Catégorie : Ennéagramme

La compulsion en ennéagramme

L’ennéagramme paraît obscur quand on tombe dedans la première fois.

Il y a tout un jargon d’initiés : ennéatype (ou type de personnalité), centre, compulsion, passion, fixation, intégration, vertu…

La compulsion est au centre de chaque type de personnalité et elle figure parmi les points les plus importants pour comprendre le modèle de l’ennéagramme.

Peut-être que tu te demandes :

– Qu’est-ce que la compulsion en ennéagramme ?

– Comment s’exprime la compulsion chez chaque type de personnalité ?

– Qu’est-ce que ça implique pour l’ego et la personnalité de chacun ?

– Comment se servir de cette information et appliquer l’ennéagramme dans la vie ?

Ensemble, plongeons dans la compulsion afin de comprendre de quoi il retourne et de mieux comprendre l’ennéagramme.

 

Peu de personnes connaissent le fonctionnement particulier de la rétine.

 

Au niveau de l’œil, là où le nerf optique s’insère, il n’y a pas de photorécepteurs responsables de la vision.

 

On l’appelle la tâche aveugle : à cet endroit de la rétine, l’œil est complètement aveugle.

 

 

 

Nous devrions tous avoir 2 trous noirs en plein milieu de notre champ visuel.

 

Et pourtant…

Je ne sais pas toi, moi je vois niquel !

Le cerveau comble cet espace et nous donne l’illusion d’un champ visuel homogène.

(On parle alors d’hallucination positive, où le cerveau surajoute quelque chose dans sa perception du réel. On peut halluciner au niveau visuel, auditif, kinesthésique…)

 

 

La compulsion en ennéagramme est à la psyché ce que la tâche aveugle est à l’œil.

 

 

À cet endroit de sa psychologie, l’ego ne voit pas et pour autant on a pas l’impression qu’il y a un endroit du réel que l’on évite compulsivement…

Jusqu’à découvrir l’ennéagramme !

La compulsion en ennéagramme

Dans l’ennéagramme, la compulsion (ou évitement compulsif) est la partie de la réalité que l’ego ne peut pas gérer et évite de façon automatique et totalement inconsciente.


Dans la construction de l’individu, c’est présent dès la naissance et ça concerne 
chaque profil de l’ennéagramme !

 

 

A peine sorti du ventre de sa mère, le bébé a déjà son type de personnalité. 

Son centre préféré et sa direction d’utilisation sont déjà figés.

 

Quand et comment ça a lieu ?

Mystère. 

 

Il y a une piste génétique car les vrais jumeaux seraient de même type de personnalité alors que ce ne serait pas le cas des faux jumeaux.

 

Toute la personnalité de l’individu se construit autour de cette compulsion, comme une muraille.

 

 

Comme l’ego ne peut pas gérer ce pan du réel, il a créé des mécanismes pour éviter d’y être confronté, comme l’œil comble l’endroit du champ visuel où on ne voit pas.

 

Nous allons reparler de ces mécanismes de l’ennéagramme plus bas.

 

Il y a juste un problème : ce pan du réel existe.

 

 

Si je suis en forêt et qu’un ours fonce vers moi, j’ai beau fermer les yeux, le réel me rattrapera toujours.

 

De la même façon, ce n’est pas parce que chaque type de personnalité a une compulsion qu’elle n’existe pas.

 

La compulsion n’existe pas… pour lui. Les autres voient ça comme un élément du réel normal, ils peuvent ne pas être à l’aise avec, ils n’ont pas pour autant tous les mécanismes de l’ennéatype qui cherche à éviter à tout prix cet élément.

 

Ainsi, dès que l’individu fait face à ce pan du réel qu’il ne peut pas gérer, tous les mécanismes égotiques s’activent pour éviter de le vivre. 

 

Voilà pourquoi c’est extrêmement compliqué à mettre en lumière chez soi. 
(Un bilan de personnalité peut t’aider à t’éclairer sur tes mécanismes et mieux te connaître.). 

 

 

Tout comme dans une famille ou dans une société qui se fondent sur des tabous, la personnalité de l’individu se fonde sur cet évitement compulsif.

 

Tu sens le malaise ? C'est ça un tabou

La compulsion n’est pas une peur ou une difficulté.

 

Ce n’est simplement pas concevable, ça n’existe PAS !

 

Tout le système fait comme si ça n’existait pas, comme la tâche aveugle.

 

Et c’est bien là le problème !

C’est un déni du réel et ça finit par causer du préjudice, pour chacun des 9 types de personnalité.

 

L’ego comble le vide avec ses mécanismes automatiques.

 

 

Par exemple, je suis de type 3 de l’ennéagramme (centre émotionnel intérieur & extérieur) donc mon système ne peut pas gérer l’échec.

 

 

Mentalement, je dis facilement que l’échec est source d’apprentissage, que c’est important d’échouer pour se relever…

 

 

D’où ces citations de 3 : 

“Je ne perds jamais, soit je gagne, soit j’apprends” Nelson Mandela

“Je n’ai pas échoué. J’ai simplement trouvé 10 000 solutions qui ne fonctionnent pas.” Thomas Edison 

“Il n’y a pas d’échec, il n’y a que du feedback”. présupposé de PNL

 

 

 

En fond de ces citations, il y a la volonté d’esquiver complètement l’échec, de ne pas vouloir le vivre, de le recadrer avec un autre regard sur la réalité.

 

 

J’ai beau savoir mentalement que l’échec existe, dans la pratique je ne vois pas l’échec car mon système ne peut pas le vivre.

 

 

 

Et pour cause :

 

La compulsion est le mécanisme le plus inconscient car, on l’a dit, TOUTE la personnalité égotique s’est construire autour.

 

Chaque compulsion est à remettre dans le contexte du centre préféré de l’ennéatype : le type 3 surutilise son centre émotionnel à l’intérieur et à l’extérieur.

Il a tellement besoin de reconnaissance extérieure et intérieure qu’il va s’identifier à une image idéale extérieure, lui permettant d’obtenir cette reconnaissance et fuir l’échec comme la peste.

 

Le mot parle de lui-même : c’est un évitement compulsif, l’ego ne peut pas faire autrement pour exister.

 

 

 

Tout comme tu ne vois pas la tâche aveugle de ta rétine.

 

 

 

Les autres peuvent le pointer du doigt, car ils la voient, c’est même souvent évidemment pour eux !

 

Seul le type 3 de l’ennéagramme a la compulsion de l’échec.

 

Pour les 8 autres types de personnalité, leur système peut traiter l’échec.

 

 

Autrui peut jouer ce rôle de miroir pour éclairer nos mécanismes égotiques, c’est à faire doucement car ce système de protection est très efficace et il est coûteux pour le psychisme d’aller voir au fond ce qui se cache.

 

 

Alors, comment repérer un mécanisme aussi inconscient que la compulsion ?

 

Là encore l’ennéagramme nous éclaire.

La cascade de la compulsion

“Il n’y a pas de fumée sans feu” dit l’adage.

Eh bien, il n’y a pas de compulsion sans mécanisme de défensepassion et fixation. 

Si le réel me montre exactement ce que je ne veux pas voir, je vais déployer automatiquement ces 3 mécanismes de l’ennéagramme :

Le mécanisme de défense, la passion et la fixation.

C’est d’ailleurs comme ça qu’on peut typer chaque type de personnalité de l’ennéagramme.

Pas par les comportements, pas par le physique, pas par la façon de parler,…

On repère un ennéatype en repérant chacun de ses mécanismes.

 

Le mécanisme de défense est comme une emplâtre sur une jambe de bois, il permet de ne pas voir ce qu’il y a dessous.

Il protège ainsi la tâche aveugle de l’ego et préserve son sentiment d’exister.

En ce sens, on dit souvent de l’ego qu’il est une illusion.

Nous y reviendrons plus bas.

La compulsion de chaque ennéatype

Chacun des 9 types de l’ennéagramme a sa propre compulsion, liée à la surutilisation du centre préféré (et à la sous-utilisation du centre réprimé, car quand nous sommes en contact avec nos 3 centres, les mécanismes égotiques s’apaisent et l’essence se déploie)

 

La compulsion du type 1 est : la colère.

Le paradoxe du type 1 c’est que c’est le seul type de l’ennéagramme a avoir la même compulsion ET passion. Donc il ressent la colère autant qu’il l’évite compulsivement. Ainsi, à chaque fois que l’ego s’active, la colère sort et il la réprime aussitôt, car son système ne peut pas la gérer.

Pour éviter la colère, l’ennéatype 1 déploie la formation réactionnelle, il se forme CONTRE l’objet de sa colère.

 

La compulsion du type 2 est : reconnaître ses propres besoins.

