Catégorie : Ennéagramme

L’ennéagramme en vidéo

Si tu t’intéresses à l’ennéagramme, il y a de très nombreux articles sur Epanessence.

Maintenant, certains préfèrent la vidéo et j’aime aussi beaucoup tourner en vidéo. Bonne nouvelle pour toi si tu veux apprendre l’ennéagramme en vidéo.

Tu as accès à une véritable formation des bases en ennéagramme, 100% gratuite sur ce site.

Cette playlist YouTube sur l’ennéagramme est dense, je t’invite à prendre ton temps pour creuser l’ennéagramme. 

Comment trouver son profil ennéagramme ?

Les 9 types de l'ennéagramme en bref

Type 1 de l'ennéagramme en vidéo

Type 2 de l'ennéagramme en vidéo

Type 3 de l'ennéagramme en vidéo

Type 4 de l'ennéagramme en vidéo

Type 5 de l'ennéagramme en vidéo

Type 6 de l'ennéagramme en vidéo

Type 7 de l'ennéagramme en vidéo

Type 8 de l'ennéagramme en vidéo

Type 9 de l'ennéagramme en vidéo

Que faire de son type ennéagramme ?

La compatibilité en ennéagramme

L'ego en ennéagramme

L'hypnose en ennéagramme : comment chaque type s'hypnotise

Tout sur le type 9 aile 8 en ennéagramme (ou 9w8)

Le type 9 de l’ennéagramme fait partie des profils instinctifs.

L’aile en 8 amène de la nuance dans sa personnalité.
Voyons dans cet article :

  • Les rappels sur le type 9 de l’ennéagramme
  • Le développement de l’aile
  • L’influence de l’aile 8 sur le type 8

Rappels sur le type 9 ennéagramme

En ennéagramme, le type 9 est un instinctif intérieur et extérieur. Voici comment il pourrait l’exprimer :

“Dans l’ennéagramme, je suis le profil type cool avec qui tu as envie d’être. Je t’accepte tel que tu es et c’est pour ça que tu apprécies ma compagnie.

D’ailleurs, en tant que type 9, je me reconnais souvent dans TOUS les autres types de personnalité. C’est normal, puisque c’est mon mode de fonctionnement de fusionner avec le monde.

À la différence du type 8 qui polarise énormément, moi j’ai plutôt tendance à créer l’harmonie, à faire l’unanimité en devenant délégué de classe sans l’avoir demandé : j’ai tendance à être apprécié par (presque) tout le monde. Je suis souvent “personnalité préférée”, comme Zinedine Zidane, Omar Sy ou Yannick Noah.

C’est cette recherche de consensus qui fait de moi un médiateur. Certains auteurs m’appellent le médiateur, mais attention à ne pas te méprendre : je prends ce rôle malgré moi !

Franchement, du moment que je suis en paix et que tout le monde est en harmonie, tout me va. Je suis comme l’eau, je vais dans le sens du courant, je me laisser porter par la vie.
Je suis un instinctif non instinctif qui contrôle par le non contrôle.

J’ai un rapport particulier à la colère. 
Tu ne me verras quasiment JAMAIS en colère et pour cause : je fais tout pour éviter de provoquer l’agressivité des autres, donc je prends sur moi et j’accumule encore et encore la colère du type 8 ET du type 1. Et un beau jour ça pète à cause de la goutte de trop…

À ce moment-là, le trop plein accumulé toutes ces années déborde, je peux devenir très dangereux et vraiment péter un boulon, devenir très violent voire tuer quelqu’un.

Dans l’ennéagramme je n’ai pas le monopole de la violence, chaque type de personnalité peut l’être. Mais moi, c’est soudain, rare et très intense.

Mon évitement compulsif étant le conflit, j’ai du mal à décider, à dire non et à exprimer ma vérité. Je crains plus que tout de te froisser alors je vais tomber dans mon mécanisme de défense (la narcotisation) pour éviter de me rencontrer un peu trop.
J’ai tendance à l’inertie car, quelque part, tout me va.
Je suis une personne qui désire avant tout être en paix.
Ma passion de paresse est avant tout une paresse à me connaître, je vais faire en sorte de ne pas trop connaître mes limites et encore moins les exprimer.
Voilà pourquoi je donne l’impression d’une personne nonchalante qui se moque de tout. Ne t’y laisse pas prendre, je suis un faux calme.
Je te laisse décider car au moins j’ai juste à suivre, je veux à tout prix éviter les conflits avec toi, alors je suis tout à fait prêt à laisser de côté mes préférences.

Tout comme l’ennéatype 8 et l’ennéatype 1, j’appartiens aux profils instinctifs.

Dans mon type de personnalité, mon centre instinctif est dirigé vers l’intérieur et l’extérieur, là où l’ennéatype 3 a son centre émotionnel vers l’intérieur et l’extérieur et l’ennéatype 6 son centre mental vers l’intérieur et l’extérieur.”

Le développement de l’aile en ennéagramme

L’aile est un concept qui vient ajouter de la nuance et un aspect dynamique au type de personnalité de base en ennéagramme.

En ennéagramme, tu verras souvent le terme w dans un type, sous la forme “2w3”, “4w5” ou encore “6w5”. Ce “w” signifie “wing”, en français il s’agit de l’aile.

L’aile est l’un des types voisins qui se surajoute au type de base sans jamais s’y substituer.

“2w3” signifie un type 2 de l’ennéagramme avec une aile de type 3.

Cela veut dire que la personnalité de base est le type 2, ça ne change pas. Simplement, elle est teintée par le type 3 également.

Les types d’ailes sont les deux profils situés de part et d’autre du type de base sur le cercle du symbole de l’ennéagramme.

Un type 1 peut avoir une aile en 9 et en 2.

Pour ce qui nous intéresse aujourd’hui, le type 2 peut avoir une aile en type 1 ou en type 3.
Sur cette page, nous parlons du type 2 avec une aile en 3.

Chaque individu peut développer une ou deux ailes dans sa vie, quel que soit son type ennéagramme.

La première aile apparaît entre 16 et 24 ans suite à un événement majeur de la vie.
Elle se déploie en très peu de temps et modifie durablement la personnalité de l’individu.
Elle vient amener de la souplesse au type de base qui a tendance à être coincé dans ses mécanismes égotiques.
Cette première aile est systématique, tous les adultes la développent.
Elle peut être très légèrement marquée ou très forte, mais elle ne prend jamais plus de place que le type de base.

La seconde aile peut apparaître dans la deuxième partie de la vie d’un individu mais cela est relativement rare.
A la différence de la première aile qui apparaît en réaction à un événement de vie, la seconde aile résulte d’un travail sur soi et ne se développe par forcément.
La plupart des gens ne la développent jamais.

Quelques remarques :
1/ L’aile peut s’intégrer ou se désintégrer comme le type de base.
2/ Plus l’individu vit des circonstances difficiles dans sa vie, plus l’aile va se développer tôt.
3/ L’aile vient apporter de la complexité et de la nuance dans le type de personnalité d’un individu.

La spécificité du type 9 aile 8 (9w8) en ennéagramme

L’aile en 8 amène au type 9 de l’ennéagramme plus de capacité à être assertif, il va plus facilement dire non et faire entendre son désaccord. Sa colère est moins contenue que le type 9 aile 1, il peut même parler de ses projets de vengeance (fixation du type 8).

C’est un profil qui a plus d’agressivité passive et plus de difficulté à se confier, à être vulnérable et parler de sa réalité. Il reste type 9 donc il va quand même tout faire pour éviter les conflits. Cet évitement compulsif du conflit est fondamental pour comprendre ce profil de personnalité.

Comme tous les types 9, les types 9w8 ont tendance à chercher la paix et l’harmonie dans les relations interpersonnelles. Cependant, ils peuvent également être très déterminés et assertifs lorsqu’ils croient en quelque chose de fort. Ils peuvent être des leaders, en utilisant leur capacité à calmer les confits pour atteindre l’orientation du type 9 (acceptation et soutien)

Les personnes de type 9w8 sont souvent très dévouées et fiables, et cherchent à être utiles aux autres. Ils ont tendance à avoir du mal à prendre des décisions pour eux-mêmes, car ils cherchent souvent à ménager la chèvre et le chou. Cela peut les amener à se sentir piégés en essayant de satisfaire les besoins des autres sans prendre suffisamment soin d’eux-mêmes, allant jusqu’à l’oubli de soi.

Le type 9 aile 8 (9w8) a besoin de prendre plus de temps pour lui, se poser pour sentir ce dont il a vraiment besoin et ce à quoi il aspire. Cela peut l’aider à prendre des décisions plus simplement.

En clair, c’est une personne qui reste facile à vivre car de type 9, mais l’aile en 8 amène à ce profil du corps et une certaine puissance.

Tout sur le type 1 aile 2 en ennéagramme (ou 1w2)

Le type 1 de l’ennéagramme fait partie des profils instinctifs.

L’aile en 2 amène de la nuance dans sa personnalité.
Voyons dans cet article :

  • Les rappels sur le type 2 de l’ennéagramme
  • Le développement de l’aile
  • L’influence de l’aile 2 sur le type 1

Rappels sur le type 1 ennéagramme

En ennéagramme, le type 1 est un instinctif intérieur. Voici comment il pourrait l’exprimer :

“Dans l’ennéagramme, je suis l’archétype du perfectionniste qui cherche toujours à améliorer le monde. 

Tout comme l’ennéatype 8 et l’ennéatype 9, j’appartiens aux profils instinctifs.

Dans mon type de personnalité, mon centre instinctif est dirigé vers l’intérieur, là où l’ennéatype 4 a son centre émotionnel vers l’intérieur et l’ennéatype 7 son centre mental vers l’intérieur.

Comme je me définis par le contrôle que j’ai sur moi, je SUIS mon centre instinctif. Autrement dit, mes actions définissent qui je suis donc je poursuis mes idéaux, de façon à être quelqu’un de bien et, surtout, éviter d’être du côté du mal.

C’est pour ça qu’on me prend pour un perfectionniste et que bien des auteurs en ennéagramme m’appellent le perfectionniste. Mais attention, je le ne suis pas forcément et tout type de personnalité en ennéagramme peut faire preuve de perfectionnisme… puisque c’est un comportement.

Chez moi, la dualité bien/mal est très présente car je fais tout pour éviter d’être quelqu’un de mauvais.

De l’extérieur, tu percevras mon agacement, surtout de la tension et de la rigidité, car à vrai dire, je suis vraiment mal à l’aise avec la colère (tu vas comprendre pourquoi.
On me voit souvent comme assez froid, pourtant je peux être très sympathique et avenant.

En même temps je critique facilement ce qui ne convient pas.

Quand elle sort, ma colère re-rentre aussitôt, car si je suis en colère, je n’ai plus de contrôle sur moi et je suis une mauvaise personne…

Ainsi, ma colère a tout juste le temps de sortir que je la réprime aussitôt. 

Je suis le seul type de personnalité de l’ennéagramme qui a le même évitement compulsif que sa passion : la colère.

Ca veut dire que j’évite à tout prix de laisser sortir ce que je ressens tout le temps. Paradoxal ! Mets-toi à ma place, tu crois que c’est facile ?!

Voilà pourquoi dans mes relations on me fait souvent remarquer mon tempérament colérique et je déteste le voir.”

Le développement de l’aile en ennéagramme

L’aile est un concept qui vient ajouter de la nuance et un aspect dynamique au type de personnalité de base en ennéagramme.

En ennéagramme, tu verras souvent le terme w dans un type, sous la forme “2w3”, “4w5” ou encore “6w5”. Ce “w” signifie “wing”, en français il s’agit de l’aile.

L’aile est l’un des types voisins qui se surajoute au type de base sans jamais s’y substituer.

“2w3” signifie un type 2 de l’ennéagramme avec une aile de type 3.

Cela veut dire que la personnalité de base est le type 2, ça ne change pas. Simplement, elle est teintée par le type 3 également.

Les types d’ailes sont les deux profils situés de part et d’autre du type de base sur le cercle du symbole de l’ennéagramme.

Un type 1 peut avoir une aile en 9 et en 2.

Pour ce qui nous intéresse aujourd’hui, le type 2 peut avoir une aile en type 1 ou en type 3.
Sur cette page, nous parlons du type 2 avec une aile en 3.

Chaque individu peut développer une ou deux ailes dans sa vie, quel que soit son type ennéagramme.

La première aile apparaît entre 16 et 24 ans suite à un événement majeur de la vie.
Elle se déploie en très peu de temps et modifie durablement la personnalité de l’individu.
Elle vient amener de la souplesse au type de base qui a tendance à être coincé dans ses mécanismes égotiques.
Cette première aile est systématique, tous les adultes la développent.
Elle peut être très légèrement marquée ou très forte, mais elle ne prend jamais plus de place que le type de base.

La seconde aile peut apparaître dans la deuxième partie de la vie d’un individu mais cela est relativement rare.
A la différence de la première aile qui apparaît en réaction à un événement de vie, la seconde aile résulte d’un travail sur soi et ne se développe par forcément.
La plupart des gens ne la développent jamais.

Quelques remarques :
1/ L’aile peut s’intégrer ou se désintégrer comme le type de base.
2/ Plus l’individu vit des circonstances difficiles dans sa vie, plus l’aile va se développer tôt.
3/ L’aile vient apporter de la complexité et de la nuance dans le type de personnalité d’un individu.

