais elle ne prend jamais plus de place que le type de base.

La seconde aile peut apparaître dans la deuxième partie de la vie d’un individu mais cela est relativement rare.
A la différence de la première aile qui apparaît en réaction à un événement de vie, la seconde aile résulte d’un travail sur soi et ne se développe par forcément.
La plupart des gens ne la développent jamais.

Quelques remarques :
1/ L’aile peut s’intégrer ou se désintégrer comme le type de base.
2/ Plus l’individu vit des circonstances difficiles dans sa vie, plus l’aile va se développer tôt.
3/ L’aile vient apporter de la complexité et de la nuance dans le type de personnalité d’un individu.

La spécificité du type 2w3 en ennéagramme

S’il a une aile de type 3, le type 2 ne se contente plus de la reconnaissance des gens qu’il a soutenus.
Il cherche une reconnaissance sociale positive pour son rôle de sauveur.
Il est alors encore plus dépendant du regard des autres et il a encore moins conscience de ses besoins.

La passion de mensonge inhérente au type 3 l’amène à choisir qui il aide et la manière de le faire en fonction de ce qui peut le plus le gratifier. Le mensonge émotionnel est alors plus présent.
La fixation de vanité inhérente au type 3 s’ajoute à la passion d’orgueil pour donner une auto-valorisation du type “m’as-tu vu”.

Les individus 2w3 sont généralement chaleureuses, attentionnées et serviables, et ont tendance à se considérer comme des personnes aimantes et généreuses.

Les individus de l’ennéatype 2w3 sont souvent très conscients des besoins des autres et se sentent motivés par le désir de les aider. Ils sont souvent des leaders naturels et ont tendance à être très sociables et à aimer être entourés de gens.

Il est important de noter que les individus de l’ennéatype 2w3 peuvent également être très sensibles aux besoins des autres et peuvent avoir tendance à se mettre en retrait de leurs propres besoins et désirs pour se concentrer sur ceux des autres. Cela peut parfois entraîner des problèmes de dépendance et de perte de soi.

En outre, étant donné que les individus de l’ennéatype 2w3 sont souvent très conscients des besoins des autres, ils peuvent avoir tendance à être très critiques envers eux-mêmes et à se sentir coupables lorsqu’ils ne parviennent pas à répondre à ces besoins.

En résumé, l’ennéatype 2w3 est un type de personnalité chaleureux, attentionné et serviable qui est motivé par le désir d’aider les autres. Ils sont des leaders naturels, sociables et diplomates. Cependant, ils peuvent également être très sensibles aux besoins des autres et avoir tendance à mettre en retrait leurs propres besoins, ce qui peut entraîner des problèmes de dépendance et de perte de soi.

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04 Jan
EnnéagrammeBy Fabien

Formation en ennéagramme : ce qu’il faut savoir

La formation en ennéagramme est la suite logique quand tu découvres ce fabuleux modèle et que tu veux mieux te connaître, trouver ton type de personnalité, améliorer ta communication…
Dans le domaine de la formation ennéagramme, il y a pléthore de possibilités.

Forcément, se posent un certain nombre de questions :
Quel centre de formation à l’ennéagramme choisir ?
Quel type de formation ? Présentiel ou en ligne ?
Comment se passe une formation en ennéagramme ?

Si la réponse à ces questions t’intéresse, c’est parti !

Comment choisir sa formation en ennéagramme ?

Pour commencer, je n’ai pas l’intention de me substituer à ton discernement pour choisir avec qui tu veux te former.

C’est un choix personnel qui dépend de tes envies, de tes affinités, je t’invite donc à ne pas te laisser happer par un discours marketing, une preuve d’autorité (“notre formateur a tel pedigree”), une preuve sociale (“notre organisme de formation a formé plus de 167 000 personnes depuis 1432”) ou un argument du type (“faites vous rembourser la formation par votre OPCA”).