Pour recevoir de l’amour et de la reconnaissance de l’extérieur, le type 2 ne reconnaît pas ses propres besoins, de sorte de laisser toute la place pour prendre soin des besoins des autres. 

C’est LE manipulateur émotionnel de l’ennéagramme, capable d’halluciner les besoins des autres et de les “forcer” à en prendre soin, pour recevoir la reconnaissance qu’il ne se donne pas.

Pour éviter de reconnaître ses propres besoins, l’ennéatype 2 va simplement les réprimer et les considérer comme illégitimes.

 

La compulsion du type 3 est : l’échec.

Pour recevoir de la reconnaissance de toute part, le type 3 oblitère l’échec de sa réalité, de sorte de cumuler un maximum de succès.

C’est LE profil de l’ennéagramme obsédé par son image, par la réussite sociale.

Pour éviter l’échec, l’ennéatype 3 va s’identifier à un idéal du soi et chercher à y coller le plus possible.

 

La compulsion du type 4 est : la banalité.

Le type 4 ne peut pas exister s’il est comme tout le monde, il va donc tout faire pour être différent.

Ca l’amène à croire que quelque chose cloche chez lui et qu’il dysfonctionne.

Avec le 7, il est le type le plus centré sur lui-même (et surtout sur ses émotions) de l’ennéagramme. C’est lié au centre préféré qui est dirigé vers l’intérieur.

Pour éviter la banalité, l’ennéatype 4 introjecte et sublime ses émotions, c’est-à-dire qu’il va s’approprier les émotions des autres et intensifier tout ce qu’il vit.

 

La compulsion du type 5 est : le vide intérieur.

Le type 5 ne peut pas imaginer que sa carte du monde ait une faille, il va donc chercher une exhaustivité et une précision maximale pour ne jamais y faire face.

Pour éviter le vide intérieur, l’ennéatype 5 s’isole et se retire du monde pour combler les potentielles failles de sa carte du monde. 

Il veut absolument comprendre tout du monde qui l’entoure, c’est un centre mental extérieur.

 

 

La compulsion du type 6 est : la déviance (du cadre).

Le type 6 se protège des dangers du monde grâce à son Cadre, c’est la forteresse idéologique qui le maintient en sécurité. Il fait donc TOUT pour être loyal envers son cadre. Il anticipe automatiquement tous les dangers possibles et imaginables, même les plus improbables.

Pour éviter la déviance du cadre, l’ennéatype 6 projette ses zones d’ombre à l’extérieur, histoire que tout le négatif soit hors de lui, loin, loin, loin.

 

La compulsion du type 7 est : la souffrance.

Pour le type 7, la souffrance n’est pas envisageable, son système se construit donc autour du plaisir, ou devrais-je dire, des plaisirs. 

C’est LE manipulateur mental de l’ennéagramme, il aime faire tourner les autres en bourriques pour arriver à ses fins.

Pour éviter la souffrance, l’ennéatype 7 intellectualise et rationalise, renvoie la faute sur les autres. Avec son centre mental tourné vers l’intérieur, il peut rester concentré sur ce qui l’amuse, ce qui peut le faire jouir mentalement.

 

La compulsion du type 8 est : la faiblesse.

Le type 8 veut contrôler tout son monde extérieur. Dans un monde hostile et dangereux, il ne peut donc pas se permettre d’être faible ou vulnérable.

C’est le type de personnalité le plus reconnaissable de l’ennéagramme car il est très direct, excessif, dur à cuire, souvent colérique et ne se cache pas de son tempérament.

 

Pour éviter la faiblesse, l’ennéatype 8 entre en déni pur et simple : elle n’existe pas. Logique.

 

La compulsion du type 9 est : le conflit.

 

C’est le profil qui se connaît le moins dans l’ennéagramme, c’est pour ça qu’il est souvent vu comme lisse, sans personnalité. Il a tendance à être apprécié par tout le monde. Logique, là encore.

Pour éviter tout conflit, le type 9 va s’anesthésier et se narcotiser, se couper de son corps… Pour ne pas se connaître. Car s’il se connaît, il connaît ses émotions, ses besoins, ses limites et ça créerait du conflit à un moment donné.

Tout est bon pour se narcotiser : les réseaux sociaux, les jeux vidéo, les cryptomonnaies, la drogue, la nourriture, les livres…

Le type 9 est capable de rompre une relation pour ne pas entrer en conflit. 
Il peut inhiber sa colère et ses émotions pendant des années (mais attention au retour de flamme).

Et si j'ai plusieurs compulsions ?

Certaines personnes croient avoir plusieurs profils de personnalité de l’ennéagramme.

 

“Je me reconnais dans le 3, le 7 et le 8” ou même “je me reconnais dans tous les types, c’est n’importe quoi cet ennéagramme !”.

 

C’est normal de se reconnaître dans plusieurs types !

 

L’ennéatype 9 n’a pas le monopole de la narcotisation, l’ennéatype 6 n’a pas le monopole de la projection et l’ennéatype 3 n’a pas le monopole de l’identification.

 

Quand on doute entre plusieurs types, ça dit déjà quelque chose de nous.

 

Nous avons chacun les 3 centres présents dans toutes les directions, d’où le fait qu’on puisse se reconnaître dans plusieurs personnalités.

 

Seulement, il y en a UN SEUL dans lequel TOUS les mécanismes sont présents : notre ennéatype.

 

 

Pour valider un ennéatype, nous devons voir tous les mécanismes : compulsion, mécanisme de défense, passion et fixation. 

 

(il est plus simple d’identifier quelqu’un de désintégré que quelqu’un d’intégré, car dans l’essence, tous les mécanismes égotiques s’apaisent).

 

Tu peux ne pas être à l’aise avec le conflit, tu n’es pas pour autant d’ennéatype 9.

 

Ce genre de raccourci est classique et pourtant faux.

 

Pour le 9, il n’y a pas de conflit, ça n’existe pas, il fait tout pour éviter de le vivre.

 

La compulsion est totalement inconsciente, ton système ne peut pas le gérer, donc tu ne le vois même pas !

 

 

On a une seule compulsion, car notre ego s’est construit autour de cet évitement.

Et par conséquent, on retrouve les autres mécanismes systématiquement.

Une voie d'intégration

 

Maintenant que tu connais la compulsion de chaque type de personnalité, que faire avec ça ?

 

L’ennéagramme est une voie incroyable pour s’intégrer, déployer son essence et arpenter un chemin spirituel, pour qui en ressent l’appel.

 

C’est le chemin de toute une vie. 

 

 

Déjà, ça commence par connaître ton type de personnalité.

 

Pour cela, rendez-vous sur la page concernée.

Tu peux le faire seul ou avec mon aide.

 

 

Même en connaissant l’ennéagramme, tu risques de ne pas voir ta compulsion car, comme dit plus haut, elle est totalement automatique et inconsciente.

 

Par contre, tu peux voir la passion et la fixation beaucoup plus facilement : même si ce sont des mécanismes automatiques, en musclant ta métacognition, tu seras vite capable de les repérer car ils sont plus “à la surface”.

 

Du plus profond au moins profond : compulsion, mécanisme de défense, passion/fixation

Tu pourras aussi voir le mécanisme de défense à force de t’entraîner, même s’il est déjà plus profond.

 

Dès que tu vois des mécanismes de l’ego à l’œuvre, tu as déjà amorcé le processus de désidentification.

 

Si tu vois ton ego à l’œuvre, qui est le “tu” qui voit ?

C’est bien que tu n’es pas QUE ton ego.

L’ennéagramme est d’une aide précieuse dans ce processus.

 

Je t’invite à garder beaucoup de douceur et de légèreté dans ce travail, car tu retomberas encore et encore dans tes mécanismes égotiques et c’est complètement OK.

Ca fait partie de toi, il n’y a pas à lutter contre au risque de les renforcer encore plus.

Dans un cheminement spirituel, ça fait partie des basiques.

 

Pour faciliter ta recherche et aller plus loin, tu peux aussi réserver un bilan de personnalité.

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Se libérer de l’ego : comment faire ?

Comment se libérer de l'ego

Beaucoup de gens souffrent dans leur vie et souhaitent se libérer de leur ego.

 

Et toi qu’est-ce qui t’amène ici ?

 

Tu as l’impression de lutter contre toi-même et d’avancer avec le frein à main ?

Ton ego te mène la vie dure ?

Tu as l’impression de passer à côté de qui tu es ?

Tu aimerais te découvrir vraiment, derrière l’identité de surface ?

Tu es prisonnier de blocages inconscients et de barrières mentales sur lesquels tu n’as aucune emprise ?

 

Te voilà au bon endroit pour débusquer les jeux de l’ego et t’en libérer !