La spécificité du type 1w2 en ennéagramme

Le type 1w2 de l’ennéagramme est un des neuf types de personnalité décrits par ce modèle. Les personnes de ce type sont soucieuses de faire les choses correctement et de maintenir un haut standard d’excellence en tout ce qu’elles font. Ils sont également très soucieux des besoins des autres et se sentent responsables de les aider à atteindre leurs propres objectifs. Les 1w2 sont souvent des leaders naturels et des mentors pour les autres.

Cependant, cette tendance à vouloir tout faire correctement peut parfois causer de la colère chez les 1w2 lorsqu’ils se sentent incapables de satisfaire leurs propres normes élevées ou celles des autres. Cette colère peut également surgir lorsqu’ils perçoivent que les autres ne se soucient pas assez de faire les choses correctement ou de prendre soin des autres. Les 1w2 peuvent également être trop critiques envers eux-mêmes et les autres lorsque les choses ne se déroulent pas comme prévu.

Il est important pour les 1w2 de se rappeler que la perfection n’est pas toujours possible dans ce monde imparfait, et qu’il est important d’accepter les imperfections de soi et des autres. Il est également important de prendre soin de soi en évitant de se mettre sous pression excessive et de se rappeler que leur bienveillance et leur souci des autres est une force.

Il est important de noter que, bien que les 1w2 aient des caractéristiques communes, chaque individu est unique et peut présenter des variations dans les traits de sa personnalité en fonction de son environnement, de son éducation et de son expérience de vie. Il est donc important de ne pas réduire une personne à son type d’ennéagramme, mais plutôt de l’utiliser comme un outil pour mieux comprendre les motivations et les comportements d’une personne.

En résumé, le type 1w2 de l’ennéagramme est un perfectionniste soucieux des autres, qui travaille dur pour atteindre ses objectifs et aider les autres à atteindre les leurs. Bien qu’ils puissent être des leaders naturels et des mentors, ils doivent apprendre à accepter les imperfections de ce monde et à prendre soin d’eux-mêmes en gérant leur colère. Il est important de noter que chaque individu est unique et peut varier dans ses traits de personnalité.

Tout sur le type 2 aile 3 en ennéagramme (ou 2w3)

Le type 2 de l’ennéagramme fait partie des profils émotionnels.

L’aile en 3 amène de la nuance dans sa personnalité.
Voyons dans cet article :

  • Les rappels sur le type 2 de l’ennéagramme
  • Le développement de l’aile
  • L’influence de l’aile 3 sur le type 2

Rappels sur le type 2 ennéagramme

Dans l’ennéagramme, le type 2 est un émotionnel extérieur.

Voilà comment il pourrait décrire sa réalité :

“Moi, l’ennéatype 2, comme je suis les émotions des autres, mon type de personnalité est tourné vers les autres pour que je puisse cerner au mieux ce qu’ils ressentent, afin d’identifier leurs besoins et de faire de mon mieux pour y répondre et leur donner de l’amour (afin d’en recevoir).
Avec un tel fonctionnement, je n’aime pas être seul, c’est dans la relation interpersonnelle que je me sens vraiment exister, où je sens que j’ai une utilité.”

Il est souvent décrit comme altruiste. Ce n’est pas vraiment que le type 2 de l’ennéagramme est un altruiste, c’est surtout que son centre émotionnel est tourné vers l’extérieur.
L’orientation du type 2 ennéagramme est l’amour. C’est ce qu’il apporte au monde.
Il est très porté sur les relations, toute son attention est portéer sur les besoins des autres.
Avec son centre émotionnel surutilisé vers l’extérieur, son évitement compulsif est de reconnaître ses propres besoins.
Rappelons que cela n’a rien d’un altruisme désintéressé, le type 2 attend de la reconnaissance extérieure, même s’il n’en est pas conscient, même s’il le nie.
On est loin d’un altruisme désintéressé.
Cela n’empêche pas le type 2 d’être sincère dans sa volonté d’apporter son aide et de donner son amour.
On pense souvent que le type 2 de l’ennéagramme est une femme et il est vrai que c’est souvent le cas. Maintenant, ça n’est pas un règle, un homme a le droit d’être de type 2 aussi.

Comment savoir si tu es de type 2 ?

Si tu connais Epanessence, tu sais que nous ne sommes pas friands du test en ennéagramme même si c’est très à la mode sur la toile.
Autant en MBTI ou autre typologie de personnalité ça peut être pertinent car ça décrit des fonctionnements, autant en ennéagramme tu vas tomber dans le panneau car l’ennéagramme décrit les motivations des individus et cela n’est pas identifiable par un test. Dès qu’il s’agit de connaissance de soi, fais attention à une volonté de résultats rapides… Se connaître prend du temps.

Le développement de l’aile en ennéagramme

L’aile est un concept qui vient ajouter de la nuance et un aspect dynamique au type de personnalité de base en ennéagramme.

En ennéagramme, tu verras souvent le terme w dans un type, sous la forme “2w3”, “4w5” ou encore “6w5”. Ce “w” signifie “wing”, en français il s’agit de l’aile.

L’aile est l’un des types voisins qui se surajoute au type de base sans jamais s’y substituer.

“2w3” signifie un type 2 de l’ennéagramme avec une aile de type 3.

Cela veut dire que la personnalité de base est le type 2, ça ne change pas. Simplement, elle est teintée par le type 3 également.

Les types d’ailes sont les deux profils situés de part et d’autre du type de base sur le cercle du symbole de l’ennéagramme.

Un type 1 peut avoir une aile en 9 et en 2.

Pour ce qui nous intéresse aujourd’hui, le type 2 peut avoir une aile en type 1 ou en type 3.
Sur cette page, nous parlons du type 2 avec une aile en 3.

Chaque individu peut développer une ou deux ailes dans sa vie, quel que soit son type ennéagramme.

La première aile apparaît entre 16 et 24 ans suite à un événement majeur de la vie.
Elle se déploie en très peu de temps et modifie durablement la personnalité de l’individu.
Elle vient amener de la souplesse au type de base qui a tendance à être coincé dans ses mécanismes égotiques.
Cette première aile est systématique, tous les adultes la développent.
Elle peut être très légèrement marquée ou très forte, mais elle ne prend jamais plus de place que le type de base.

La seconde aile peut apparaître dans la deuxième partie de la vie d’un individu mais cela est relativement rare.
A la différence de la première aile qui apparaît en réaction à un événement de vie, la seconde aile résulte d’un travail sur soi et ne se développe par forcément.
La plupart des gens ne la développent jamais.

Quelques remarques :
1/ L’aile peut s’intégrer ou se désintégrer comme le type de base.
2/ Plus l’individu vit des circonstances difficiles dans sa vie, plus l’aile va se développer tôt.
3/ L’aile vient apporter de la complexité et de la nuance dans le type de personnalité d’un individu.

La spécificité du type 2w3 en ennéagramme

S’il a une aile de type 3, le type 2 ne se contente plus de la reconnaissance des gens qu’il a soutenus.
Il cherche une reconnaissance sociale positive pour son rôle de sauveur.
Il est alors encore plus dépendant du regard des autres et il a encore moins conscience de ses besoins.

La passion de mensonge inhérente au type 3 l’amène à choisir qui il aide et la manière de le faire en fonction de ce qui peut le plus le gratifier. Le mensonge émotionnel est alors plus présent.
La fixation de vanité inhérente au type 3 s’ajoute à la passion d’orgueil pour donner une auto-valorisation du type “m’as-tu vu”.

Les individus 2w3 sont généralement chaleureuses, attentionnées et serviables, et ont tendance à se considérer comme des personnes aimantes et généreuses.

Les individus de l’ennéatype 2w3 sont souvent très conscients des besoins des autres et se sentent motivés par le désir de les aider. Ils sont souvent des leaders naturels et ont tendance à être très sociables et à aimer être entourés de gens.

Il est important de noter que les individus de l’ennéatype 2w3 peuvent également être très sensibles aux besoins des autres et peuvent avoir tendance à se mettre en retrait de leurs propres besoins et désirs pour se concentrer sur ceux des autres. Cela peut parfois entraîner des problèmes de dépendance et de perte de soi.

En outre, étant donné que les individus de l’ennéatype 2w3 sont souvent très conscients des besoins des autres, ils peuvent avoir tendance à être très critiques envers eux-mêmes et à se sentir coupables lorsqu’ils ne parviennent pas à répondre à ces besoins.

En résumé, l’ennéatype 2w3 est un type de personnalité chaleureux, attentionné et serviable qui est motivé par le désir d’aider les autres. Ils sont des leaders naturels, sociables et diplomates. Cependant, ils peuvent également être très sensibles aux besoins des autres et avoir tendance à mettre en retrait leurs propres besoins, ce qui peut entraîner des problèmes de dépendance et de perte de soi.

Formation en ennéagramme : ce qu’il faut savoir

La formation en ennéagramme est la suite logique quand tu découvres ce fabuleux modèle et que tu veux mieux te connaître, trouver ton type de personnalité, améliorer ta communication…
Dans le domaine de la formation ennéagramme, il y a pléthore de possibilités.

Forcément, se posent un certain nombre de questions :
Quel centre de formation à l’ennéagramme choisir ?
Quel type de formation ? Présentiel ou en ligne ?
Comment se passe une formation en ennéagramme ?

Si la réponse à ces questions t’intéresse, c’est parti !

Comment choisir sa formation en ennéagramme ?

Pour commencer, je n’ai pas l’intention de me substituer à ton discernement pour choisir avec qui tu veux te former.

C’est un choix personnel qui dépend de tes envies, de tes affinités, je t’invite donc à ne pas te laisser happer par un discours marketing, une preuve d’autorité (“notre formateur a tel pedigree”), une preuve sociale (“notre organisme de formation a formé plus de 167 000 personnes depuis 1432”) ou un argument du type (“faites vous rembourser la formation par votre OPCA”).

La seule fois où j’ai suivi une formation financée par un organisme, c’était bien pourri… (ce qui ne veut pas dire que toutes les formations remboursées sont nazes).

Quand je veux me former à quelque chose et m’investir vraiment, je paye de ma poche car quand l’humain paie, il s’engage beaucoup plus.
La prise en charge par un organisme de formation n’a pas à interférer avec mon choix. Quand les soldes arrivent, je ne vais pas acheter des chaussettes rose bonbon ou des chaussures qui ne sont pas à ma pointure…

Avant de choisir ta formation, je t’invite à ne pas te précipiter, à ne pas agir dans l’urgence et l’excitation.
Trouver ton type ennéagramme ne presse pas, tu as sûrement passé des dizaines d’années à ne pas te connaître, ce n’est pas un mois de plus qui va poser souci !

Ainsi, tu peux prendre le temps de regarder ce qui existe sur le marché, de demander autour de toi, de regarder sur internet…

Je vais casser l’ambiance mais c’est important que tu sois au courant : 80% des formations sont médiocres.
C’est normal, ça fonctionne dans tous les secteurs ainsi : 80% des produits de supermarché, 80% des compléments alimentaires, 80% des livres, 80% des films… C’est le “sommet” de la courbe de Gauss.

Cette moyenne médiocre est visible partout.
Combien as-tu fait de restaurants pour UN repas exceptionnel ?
80% de restaurants sont moyens, 10% vraiment mauvais et 10% excellents.

Ces chiffres arbitraires s’appliquent aussi à l’ennéagramme.
Ne me crois pas, explore les contenus sur internet au sujet de l’ennéagramme et constate par toi-même.

La plupart des articles sur internet sont des copiés-collés reformulés et l’ennéagramme n’y fait pas exception. Pourtant j’ai bien cherché.
Beaucoup de formateurs ne parlent même pas (ou très succinctement) des 3 centres, alors que c’est le cœur de ce modèle…

La qualité d’un enseignement a tendance à baisser quand il devient grand public et c’est le cas avec l’ennéagramme, depuis qu’il a été popularisé dans les dernières années par des instituts de formation qui ont pignon sur rue.

Je n’ai pas d’avis sur les organismes de formation en ennéagramme que tu trouves en première page Google, je ne m’y suis pas formé par ce biais.

Ce dont je peux parler, c’est mon expérience, ce que j’ai vu et entendu de mes yeux.

Tout ce qui sort de l’école Helen Palmer, Eric Salmon ne m’a pas transcendé.
Des élèves formés chez Paul Pyronnet en ennéagramme sont venus vers moi et j’ai été surpris par leur connaissance très superficielle du modèle.

Récemment, j’ai reçu un mail d’un homme qui a été typé il y a 10 ans par un formateur réputé il y a 10 ans, qui a lui aussi enseigné l’ennéagramme… Il a découvert récemment via Epanessence qu’il s’était trompé de type.

Attention, je ne suis pas là pour faire de la critique l’ad hominem ni pour pointer des gens en particulier, juste pour te donner les informations que j’ai afin que tu apprennes l’ennéagramme de façon la plus profonde et pertinente qui soit.

Je trouverais dommage de lâcher beaucoup d’argent dans des formations qui restent en surface du modèle.

Malheureusement, le niveau ambiant est mauvais et ça donne une image tronquée voire fausse de l’ennéagramme. C’est pareil avec beaucoup de livres qui répètent souvent les mêmes âneries.

Quand tu commences à lire les “noms” des types : réformateur, altruiste… Allume ton radar à bullshit.

Repérer les indices sur la qualité de la formation

Pour choisir ta formation en ennéagramme, tu peux vérifier un certain nombre d’indices :

  1. Le contenu : que propose l’institut de formation / le formateur en terme de contenu gratuit ? Articles, vidéos…
    Tu peux aussi regarder s’il a écrit des livres et, le cas échéant, les lire pour te familiariser et voir si ça te parle.
    Est-ce que dans ses différents contenus, ça parle d’ennéagramme ? Est-ce que c’est la même chose que tu vois partout ? Ou est-ce qu’il y a une approche singulière ?