La seule fois où j’ai suivi une formation financée par un organisme, c’était bien pourri… (ce qui ne veut pas dire que toutes les formations remboursées sont nazes).

Quand je veux me former à quelque chose et m’investir vraiment, je paye de ma poche car quand l’humain paie, il s’engage beaucoup plus.
La prise en charge par un organisme de formation n’a pas à interférer avec mon choix. Quand les soldes arrivent, je ne vais pas acheter des chaussettes rose bonbon ou des chaussures qui ne sont pas à ma pointure…

Avant de choisir ta formation, je t’invite à ne pas te précipiter, à ne pas agir dans l’urgence et l’excitation.
Trouver ton type ennéagramme ne presse pas, tu as sûrement passé des dizaines d’années à ne pas te connaître, ce n’est pas un mois de plus qui va poser souci !

Ainsi, tu peux prendre le temps de regarder ce qui existe sur le marché, de demander autour de toi, de regarder sur internet…

Je vais casser l’ambiance mais c’est important que tu sois au courant : 80% des formations sont médiocres.
C’est normal, ça fonctionne dans tous les secteurs ainsi : 80% des produits de supermarché, 80% des compléments alimentaires, 80% des livres, 80% des films… C’est le “sommet” de la courbe de Gauss.

Cette moyenne médiocre est visible partout.
Combien as-tu fait de restaurants pour UN repas exceptionnel ?
80% de restaurants sont moyens, 10% vraiment mauvais et 10% excellents.

Ces chiffres arbitraires s’appliquent aussi à l’ennéagramme.
Ne me crois pas, explore les contenus sur internet au sujet de l’ennéagramme et constate par toi-même.

La plupart des articles sur internet sont des copiés-collés reformulés et l’ennéagramme n’y fait pas exception. Pourtant j’ai bien cherché.
Beaucoup de formateurs ne parlent même pas (ou très succinctement) des 3 centres, alors que c’est le cœur de ce modèle…

La qualité d’un enseignement a tendance à baisser quand il devient grand public et c’est le cas avec l’ennéagramme, depuis qu’il a été popularisé dans les dernières années par des instituts de formation qui ont pignon sur rue.

Je n’ai pas d’avis sur les organismes de formation en ennéagramme que tu trouves en première page Google, je ne m’y suis pas formé par ce biais.

Ce dont je peux parler, c’est mon expérience, ce que j’ai vu et entendu de mes yeux.

Tout ce qui sort de l’école Helen Palmer, Eric Salmon ne m’a pas transcendé.
Des élèves formés chez Paul Pyronnet en ennéagramme sont venus vers moi et j’ai été surpris par leur connaissance très superficielle du modèle.

Récemment, j’ai reçu un mail d’un homme qui a été typé il y a 10 ans par un formateur réputé il y a 10 ans, qui a lui aussi enseigné l’ennéagramme… Il a découvert récemment via Epanessence qu’il s’était trompé de type.

Attention, je ne suis pas là pour faire de la critique l’ad hominem ni pour pointer des gens en particulier, juste pour te donner les informations que j’ai afin que tu apprennes l’ennéagramme de façon la plus profonde et pertinente qui soit.

Je trouverais dommage de lâcher beaucoup d’argent dans des formations qui restent en surface du modèle.

Malheureusement, le niveau ambiant est mauvais et ça donne une image tronquée voire fausse de l’ennéagramme. C’est pareil avec beaucoup de livres qui répètent souvent les mêmes âneries.

Quand tu commences à lire les “noms” des types : réformateur, altruiste… Allume ton radar à bullshit.

Repérer les indices sur la qualité de la formation

Pour choisir ta formation en ennéagramme, tu peux vérifier un certain nombre d’indices :

  1. Le contenu : que propose l’institut de formation / le formateur en terme de contenu gratuit ? Articles, vidéos…
    Tu peux aussi regarder s’il a écrit des livres et, le cas échéant, les lire pour te familiariser et voir si ça te parle.
    Est-ce que dans ses différents contenus, ça parle d’ennéagramme ? Est-ce que c’est la même chose que tu vois partout ? Ou est-ce qu’il y a une approche singulière ?