 

Sur cette page tu vas découvrir :

– Ce qui se cache derrière l’ego et pourquoi tu dois en tenir compte

– Comment te libérer de l’ego et débusquer ses jeux sans te battre avec lui

– L’outil qui va t’aider le plus dans cette recherche

– Comment avancer ensemble et bénéficier d’un bilan de personnalité

La version courte pour les pressés !

Tu luttes contre toi-même ?
Tu te sens bloqué dans ta vie, dans une relation, dans ton activité et tu ne comprends pas pourquoi ?

Tu sens bien que tu passes à côté de qui tu es ?

Tu aimerais mieux te comprendre et t’accepter tel que tu es ? Comprendre quelles sont tes forces, tes faiblesses, ce pour quoi tu es fait ?

 

Dans le cadre d’Epanessence, je propose un bilan de personnalité en 1-à-1 pour t’aider à te connaître et identifier les angles morts de ta personnalité.

 

Ce Bilan de Personnalité a pour but de clarifier comment fonctionne ton ego, te donner des pistes pour trouver ton type de personnalité et les applications dans ta vie (bien-être, relations, vie professionnelle, spiritualité)

“Ca m’a permis finalement de me typer, j’aurais pas réussi à me typer sans ce bilan. Ca fait gagner du temps […] C’est le meilleur conseil que je puisse vous donner pour mieux vous connaître, vous accepter et avoir une vie vachement plus douce, et c’est qui compte quoi ! Foncez !” Cory E., coach en mensonge et en amour

Quand l'ego te fait souffrir

Si tu lis cette page, tu ressens sûrement de la souffrance liée à ton ego.

 

Peut-être par tes pensées envahissantes, peut-être par tes émotions intenses et contradictoires… dans tous les cas ça te pèse.

Ca te pèse dans tes relations car tu as l’impression de jouer un rôle, de ne pas dire réellement ce que tu ressens.

Ca te pèse dans le travail car tu ne te sens pas à ta place, tu as le sentiment que tu devrais faire autre chose.

Ca te pèse dans ta propre vie intérieure, car tu te mets la pression, tu procrastines, tu luttes contre toi-même, tu es dur envers toi-même.

 

Tu te dis peut-être même que tu subis ta vie, que tu passes à côtés de ta vraie identité et cela ne peut plus durer…

Tu as de nombreuses pensées que tu juges comme négatives, ces pensées qui tournent à boucle.

Tu as des émotions désagréables, que ce soit de la colère, de la tristesse ou de la peur, tu sens que tu réprimes l’une ou l’autre de ces émotions et tu commences à réaliser

 

Face à ce constat, beaucoup veulent se débarrasser de l’ego, détruire l’ego voire cherchent la mort de leur ego. C’est le thème de beaucoup de livres…

 

Cette approche est vouée à l’échec, car l’ego fait partie de toi. 

 

Au plus tu veux le détruire, au plus il s’active encore plus fort. (et tu vas découvrir exactement pourquoi dans un instant)

 

A lutter contre toi-même, tu ne peux que perdre.

(c’est la devise de mon prochain livre)

 

Dans le Bilan de Personnalité, on va au-delà de ça.

Pourquoi tu es prisonnier de ton ego et de ses mécanismes inconscients

Si tu as le sentiment de subir ta vie, c’est surtout car tu ne connais pas ton ego.

Tu veux l’éradiquer et être tranquille avant même de comprendre ce qu’il fait là.

 

C’est légitime, quand tu as une épine dans le pied tu cherches à l’enlever et tu ne t’occupes guère de savoir où tu as marché dessus.

À la différence que l’ego n’est pas une épine : c’est aussi toi.

 

Tant que tu ne comprends pas ton ego, que tu ne sais pas qui il est, tu passes ton temps à lutter contre et à vivre une guerre intérieure épuisante.

Quand tu ne le connais pas, tu le vois comme un étranger qui t’a mis en servitude.

 

 

Et tu sais quoi ?

 

Toute l’emprise qu’il a sur toi se résume à une chose : la lutte contre lui.

(Tout comme la matrice de Matrix 4 existe grâce à l’énergie pompée sur Neo et Trinity)

 

Il n’y a qu’une “personne” capable de lutter contre l’ego : l’ego lui-même.

 

On parle d’ego depuis tout à l’heure, mais qui est-il vraiment ?

 

L’ego est une illusion, un ensemble de transes hypnotiques qui n’existe pas réellement.

C’est le plus grand hypnotiseur de tous les temps : il existe seulement car nous croyons au plus profond de nous être cet ego, nous y sommes identifiés.

C’est tellement inconscient que la majorité du peuple de ce monde n’est même pas au courant.

 

L’ego définit la personnalité, le petit personnage auquel nous jouons depuis des dizaines d’années.

Forcément, entendre que c’est une illusion peut créer de la résistance car il y a un attachement au personnage, définissant une identité et un rôle social.

Cet attachement crée une emprise.

 

L’ego a un avis sur tout, il veut changer la réalité, il lutte sans cesse contre ce qui est. En toute situation, il ne peut pas être satisfait ce la réalité.

 

Le jugement, l’évaluation et toute forme d’avis, provient toujours de l’ego :

“Je devrais être plus ceci”, “ce gars est trop cela”, “le président n’est pas assez ceci”, “ma compagne ne devrait pas être comme cela”…

 

Cet avis personnel sur tout est l’œuvre de l’ego : ça n’est pas bien ou mal. C’est juste un point de vue, une évaluation ou un jugement qui ne parle de que l’individu qui l’émet.

 

Si tu veux découvrir comment fonctionne ton ego, on peut le faire ensemble.

Comment se libérer de l'ego ?

La clé pour se libérer de l’ego, c’est la conscience d’arrière-plan, la conscience derrière l’ego qui est toujours là.

 

Il s’agit simplement d’arrêter de croire que tu es seulement cette personnalité.

C’est loin d’être facile car c’est la transe d’identification la plus profonde de chaque individu sur cette planète.

 

Ainsi, tu peux observer depuis un espace plus grand ton ego.

 

Ton ego est un espace restreint, étouffant, conditionné : tu crois être le bureau de ta maison.

Or, quand tu prends conscience de qui tu es derrière l’illusion de l’identité, tu réalises qu’il n’y a personne, que c’est sans forme. Tu réalises que tu es la maison entière.

 

Cette désidentification de l’ego requiert de la présence à soi et de l’amour.

L’ego n’est PAS ton ennemi. L’ego est une protection, il est le personnage auquel tu t’identifies et qui te permet de survivre.

La mission de ton ego n’est pas d’être épanoui, heureux et en paix : c’est de simplifier la réalité pour survivre.

 

L’ego est un amalgame de pensées, d’émotions, de mécanismes automatiques… L’ego, c’est ta personnalité, qui crée son propre monde, avec les gentils et les méchants, les amis et les ennemis.

 

Personnalité vient de persona : le masque au théâtre.

 

C’est le personnage auquel tu joues : voilà pourquoi je ne suis plus du tout dans le délire du développement personnel (c’est trop souvent de la muscu de l’ego).

 

Faisons une expérience très rapide pour que tu saisisses de quoi on parle.

Si tu connais la méditation, c’est encore plus facile.

 

Ferme les yeux quelques instants et dirige ton attention sur tes sensations du corps.

Tu sens ta respiration aller et venir.

Tu sens peut-être des tensions musculaires voire des douleurs.

Ca, c’est le premier niveau de la méditation.

 

Maintenant, le second niveau, c’est de tourner le regard vers l’observateur.

Au lieu de regarder l’écran de cinéma, tu vas directement regarder le projecteur.

 

Demande-toi simplement : Qui observe les sensations et la respiration ?

 

Cette expérience se vit, il n’y a pas besoin de croire à un blabla spirituel pour expérimenter : derrière le corps, les pensées et l’ego, il n’y a personne. Du vide.

 

C’est ce vide abyssal que nous craignons et le personnage de l’ego est justement là pour cette raison : sa plus grande peur est la peur de la dissolution, celle de ne pas avoir d’identité, de ne plus exister.

L'ennéagramme comme mode d'emploi

 

Pour se libérer de son ego, l’ennéagramme est l’outil adéquat. L’ennéagramme, c’est ce modèle de connaissance de soi qui cartographie les motivations sous-jacentes chez tout le monde à travers 9 types de personnalité.

 

Se libérer de son ego est, finalement, surtout un processus de réintégration, afin de redevenir un individu (qui signifie indivisible).

Forcément l’ennéagramme amène aussi à un “développement” spirituel.

 

L’ego est un très mauvais maître, par contre il est un serviteur dévoué.

Les bénéfices de la réintégration de l'ego

Réintégrer l’ego dans ton système remet de la paix.

Cela te reconnecte à toi, aux autres, à la nature, au monde.