  2. La profondeur des propos :
    Que ce soit dans les contenus qui n’ont rien à voir avec l’ennéagramme ou avec les contenus qui traitent spécifiquement de l’ennéagramme, vois-tu de la profondeur dans la façon dont le sujet est traité ?
    En terme d’ennéagramme, est-ce qu’il traite en détails la notion de centres, est-ce que tu y retrouves ce que tu as pu lire sur Epanessence, est-ce qu’il explicite la notion d’évitement compulsif, de mécanisme de défense, du centre préféré qui bascule, des variantes dans la hiérarchie des centres, …
    Ces quelques sujets, qui sont à la base du modèle de l’ennéagramme, peuvent déjà t’indiquer à quel point le formateur maîtrise (ou non) les bases de ce modèle. Ce dont il ne parle PAS t’informe autant de la qualité de son enseignement que ce dont il parle.
    Est-ce qu’il parle des ennéatypes de façon caricaturale, en utilisant les noms tels que “perfectionniste”, “altruiste”, “battant” ?
    Est-ce qu’il propose de faire un test ?
    Est-ce qu’il explique que “[tel type] est comme ceci” avant d’expliciter ce qu’est un ennéatype et ce que sont ses caractéristiques (centre préféré + direction du centre préféré + principaux mécanismes que sont l’évitement compulsif, le mécanisme de défense, la passion, la fixation).
    La plupart de ce que tu peux lire sur ce site relève des bases de l’ennéagramme, ça te permet de situer.

  3. La qualité du formateur :
    Que sens-tu dans la qualité d’être du formateur ? Qu’est-ce que tu ressens dans ton corps quand tu le vois, quand tu l’écoutes, quand tu t’y connectes ?
    Quelles sont ses influences, son parcours, son expérience de formateur ?
    De quel type de personnalité est-il ? En parle-t-il ?
    Est-ce qu’il type les gens en leur disant de but en blanc leur ennéatype ?
    Quelle est son éthique personnelle ?
    Renseigne toi sur qui est le formateur, n’hésite pas à l’appeler et à lui poser des questions. Le formateur ou l’accompagnant en ennéagramme, c’est comme ton médecin traitant pour ta santé, sauf que là c’est pour de la connaissance de soi. C’est un domaine extrêmement important à ne pas négliger. La personne avec qui tu découvres l’ennéagramme peut te faire vivre une mauvaise expérience et te faire laisser le modèle de côté pendant des années, j’ai plusieurs fois entendu ce type de témoignage.
    L’ennéagramme est un modèle profond, si le formateur vient du monde de la PNL, de l’hypnose et du coaching, attention car il va l’utiliser comme un simple outil. Ecoute bien dans le discours, cela peut t’aider à cerner le niveau de conscience (en terme de spirale dynamique) du formateur. Ca ne veut pas dire que la formation sera mauvaise, mais si par exemple tu as un formateur qui est très empreint des modèles tels que PNL et coaching, ils vont avoir tendance à utiliser l’ennéagramme à des fins de productivité, de développement personnel, d’être plus ceci ou moins cela, au service d’un idéal de soi qui est aux antipodes de l’intérêt de ce modèle.

Or, dans ma perception de l’ennéagramme, l’intention première est de te rencontrer ici et maintenant, te connaître et te comprendre vraiment.
L’objectif n’est pas l’intégration, ce n’est pas de t’améliorer ou de te changer.

Ces paradigmes de Orange (très ancrés dans le développement personnel) fonctionnent mal avec l’ennéagramme, car pour travailler avec ce modèle, il s’agit de lâcher les enjeux pour se voir tels que nous sommes.

Attention : tout ceci apporte des indices pour choisir ta formation en ennéagramme mais ce n’est pas une vérité. Il peut arriver qu’un formateur ne mette aucune information disponible en ligne pour des raisons qui lui appartiennent, ce que j’ai déjà vu chez un formateur vraiment excellent : ni article, ni plan de formation, ni vidéo…

Que t’apprend une formation en ennéagramme ?

Logiquement, si le formateur fait bien son travail, tu vois en détails :

    • Le module de découverte des bases de l’ennéagramme avec :
      L’historique de l’ennéagramme et le code d’éthique
      Les 3 centres et la hiérarchie des centres
      La structure d’un ennéatype, de l’ego à l’essence
      Les 9 types de personnalité en détail avec les mécanismes inhérents à chaque type, avec les variantes (autant dans la hiérarchie des centres que dans les mécanismes tels que contre-passion et contre-fixation)
      Le processus scientifique en détail pour trouver ton type de personnalité et creuser ton fonctionnement.

    • Le module sur l’intégration et la désintégration internes des 9 types ainsi que l’intégration et la désintégration externes.

    • Le module communication avec le style de communication des 9 types, les points d’accroche entre chaque type, la “compatibilité” l’ennéagramme dans le couple…

    • Le module sous-types avec les 27 sous-types de l’ennéagramme, la genèse de chaque sous-type, comment ça se manifeste chez les 9 profils…

    • Le module des ailes avec les 2 ailes pour chacun des types de l’ennéagamme, la genèse des ailes , son influence sur le type de base, pour affiner la connaissance de ton fonctionnement. 

    • Le module sur le “false core” qui creuse sur le “faux noyau” sur lequel se construit la personnalité pour comprendre en profondeur le fonctionnement des 9 profils de l’ennéagramme.

    • Le module sur l’essence et sur l’ennéagramme spirituel.

    • Le module sur les transes hypnotiques inhérentes à chaque type de personnalité et comment s’en libérer.

    • Le module sur les liens avec d’autres modèles : spirale dynamique, CNV, MBTI, analyse transactionnelle, internal family system…

    • Le module sur le typage ennéagramme pour apprendre à trouver correctement le profil de personnalité d’une personne.

    • Eventuellement le module sur l’entreprise si le formateur œuvre dans le monde de l’entreprise, avec la communication en entreprise, le style de management,…

Après, selon ce que tu veux approfondir, tu vas aller sur une formation différente.

Formation en présentiel ou en ligne ?

LA grande question.
Dans le monde de l’ennéagramme, il y a un terme qui revient très souvent : la “tradition orale“. Et pour cause, depuis les enseignements de Naranjo, le modèle de l’ennéagramme se transmet par voie orale, les yeux dans les yeux.
Il est CLAIR que cettte transmission est irremplaçable.

Là où j’amène une nuance, c’est que tu peux tout à fait creuser le modèle dans ton coin pour commencer la découverte de l’ennéagramme, avec des livres, avec Epanessence, avec une formation en ligne.
Et si tu as vraiment l’envie d’approfondir le modèle, une formation s’avère indispensable à un moment donné.

Voici les avantages et inconvénients de chacun :

    • La formation en ligne est extrêmement pratique car tu peux la suivre de chez toi, à ton rythme, quand tu veux. C’est très pratique si tu es dans un pays étranger, que tu habites loin et que tu n’as pas la possibilité de te déplacer.
      C’est souvent plus accessible financièrement.
      Selon la formation, tu peux interagir avec le formateur via des sessions de questions/réponses et/ou par mail.
      Tu peux y revenir autant que tu veux pour approfondir et lutter contre la courbe de l’oubli.
      Par contre, l’interaction est forcément beaucoup moins importante qu’en physique, l’expérience émotionnelle est moins forte car en ligne on a pas accès à tous les canaux sensoriels.

    • La formation en présentiel est une belle expérience car tu t’immerges pendant plusieurs jours (c’est rarement une journée) avec le formateur et un groupe de 5, 10 voire 20 autres personnes, à creuser en toi et discuter avec le groupe, ce qui rend le modèle vachement vivant. Tu vas aussi forcément créer des liens avec certaines personnes du groupe et rester en contact, ce qui est un apport inestimable (même si ça peut arriver aussi sur une formation en ligne qui peut être vendue avec un groupe Facebook).
      Cela permet de créer un ancrage physique fort et de saisir vraiment l’essence de l’ennéagramme si le formateur est bon.
      Beaucoup de formateurs permettent un retour dans la formation et c’est appréciable pour réviser.
      Par contre, si le formateur ne fait pas de suivi (et c’est quasi-systématiquement le cas), tu te retrouves à oublier le contenu à cause de l’aspect “one shot” de la formation en présentiel, là où souvent, en ligne, il y a un suivi pour rester dans le bain.
      La formation en présentiel donne aussi beaucoup d’informations d’un coup et tu en rates forcément un paquet selon ta capacité d’assimilation.
      Pour finir, le prix est souvent plus cher, sans compter le moyen de transport, le logement et la nourriture. Ca implique de t’organiser selon le lieu de dispense de la formation, de prévoir un budget pour aller sur place, qui peut vite devenir conséquent si tu fais 3 à 6 stages. En cumulé cela peut vite représenter 15 jours de formation et prix qui va avec (formation, lieu, nourriture…)

Tu t’en doutes, je ne vais pas te conseiller l’un OU l’autre car je ne sais pas qui tu es, ce que tu vis, ni ce que tu attends en te formant à l’ennéagramme.

Donc ma recommandation générale, c’est : les deux !
Si l’ennéagramme te parle et qu’il te fascine autant que moi, je t’invite à un apprentissage multi-sensoriel : articles, vidéos, livres, formation digitale, formation présentielle…
Si c’est un modèle que tu souhaites intégrer à ta vie, à ta pratique professionnelle, imbibe-toi au maximum !

Personnellement, je ne suis pas formateur en ennéagramme, je maîtrise les bases et je propose du contenu accessible en ligne pour découvrir le modèle et se l’approprier.
Avec Epanessence, j’accompagne individuellement les gens à se comprendre, se connaître, s’accepter tels qu’ils sont et éventuellement déployer une activité adaptée à leur fonctionnement.

Tu peux trouver sur Epanessence des programmes pour aider à trouver ton type ennéagramme.

Si tu souhaites une formation ennéagramme, je peux te conseiller.

Selon ta volonté de formation, ton lieu de vie, ce que tu attends d’une formation ennéagramme, remplis le formulaire et je te recommanderai la personne la plus adaptée selon moi.

Aller plus loin que la formation

La formation (que ce soit en ligne ou présentiel) est UN angle possible pour découvrir l’ennéagramme et l’appliquer à ta vie.
Comme évoqué plus haut, tu peux creuser via les livres, les vidéos, les articles, même si ça reste en superficie car c’est du “savoir mort” qui n’est pas interactif.

Pour rendre ce “savoir vivant et cheminer avec l’ennéagramme, il s’agit de l’adapter à toi, pour trouver ton type, comprendre ce que ça implique… Pour cela tu peux aussi passer par un accompagnement avec l’ennéagramme.

C’est progressif, personnalisé et faisable avec Epanessence si tu le désires.
Dans ce cas, je t’invite à commencer par le Bilan de Personnalité où nous allons poser les bases de ce travail d’introspection lors de cette première session pour t’aider à trouver ton profil.

Comment connaître son type ennéagramme avec la démarche scientifique

 

Comment connaître son type de personnalité en ennéagramme ?

L’ennéagramme a tôt fait d’être réduit à une figure ésotérique sans fondement.

 

Pourtant, quiconque observe autour de lui peut constater sa pertinence concrète, empirique, en permanence !

 

Cela n’empêche pas d’adopter une posture scientifique dans l’ennéagramme.

 

Au contraire, c’est même souhaitable pour éviter tout un tas de compréhensions parcellaires et de raccourcis foireux.

 

Il est très facile de se faire happer par nos propres biais cognitifs dans l’utilisation du modèle de l’ennéagramme et d’en faire un usage superficiel voire complètement pervers, comme c’est le cas avec un test.

 

Alors, comment appliquer la méthode scientifique en ennéagramme pour trouver ton type de personnalité une bonne fois pour toutes ?

Avant de parler d’ennéagramme et plus spécifiquement de comment trouver ton type de personnalité, on a besoin de faire un détour par un concept clé en psychologie.

 

Si tu n’es pas familier des travaux de Daniel Kahneman sur les biais cognitifs, retiens seulement ceci.

 

Dans notre fonctionnement psychique, nous avons une pensée à 2 vitesses.

 

Le Système 1 est impulsif et intuitif, il est automatique, économique et instantané.

Le Système 2 est lent, rationnel. Capable de raisonner, il est prudent. Il arrive toujours après le système 1 et coûte de l’énergie.

 

On constate des différences qui y sont liées chez les individus : certains sont plus comme leur Système 2 ; d’autres sont plus proches de leur Système 1.

(Il y aurait même un Système 3 qui se rapprocherait d’une forme de méta-cognition et permettant de prendre du recul sur le Système 2)

 

Le Système 1 se déclenche automatiquement et involontairement, car il permet d’agir.

Sa volonté d’économie d’énergie fait qu’il est rapide et criblé de biais cognitifs.

On ne peut pas avoir le beurre et l’argent du beurre.

 

Ainsi, on a tous fait l’expérience de voir un bout de bois par terre, perçu comme un serpent au premier regard (ou expérience similaire).

 

On l’a vraiment vu, pourtant, quelques secondes après, on réalise que c’est un banal bout de bois inanimé.

 

Le Système 1 se déclenche et permet la survie :

 

Mieux vaut voir un serpent (même si c’en est pas un) et se carapater pour survivre, pour rien…

Plutôt que ne pas voir le serpent et se faire mordre, au risque de mourir.