  2. La profondeur des propos :
    Que ce soit dans les contenus qui n’ont rien à voir avec l’ennéagramme ou avec les contenus qui traitent spécifiquement de l’ennéagramme, vois-tu de la profondeur dans la façon dont le sujet est traité ?
    En terme d’ennéagramme, est-ce qu’il traite en détails la notion de centres, est-ce que tu y retrouves ce que tu as pu lire sur Epanessence, est-ce qu’il explicite la notion d’évitement compulsif, de mécanisme de défense, du centre préféré qui bascule, des variantes dans la hiérarchie des centres, …
    Ces quelques sujets, qui sont à la base du modèle de l’ennéagramme, peuvent déjà t’indiquer à quel point le formateur maîtrise (ou non) les bases de ce modèle. Ce dont il ne parle PAS t’informe autant de la qualité de son enseignement que ce dont il parle.
    Est-ce qu’il parle des ennéatypes de façon caricaturale, en utilisant les noms tels que “perfectionniste”, “altruiste”, “battant” ?
    Est-ce qu’il propose de faire un test ?
    Est-ce qu’il explique que “[tel type] est comme ceci” avant d’expliciter ce qu’est un ennéatype et ce que sont ses caractéristiques (centre préféré + direction du centre préféré + principaux mécanismes que sont l’évitement compulsif, le mécanisme de défense, la passion, la fixation).
    La plupart de ce que tu peux lire sur ce site relève des bases de l’ennéagramme, ça te permet de situer.

  3. La qualité du formateur :
    Que sens-tu dans la qualité d’être du formateur ? Qu’est-ce que tu ressens dans ton corps quand tu le vois, quand tu l’écoutes, quand tu t’y connectes ?
    Quelles sont ses influences, son parcours, son expérience de formateur ?
    De quel type de personnalité est-il ? En parle-t-il ?
    Est-ce qu’il type les gens en leur disant de but en blanc leur ennéatype ?
    Quelle est son éthique personnelle ?
    Renseigne toi sur qui est le formateur, n’hésite pas à l’appeler et à lui poser des questions. Le formateur ou l’accompagnant en ennéagramme, c’est comme ton médecin traitant pour ta santé, sauf que là c’est pour de la connaissance de soi. C’est un domaine extrêmement important à ne pas négliger. La personne avec qui tu découvres l’ennéagramme peut te faire vivre une mauvaise expérience et te faire laisser le modèle de côté pendant des années, j’ai plusieurs fois entendu ce type de témoignage.
    L’ennéagramme est un modèle profond, si le formateur vient du monde de la PNL, de l’hypnose et du coaching, attention car il va l’utiliser comme un simple outil. Ecoute bien dans le discours, cela peut t’aider à cerner le niveau de conscience (en terme de spirale dynamique) du formateur. Ca ne veut pas dire que la formation sera mauvaise, mais si par exemple tu as un formateur qui est très empreint des modèles tels que PNL et coaching, ils vont avoir tendance à utiliser l’ennéagramme à des fins de productivité, de développement personnel, d’être plus ceci ou moins cela, au service d’un idéal de soi qui est aux antipodes de l’intérêt de ce modèle.

Or, dans ma perception de l’ennéagramme, l’intention première est de te rencontrer ici et maintenant, te connaître et te comprendre vraiment.
L’objectif n’est pas l’intégration, ce n’est pas de t’améliorer ou de te changer.

Ces paradigmes de Orange (très ancrés dans le développement personnel) fonctionnent mal avec l’ennéagramme, car pour travailler avec ce modèle, il s’agit de lâcher les enjeux pour se voir tels que nous sommes.