 

Toute ta vie s’en retrouve impactée et c’est tout l’intérêt de l’ennéagramme :

– Vivre en amour avec toi-même, te sentir bien dans ta tête, bien dans ton corps et lâcher les portes de compensation

– Vivre des relations beaucoup plus saines, respectueuses et authentiques

– Déployer une activité professionnelle en cohérence avec qui tu es, te sentir épanoui et à ta juste place

Bilan de personnalité : 1ère étape pour te libérer de l'ego

Voici la proposition que j’ai à te faire, qui va au-delà d’une vidéo, d’un livre ou d’un test sur internet.

(avec ce genre d’approche je me suis menti sur qui je suis vraiment pendant plus de 10 ans malgré énormément de développement personnel…)

Seul un regard extérieur t’aide à voir tes angles morts.

Je te propose de t’aider à identifier les blocages de ton ego le temps d’un échange ensemble dans un “Bilan de personnalité” de 45 minutes

.

Qui suis-je pour te proposer ça ?

Moi c’est Fabien, auteur et ostéopathe mental : j’aide les entrepreneurs à se libérer des blocages inconscients qui les empêchent de s’épanouir dans leur vie personnelle, relationnelle et professionnelle.

La première étape, c’est ce bilan de personnalité.

Le but n’est PAS de te dire ton type ennéagramme : c’est te poser les bonnes questions et t’aider à le trouver.

Attention : je ne fais dans le développement personnel typique des livres de Tony Robbins ou Franck Nicolas, clamant d’être la meilleure version de toi-même et qui rabâche toujours les mêmes concepts.

J’en ai tellement bouffé que je suis arrivé à voir la vanité de cette entreprise.

Je me suis pourri la vie à “vouloir être meilleur.” 

Je ne te dis pas que j’ai raison, ni te demande de me faire confiance. 

Simplement si tu es ici, c’est peut-être que tu satures toi aussi de ces conneries du développement personnel.

 

Dans le bilan de personnalité, nous allons vraiment profond dans ta psychologie, à la rencontre de qui tu es au-delà de l’illusion de ta personnalité.

Ca peut faire une grosse claque selon ton niveau de mensonge à toi-même, je préfère te prévenir.

Prêt à te rencontrer ? Tu sais ce qu’il te reste à faire !

Quelques précisions sur le bilan de personnalité

Q : Combien coûte ce bilan de personnalité ?

R : Le bilan de Personnalité est pour le moment à 38€ (au lieu de 100€). 

Q : Est-ce que je vais trouver mon type ennéagramme en 45 min ?

R : ce n’est absolument pas la promesse ! Honnêtement c’est très peu probable, car ça demande de l’introspection. Certains se trouvent en 30 minutes, d’autres en 5 ans.

Je ne fais pas dans le miracle, je ne souscris pas à ce délire moderne du “tout tout de suite”, qui peut te mettre à côté de la plaque en terme de connaissance de soi.

Par contre ça peut te donner des grosses pistes et de faire gagner des mois de recherche.

Q : J’hésite à réserver. Qu’est-ce que ça va m’apporter, ce bilan de personnalité ?

R : il peut t’aider à plusieurs choses :

• Bien dégrossir le terrain et éviter les erreurs classiques de l’ennéagramme

• Mettre de la clarté sur tes trois centres (mental, instinctif, émotionnel) 

• Identifier certains de tes mécanismes égotiques (surtout ceux que tu ne vois pas)

• Mettre le doigt sur les blocages qui t’empêchent d’être toi-même et sur tes zones d’ombre

• Clarifier les applications de la connaissance de toi, dans tes relations, ton activité professionnelle, ton bien-être…

• Identifier LA pépite qui peut tout changer pour atteindre le prochain cap de ton entreprise

 

Tu repartiras avec des pistes concrètes pour trouver TON profil de personnalité en évitant les erreurs les plus fréquentes.

Et surtout, tu vas récolter ce que tu vas semer : tout dépend de l’INTENTION avec laquelle tu viens.


Attention : 3 points avant de réserver

1/ Pour que ton bilan de personnalité ait lieu, veille à répondre précisément aux questions qui vont t’être posées après avoir sélectionné ton créneau.

 

2/ Pense à mettre un rappel sur ton agenda pour être présent le jour J, je bloque mon temps pour être 100% dédié à toi. Si tu ne viens pas sans prévenir, le bilan est facturé. Bien sûr si tu me préviens avant et que tu décales, c’est OK.

 

3/ Je suis bienveillant mais ce n’est pas forcément agréable, puisque je vais appuyer là où ça pique. Ce bilan de personnalité n’est pas anodin et peut changer beaucoup de choses. Réserve en connaissance de cause !

Ils ont vécu un bilan de personnalité

Myriam Hoffman

Pionnière du conseil en image en France et créatrice de la Styling Academy, auteur

Fabien

Coach, thérapeute et créateur de sites web d’exception

“Ca m’a permis finalement de me typer, j’aurais pas réussi à me typer sans ce bilan. Ca fait gagner du temps […] C’est le meilleur conseil que je puisse vous donner pour mieux vous connaître, vous accepter et avoir une vie vachement plus douce, et c’est qui compte quoi ! Foncez !” 

Cory Estournet

Coach de vie et thérapeute spécialisée dans le mensonge, coach en amour

Patrice Guida

Dirigeant d’entreprise dans les piscines d’exception, auteur, formateur

Damien Petre et Sébastien Gourrier

Damien, ancien banquier, spécialisé dans la valorisation des actifs immatériels.

Sébastien, créateur de SG autorépondeur, entreprise leader sur son marché pendant 5 ans et créateur d’outils innovants.

Tes personnalités préférées en parlent !

Ennéagramme et développement personnel

“Connais-toi toi-même.”

Tu as entendu cet aphorisme des centaines de fois tant c’est à la mode.

 

Les portes d’entrée à la connaissance de soi sont nombreuses.

À mon sens, l’une des portes plus appropriées pour un développement personnel sain est l’ennéagramme.


Il serait pertinent d’éviter tout étiquetage : tu n’es pas juste UN profil de personnalité de l’ennéagramme, tu as ton histoire, ta culture, ton enfance, tes valeurs… 

Essentialiser quelqu’un est dangereux, c’est comme ça qu’on en arrive à la volonté d’exterminer un peuple.


Ceci étant, l’ennéagramme est un outil donc il est neutre. Il offre de superbes pistes de travail sur soi, en particulier sur le développement personnel et spirituel.

 

Le développement personnel est un courant qui vient des Etats-Unis avec l’émancipation de l’individu par rapport au groupe.

 

Ce mouvement nous pousse à être des personnes meilleures, à nous dépasser, à être la meilleure version de nous-mêmes, à “sortir de la rat race”.

 

En apparence, c’est tout à fait correct, pourquoi ne pas vouloir être plus bienveillant, plus productif, plus heureux, plus riche… ?

 

 

Seulement, quand on gratte un peu, on tombe vite sur un écueil dans lequel tout le monde tombe : 

 

Vouloir justement devenir meilleur.

 

Des questions en découlent :

Qu’est-ce qui nous fait croire qu’on a besoin d’être meilleur ?

Selon quelle norme et quel absolu ?

Devenir meilleur que quoi ? 

Devenir meilleur en quoi ?

Pourquoi devenir meilleur ?

 

 

Allons voir tout ce que cela cache.

 

Une quête idéologique sans fin

Cette volonté de s’améliorer est en réalité motivée par une croyance sous-jacente très ancrée dans la socioculture judéo-chrétienne : 

Qui je suis ne suffit pas.

Je suis un être cassé, blessé, insuffisant, imparfait, qu’il faut améliorer, réparer, corriger et optimiser.

 

Ce postulat de base n’est quasiment jamais questionné. 

 

Or, (presque) toute approche de dev perso se base sur un socle idéologique avec un présupposé “je ne suis pas assez”.

 

Dans ce genre d’approche, nous retrouvons les mêmes préceptes que dans la religion :

 

1/ Le bien et le mal : si tu te lèves à 5h, que tu médites en buvant un jus de légumes, que tu es bienveillant et que tu manges bio, c’est super, tu es au top et tu mérites le succès. 

Par contre, si tu regardes la TV, que tu es salarié et que tu critiques les autres, tu es du côté du mal, tu as raté ta vie. J’exagère à peine !

 

2/ Un idéal de vie est érigé en absolu : méditation, nourriture saine, yoga, visualisation, communication non-violente, non-dualité… Selon le courant de développement personnel choisi. Ne pas le respecter signifie être banni du groupe.

 

3/ Des livres de référence sont là pour prêcher la bonne parole : Réfléchissez et devenez riche, le miracle morning, pouvoir illimité,…

 

4/ L’omniprésence de la culpabilité : si tu fais un écart alimentaire, si tu loupes un jour de méditation, si tu procrastines… Tu te fouettes et tu redoubles d’effort.