 

Ainsi, les biais cognitifs ont été favorisés par l’évolution pour maximiser les chances de survie.

Notre cerveau est naturellement parano : il abhorre l’inconnu, généralise et se méfie de prime abord.

 

Le problème auquel on a à faire est le suivant : notre système 1 se déclenche en permanence sans nous demander notre avis. Question de survie.

 

Mais quel rapport avec l’ennéagramme et avec ton type de personnalité ?

 

J’y viens.

Le danger des heuristiques de pensée en ennéagramme

Quand tu croises quelqu’un en colère et franc du collier, et que tu as quelques bases en ennéagramme, ton système 1 s’empresse de se mettre en route et d’étiqueter comme si tu voyais un Pokémon sauvage :

 

“Oh, un type 8 de l’ennéagramme !”

 

Ensuite, un peu de bricolage fait le reste pour valider l’étiquetage initial et en déduire que cet énergumène est effectivement bien un profil de type 8.

 

Merci le biais de confirmation qui sélectionne tous les indices venant valider notre hypothèse.

 

Il est très facile de se faire croire qu’on n’a pas une hypothèse a priori et, dans l’ombre, valider au final ce qu’on croit du type ennéagramme de l’autre.

 

C’est le grand danger dans l’ennéagramme.

 

Chacun y va de son petit arrangement pour justifier l’intuition préalable du système 1.

 

C’est LE meilleur moyen de se foirer pour connaître son type ennéagramme ou connaître le type de quelqu’un. C’est aussi l’assurance de mal utiliser l’ennéagramme.

 

Combien de fois je suis tombé dans ce piège… Beaucoup trop.

Pour mon propre type ennéagramme, le biais de confirmation m’a mis dedans et j’ai cru à tort être de type 7 pendant plus de 5 ans.

 

Pour reprendre notre exemple ci-dessus, quelqu’un en colère et franc pourrait tout à fait être un type 1 qui fait face à quelqu’un qui ne respecte pas ses idéaux, un type 4 de sous-type sexuel en plein drame, un type 6 face à quelqu’un qui ne respecte pas son cadre…

 

Comme toujours en ennéagramme, se baser sur un comportement seul pour connaître le profil de personnalité est la garantie de se planter en beauté.

 

L’ennéagramme, c’est l’étude des tréfonds de la psyché, de la partie immergée de l’iceberg psychique qui pousse une personne à agir (les MOTIVATIONS).

 

C’est un modèle complexe, nuancé, qui demande de la prise de recul, de la réflexion et de la patience.

 

Voilà pourquoi je déconseille formellement de faire un test en ennéagramme, car cela a fortement tendance à activer le biais de confirmation et t’éloigner de qui tu es vraiment.

 

Comment éviter de tomber dans ses biais cognitifs pour trouver son profil ennéagramme ? 

Comment éviter les heuristiques de pensée inévitables du système 1 ?

 

Cela commence par en avoir conscience, car cela se fait automatiquement.

 

Connaître un type ennéagramme (le sien ou celui de quelqu’un) demande un vrai travail de recherche et si tu aspires à te connaître vraiment, tu devras passer par là.

L'approche scientifique pour connaître le type de personnalité de quelqu’un (sans test)

Il s’agit avant tout de partir avec un esprit vierge en étant attentif à notre système 1.

Comme cela est difficile, si tu vois dans ton esprit l’hypothèse d’un type de personnalité en particulier, veille à la noter dans tes notes, car tu vas constater que ton psychisme, à des fins d’économie d’énergie, va vouloir valider cette hypothèse en première instance (rappelle-toi que le système 1 fonctionne tout seul en automatique)

La première étape est donc de ne PAS faire d’hypothèse sur ton type de personnalité (ni de test) ou d’être attentif à celle qui s’est formulée dans ton esprit pour ne pas être dupe.

Je m’explique : si tu poses l’hypothèse d’un profil ennéagramme après avoir discuté avec quelqu’un, vu une vidéo ou pendant un film… Tu vas de facto orienter ton cerveau pour valider cette hypothèse grâce à la formation réticulée (zone responsable de voir tout ce qui t’intéresse) à coup de biais de confirmation.

Le meilleur moyen de l’éviter, c’est :

1/ Noter cette hypothèse de type et être bien au clair que c’est une intuition émotionnelle, issue du système 1. 

Ca ne veut pas dire qu’elle est fausse, mais il faut prendre beaucoup de pincettes et être rigoureux pour venir valider ou invalider l’hypothèse avec des éléments tangibles.

2/ De ne pas faire d’hypothèse de profil a priori et d’adopter une approche par la Via Negativa, en mode soustractif.

L’idée est simple : on va explorer les 9 types de personnalité de l’ennéagramme et les éliminer 1 à 1, en récoltant des indices permettant d’exclure les types non pertinents.

Tout ce qu’une personne émane est rempli d’indices et renseigne sur son type de personnalité : 

– Ce qu’elle dit, ce qu’elle ne dit pas

– Ce qu’elle fait, ce qu’elle ne fait pas

– Son langage non verbal, son ton, sa posture

– Son énergie, l’intention perçue

– Ses émotions, sa peur profonde

– L’usage de ses 3 centres

– Ses priorités, ses zones d’ombre

– Sa vision du monde

Par exemple, l’absence totale d’émotions dans une discussion, un manque cruel d’empathie, une difficulté à se relier, un désintérêt des ressentis de l’autre, une rationalisation, (comme serait le cas d’OSS 117 par exemple), pourrait signifier un centre émotionnel réprimé.

Qui dit centre émotionnel réprimé (preuve à l’appui), dit une élimination de 2 types : le type 2 et du type 4 qui ont le centre émotionnel en centre préféré.

(et pas du type 3, car son centre émotionnel préféré bascule souvent et devient réprimé sous stress, pouvant créer de la confusion avec d’autres types).

Cette récolte d’indices va nous donner beaucoup d’informations sur l’utilisation des 3 centres.

Quel semble être le filtre premier de cette personne ? 

Qu’est-ce qui, au contraire, passe à la trappe ?

Sent-on une énergie de colère ? De peur ? De tristesse ?

Les indices ne doivent pas être interprétés isolément, on doit faire une observation en “cluster”, comme dans l’analyse du langage non verbal.

À un moment, les différents indices s’agglomèrent pour aller dans une direction.

C’est ainsi que de plus en plus de types de personnalité parmi les 9 sont éliminés, pour en laisser 2 ou 3, voire un seul.

Quand il reste seulement quelques types de personnalité, on peut s’affairer à repérer les mécanismes égotiques des survivants : évitement compulsif, mécanisme de défense, passion (et contre-passion), fixation (et contre-fixation) et sous-types.

Tous doivent être visibles pour valider l’ennéatype.

Pour aller chercher de la finesse, on peut aussi repérer la contre-passion et la contre-fixation.

Il suffit d’observer l’absence totale d’un des mécanismes caractéristique du type pour éliminer un type de personnalité.

Par exemple, si j’ai à faire à quelqu’un qui me parle systématiquement de sa vulnérabilité, de ses problèmes, de ses peurs, sans gêne particulière, on peut éliminer de facto le type 8 car il n’y pas l’évitement compulsif de la faiblesse, ni le déni de cette faiblesse.

Ne va pas trop vite en besogne en éliminant un ennéatype car tu n’as pas vu la passion ou la fixation : les contre-mécanismes peuvent être présents !

Attention à ne pas être trop obsédé par les comportements en ennéagramme : s’ils peuvent donner des indices, ils amènent souvent sur une fausse piste.

Apprends à écouter derrière les mots, à sentir ce qui sous-tend les propos d’une personne, à voir d’où ça part chez elle.

À force, tu arriveras à deviner les motivations inconscientes et trouver son type de personnalité (ce n’est jamais une certitude, seulement ton interprétation de la réalité à travers tes propres filtres).

L’orientation est souvent visible : chez beaucoup de 7, tu verras cette propension à la joie et l’optimisme.

C’est globalement vrai mais spécifiquement faux.

Un type 7 qui manifeste beaucoup la contre-passion d’austérité, peut montrer peu de joie et d’optimiste, et par contre s’infliger beaucoup de contraintes et de discipline draconienne (pour être plus libre).

Cela pourrait faire penser à un type 1 en plein contrôle de lui : il n’en est rien.

Si tu grattes, tu retrouveras l’évitement de la souffrance, la rationalisation… Et donc les mécanismes d’un type 7.

D’où l’importance de se méfier de nos heuristiques de pensée et d’adopter une démarche rigoureuse et scientifique, au risque de faire n’importe quoi avec ce fabuleux outil de l’ennéagramme.

Ne te presse pas pour typer les gens, prends tout ton temps pour faire ce travail.

Si tu n’as pas assez d’éléments, ne conclus pas, permets-toi de rester dans l’indécision et le doute. Tu as toute ta vie pour apprendre à connaître le profil de personnalité des gens.

Et surtout, si tu penses connaître le type ennéagramme de quelqu’un, garde ton hypothèse pour toi ! 

Parles-en avec des proches avec qui tu étudies l’ennéagramme si tu le souhaites, comme objet d’étude, par contre ne dis pas à l’intéressé ce que tu crois être son type.

Au-delà d’être contraire au code d’éthique, ça revient à lui gâcher le plaisir, à le mettre dans une posture descendante et à influencer sa propre recherche.

Résumons l'approche scientifique pour trouver son type en ennéagramme

Méfie-toi de tes heuristiques de pensée relatives au système 1, ça peut t’induire en erreur quand tu désires connaître le type ennéagramme de quelqu’un.

Note ton hypothèse spontanée émotionnelle sur ton type ennéagramme, si tu en as une.

Procède par élimination en cherchant à invalider les types.

Relève les indices et recoupe ces indices pour trouver un faisceau d’indices allant dans une direction. Cela va t’amener vers un profil particulier.

Guette la moindre incohérence dans ton analyse : si tu as besoin de bricoler avec les ailes et les flèches d’intégration/désintégration pour justifier ton hypothèse, il y a des bonnes chances que tu te plantes.

Le type de base suffit à expliquer le fonctionnement d’un individu.

Attention : tu ne peux jamais être SÛR à 100% du profil de personnalité d’un individu sans lui avoir parlé, sans le connaître… Et même en le connaissant, l’erreur est toujours possible.

On peut avoir une hypothèse forte, gardons toujours une part de doute.

Pour certaines personnes, y compris des amis, j’étais certain de mon hypothèse et je me suis royalement planté… 

Pourquoi ? 

Parce que je suis parti d’une hypothèse a priori, motivée par mon système 1 qui a étiqueté l’autre et je me suis persuadé qu’il était de tel ennéatype à coup de biais de confirmation. J’étais sûr !

Et pourtant, je me suis planté quand même.

Je fais donc de plus en plus attention pour ne plus me faire avoir par mes propres biais.

Ainsi, l’approche scientifique de l’ennéagramme invite à l’ouverture, à accueillir l’autre dans qui il est, sans projection, en prenant conscience des biais cognitifs inhérents à notre système 1.

Non seulement cela t’aidera à mieux comprendre l’ennéagramme et à l’utiliser avec beaucoup de pertinence, mais aussi et surtout à t’ouvrir à l’autre.

Au final, c’est cela le plus important : te relier à l’autre, l’embrasser en toute altérité au-delà de son type, au-delà du modèle de l’ennéagramme et au-delà de ce que tu crois de lui, en le prenant tel qu’il est, ici et maintenant.

Ne fais jamais de test ennéagramme

 

Le test ennéagramme semble faire partie des incontournables pour trouver son type de personnalité.

Court, long, gratuit, payant, en ligne, il y en a pour tous les goûts…

 

Et si je te disais qu’un test ennéagramme est la pire approche pour trouver ton type ?

Et si le test t’éloignait plus de ton vrai type ennéagramme qu’autre chose ?

Et si tu pouvais trouver ton type ennéagramme sans jamais faire de test ?

 

 

Dans cet article, explorons ensemble 6 bonnes raisons de ne JAMAIS faire de test ennéagramme.

test ennéagramme

En 2016, quand je découvre l’ennéagramme et ses 9 profils, tout excité, je m’empresse de trouver mon type de personnalité et d’en parler à tout le monde.

À l’époque, je tombe sur le type 7 et ça sonne comme une évidence pour moi comme pour les autres. 

 

Je suis mental, je suis curieux, je suis joyeux et j’aime les blagues de merde, j’ai du mal à faire des choix, je déteste les limites et les contraintes… Il ne m’en faut pas plus pour me cataloguer en type 7 et pour trouver tous les arguments rationnels possibles pour confirmer ce profil ennéagramme.

Tu t’en doutes, si j’en parle c’est que je ne suis pas de type 7, je l’ai découvert 5 ans plus tard…

 

Évidemment, le principal danger d’un test ennéagramme est le biais de confirmation.

 

Si on s’arrête 2 minutes pour questionner : 

Qu’est-ce qu’un test ?

Selon une des définitions, c’est un “questionnaire servant à juger quelque chose ou quelqu’un.”

 

Dans le cas d’un test ennégramme, c’est la suite linéaire d’affirmations auxquelles tu réponds par oui ou non intuitivement, ou par une nuance de “pas du tout à d’accord” à “tout à fait d’accord” basé sur un feeling de l’instant.

Ca va du test le plus sommaire avec 70 questions au test le plus complet avec 144 questions. Il existe de multiples tests en ennéagramme et mon but n’est pas de débattre de la fiabilité des résultats, duquel est le meilleur, de quel expert l’a conçu… 

 

Mon intention est de questionner l’utilité même d’un test en ennéagramme.