Attention : tout ceci apporte des indices pour choisir ta formation en ennéagramme mais ce n’est pas une vérité. Il peut arriver qu’un formateur ne mette aucune information disponible en ligne pour des raisons qui lui appartiennent, ce que j’ai déjà vu chez un formateur vraiment excellent : ni article, ni plan de formation, ni vidéo…

Que t’apprend une formation en ennéagramme ?

 

Logiquement, si le formateur fait bien son travail, tu vois en détails :

    • Le module de découverte des bases de l’ennéagramme avec :
      L’historique de l’ennéagramme et le code d’éthique
      Les 3 centres et la hiérarchie des centres
      La structure d’un ennéatype, de l’ego à l’essence
      Les 9 types de personnalité en détail avec les mécanismes inhérents à chaque type, avec les variantes (autant dans la hiérarchie des centres que dans les mécanismes tels que contre-passion et contre-fixation)
      Le processus scientifique en détail pour trouver ton type de personnalité et creuser ton fonctionnement.

    • Le module sur l’intégration et la désintégration internes des 9 types ainsi que l’intégration et la désintégration externes.

    • Le module communication avec le style de communication des 9 types, les points d’accroche entre chaque type, la “compatibilité” l’ennéagramme dans le couple…

    • Le module sous-types avec les 27 sous-types de l’ennéagramme, la genèse de chaque sous-type, comment ça se manifeste chez les 9 profils…

    • Le module des ailes avec les 2 ailes pour chacun des types de l’ennéagamme, la genèse des ailes , son influence sur le type de base, pour affiner la connaissance de ton fonctionnement. 

    • Le module sur le “false core” qui creuse sur le “faux noyau” sur lequel se construit la personnalité pour comprendre en profondeur le fonctionnement des 9 profils de l’ennéagramme.

    • Le module sur l’essence et sur l’ennéagramme spirituel.

    • Le module sur les transes hypnotiques inhérentes à chaque type de personnalité et comment s’en libérer.

    • Le module sur les liens avec d’autres modèles : spirale dynamique, CNV, MBTI, analyse transactionnelle, internal family system…

    • Le module sur le typage ennéagramme pour apprendre à trouver correctement le profil de personnalité d’une personne.

    • Le module sur l’intuition des 9 types de personnalité.

    • Eventuellement le module sur l’entreprise si le formateur œuvre dans le monde de l’entreprise, avec la communication en entreprise, le style de management,…

Après, selon ce que tu veux approfondir, tu vas aller sur une formation différente.

Formation en présentiel ou en ligne ?

LA grande question.
Dans le monde de l’ennéagramme, il y a un terme qui revient très souvent : la “tradition orale“. Et pour cause, depuis les enseignements de Naranjo, le modèle de l’ennéagramme se transmet par voie orale, les yeux dans les yeux.
Il est CLAIR que cettte transmission est irremplaçable.

Là où j’amène une nuance, c’est que tu peux tout à fait creuser le modèle dans ton coin pour commencer la découverte de l’ennéagramme, avec des livres, avec Epanessence, avec une formation en ligne.
Et si tu as vraiment l’envie d’approfondir le modèle, une formation s’avère indispensable à un moment donné.

Voici les avantages et inconvénients de chacun :

    • La formation en ligne est extrêmement pratique car tu peux la suivre de chez toi, à ton rythme, quand tu veux. C’est très pratique si tu es dans un pays étranger, que tu habites loin et que tu n’as pas la possibilité de te déplacer.
      C’est souvent plus accessible financièrement.
      Selon la formation, tu peux interagir avec le formateur via des sessions de questions/réponses et/ou par mail.
      Tu peux y revenir autant que tu veux pour approfondir et lutter contre la courbe de l’oubli.
      Par contre, l’interaction est forcément beaucoup moins importante qu’en physique, l’expérience émotionnelle est moins forte car en ligne on a pas accès à tous les canaux sensoriels.