 

5/ Le sacrifice du présent pour un futur meilleur : sacrifie qui tu es maintenant, ta joie, ton plaisir, pour obtenir une récompense plus tard. Vouloir être du côté du bien, devenir meilleur.

 

Tout cela peut te faire penser à certains niveaux de la spirale dynamique.

 

Le dev perso idéologique à la sauce religion rajoute énormément de pression, de jugement et de dureté dans le quotidien.
Ca a pour effet de se couper de plusieurs parts en nous, des parts non assumées, des zone d’ombre… Qui reviendront comme un retour de flamme tôt ou tard.

 

On tombe dans la quête d’un moi futur idéal et pour l’atteindre il faut faire beaucoup d’effort, se purifier, expier les péchés…

 

En clair, JE ne suis pas assez et tous ses dérivés : JE dois m’améliorer, JE dois être plus positif, JE dois être plus productif, JE dois être plus heureux, JE dois calmer mon mental, JE dois changer mes croyances.

Autant d’injonctions mortifères et culpabilisantes qui m’empêchent de me prendre tel que je suis.

 

Ca renforce notre Papa toxique intérieur qui critique et juge, et ça enfonce encore plus l’Enfant intérieur en manque d’amour et d’attention.

 

Le dev perso peut être appréhendé avec une approche beaucoup plus écologique et nous allons nous y affairer.

Vers un développement personnel écologique

Le développement personnel idéologique est extrêmement sacrificiel pour l’individu, il “splitte” la psyché encore plus, accentuant la guerre intérieure.

 

Nous tombons dans une quête sans fin à la poursuite de quelque chose : souvent le bonheur et la réussite.

Quand on gratte un peu, on constate l’absurdité de cette entreprise : courir après le bonheur et la réussite empêche de facto de le vivre au présent.

Si je cours après quelque chose, c’est bien que je ne le vis pas ici et maintenant.


Je fais alors l’expérience de ne pas y être, d’avoir “encore du chemin”, de devoir “faire des efforts”, de devoir “avancer sans cesse”.

Et s’il était possible de changer de présupposé ? 

Et si, au lieu de se croire cassé et insuffisant, on partait du postulat que nous ne sommes pas un problème à résoudre ?

 

Se prendre tel que nous sommes, avec nos qualités et nos défauts, est une approche beaucoup plus écologique qui contraste avec la volonté permanente d’être meilleur, d’être plus ceci et plus cela.

 

Avec une approche de dev perso écologique, on ne considère plus qu’il faut s’améliorer ou se corriger. On ne considère plus les “il faut”, d’ailleurs.

Ce que nous voulons, c’est tempérer nos mécanismes, vivre une existence où on se fout la paix, où on arrête de croire “qu’on est pas assez”.

 

L’ennéagramme est un outil qui permet de revenir à qui on est et comment on s’est construit.

Pourquoi le développement personnel ?

Le plus grand écueil est de renier qui je suis dans l’instant et de faire du dev perso de sauvage en sculptant de nouveaux masques pour “s’améliorer”.

Bien sûr, le dev perso peut nous aider à être plus fonctionnel dans le monde.

 

Surtout si nos automatismes égotiques nous rendent la vie plus compliquée et nous font souffrir, alors l’ennéagramme peut nous aider.

L’un des principes de base du dev perso, c’est de mieux se connaître : c’est exactement l’idée de l’ennéagramme.

 

Mieux se connaître, mieux connaître ses mécanismes égotiques permet de mieux fonctionner dans le monde, d’être plus adaptable.

Plus l’ego est activé, plus nous nous enfermons dans un schéma de pensée, d’émotion et de comportement conditionnés.

D’où l’idée de tempérer ce fonctionnement automatique en y mettant de la conscience, de la présence.

Nous voyons plus cela en détail dans l’approche spirituelle.

 

Le développement personnel avec l’ennéagramme possède 3 branches, qui permettent de stabiliser le “moi”, à l’image des 3 pieds d’un tabouret.

Les 3 sont différents et complémentaires.

 

1/Guérir les sous-types de l’ennéagramme avec 3 axes principaux :

• La santé, l’alimentation, l’activité physique, ce qui est en lien avec la survie.

• L’intelligence sociale et la communication, ce qui est en lien avec le social.

• La séduction et les relations intimes, ce qui est en lien avec le tête-à-tête.

 

2/ Équilibrer la hiérarchie des centres
Nous utilisons nos 3 centres de façon déséquilibrée et si l’écart est trop important, ça peut vraiment porter préjudice dans la vie quotidienne, dans les relations…

Il peut être intéressant d’atténuer ce déséquilibre car c’est générateur de chaos dans la vie.

 

3/ Tempérer les mécanismes égotiques de l’ennéatype
Voir nos mécanismes automatiques, c’est déjà leur faire perdre de leur force.

Rentrons dans le détail de chacun des pieds du tabouret si tu désires pratiquer l’ennéagramme.

1/ Guérir les sous-types de l'ennéagramme

Travailler sur les sous-types (ou instincts) sont une excellente façon d’utiliser l’ennéagramme pour notre propre développement personnel.

Si tu ne sais pas ce que sont les sous-types, tout est expliqué sur cette page.

Il est complètement possible d’appréhender les sous-types indépendamment de l’ennéagramme.

• Le sous-type conservation est en lien avec la survie. Lorsque ce sous-type est blessé, il y a des problématiques concernant la nourriture, la sécurité, l’argent.

• Le sous-type social est en lien avec le groupe, la tribu. Lorsque ce sous-type est blessé, il y a des problématiques dans l’intégration d’un groupe et les relations inter-personnelles (peur du jugement, du rejet, difficulté d’intégration ou au contraire fusion)

• Le sous-type sexuel/tête-à-tête est en lien avec la relation intime, le couple. Lorsque ce sous-type est blessé, il y a des problématiques dans l’intimité.

Chaque instinct peut être blessé par le manque ou par l’excès, par exemple :

Un sous-type conservation blessé par le “moins” aura tendance à avoir le frigo vide, le compte bancaire vide, aucune possession matérielle…

Un sous-type conservation blessé par le “plus” aura tendance à avoir le frigo plein (et 6 mois de stock), beaucoup d’épargne, des possessions à ne plus savoir qu’en faire…

Lorsqu’un instinct est blessé, les instincts suivants ne peuvent pas se développer correctement puisqu’il s’agit d’une holarchie : le niveau du dessus intègre le précédent, comme des poupées russes.

Si l’instinct de conservation est blessé, les deux suivants le seront aussi et cela créera du déséquilibre.

 

Ainsi, guérir un sous-type commence par revenir à la base de la base.

 

Comment savoir quel est le sous-type blessé ? 

Plusieurs pistes t’aident sur la page relative aux sous-types

 

Autant les instincts sont compréhensibles et utilisables en dehors de l’ennéagramme, autant ils sont extrêmement complémentaires à ce modèle : un instinct blessé s’exprime différemment selon le profil de personnalité.

 

Tu peux accéder aux 3 sous-types de chaque ennéatype à partir de cette page et voir sur le profil concerné.

 

Le sous-type blessé principalement est l’objet de ton attention permanente, de tes discussions, de tes lectures et de tes plus grandes peurs.

 

Ce n’est pas fluide, c’est vraiment un sujet important et pas apaisé.

 

Guérir un sous-type blessé passe par la reconnaissance de ton mode de fonctionnement.

Observe tes pensées, tes émotions, tes actions, en lien avec cet instinct blessé.

 

Amuse-toi de ton fonctionnement : faire 6 mois de stock de nourriture, d’avoir toujours les placards et le frigo plein, anticiper le danger partout, te croire toujours rejeté…

 

Attention au jugement, ce n’est pas une raison pour te flageller ou te dire “Pfff c’est ridicule d’être comme ça, je suis stupide”.

Tu es comme tu es, c’est par la reconnaissance de ce mode de fonctionnement et par l’amour que tu pourras passer outre. 

 

Tu sauras que l’instinct concerné est guéri lorsque ce ne sera plus un sujet pour toi.

Pour l’instinct de conservation, tu sauras jauger la quantité de nourriture ou d’argent selon les besoins, selon le contexte… Bref, ce ne sera plus un sujet pour toi !

 

Le fun et la légèreté aident beaucoup aussi, surtout avec un outil comme l’ennéagramme. Moque-toi de toi-même, ça t’aidera à prendre du recul sur ces sujets que tu pourrais étiqueter comme sérieux !

Rien de tout ça n’est sérieux.

2/ Equilibrer la hiérarchie des centres

Comme tu l’as découvert dans les bases de l’ennéagramme, la hiérarchie des centres est inévitable et se crée entre 0 et 2 ans.