Le problème du test est qu’il t’assène un résultat : aucun test à la fin ne te dit “écoute frérot, au vu de tes réponses, j’en sais foutre rien de ton type ennéagramme, débrouille-toi”.

Non, le test est un algorithme défini à l’avance et te donne une réponse qui serait ton type, selon la tendance qui ressort de tes réponses. 

Malheureusement, on peine à dépasser les 50% de précision sur ce genre de test.

L’individu en quête de sens, veut un numéro : il veut son “diagnostic”.

 

Mais l’ennéagramme n’a pas pour but de trouver ton “numéro” : l’intention est de voir comment tu fonctionnes, comment et pourquoi tu agis comme tu agis, pour accéder à l’essence de qui tu es.

 

Il est une fenêtre sur ton fonctionnement le plus caché et inconscient (ta tendance naturelle) : c’est une zone vulnérable quand mise à nue, parfois inatteignable, selon le degré de protection de ton psychisme.

 

Un type ennéagramme donné par un test fige une image dans ton esprit, cela te fait partir sur un type de personnalité de façon préférentielle.

D’expérience, nous évacuons facilement les autres hypothèses pour se cantonner à la première réponse car quelque chose en nous est soulagé d’avoir trouvé.

 

Une fois que le test valide ton type, tu trouves tous les arguments pour corroborer le type en question et tu en oublies que ce n’est qu’une hypothèse (c’est le principe du biais de confirmation).

Le test dit “ennéatype 7” et tu te dis alors “oui c’est vrai que j’aime les plaisirs de la vie, c’est important pour moi la liberté” et tout un tas de fadaises qui t’éloignent de qui tu es vraiment. Tu t’enfermes dans une personnalité qui n’est pas toi…

Évacuer l'angoisse et éviter l'introspection

Le test ennéagramme est souvent fait en première intention quand on se cherche : tu découvres l’ennéagramme, tu veux connaître ton type de personnalité, tu veux un résultat et c’est tout.

Quelque part, on veut trouver notre case pour se ranger sagement dedans : “ah c’est bon, je suis 4.”

À vrai dire, c’est du même niveau que la plupart des tests pour HP, hypersensible ou pervers narcissique. C’est juste bon à essentialiser les gens et éviter de se rencontrer vraiment dans toute sa complexité et toutes ses nuances.

 

Le doute, l’incertitude, crée des émotions que nous n’aimons pas : nous voulons apaiser cette angoisse existentielle en nous raccrochant à une étiquette.

 

Ce n’est pas du tout l’objet de l’ennéagramme où l’idée est de se rencontrer tel que tu es. Ce serait paradoxal d’utiliser l’ennéagramme pour ne pas vraiment se connaître, hein ?

Franchement, après 5 années à croire que j’étais de type 7, quand j’ai découvert que je n’étais pas ce type de personnalité, quelque chose a bougé fort en moi : “merde, mais qui je suis du coup ?”. 

 

Cela m’a déjà montré que quelque part, je me mentais à moi-même et je ne voulais pas me voir vraiment.

 

Cette situation était déjà un indice, car mettant en lumière une motivation inconsciente chez moi : ne pas trouver qui je suis.

Je me retrouvais avec un “je ne sais pas” très désagréable car laissant de l’espace, du vide et ce “rien” m’était inconfortable.

 

Le test ennéagramme est une façon subtile d’éviter l’introspection parce que tu remplis un questionnaire avec des “plutôt pas d’accord” ou des “plutôt d’accord”, sans réellement regarder au fond de toi tes émotions les plus enfouies, les situations les plus inconfortables. (alors que c’est ça qui t’aide à trouver ton type)

Même si tu regardes vraiment et que tu prends le temps de sentir, c’est super difficile de répondre selon la formulation de la phrase et selon ta perception. (je te dévoile pourquoi juste en dessous)

 

C’est ce qui fait qu’il y a autant de faux positifs dans les tests ennéagramme.

L’ennéagramme est intéressant quand tu as vraiment décidé de te rencontrer, d’aller voir ta motivation profonde, pas avant.

 

C’est une démarche presque à l’envers du développement personnel où on ne cherche pas à développer on construire quoi que ce soit, mais simplement rencontrer qui nous sommes. 

 

Il est plutôt question de dépouillement personnel où tu fais face à ta peur la plus profonde, celle de la dissolution de l’ego donc la peur de ne pas exister.

Autrement dit, tu as intérêt à être prêt !

Les personnes qui sentent l’appel du développement personnel ont plus intérêt à commencer par creuser la confiance en soi, l’estime de soi, le travail sur les peurs, sur les croyances….

 

Selon moi, l’ennéagramme vient après la première grosse couche de développement personnel, quand on en a marre du paradigme de performance et de résultats.

Cela peut aussi venir plus tôt, ça dépend de toi, de ton profil, de ta motivation.

Seul avec ton test et tes biais cognitifs

Sur un site proposant un test ennéagramme, on peut lire ce texte : “Il est important de répondre aux questions honnêtement. Essayez de ne pas répondre selon la façon dont vous voudriez vous voir, mais selon la façon dont vous êtes réellement ou dont vous avez été dans le passé.”

 

Bien sûr je suis d’accord, et en même temps comment tu sais que tu te mens quand… tu te mens à toi-même ?

Comment être conscient de ce qui est inconscient ?

 

C’est comme la devinette des gardiens de prison :

 

“Vous vous trouvez devant deux gardiens de porte : l’un dit la vérité, l’autre ment toujours. Vous devez choisir une des deux portes : l’une mène vers la liberté, l’autre mène vers la prison. Vous n’avez droit de poser qu’une seule question unique à un des gardiens. Ensuite, vous devez choisir !”

 

Comment savoir lequel ment puisqu’il ment ?

 

Quand tu réponds à un test ennéagramme, tu réponds avec tes propres biais cognitifs et tu vas (souvent) éviter de répondre ce qui ne t’arrange pas ou ce que tu n’es pas prêt à voir de toi.

 

Forcément, ça va biaiser le test et donner un résultat incohérent.

 

Nous sommes criblés de biais cognitifs qui nous empêchent de nous voir tels que nous sommes.

À l’époque je croyais fort ne pas être sensible au regard des autres et je me le racontais tellement que j’y croyais.

 

Pour autant, dans la réalité de mes émotions et de mes tripes, j’étais au contraire extrêmement sensible à ce que les autres disaient sur moi, je le sentais.

Mais il y avait une dissonance entre les différentes parties de moi.

 

Quelle influence ça aurait eu sur un test ennéagramme ? Immense.

Je voulais tellement être un gros dur que le test aurait pu me sortir un type 8.

 

Attention : certains types de personnalité peuvent avoir plus de difficultés à trouver leur profil.

C’est le cas des types 3, 6 et 9 qui sont des caméléons du fait de leur utilisation mixte du centre préféré (et du mécanisme de basculement du centre préféré sous stress), ils sont très contexte-dépendant : trouver son type devient plus difficile. 

Pour cette raison, les types du triangle (types 3, 6 et 9) sont des profils ayant un fonctionnement un peu différent des 6 autres profils.

Le type 3 peut avoir du mal à se trouver car il se ment à lui-même en s’identifiant à une image sociale (mécanisme de défense d’identification et passion de mensonge)

Le type 6 peut avoir du mal à se trouver car il doute énormément et projette ce qu’il ne veut pas voir de lui (mécanisme de défense de projection et fixation de doute).

Le type 9 peut avoir du mal à se trouver car il fusionne avec les autres et ne veut pas se connaître (mécanisme de défense de narcotisation et passion de paresse

 

L’ennéagramme parle des motivations inconscientes et c’est très difficilement perceptible en répondant à un test, aussi précis soit-il. Même après plusieurs jours de formation, tu peux ne pas connaître ton type, alors imagine avec des tests sur internet…

La volonté d'un résultat immédiat

Ce n’est pas un scoop : nous sommes dans une société où on veut tout, tout de suite.

Nous sommes passés du cheval à la voiture puis au TGV et à l’avion.

Nous sommes passés du livre à l’article, au post sur les réseaux puis aux shorts sur Tiktok.

Nous sommes passés du mariage arrangé où tu ne choisis par ton partenaire, à la consommation via Tinder et Adopteunmec, avec une tendance générale à avoir du mal à s’engager et à fuir la relation dès la première difficulté.

Ca n’en finit plus d’accélérer ! Est-ce bien ou mal ? Là n’est pas le sujet.

Forcément, quand tu t’intéresses à l’ennéagramme avec cette mentalité, tu ne peux que vouloir un résultat rapide.

Certains n’ont même pas le temps de lire un livre ou d’aller en formation tant ils sont pressés !

Satisfaire tes envies maintenant dans une volonté “d’enfant roi” ne te mènera pas à ton vrai profil ennéagramme.

Si tu es dans une intention de résultat (typique du niveau Orange en spirale dynamique), tu vas valoriser plus la finalité que le processus et tu as toutes les chances de ne jamais trouver ton type et qui tu es vraiment, tellement tu es pressé de trouver.

Trouver son type ennéagramme invite à ralentir pour procéder à une introspection sincère et authentique.

Ca ne veut pas dire que tu vas mettre 2 ans à trouver ton type, simplement que tu vas te laisser le temps de te rencontrer vraiment, d’analyser tes motivations dans des événements passés et éplucher chaque type pour comprendre comment il fonctionne. Petit à petit, tu vas apprendre à devenir un expert de toi-même.

Quelque part, il y a un deuil de l’instantanéité à faire quand tu réalises que toutes les choses les plus importantes de la vie ne s’acquièrent pas en un clic.

Faire son potager, élever un gamin, écrire un livre, construire un couple, se connaître vraiment… Tout cela est long, demande du temps et de l’engagement.

Le chemin qui mène à la connaissance de soi n’est pas une autoroute, mais plutôt un chemin non balisé en forêt que peu de gens l’empruntent car il demande du courage, de l’humilité et de la ténacité. 

Le cerveau humain est très sensible aux gratifications immédiates en ce siècle  dopaminé avec Mcdo/Facebook/YouTube.

Ce n’est pas une fatalité, si tu veux vraiment trouver ton type ennéagramme, tu peux aussi te permettre de ralentir, de ne pas avoir une réponse aujourd’hui.

Prendre le temps de plonger dans les articles de ce site, d’aller en formation, de lire des livres sur l’ennéagramme.

Il n’y a pas de raccourci dans la connaissance de soi, si ce n’est mettre ton attention au présent à l’intérieur sur tes émotions, tes ressentis, ta motivation…

Cela demande de faire face à ta peur de l’ennui, ta peur du vide, ta peur de l’inconnu.

La profondeur zéro

Faire un test n’a aucune profondeur, ça ne t’aide pas à mieux connaître le modèle : tu trouves ton prétendu type… “et après ?”.

Te voilà bien avancé !

 

Après un test, tu ne connais pas mieux le modèle de l’ennéagramme, tu ne connais pas les notions d’évidement compulsif, de mécanisme de défense, de passion et de fixation… Tu as trouvé un type (qui a une chance sur deux de ne pas être le tien) et tu ne sais pas qu’en faire, tu n’en saisis pas les implications et tu as tôt fait de remettre le modèle au placard… C’est dommage.

 

Le test étant dans cette dynamique du “tout cuit dans la bouche”, il n’y a aucune saveur, aucune intégration du modèle de l’ennéagramme dans ton être. 

Ca a toutes les chances de ne strictement rien changer dans ta vie.

 

Pour que l’ennéagramme serve réellement dans ta vie, tu as besoin de plonger dedans, de te l’approprier, de comprendre l’implication de trouver son type, de voir les mécanismes à l’œuvre dans ta vie, de plonger dans tes entrailles.

Le test assène un type comme une vérité et tu te retrouves avec cette réponse sans trop savoir qu’en faire, même si le type est le bon !

 

Personnellement, j’ai refait le test en étant le plus honnête possible (et connaissant mon type) : le test me sort à nouveau le type 7… Rien à faire, ce n’est qu’un algorithme qui ne peut pas tenir compte de la complexité de nos motivations humaines.

Je ne suis pas qu’un “type” : j’ai mon histoire, ma culture, mon unicité et aussi toutes les nuances de mon ennéatype (hiérarchie des centres, aile, sous-type, contre-passion et contre-fixation). Mais ça, le test ne peut pas en tenir compte, même s’il posait 1000 questions.

 

Pour vraiment trouver ton type ennéagramme, tu ne couperas pas à une réelle introspection, un rendez-vous entre toi et toi. L’écriture peut véritablement t’aider à récolter les indices.

Tu peux bien sûr en discuter avec quelqu’un pour approfondir, creuser avec les bonnes questions… Mais surtout qu’il ne te dise pas ton type, c’est TON chemin, c’est à toi de trouver.

Trouver son type est un chemin, pas un événement

Le test ennéagramme est un événement. Tu vas sur un site, tu fais ton test et basta.

Il sort un chiffre : 1, 2 ou 7. Et après ? 

Tu ne sais pas quoi faire car tu ne comprends pas le modèle.Voilà une étiquette de plus que tu vas pouvoir brandir en soirée : “j’ai fait le test ennéagramme, je suis de type 1 !”.

Un copain qui a lu un livre d’ennéagramme en diagonale te répond alors “ah c’est pour ça que tu es chiant !”