    • La formation en présentiel est une belle expérience car tu t’immerges pendant plusieurs jours (c’est rarement une journée) avec le formateur et un groupe de 5, 10 voire 20 autres personnes, à creuser en toi et discuter avec le groupe, ce qui rend le modèle vachement vivant. Tu vas aussi forcément créer des liens avec certaines personnes du groupe et rester en contact, ce qui est un apport inestimable (même si ça peut arriver aussi sur une formation en ligne qui peut être vendue avec un groupe Facebook).
      Cela permet de créer un ancrage physique fort et de saisir vraiment l’essence de l’ennéagramme si le formateur est bon.
      Beaucoup de formateurs permettent un retour dans la formation et c’est appréciable pour réviser.
      Par contre, si le formateur ne fait pas de suivi (et c’est quasi-systématiquement le cas), tu te retrouves à oublier le contenu à cause de l’aspect “one shot” de la formation en présentiel, là où souvent, en ligne, il y a un suivi pour rester dans le bain.
      La formation en présentiel donne aussi beaucoup d’informations d’un coup et tu en rates forcément un paquet selon ta capacité d’assimilation.
      Pour finir, le prix est souvent plus cher, sans compter le moyen de transport, le logement et la nourriture. Ca implique de t’organiser selon le lieu de dispense de la formation, de prévoir un budget pour aller sur place, qui peut vite devenir conséquent si tu fais 3 à 6 stages. En cumulé cela peut vite représenter 15 jours de formation et prix qui va avec (formation, lieu, nourriture…)

Tu t’en doutes, je ne vais pas te conseiller l’un OU l’autre car je ne sais pas qui tu es, ce que tu vis, ni ce que tu attends en te formant à l’ennéagramme.

Donc ma recommandation générale, c’est : les deux !
Si l’ennéagramme te parle et qu’il te fascine autant que moi, je t’invite à un apprentissage multi-sensoriel : articles, vidéos, livres, formation digitale, formation présentielle…
Si c’est un modèle que tu souhaites intégrer à ta vie, à ta pratique professionnelle, imbibe-toi au maximum !

Personnellement, je ne suis pas formateur en ennéagramme, je maîtrise les bases et je propose du contenu accessible en ligne pour découvrir le modèle et se l’approprier.
Avec Epanessence, j’accompagne individuellement les gens à se comprendre, se connaître, s’accepter tels qu’ils sont et éventuellement déployer une activité adaptée à leur fonctionnement.

Tu peux trouver sur Epanessence des programmes pour aider à trouver ton type ennéagramme.

Si tu souhaites une formation ennéagramme, je peux te conseiller.

Selon ta volonté de formation, ton lieu de vie, ce que tu attends d’une formation ennéagramme, remplis le formulaire et je te recommanderai la personne la plus adaptée selon moi.

Je veux me former à l'ennéagramme

Aller plus loin que la formation

La formation (que ce soit en ligne ou présentiel) est UN angle possible pour découvrir l’ennéagramme et l’appliquer à ta vie.
Comme évoqué plus haut, tu peux creuser via les livres, les vidéos, les articles, même si ça reste en superficie car c’est du “savoir mort” qui n’est pas interactif.

 

Pour rendre ce “savoir vivant et cheminer avec l’ennéagramme, il s’agit de l’adapter à toi, pour trouver ton type, comprendre ce que ça implique… Pour cela tu peux aussi passer par un accompagnement avec l’ennéagramme.

C’est progressif, personnalisé et faisable avec Epanessence si tu le désires.
Dans ce cas, je t’invite à commencer par le Bilan de Personnalité où nous allons poser les bases de ce travail d’introspection lors de cette première session pour t’aider à trouver ton profil.

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Accès rapide
  • Guide ennéagramme
    • Les concepts de base
    • Les 9 types
    • Trouver son type
    • Les instincts et sous-types
  • Guide spirale dynamique
  • Guide IKIGAI

Qui est l'auteur d'Epanessence ?

Entrepreneur depuis 2014 et auteur du livre "L'ingrédient secret de la réussite", Fabien accompagne les profils atypiques à mieux se connaître, s'accepter et déployer l'activité qui leur ressemble.

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