En clair, l’un des centres est surutilisé, c’est le centre préféré (noté CP).

Le deuxième est au service du CP, c’est le centre de soutien (noté CS).

Le dernier est sacrifié car connoté négativement, c’est le centre réprimé (noté CR).

 

Nous obtenons ainsi une ordre d’utilisation préférentielle et automatique appelée hiérarchie des centres : CP > CS > CR.

 

Par exemple pour un profil 2, profil 3 ou profil 4, nous pouvons avoir l’ordre suivant : Emotionnel > mental > instinctif.

 

Dans ce cas, l’émotionnel est le CP, le mental est le CS et l’instinctif est le CR.

Cela veut dire que l’émotionnel s’active toujours en premier, c’est le principal filtre pour observer le réel.

 

Une démarche de dev perso utilisant l’ennéagramme peut consister à tempérer l’utilisation du CP, à nourrir le CR et à nourrir le CS indépendamment du CP.

 

Pour éclairer ce charabia, prenons un exemple.

L’ennéatype 4 a l’émotionnel (tourné vers l’intérieur) comme CP.

Il le surutilise, vivant des émotions fortes, amplifiant tout ce qu’il vit : il s’identifie très fort à ce centre émotionnel.

 

L’ennéatype 4 peut apprendre à se désidentifier de son centre émotionnel en développant le muscle de l’observation de soi, en observant ses mécanismes égotiques (cf le pied N°3 du tabouret plus bas).

Peu à peu, son ego perdra de l’emprise sur la totalité de l’être, l’essence s’expand naturellement et l’individu a alors accès à son intuition.

 

À l’inverse, plus l’ego prend de la place, plus la hiérarchie des centres est marquée, avec une utilisation du CP qui peut être complètement déséquilibrée, causant de gros problèmes dans la vie de la personne, avec une relative inadaptation à la vie en société et pouvant aller jusqu’à la pathologie. (Exemple de 4 parti en sucette : Amy Winehouse, Freddy Mercury, Charles Baudelaire)

 

 

 

Comme tous les types de personnalité de l’ennéagramme, le profil de personnalité 4 a deux variantes, ce qui donne 2 hiérarchies des centres différentes :

• Emotionnel > mental > instinctif

• Emotionnel > instinctif > mental

 

Dans un cas, le profil 4 réprime le mental, dans l’autre cas il réprime l’instinctif.

Ca reste un 4 dont la prédominance est les émotions, le sens du beau et l’évitement de la banalité, ça ne changera pas : le centre émotionnel reste toujours prédominant car c’est le CP.

 

Par contre, l’un se met plus facilement en action (l’instinctif en CS), l’autre crée plus facilement des plans et des projets (le mental en CS). 

Dans la logique, l’un a du mal à passer à l’action et à concrétiser (l’instinctif en CR) et l’autre a du mal à concevoir et imaginer le futur (le mental en CR).

Le 4 peut développer son CS de façon indépendante, au lieu qu’il soit assujetti au CP.

Si le mental est en CS par exemple, il s’agira de l’utiliser non pas en se projetant dans des plans géniaux pour vivre des émotions fortes par anticipation (auquel cas il est tributaire de l’émotionnel), mais bien d’utiliser le mental pour lui-même : faire des plans, connecter des idées, chercher de nouvelles informations, jouer à des jeux de stratégie…

Nourrir le CR consiste alors :

• à entreprendre, à se mettre en mouvement (y compris l’activité physique), à concrétiser un projet, à développer la discipline, pour celui qui réprime l’instinctif.

• à imaginer, créer des plans, apprendre, se former, pour celui qui réprime le mental.

• à être en lien, connecter avec les gens, exprimer ses émotions, sa vulnérabilité, pour celui qui réprime l’émotionnel.

Pour résumer, équilibrer sa hiérarchie des centres consiste à :

• Nourrir le CR, s’autoriser à l’utiliser.

• Utiliser le CS indépendamment de la tyrannie du CP.

• Tempérer l’usage du CP, en particulier en nourrissant les deux autres indépendamment.

 

Précision : peu importe ce que tu fais, l’ordre d’utilisation d’un profil de l’ennéagramme restera toujours la même, la hiérarchie ne peut pas être modifiée. 

Par contre à terme, l’usage de chacun peut s’équilibrer avec une forme d’harmonie.

3/ Tempérer les mécanismes égotiques de l'ennéatype

Chaque ennéatype a ses forces… Et ses failles. Passons-les en revue.

 

Si tu ne connais pas encore ton profil de personnalité parmi les 9 de l’ennéagramme, rendez-vous sur cette page.

 

Le type 1 se contient et se contraint énormément. 

Il gagnerait à développer sa souplesse cognitive et à sortir du bien et du mal.

Il gagnerait aussi à ne pas universaliser ses idéaux et se mettre à la place des autres.

Il peut commencer à écouter ses propres émotions, en particulier sa colère et s’autoriser à l’exprimer. 

 

 

Le type 2 prend soin des autres et se fait passer au second plan.

Il gagnerait à plus s’écouter, à prendre du temps pour lui, pour savoir de quoi il a vraiment besoin et ce qui est important pour lui.

Il gagnerait aussi à ne pas exister à travers les autres, à ne pas s’oublier dans l’histoire.

Il peut apprendre à poser ses limites, à dire non et surtout à dire oui quand ça lui fait vraiment plaisir, pas par défaut.

 

 

Le type 3 s’identifie à ses succès, à ses réussites, à ses projets.

Il gagnerait à lâcher les objectifs et à s’autoriser à ne rien faire de productif, et à ne plus faire dépendre sa valeur de ses accomplissements.

Il gagnerait à exprimer sa vulnérabilité, ses failles et à voir les masques qu’il enfile pour s’adapter aux autres.

Il a aussi cultiver le silence et un peu plus écouter les autres.

 

 

Le type 4 s’identifie à ses émotions.

Il gagnerait à vraiment les écouter, à les ressentir jusqu’au bout et à s’observer jouer au drame, sans s’identifier à ses émotions.

Il gagnerait aussi à vivre sans chercher une intensité permanente dans ses émotions.

Il a tout intérêt à s’ouvrir aux autres, à l’inconnu et arrêter de se sentir exister à travers sa différence.

 

 

Le type 5 s’identifie à ses modèles de la réalité.

Il gagnerait à sortir de sa caverne et à transférer ses idées en actes concrets.

Il gagnerait aussi à s’ouvrir aux autres, à exprimer ce qu’il ressent pour se connecter aux autres et à laisser son mental un peu au second plan.

Il peut faire la paix avec sa propre connerie et être plus tolérant envers les gens, à simplifier son langage quand il a tendance à partir dans la complexité.

 

 

Le type 6 est très loyal envers le cadre qui le protège des dangers du monde.

 

Il gagnerait à différencier les dangers réels des dangers imaginés par son esprit.

Il gagnerait aussi à être moins pessimiste et à écouter les autres sans critiquer et plomber l’ambiance.

Il peut apprendre à écouter ceux qui pensent différemment de lui et à ne pas forcément chercher à les rallier à son point de vue.

 

 

Le type 7 s’identifie à ses idées géniales.

Il gagnerait à revenir dans la réalité et sortir un peu de ses plans futurs qui l’excitent.

Il gagnerait aussi à se focaliser, s’engager et apprendre la discipline.

Se tempérer et à faire la paix avec ce qu’il étiquette comme “négatif” lui serait d’une précieuse aide.

 

 

Le type 8 s’identifie au contrôle qu’il a sur les autres.

Il gagnerait à exprimer sa vulnérabilité et à arrêter de vouloir montrer sa puissance tout le temps.

Il gagnerait aussi à laisser de la place aux autres et à réellement les écouter.

Développer son lâcher-prise et être plus doux lui serait précieux.

 

 

Le type 9 fusionne avec le monde.

Il gagnerait à apprendre à se connaître réellement pour connaître ses besoins et ses limites.

Il pourrait ainsi apprendre à dire non et à se respecter.

Il gagnerait aussi à arrêter de se fuir et se narcotiser par tous les moyens possibles.

Il peut commencer à ressentir ses émotions, exprimer vraiment sa colère et sa frustration avant qu’elle ne soit un danger pour lui et pour les autres.

 

3 pistes d'évolution avec l'ennéagramme

Nous avons vu que l’approche idéologique du dev perso avec un idéal du soi est toxique et dangereuse. 

L’idée est plus de se défaire des masques de la personnalité (persona = le masque en latin) que d’en rajouter et de commencer à se prendre tel que nous sommes.

 

Pour évoluer avec l’ennéagramme, il s’agit de connaître :

1/ Ton instinct prédominant, ce qui ne nécessite pas obligatoirement de connaître ton profil de personnalité de l’ennéagramme.