On est pas bien avancés… 

Si c’est pour collectionner une 4ème étiquette à côté de HP, blessure d’abandon et TDAH, ce n’est pas la peine : mieux vaut retourner faire des tests Facebook pour découvrir quelle marque de chaussettes tu es.

Je suis cynique mais j’insiste : l’ennéagramme est un outil de connaissance de soi qui va bien au-delà du procédé d’étiquetage en psychologie. 

C’est pour cela que je n’utilise pas les noms (altruiste, romantique, épicurien…) qui renforcent encore plus l’étiquetage, par rapport aux numéros qui sont neutres.

 

 

Trouver ton type ennéagramme ressemble plus à un chemin où tu prends le temps de te découvrir, de t’explorer, comme tu ne l’as jamais fait avant.

Tu t’arrêtes en route, tu regardes le paysage, tu prends le temps de vérifier que tu as bien compris…

 

 

Comme le jour où tu découvres l’humain derrière ton père ou ta mère :

“Ah boooon tu faisais du bateau ? Quand ça ? Tu ne me l’avais jamais dit !”

“Tu ne m’as jamais demandé” rétorque-t-il.

 

Tu commences alors à le questionner sur ses loisirs, son enfance, ses rêves, ses peurs… Et tu découvres l’humain derrière le parent, que bien souvent tu ne connais pas.

 

 

C’est la même chose avec toi-même : pour te connaître, tu sors du mode pilote automatique, tu tournes le regard à l’intérieur et tu t’intéresses vraiment à l’être que tu ne connais pas forcément bien.

 

Tu commences à tirer la pelote en regardant des situations du quotidien :

“Tiens, hier j’ai réagi brutalement quand Paul m’a critiqué sur mon travail. Qu’est-ce que ça a touché ?”

“J’ai peur de l’avenir, peur de faire face à mes émotions quand je suis face à mon partenaire. Comment ça se fait ?”

“Tiens, je ne m’engage pas dans ce projet parce que j’ai peur de l’enfermement. Qu’est-ce que ça dit de moi ?

 

Tu regardes, tu questionnes, tu creuses, tu ressens, tu écris…

 

 

L’ennéagramme n’est pas un chemin vers un numéro pour mettre une énième étiquette. Je crois que le monde d’aujourd’hui n’en peut plus de ces étiquettes dans tous les sens : vegan, HP, non binaire, anarchiste, agnostique, platiste, complotiste…

 

 

C’est avant tout un chemin vers toi, vers ta vérité intérieure et comment tu fonctionnes réellement, bien au-delà d’une étiquette.

 

Et il se trouve que le modèle de l’ennéagramme est tellement puissant que, quand tu auras regardé suffisamment longtemps à l’intérieur, ça va tomber pile sur un profil et tu vas te dire :

“Bon sang mais c’est bien sûr, je fonctionne comme un type 6.”

 

Alors tu vas prendre le temps de regarder chaque type un à un pour les invalider, car tu auras trouvé des contre-exemples sur au moins un des mécanismes clés du type.

Et le dernier que tu n’auras pas réussi à invalider sera effectivement ton type.

Dans quel cas faire un test ?

Aucun. Ne fais pas de test, ça risque de t’induire en erreur sur ton vrai type et ça ne t’aide en rien concernant ton introspection.

Maintenant, après tout ce que tu as lu… Je ne vais pas insister.

Vu que je ne suis personne pour t’obliger à faire quoi que ce soit et que tout le monde a le droit de faire des erreurs, si tu décides de faire un test ennéagramme j’ai quand même quelques “conseils” pour toi :

1/ Prends le résultat à la légère, comme une hypothèse de travail et cherche surtout à l’invalider plutôt qu’à la valider.

2/ Regarde bien les mécanismes du type/des types qui sort(ent) afin d’analyser dans le détail l’évitement compulsif, le mécanisme de défense, la passion, la fixation.

3/ Passe quand même par la méthode scientifique que je te dévoile sur cette page.

Patience, tu finiras toujours par trouver ! 

Tu verras à quel point le chemin compte plus que la destination.

Et si tu souhaites de l’aide, tu peux toujours réserver un bilan de personnalité pour que je t’aide à creuser au bon endroit.

Le Type 1 de l’ennéagramme : amour et couple

 

Comment se comporte un type 1 de l’ennéagramme en couple ?

Si tu es toi-même de type 1 ou que ton partenaire de vie est de type 1, alors cet article va t’intéresser pour vivre une relation épanouissante.

 

Tu vas découvrir :

Ce que tu dois absolument éviter avec un type 1 de l’ennéagramme

Les points de vigilance à garder pour éviter de partir en dispute

La façon de fonctionner d’un type 1 dans une relation de couple

 

Le type ennéagrammme ne permet pas de savoir avec qui tu vas bien t’entendre, par contre en connaissant le type de l’un et de l’autre dans le couple, cela peut éviter bien des déconvenues !

Avant d’aller plus loin sur le type 1 dans la relation de couple, assurons-nous d’être sur la même longueur d’onde sur ce type de personalité qui est souvent mal compris.

 

Attention, tout ce qui est exprimé ci-dessous décrit particulièrement un type 1 dans l’ego, on parle d’une tendance, d’une image cliché.

Au plus l’individu est sous stress, au plus l’ego est visible et au plus tu constateras les mécanismes.

 

Le type 1 a un centre instinctif comme centre préféré, c’est-à-dire qu’il l’utilise en priorité au quotidien, comme les types 8 et 9 de l’ennéagramme. 

 

Son centre instinctif étant surutilisé vers l’intérieur, il s’identifie au contrôle qu’il a sur lui-même.

 

En clair, son identité dans l’ego = je suis le contrôle que j’ai sur moi.

Dans sa personnalité, il fait dépendre sa valeur de ses actions (et pourrait être confondu avec un type 3 sur ce point). Donc il est tourné action, action, action.

 

Comme les autres types de personnalité instinctifs, le type 1 de l’ennéagramme un problème avec la colère et le contrôle : cette énergie de colère est contenue, refoulée en permanence et source de culpabilité car preuve de l’absence de contrôle qu’il a sur lui. Il est donc sans cesse tiraillé entre cette colère qu’il ressent très souvent et l’impossibilité de l’exprimer, ce qui lui cause nombre de tensions internes. 

C’est le challenge de sa vie.

 

Chez les types 8 et 9, la problématique de la colère est différence :

– Le 8 extériorise la colère, elle est palpable très souvent, de sorte qu’on le remarque aisément tant il est bruyant et se fait remarquer.

– Le 9 réprime la colère, elle sort très rarement ce qui en fait quelqu’un de cool et sympathique, mais quand elle sort c’est dans une situation spécifique où la goutte d’eau fait déborder le vase et elle a tendance à faire du dégât (genre volcan explosif).

 

Son orientation (ce qu’il apporte dans le monde) est la rigueur et les idéaux élevés.

Le côté tranchant de son centre instinctif est dirigé avant tout vers l’intérieur pour se contrôler lui-même, pour être le plus droit possible, en cohérence avec ses idéaux.

Il est plutôt direct et honnête, il dit ce qu’il pense et il pense ce qu’il dit.

 

Comme les types de l’ennéagramme qui ont leur centre préféré tourné vers l’intérieur, il a tendance à lutter contre la réalité et s’indigne de ce qui est, il est obnubilé par ce qui pourrait être (ses idéaux).

 

Sa compulsion (ou évitement compulsif) est la colère. Il ne peut pas se permettre la colère car elle est la preuve d’une absence de contrôle sur lui. C’est donc sa tâche aveugle et il fera tout pour ne jamais y être exposé.

 

Son mécanisme de défense est la formation réactionnelle : quand la colère commence à monter, elle sort à peine sous forme de critique, de jugement, qu’elle est aussitôt refoulée car il ne peut pas se permettre de l’exprimer vraiment (c’est tout le principe de la compulsion).

La colère est alors transformée en une énergie instinctive, d’action, où le type 1 agit CONTRE ce qui a déclenché sa colère. Il ne s’en rend pas compte puisque c’est une défense inconsciente.

 

Sa passion est la colère : dans son centre émotionnel dans l’ego, c’est l’émotion qui tourne tout le temps, de sorte qu’il s’indigne contre tout ce qui n’est pas en accord avec ses idéaux. 

 

C’est à cet endroit qu’on peut le confondre avec le type 6 : ce sont tous deux de beaux râleurs, rigides dans leur façon de voir le monde.

Le type 1 est un instinctif au contact de sa vérité intérieure (qui vient des tripes) et se démène pour la concrétiser dans l’action chaque jour de sa vie. A travers cette discipline et ce contrôle de lui (problématique de colère), il cherche à être une bonne personne. 

 

Le type 6 est un mental qui fait tout pour respecter le cadre (qui vient de la tête) et corrige tous ceux qui ne collent pas aux règles et aux principes du cadre. Il se plie lui aussi au cadre qu’il respecte, cherchant à être en sécurité (problématique de peur).

 

Sa contre-passion est le renoncement : il (se) fait croire qu’il a lâché prise sur ses idéaux alors que pas du tout. Il s’agit d’une autre forme de contention et de contrôle égotique.

 

Sa fixation est le perfectionnisme : il se met une pression monumentale pour aller jusqu’au bout des choses. Sa devise n’est pas “fait vaut mieux que parfait” mais “je fais parfait ou je ne fais pas du tout”. Il peut passer beaucoup de temps sur des détails pas si importants, d’où le cliché du perfectionniste. Si tout le monde peut être perfectionniste, le profil 1 excelle là-dedans car c’est la preuve ultime du contrôle qu’il a sur lui de peaufiner jusqu’au bout du bout.

 

Sa contre-fixation est l’inachèvement : ses idéaux sont tellement élevés qu’il procrastine et n’avance plus sur son projet. Il ne finit pas ce qu’il commence. Sa procrastination devient une protection contre l’imperfection.

 

Dans l’essence : 

Dans le centre émotionnel, la passion fait place à la vertu. 

Chez le 1, la colère fait place à la sérénité. Il lâche prise sur ses idéaux et apprend à se détendre même quand ce n’est pas parfait, il comprend que ce qui est est.

 

Dans le centre mental, la fixation fait la place à l’idée supérieure.

Chez le 1, le perfectionnisme fait place à la perfection. Il sait alors se satisfaire de ce qui est et celui lui amène un réel apaisement, car il comprend que tout est relatif.

 

Note : le profil 1 devrait faire attention à toute démarche de développement personnel qui pourrait renforcer sa pente égotique de toujours vouloir s’améliorer, se mettre la pression. L’intégration pour le type 1 de l’ennéagramme est plutôt un “anti développement personnel” qui consisterait à lâcher du lest sur ses idéaux, à se foutre la paix, à connecter à ses émotions.

Mon partenaire est-il du type 1 de l'ennéagramme

Pour savoir si ton amoureux (ou toi-même) est de type 1, c’est toujours le même principe.

 

Comme pour ton propre type ennéagramme, je t’invite avant tout à procéder par élimination pour éviter le biais de confirmation d’hypothèse.

 

Si tu penses qu’il/elle est de type 1, tu vas sélectionner les arguments et les exemples qui te donnent raison.

 

Ceci étant précisé, tu peux te poser ces questions :

– A-t-il des idéaux et des valeurs très élevés ?

– Vois-tu un centre instinctif tourné vers l’intérieur ?

– Vois-tu une énergie de colère contenue qui sort sous forme de critique/jugement ?

– A-t-il une tendance à se mettre une pression dingue pour faire les choses parfaitement ?

– A-t-il du mal à réellement exprimer sa colère ?

– Est-il très tendu physiquement, avec les muscles crispés ?

– A quel point cherche-t-il à se contrôler ?

– Cherche-t-il absolument à être quelqu’un de bien ?

– Fait-il passer le plaisir après le travail ?

 

Les types 1 sont assez reconnaissables par ce mécanisme très spécifique de la colère : c’est le seul ennéatype qui a la même passion et évitement compulsif.

Cela signifie que le challenge de sa vie va être de s’autoriser à sortir cette colère ressentie qu’il passe son temps à refouler.

L'ennéatype 1 en couple

C'est Lancelot le 1, au cas où t'aies un doute !

Si tu as bien compris le type 1 de l’ennéagramme, tu vas comprendre logiquement les problèmes générés par son ego au sein d’une relation de couple.

 

Il critique tout ce qui n’est pas en adéquation avec ses idéaux.

Il a beaucoup de colère envers lui-même (de ne pas faire assez bien) même s’il se défonce pour faire les choses bien et il est aussi en colère envers son partenaire pour ce qu’il ne fait pas.

 

Il est un grand utilisateur des injonctions “il faut”, “tu dois” envers son partenaire, car il fonctionne pareil avec lui-même.

 

Comme c’est un instinctif et qu’il ne fait pas les choses à moitié, il s’engage à fond dans la relation et on peut compter sur lui.

 

Quand il aime quelqu’un, il peut être très généreux.

 

Les émotions dans ses relations ne sont pas son fort : cela lui demandera d’apprendre à se connecter à son centre émotionnel (là où un type 2 n’a aucune difficulté)

 

Dans une relation importante pour lui (instinct tête-à-tête), le type 1 craint que son imperfection cause du tort dans la relation et que l’autre le quitte voyant tout ce qui est incorrect chez lui. Il est très attentif aux menaces réelles (ou potentielles) de sa relation. Il a tendance à être jaloux et à se juger de ce qu’il n’a pas.

 

Selon le niveau d’intégration et selon la situation, tu peux voir les meilleurs traits du type 1 comme tu peux en voir les pires.

A quoi faire attention : à éviter avec les 1

 

Il y a un certain nombre de points qui vont considérablement t’aider si tu es en relation de couple avec un type 1, ou en relation tout cours.

 

C’est là où l’ennéagramme est un outil extrêmement précieux.

 

Le principe est de détendre son ego pour éviter de déclencher ses mécanismes et vivre une relation plus harmonieuse.

 

Il y a quelques points à éviter dans une relation avec un type 1 de l’ennéagramme :

 

1/ Ne pas respecter ses engagements : il déteste quand ça manque de cohérence, de congruence.

 

2/ Mal faire les choses : si tu fais les choses à moitié, que tu bâcles, il risque fort de te le faire remarquer.

 

3/ Le critiquer sur sa façon de faire : comment il fait du mieux qu’il peut, si tu le critiques là-dessus, il le prend très à cœur et le vit mal.

Les points de frictions possibles

 

La personnalité de type 1 de l’ennéagramme a un côté froid, direct, factuel et tranchant par sa vision du monde duelle.

 

Les zones de tension qui peuvent détruire la relation ont tendance à être les mêmes :

 

– Son caractère moralisateur et critique

 

– Sa personnalité intolérante voire extrême dans ses opinions (on peut retrouver ça chez le type 8)

 

– Sa rigidité sur son modus operandi

 

– Le perfectionnisme et le souci du détail qu’il pousse très loin

 

– Il a besoin de passer à l’action et peut avoir du mal à se poser : cette agitation liée à son centre instinctif peut irriter son partenaire

 

De ton côté, quel que soit ton type ennéagramme, il est important que tu sois capable de :

 

– Être droit, honnête et respectueux

 

– Tenir tes engagements vis-à-vis de lui/elle

 

– Respecter sa façon de faire, valoriser ses efforts

 

– Donner du feedback sur ses critiques et ses jugements à ton égard

 

– Lui exprimer que tu ne fonctionnes pas comme lui au niveau instinctif

 

Evidemment tous les couples sont uniques, ce sont des lignes de conduite à s’approprier et à personnaliser. 

Ca dépend tellement de ton profil, de l’aile dominante, du niveau d’intégration…

Attention aux dangers de l'ennéagramme

L’ennéagramme est un modèle profond et précis, mais attention : ne résume pas ton/ta partenaire à un type de l’ennéagramme.

 

C’est l’un des risques de l’ennéagramme : se servir du modèle pour enfermer les autres. C’est la pire façon d’envisager une relation.

 

Ton partenaire n’est pas UN type ennéagramme : il est bien plus que cela, il a son histoire, sa culture, ses particularités.

 

Il a son empreinte bien spécifique, sa façon bien à lui de vivre son type 1.

 

L’ennéagramme ne doit surtout pas servir à enfermer les autres dans leur type de personnalité, mais plutôt les aider à voir leur cellule et à en sortir.

Le Type 8 de l’ennéagramme : amour et couple

 

Comment se comporte un type 8 de l’ennéagramme en couple ?

Si tu es toi-même de type 8 ou que ton partenaire de vie est de type 8, alors cet article va t’intéresser pour vivre une relation épanouissante.

 

Tu vas découvrir :

– Ce que tu dois absolument éviter avec un type 8 de l’ennéagramme

– Les points de vigilance à garder pour éviter de le mettre en colère

– La façon de fonctionner d’un type 8 dans une relation de couple

 

 

Le type ennéagrammme ne permet pas de savoir avec qui tu vas bien t’entendre, par contre en connaissant le type de l’un et de l’autre dans le couple, cela peut éviter bien des déconvenues !

Avant d’aller plus loin sur le type 8 dans la relation de couple, assurons-nous d’être sur la même longueur d’onde sur ce type de personnalité de l’ennéagramme.

 

Attention, tout ce qui est exprimé ci-dessous décrit particulièrement un type 8 dans l’ego, on parle d’une tendance, d’une image cliché. Tous les types 8 ont une façon différente d’exprimer leur ennéatype.

Au plus l’individu est sous stress, au plus l’ego est visible et au plus tu constateras les mécanismes.

 

Le type 8 a un centre instinctif comme centre préféré, c’est-à-dire qu’il l’utilise en priorité au quotidien, comme les types 9 et 1 de l’ennéagramme.

 

Son centre instinctif étant surutilisé vers l’extérieur, il s’identifie au contrôle qu’il a sur les autres.

 

 

En clair, son identité dans l’ego = je suis le contrôle que j’ai sur les autres.

 

Comme les autres types de personnalité instinctifs, le type 8 de l’ennéagramme un problème avec la colère et le contrôle : cette énergie de colère est très souvent visible, il veut bouffer la vie et ça se voit (cf les 3 loustics cités plus bas).

 

Chez les types 1 et 9, la problématique de la colère est différence :

– Le 1 refoule la colère, elle sort un peu mais est refoulée aussitôt (car source de culpabilité et de manque de contrôle sur soi).

– Le 9 réprime la colère, elle sort très rarement ce qui en fait quelqu’un de cool et sympathique, mais quand elle sort c’est dans une situation spécifique où la goutte d’eau fait déborder le vase et elle a tendance à faire du dégât (genre volcan explosif).

 

Son orientation (ce qu’il apporte dans le monde) est la puissance et le courage. C’est quelqu’un de direct et sans détour, il dit ce qu’il pense et il pense ce qu’il dit.

Il aime polariser, c’est très souvent quelqu’un qu’on aime ou qu’on déteste (Dieudonné, Donald Trump, Jean-Marie Bigard). 

 

Dans ses relations, le type 8 se fout éperdument de ce qu’on pense de lui. Parmi les 9 types de personnalités, il est l’alpha qui dit tout haut ce que tout monde pense tout bas, il confronte tout le monde, il aime défier l’autorité.

 

Comme les types de l’ennéagramme qui ont leur centre préféré tourné vers l’extérieur, il teste les gens pour savoir qui il a en face. 

 

Pour le type 8, ce test est instinctif (par une moquerie, une provocation…) afin de sentir leur centre instinctif et savoir s’il a à faire à un fort ou à un faible (on retrouve la dualité inhérente au centre instinctif).

 

Sa compulsion est la faiblesse. Il ne peut pas se permettre la faiblesse car sa vision de la vie est qu’il vit dans un monde dangereux où toute personne est un traître potentiel.

Le type 6 et le type 8 ont une vision de la vie similaire tournée vers le danger : la vision du type 6 est un monde instable et dangereux où il faut se méfier ; dans la vision du type 8 le monde est une lutte et il faut être le plus fort pour survivre. 

Ces deux types de l’ennéagramme ont une stratégie distincte : le 6 est dans la peur (centre mental), le type 8 est dans la colère et le contrôle (centre instinctif).

 

Son mécanisme de défense est le déni : il est purement et simplement dans le déni de toute faiblesse.

Dans sa personnalité, il n’existe pas s’il est faible, alors il est impossible de la reconnaître, d’où la personnalité forte et le caractère bourrin qu’il montre en toute situation. Grâce à son mécanisme de défense, il nie purement et simplement toute trace de faiblesse (il n’en a donc pas conscience).

 

Sa passion est l’excès : il vit sa vie avec excès. Il parle fort, il rit fort, il travaille avec excès, mange avec excès, passe à l’action avec excès… Il se fait remarquer et montre par la même qui est le plus fort, qui domine.

 

Sa contre-passion est la circonspection : il montre une apparence de mesure et montre une sorte de contention alors qu’il bout à l’intérieur.

 

Sa fixation est la vengeance : il fomente des plans sur les gens qui l’ont trahi. Avec sa vision de la vie, il voit souvent de la trahison là où il n’y a en a pas, cela le met en colère et nourrit son désir de vengeance.

 

Sa contre-fixation est velléité : il garde sa vengeance pour lui sans l’exprimer et ça va le bouffer de l’intérieur.

 

Dans l’essence : 

Dans le centre émotionnel, la passion fait place à la vertu. 

Chez le 8, l’excès fait place à la simplicité. Il peut alors arrêter relâcher la tyrannie que le centre instinctif a sur sa vie, il prend conscience qu’un autre mode de fonctionnement est possible.

 

Dans le centre mental, la fixation fait la place à l’idée supérieure.

Chez le 8, la vengeance fait place à l’altérité. Il peut alors exprimer ses émotions et sentiments et considérer l’autre au-delà de ses projections.

Mon partenaire est-il du type 8 de l'ennéagramme ?

Pour savoir si ta moitié (ou toi-même) est de type 8, c’est toujours la même façon.

 

Comme pour ton propre type ennéagramme, je t’invite avant tout à procéder par élimination pour éviter la tendance à tomber dans le biais de confirmation d’hypothèse.

 

Si tu penses qu’il/elle a une personnalité de type 8, tu vas sélectionner les arguments et les exemples qui te donnent raison.

 

Ceci étant précisé, tu peux te poser ces questions :

– Observes-tu un centre instinctif tourné vers l’extérieur ?

– Constates-tu une énergie de colère palpable la plupart du temps et un caractère en acier trempé ?

– Est-il franc du collier, avec peu de considération de l’autre et ses sentiments ?

– A-t-il une tendance à fomenter des plans pour se venger des autres ?

– A-t-il du mal à parler de sa vulnérabilité, de sa faiblesse, de ses émotions et sentiments ?

– A-t-il tendance à fonctionner sans modération ?

– A quel point cherche-t-il à contrôler les autres ?

– A-t-il tendance à se foutre du regard des autres ?

– Paraît-il avoir une grande énergie de vie ?

 

Le type 8 peut parfois être confondu avec le type 6 contre phobique ou avec le type 4 sous-type sexuel.

Le type 6 contre-phobique agit sans réfléchir face à sa peur, mais il est quand même piloté par celle-ci. Là où le type 6 brave le danger pour se faire croire qu’il n’a pas peur, le type 8 adore se confronter à la difficulté.

 

Le type 4 sous-type sexuel peut être très virulent et violent (cf le personnage de Commode dans Gladiator) pouvant être confondu avec la type 8. Il n’en est rien, le type 4 reste un émotionnel qui va mettre en scène sa violence, pour se faire remarquer. Le type 8 n’attend aucune reconnaissance, il se fiche éperdument du regard des autres.

 

Il peut même y avoir une confusion avec le type 2 du fait qu’ils soient liés par la flèche.

 

 

Les types 8 sont généralement les plus facilement repérables parmi les 9 types de l’ennéagramme : par leur fonctionnement naturel ils se font remarquer. 

L'ennéatype 8 en couple

Si tu as bien compris le type 8 de l’ennéagramme, tu vas comprendre logiquement les problèmes générés par son ego au sein d’une relation de couple.

 

C’est une personne qui veut contrôler son partenaire : il ne peut pas se permettre que celui-ci lui échappe. 

L’une des façons de le faire est de soutirer toutes les informations de son partenaire, de tout savoir sur lui.

 

Le type 8 a tendance à être très possessif, tout en s’autorisant à avoir des aventures s’il en a envie (cf la passion d’excès).

 

Dans une relation sérieuse, le type 8 teste régulièrement son partenaire afin de sentir son engagement et dévouement.

 

De nature méfiante, il peut toutefois s’autoriser à exprimer ses émotions et sentiments s’il fait vraiment confiance à son partenaire. Cela dépend la situation.

 

Dans une relation qui lui tient à cœur, le type 8 devient très protecteur et fait tout pour protéger ceux qu’ils considèrent comme faible.

On peut compter sur lui dans une situation critique, il est un pilier fort qui prend soin de sa tribu et met toute son énergie dans ce rôle de protecteur. C’est sa façon d’aimer, il exprime rarement ouvertement ses sentiments.

 

Selon le niveau d’intégration et selon la situation, tu peux voir les meilleurs traits du type 8 comme tu peux en voir les pires.

A quoi faire attention : à éviter avec les 8

 

Il y a un certain nombre de points qui vont considérablement t’aider si tu es en relation de couple avec un type 8.

 

C’est là où l’ennéagramme est un outil extrêmement précieux.

 

Le principe est de détendre son ego pour éviter de déclencher ses mécanismes et vivre une relation plus harmonieuse.

 

Il y a quelques points à éviter dans une relation avec un type 8 de l’ennéagramme:

 

1/ Le manque de franchise, la mauvaise foi : si tu tournes autour du pot, que tu ne dis pas les choses voire que tu gardes secret… Ca lui déplaît très fort.

 

2/ Ne pas respecter son autorité : c’est important pour lui de dire quelque chose et que ce soit fait, si ça n’est pas le cas ça pourrait remettre en question sa puissance et il ne peut pas le tolérer.

 

3/ Lui imposer quelque chose : si tu lui donnes des ordres, que tu lui mets des limites ou toute manière de le contrôler, a tendance à l’irriter fortement. (même chose pour le type 1)

 

4/ La plainte et la faiblesse : comme il n’est pas câblé pour voir la faiblesse, s’il y fait face, ça va activer sa cascade de mécanismes égotiques.

Les points de frictions possibles

Le type 8 de l’ennéagramme a une personnalité rentre dedans, ce qui a tendance à créer du stress et inspirer de la crainte chez les personnes autour de lui.

 

Les zones de tension qui peuvent détruire la relation ont tendance à être les mêmes :

 

– Son côté rentre dedans et autoritaire.