2/ Ta hiérarchie des centres, ce qui ne nécessite pas de connaître ton profil non plus.

3/ Ton profil de personnalité de l’ennéagramme parmi les 9 et les mécanismes égotiques associés (évitement compulsif, mécanisme de défense, passion, fixation)

 

L’axe sur l’instinct consiste à “guérir” ce sous-type blessé et les problématiques qui vont avec.

 

L’axe sur la hiérarchie des centres consiste à nourrir le CR, à individualiser le CS et à tempérer l’usage du CP, de sorte à “équilibrer” l’usage des centres au quotidien.

 

L’axe sur l’ennéatype consiste à observer tes mécanismes égotiques pour moins tomber dedans, ou tomber dedans en conscience.

 

Tu as désormais toutes les cartes en main pour utiliser l’ennéagramme en tant qu’outil pour mieux te connaître et pour ton propre épanouissement. Enjoy !

 

Tu peux avancer seul, même si avec les tâches aveugles c’est franchement compliqué.
Je recommande quand même aux débutants de commencer avec un coach spécialisé en ennéagramme.

 

Pour aller plus loin, tu peux réserver un bilan de personnalité.

Couple et ennéagramme

“Entre ce que je pense, ce que je veux dire, ce que je crois dire, ce que je dis, ce que vous voulez entendre, ce que vous entendez, ce que vous croyez comprendre, ce que vous voulez comprendre, et ce que vous comprenez, Il y a au moins dix possibilités (mais en réflexion pour la dizième…) de ne pas se comprendre. Mais, essayons quand même.” Bernard Werber

 

Le couple est l’une des entreprises les plus difficiles que nous ayons à vivre dans notre vie.

En même temps avec la culture, la programmation familiale, la personnalité, le caractère, l’humeur de chacun, il y a de quoi créer du chaos !

L’ennéagramme reste un modèle, pour autant il se révèle être une aide précieuse pour qui désire prendre soin de son couple.


Découvrons comment l’ennéagramme peut nous aider, quelle que soit le stade du couple… Mais avant, parlons de corde relationnelle.

Non je ne parle pas de corde pour s'attacher !

Imaginons la relation de couple comme une corde.

Au tout début, c’est une cordelette, un rien peut la casser.

Peu à peu, on apprend à se découvrir, à se rencontrer, à entrer dans l’intimité de l’autre.

Le lien se renforce, la corde s’épaissit.

Et puis une dispute, une critique violence, la corde s’étiole.

 

 

Le couple est un système vivant et comme dans tout système, il y a ce qui le nourrit et ce qui le détruit. L’ordre et le chaos.

 

Il n’y a pas à chercher un équilibre parfait dans la vie de couple (ni dans la vie tout court), c’est impossible. L’équilibre parfait, c’est l’horizontalité, la mort.

 

Par contre, chaque jour, nous pouvons renforcer la corde du couple.

 

Cette corde, c’est celle qui va nous assurer que nous sommes dans un cadre intime dans lequel nous pouvons exprimer réellement qui nous sommes, au-delà de notre ego.

 

Pour renforcer cette corde, il y a 3 critères :

1/ Besoin de se sentir reconnu et accueilli dans son identité.

2/ Besoin d’être écouté sans être jugé.

2/ Besoin de se sentir en sécurité dans le couple

 

Chacun des 2 protagonistes du couple a ses besoins, et chacun peut prendre soin de ses propres besoins et apporter à l’autre cette reconnaissance, cette écoute sans jugement et cette sécurité.

 

Quand la corde relationnelle est suffisamment solide, je peux exprimer réellement qui je suis.

 

Par contre, elle peut très vite s’étioler.

Les 3 grands dangers du couple

J’ai identifié 3 grands dangers dans le couple et l’ennéagramme va justement nous aider à être particulièrement vigilants à ces endroits.

Ces 3 dangers participent à désagréger la corde de la relation peu à peu, jusqu’à la rompre totalement, parfois à vie.

1. La paille et la poutre

La base avec l’ennéagramme, comme avec tout dans la vie, c’est commencer par soi.

 

“Balayer devant sa porte avant de balayer devant la porte du voisin.”

“S’occuper de ses oignons.”

“Quand une personne pointe du doigt quelqu’un, elle ne doit pas oublier qu’elle en pointe trois autres vers elle.”

“Hypocrite, ôte premièrement la poutre de ton œil, et alors tu verras comment ôter la paille de l’œil de ton frère.”

 

Ce ne sont pas les expressions qui manquent à ce sujet.

Il est tellement facile de pointer chez l’autre ses failles, ses faiblesses, de critiquer, de juger.

Cette même énergie peut être utilisée pour regarder chez soi.

Avec l’ennéagramme, il s’agit déjà de connaître son propre profil de personnalité.

Ensuite, on peut postuler celui de l’autre, pour s’amuser et s’entraîner (mais ne pas lui dire ou le typer sauvagement, encore moins lui imposer un “tu es type 8” !).

Si on veut discuter d’ennéagramme avec notre partenaire, on va l’aider à se typer en lui posant des questions, pas en lui disant ou en lui suggérant un des types de personnalité de l’ennéagramme (voir le code d’éthique).

 

Connais-toi toi-même et tu connaîtras tes tendances dans le couple.

Tu apprends ainsi à voir tes mécanismes à l’œuvre, ta fixation, ta passion et même ton mécanisme de défense.

L’ennéagramme va ainsi t’aider à comprendre que tu regardes TON prisme sur le monde et pas la réalité. 

D’où la perle de sagesse de la paille et la poutre de la Bible.

2. Appuyer sur le bouton

“Ne fais pas à autrui ce que tu ne voudrais pas qu’on te fasse.”

Être activé (ou être “trigger”), c’est jamais agréable.

Tu sais, quand quelqu’un appuie pile sur le bouton qui déclenche chez toi cette sensation inconfortable qui fait rejaillit un flot d’émotion : de gêne, de frustration, de colère, de tristesse…

 

Evidemment, on appuie souvent sur le bouton de l’autre sans s’en rendre compte.

Parfois c’est aussi fait avec une intention de faire payer à l’autre, de lui nuire, donc en partie consciemment (et motivé par des raisons inconscientes).

Grâce à l’ennéagramme, on apprend à mieux connaître les boutons de l’autre pour y faire attention.

 

Dans la plupart des couples, les gens sont très forts pour ça, ils s’activent l’un l’autre à longueur de temps.

 

Si tu sens un point sensible chez ton/ta partenaire, comme les critiques sur son travail, sur ses créations, sur son corps, franchement… évite !

Ca ne ferait qu’activer son ego, l’enfermer dans son caractère et déliter peu à peu la corde relationnelle.

3. Les jeux des humains

Les humains adorent jouer, c’est bien connu. Et ils adorent jouer à ne pas jouer.

C’est le cas avec les jeux de pouvoir.

 

Stephen Karpman, ça te parle ?

Le fameux triangle de Karpman avec victime, sauveur et persécuteur.

Nul besoin d’être trois pour jouer à ce jeu-là.

Être deux suffit amplement !

Même seul ça marche… (et oui, tu sais quand tu te critiques intensément puis que tu te victimises, tu es bourreau ET victime)

 

Chaque personne va avoir un rôle préférentiel, selon ton caractère, ton profil de personnalité, ton humeur du moment…

Par exemple :

Le type 8 pourrait aimer le rôle de persécuteur en exprimant ce qui ne lui convient pas chez les gens, de façon brute et directe, pour asseoir son pouvoir et sa force. Il peut aussi être un saveur pour les personnes qu’il estime devoir protéger.

Le type 2 pourrait aimer le rôle de sauveur (pour apporter son aide aux autres et recevoir en retour), et aussi de victime (pour se plaindre et obtenir de la reconnaissance s’il n’a pas réussi en étant sauveur).

 

Le type 6 peut être un persécuteur envers toutes les personnes qui n’appartiennent pas à son cadre. Pour prendre un exemple extrême, Adolf Hitler.

 

Le type 1 peut être un persécuteur envers ceux qu’il considère du côté du mal, et en même temps un sauveur si ça concerne une personne importante pour lui pour qu’il aimerait ranger du côté du bien.

 

Bref, ce sont seulement quelques exemples, mais les 9 ennéatypes sont capables de jouer tous les rôles du triangle de Karpman.

Tu peux même jouer à la manipulation avec l’ennéagramme avec des phrases du genre “je peux pas discuter avec toi de toute façon, t’es de type 8”, “de toute façon t’es comme tous les autres types 7, incapable de t’engager”, “c’est pas possible que ça marche entre nous, t’es un type 4 trop lunatique”. 
Avec ce type d’usage de l’ennéagramme, carnage relationnel garanti !