 

– Il a des difficultés à faire confiance et à parler librement de ses émotions

 

– Son manque d’altérité en toute situation (peu de types 8 ont conscience de leur impact sur les autres) 

 

– C’est une personne avec beaucoup d’énergie et ça peut être difficile de le suivre

 

De ton côté, quel que soit ton type ennéagramme, il est important que tu sois capable de :

 

– Être honnête et transparent envers lui

 

– Poser des limites claires en étant ferme sur ce que tu acceptes et que tu n’acceptes pas

 

– Lui tenir tête et ne pas te laisser marcher dessus

 

– Respecter son indépendance et son besoin de liberté

 

– Donner du feedback sur l’impact qu’il a sur toi pour lui ramener à la conscience (il peut ne pas s’en rendre compte)

 

Attention aux dangers de l'ennéagramme

L’ennéagramme est un modèle profond et précis, mais attention : ne résume pas ton/ta partenaire à un type de l’ennéagramme.

 

C’est l’un des risques de l’ennéagramme : se servir du modèle pour enfermer les autres. C’est la pire façon d’envisager une relation.

 

Ton partenaire n’est pas UN type ennéagramme : il est bien plus que cela, il a son histoire, sa culture, ses particularités.

 

Il a son empreinte bien spécifique, sa façon bien à lui de vivre son type 8.

 

L’ennéagramme ne doit surtout pas servir à enfermer les autres dans leur type de personnalité, mais plutôt les aider à voir leur cellule et à en sortir.

Le Type 2 de l’ennéagramme : amour et couple

Comment se comporte un type 2 de l’ennéagramme en relation de couple ?


Si tu es toi-même de type 2 ou que ton partenaire est de type 2, lis la suite !

En effet, même si le type ennéagrammme ne permet pas de savoir avec qui tu vas bien t’entendre, en connaissant le type l’un de l’autre dans le couple, cela peut éviter bien des problèmes et contribuer au développement d’une relation harmonieuse.


Tu vas découvrir :

– Les rappels sur l’ennéatype 2

– Comment repérer le type 2 dans la relation ?

– Comment est le type 2 en couple

– A quoi faire attention avec l’ennéatype 2

– Les points de friction potentiels dans la relation avec un type 2


Partons à la rencontre du 2 !

Avant d’aller plus loin sur le type 2 dans la relation de couple, assurons-nous d’être sur la même longueur d’onde sur ce type de personnalité.

Cela va t’aider à mieux connaître ton partenaire de vie.

 

Attention, tout ce qui est exprimé ci-dessous décrit particulièrement un type 2 dans l’ego.

 

Comme tous les types de l’ennéagramme, lorsque l’ego est visible il est plus facile de repérer l’ennéatype de la personne. Et tu as de la chance, la plupart des gens ont un ego bien visible.

 

Le type 2 est un profil émotionnel : son centre préféré est l’émotionnel, c’est-à-dire qu’il l’utilise en priorité au quotidien. Rappelons que le centre émotionnel est dans le présent, s’occupe des émotions, d’être en relation, de s’adapter. Sa problématique est l’identité et l’image.

Le centre émotionnel de ce profil étant surutilisé vers l’extérieur, il s’identifie aux émotions des autres.

 

En clair, son identité dans l’ego = je suis les émotions des autres.

 

Il a tendance à confondre les émotions des autres et ses propres émotions.

 

Cela en fait une personne très attentionnée qui a tendance à vouloir aider autrui. 

Par extension, les types 2 ont souvent beaucoup de relations, ils aiment les gens et ne cachent pas leurs émotions et sentiments, ils sont très expressifs !

 

Son orientation est l’amour : l’ennéatype 2 apporte de l’amour dans ce monde de brute.

 

La compulsion du type 2 est de reconnaître ses propres besoins. Dans l’ego, il ne peut pas se le permettre : il y a ainsi toute la place pour les autres.

 

Son mécanisme de défense est la répression de ses besoins. 

 

Voilà pourquoi il fait toujours passer les besoins des autres avant les siens.

Il minimise l’importance de ses besoins, il ne les considère pas.

Ce n’est pas rare qu’un type 2 finisse en mauvaise santé à force de renier ses propres besoins. Il se crée souvent des maladies de sorte à ce qu’on prenne soin de lui sans qu’il n’ait à l’exprimer, pouvant aller jusqu’à un haut niveau de dépendance.

 

Le type 2 tombe facilement dans la manipulation émotionnelle pour aider les gens qui n’ont rien demandé, quitte à se mettre en colère et les faire culpabiliser s’ils n’acceptent pas son aide.

Le 2 désintégré peut aller jusqu’à halluciner des besoins chez l’autres qu’il n’a pas. (exemple classique : “mets ta veste tu vas avoir froid” alors que c’est lui qui a froid)

Quand il va loin dans son niveau de stress, l’ennéatype 2 devient très caractériel : il peut devenir très agressif, être très rentre-dedans et exploser de colère (cela dépend la variante alpha ou mu), spécialement s’il se désintègre en type 8.

 

Au fond, le type 2 croit qu’il ne vaut rien et il fait tout pour prouver qu’il a de l’importance, de la valeur aux yeux des autres. Cela en fait une personne qui a peur de la solitude, peur d’être rejetée par les autres, peur d’être abandonnée par ses proches. 

 

La plus grande peur de l’ennéatype 2 est la peur de ne pas être aimé, voulu, désiré.

 

Donc forcément, son plus grand désir est celui d’être aimé.

 

Sa fixation de flatterie lui permet d’avoir un radar à repérer ce qui est bien chez les gens, il n’est pas avare de compliments. Il souligne le positif chez les gens et il le pense vraiment.

 

Sa contre-fixation est le dédain. Si tu n’acceptes pas son aide, il te dédaigne et fait mine de t’ignorer pour que tu reviennes à genoux le supplier de t’aider. C’est le fameux : “c’est comme ça que tu me remercies ? Après tout ce que j’ai fait pour toi !”

 

Sa passion, c’est l’orgueil. Le type 2 tire beaucoup de satisfaction de l’aide qu’il apporte aux autres.

Autant il n’aime pas recevoir (parce qu’il croit ne rien valoir), autant il aime qu’on reconnaisse ce qu’il a fait pour nous. Attention cependant, si la reconnaissance est un peu trop manifeste, le type 2 se sent très mal à l’aise. 

 

Imagine la reconnaissance comme de l’eau. Le 2 en raffole, mais son contenant est une petite tasse. Si tu lui en donnes beaucoup d’un coup, c’est trop pour lui, il ne peut pas accepter de recevoir autant d’amour d’un coup (puisqu’il est persuadé de ne rien valoir).

 

 

La tâche aveugle du type 2 est l’égoïsme de tout ce qu’il fait pour les autres : il (se) fait croire que c’est désintéressé alors que ce n’est pas du tout le cas. Il est un “faux altruiste” car, même s’il dit être altruiste, il n’a juste pas conscience que c’est pour lui qu’il fait tout ça, au fond.

 

Attention : ne dis pas ça en face à un ennéatype 2, garde-le pour toi…

 

Sa contre-passion est l’effacement. Il se minimise pour faire comme s’il n’avait aucun orgueil, même s’il sait très bien que c’est grâce à lui et qu’il est très conscient de ce qu’il a fait pour toi.

 

Dans l’essence :

Dans le centre émotionnel, la passion fait place à la vertu. Chez le 2, l’orgueil fait place à l’humilité et la modestie. Il cesse de croire que tout est grâce à lui, il prend conscience de ses limites.

 

Dans le centre mental, la fixation fait la place à l’idée supérieure. Chez le type 2, la flatterie fait place à la liberté. Il entre en relation avec une liberté choisie, il apprend à dire non, il est capable de se centrer sur lui.

Mon partenaire est-il de type 2 ?

Pour savoir si ton partenaire de vie (ou toi-même) est de type 2, c’est toujours le même principe.

 

Ne lui fais pas passer de test ! Tu connais mon avis sur l’absence de pertinence d’un test ennéagramme…

 

Comme pour ton propre type ennéagramme, je t’invite à ignorer tout test et à procéder par élimination pour éviter le biais de confirmation d’hypothèse.

 

 

Si tu penses qu’il/elle est de type 2, tu vas sélectionner les arguments et les exemples qui te donnent raison !

 

Ceci étant précisé, tu peux te poser ces questions :

– Vois-tu un centre émotionnel tourné vers l’extérieur ?

– Se fait-il toujours passer après les autres ? A-t-il tendance à se négliger ?

– A-t-il une tendance à manipuler émotionnellement sans s’en rendre compte ?

– Fait-il facilement des compliments aux autres ?

– A-t-il de la difficulté à recevoir des compliments ?

– A quel point cherche-t-il à aider/conseiller les autres ?

 

Pour valider un type, tu dois retrouver impérativement les mécanismes : évitement compulsif, mécanisme de défense, passion (et/ou contre-passion), fixation (et/ou contre-fixation.

 

Le type 2 peut parfois être confondu avec le type 7.

 

Pour différencier, le type 7 est une personnalité avec une énergie très différente : il est beaucoup plus centré sur lui et son nombril, tendance à être narcissique, il est le manipulateur mental de la bande.

Le type 2 est une personnalité tournée vers les autres et n’a pas ce côté narcissique de l’ennéatype 7.

Evidemment, même si tu sais son type, ne le lui dis pas ! 
S’il/elle veut s’y intéresser, laisse-lui ce plaisir.

Ca ne t’empêche pas de connaître son profil et de l’utiliser pour œuvrer dans le développement de ta relation de couple.

L'ennéatype 2 en couple

Si tu as bien compris le type 2, tu vas comprendre logiquement les problèmes générés par son ego au sein d’une relation de couple.

 

C’est quelqu’un de très dévoué qui fera tout ce qu’il faut : s’occuper de la maison, s’occuper des enfants… Il se sacrifie sans aucun problème pour les autres.

 

Le type 2, réprimant ses besoins, est souvent incapable d’exprimer une demande claire et directe en lien avec ses besoins.

Il exprime très indirectement ses demandes pour qu’on prenne soin de lui. (là où le type 1 indique clairement ses demandes par exemple)

Par exemple, il va se frotter la nuque et exprimer à voix haute “aïe aïe” et faire bien comprendre à tout le monde qu’il a mal en espérant que quelqu’un vienne le masser. Et encore, il pourrait dire “non non ne t’embête pas pour moi. Je te sers quelque chose à boire ?”

 

Lorsqu’il accumule beaucoup de ressentiment et qu’il manque cruellement de reconnaissance (ce qui arrive souvent), il devient vindicatif et traite les autres d’égoïstes. 

Il est fatigué de tout faire pour les autres… mais il le fait quand même.

 

Selon son niveau d’intégration, il peut être assez envahissant et intrusif.

 

Le type 2 peut tomber dans le mode victime par défaut et se plaindre de l’ingratitude des autres.

A quoi faire attention : à éviter avec les 2

Il y a un certain nombre de points qui vont considérablement t’aider si tu es en relation de couple avec un type 2, ou en relation tout court.

 

C’est là où l’ennéagramme est un outil extrêmement précieux.

 

Le principe est de détendre son ego pour éviter de déclencher ses mécanismes et vivre une relation plus harmonieuse.

 

Dans le cadre du développement d’une relation saine, voici 3 points à éviter dans une relation avec un type 2 :

 

1/ Ne pas le remercier pour son aide : il le prend très mal, car c’est de là qu’il tire son identité. Il y a encore pire : ignorer son aide ou l’ignorer tout court.

 

2/ Le traiter d’égoïste : le 2 est convaincu de tout faire pour les autres, il se croit vraiment altruiste. Ca pourrait le mettre en colère qu’on lui dise ça (d’autant plus que c’est vrai).

 

3/ Manquer d’attention à son égard : il a besoin de savoir qu’il existe à tes yeux, il a besoin de reconnaissance, de se sentir en sécurité dans la relation.

Les points de frictions possibles

Tous les types de l’ennéagramme peuvent être insupportables en particulier sous stress.

Le type 2 de l’ennéagramme peut être particulièrement envahissant. 

Au plus la personne est sous stress, au plus ces points de tension sont importants et visibles (puisque ce sont les mécanismes inhérents à l’ego).

Les zones de tension qui peuvent détruire la relation sont toujours les mêmes :

 

– Son côté envahissant et fusionnel (il a peur d’être seul)

 

– Son avis et ses conseils qu’il donne tout le temps même quand on ne lui a rien demandé

 

– Ses reproches (voire sa colère) quand on n’accepte pas son avis/ses conseils

 

De ton côté, pour le développement d’une relation saine, il est important que tu sois capable de :

 

– Être présent à lui (il craint la solitude)

 

– Donner des signes de reconnaissance en étant démonstratif (mais pas trop car ça pourrait le brusquer) et en exprimant tes sentiments pour l’aider à se sentir en sécurité

 

– Satisfaire ses besoins et l’aider à les exprimer

 

– Demander son avis pour le faire entrer en contact avec ses besoins

 

– Reconnaître ses tentatives de manipulation et poser tes limites quand ce n’est pas OK pour toi.

 

– L’aider à dire non.

 

Attention aux dangers de l'ennéagramme

L’ennéagramme est un modèle profond et précis, mais attention : ne résume pas ton/ta partenaire à un type de l’ennéagramme.

 

C’est l’un des risques de l’ennéagramme : se servir du modèle pour enfermer les autres. C’est la pire façon d’envisager une relation.

 

Ton partenaire n’est pas UN type ennéagramme : il est bien plus que cela, il a son histoire, sa culture, ses particularités.

 

Il a son empreinte bien spécifique, sa façon bien à lui de vivre son type 2.

 

L’ennéagramme ne doit surtout pas servir à enfermer l’autre dans son type, mais plutôt l’aider à voir sa cellule et à en sortir.