À chacun de voir sa tendance principale pour faire attention à ne pas nourrir ces jeux de pouvoir. L’ennéagramme permet d’avoir aussi ce regard.

2 oreilles et 1 bouche

“Si l’homme a deux oreilles et une bouche c’est pour écouter deux fois plus qu’il ne parle.” disait Confucius.

L’humain adore être le centre de l’attention, il aime qu’on l’écoute : c’est normal, c’est notre besoin d’importance.

Dale Carnegie l’exprimait bien au siècle dernier : ce qui compte c’est qu’en notre présence, l’autre se sente important.

L’Homme adore parler, même si ça varie selon les profils de personnalité, bien sûr.

L’ennéagramme nous apprend qu’un type 3 adore se mettre en valeur en parlant (fixation de vanité), que le type 8 peut blablater sans fin sans forcément comprendre de quoi il parle jusqu’à avoir raison (passion d’excès).

Dans l’ennéagramme il y a des tendances : un type 5 parle moins qu’un type 2, de façon générale. Le premier est plus introverti que le deuxième. Par contre lance un type 5 sur son sujet de prédilection et prépare-toi à une longue soirée !

 

Méfions-nous des absolus, tout est à nuancer car ça dépend des contextes.

Dans le couple, il est primordial de savoir écouter ce que dit l’autre, ses émotions, ce qu’il ne dit pas mais qu’il sous-entend… Faire bien la distinction entre ce qui est dit, ce qui est sous-entendu, et ce que j’interprète.

Rien de pire que sur-interpréter ce que l’autre a dit, déformer ses propos… ça risque d’envinemer la relation, générer des émotions fortes, de la colère…

 

La plupart des gens écoutent dans l’intention de répondre parce que ce qu’ils ont à dire est tellement intéressant., ou tellement ils veulent avoir raison, parler de EUX, de LEUR vision du monde.

L'importance du silence

“J’ai parfois regretté mes paroles, je n’ai jamais regretté mon silence.” Jean d’Ormesson

 

Nous avons beaucoup à apprendre du silence, moi le premier.

La parole est d’argent, le silence est d’or, comme le dit la maxime.

 

Gérard Zenoni, dans son livre “tais-toi je t’écoute”, propose un exercice très intéressant (surtout pour les grands bavards de l’ennéagramme) : attendre 3 secondes avant de répondre.

Laisser de l’espace à l’autre, au lieu de se presser pour répondre.

Laisser infuser, comme un orateur qui marque un silence après une phrase impactante.

 

Apprendre à écouter est un art, qui peut s’entraîner tous les jours.

Chaque profil de personnalité a son langage, sa façon de parler et ce qui est important pour lui.

 

On peut écouter les idéaux du type 1, les émotions du type 4, les doutes du type 6, les anecdotes du type 9, par pure curiosité, juste en étant présent.

Chacun a à nous apprendre de sa vision du monde et de la vie.

 

Dans le couple, on a tôt fait de vouloir avoir raison. Malheureusement, c’est souvent la corde relationnelle qui en pâtit.

 

Quand l’autre a une critique à nous faire, quelque chose de désagréable dont nous savons que c’est inconfortable, laissons-le s’exprimer, écoutons ce qu’il a vraiment à dire.

Apprenons à nous taire et à écouter sans interrompre.

 

Russe ou chinois ? Le langage de l'autre

Nous en avons parlé dans le guide sur la compatibilité : chacun a sa façon de s’exprimer.


Les 9 types de personnalité de l’ennéagramme, c’est 9 langues différentes, 9 façons de voir le monde.

Communiquer, c’est comme un voyage où nous découvrons la culture de l’autre, son histoire, son intimité.


Dans le couple, il est primordial d’apprendre à parler le langage de l’autre.

Comment nouer une relation profonde avec un type 4 si on ne lui parle jamais de nos émotions ou avec un type 5 si on ne s’intéresse pas à son domaine d’expertise ?

En somme, l’ennéagramme nous aide à développer notre humanité, notre compréhension et notre empathie envers les autres types.

 

Attention : L’ennéagramme peut aussi accentuer notre tendance manipulatoire, nos jugements et notre volonté de pouvoir. C’est un outil, à chacun de voir midi à sa porte et de l’appliquer dans sa vie avec conscience.


À mon sens il est plus nourrissant d’utiliser l’ennéagramme pour plonger dans le monde de l’autre, et ainsi parler sa langue.


Parler le langage de l’autre, c’est m’adapter à son centre préféré (mental, instinctif ou émotionnel ?), à son ennéatype (si je le connais), à son langage de l’amour (cf le livre de Gary Chapman), son caractère, son style de communication, sa vision du monde, son niveau de conscience…

Les 9 types de personnalité en couple

Les sous-types de chaque type de l’ennéagramme peuvent nous renseigner sur le comportement de chaque profil de personnalité dans la relation à deux.  Car sous-type = centre instinctif = comportement.

Si tu ne connais pas les sous-types, rendez-vous sur cette page.
 

Les autres mécanismes égotiques (passion, fixation, mécanisme de défense, évitement compulsif), eux, nous renseignent sur les motivations de chaque type de l’ennéagramme.

 

Il suffit de regarder les mécanismes de chaque ennéatype sur la page adéquate et de les transférer dans la relation à deux. 

Attention, les descriptions ci-dessous sont généralistes et ne sauraient représenter la réalité, elles sont orientées sur le sous-type sexuel qui ne correspond pas à toutes les personne du type de personnalité concerné.
(et oui, c’est plus complexe et nuancé qu’une règle absolue, tout le monde n’est pas de sous-type sexuel)

 

Les types 1 ont tendance à être jaloux, ils font attention à être irréprochable dans la relation et à ce que l’autre le soit aussi. Il vont tout faire pour que ça se passe bien, se corriger.

 

Les types 2 ont tendance à être très entreprenants dans la séduction et à montrer ostensiblement leur intérêt, quitte à être envahissants. Le moins qu’on puisse dire, c’est qu’ils sont démonstratifs.

 

Les types 3 ont tendance à se mouler en l’idéal sexuel de leur époque et de leur culture. Muscles et 6-packs pour les hommes, taille fine et fesses rebondies pour les femmes. Ils font leur show, racontent ce qui les met en valeur et peuvent avoir du mal à se dévoiler, surtout leurs sentiments les plus intimes.

 

Les types 4 ont tendance à être compétitifs, quand ils désirent quelqu’un ils vont chercher à obtenir son attention. Ils utilisent leur charme, leur unicité, leur sens du beau, pour séduire l’autre.

 

Les types 5 ont tendance à utiliser ses connaissances les plus précieuses comme moyen d’entrer en relation avec l’autre. Il peut avoir du mal à exprimer ce qu’il ressent. Généralement, il est doté d’une très bonne capacité d’écoute. 

 

Les types 6 ont tendance à exprimer leur force (homme) ou leur beauté (femme) dans la relation intime. Ils gardent leur fonctionnement habituel, donc ils doutent de tout, de la relation, de leur partenaire, de leurs propres sentiments.

 

Les types 7 ont tendance à projeter sur l’autre tout un tas de fantasmes complètement déconnectés de la réalité. Ils peuvent avoir du mal à s’engager dans la durée et aiment la légèreté.

 

Les types 8 ont tendance à être très possessifs et veulent tout connaître de leur partenaire. Ils ont souvent du mal à se livrer, à dévoiler leur vulnérabilité.

 

Les types 9 fusionnent avec leur partenaire, c’est-à-dire qu’ils absorbent certains traits de caractères, des hobbies, des centres d’intérêt. Ils peuvent rapidement se perdre dans la relation.

 

Quand ça se complique...

Dans une relation de couple, arrive toujours un moment où l’autre est fatigué, énervé… et la dispute arrive rapidement.

Selon le type de personnalité du partenaire, son caractère, son histoire, son rapport à ses émotions et à sa violence, ça peut aller de la violence verbale avec des critiques acerbes et beaucoup de colère, à la violence physique où il casse tout, en passant par une violence passive avec des messages implicites manipulatoires pour faire culpabiliser…

Que faire dans ces cas-là ?

Quand tu connais l’ennéagramme, profites-en pour bien connaître le type de personnalité de l’autre.

De cette façon, tu vas reconnaître les mécanismes de son ego quand il est activé.

Attention : si tu lui exprimes lesdits mécanismes, il risque de se mettre encore plus en colère.

Le type 1 peut passer en mode reproche, le type 2 en mode tentative de culpabiliser, le type 4 en mode dramaqueen, le type 8 en mode écrasement…

Il s’agit de ne pas interrompre si la critique est justifiée et si l’autre te respecte.

Si ça part en sucette, il est important de se préserver.

Comment ?

En posant son cadre et ses limites.

Par exemple : “j’entends ta colère et elle est justifiée, par contre je n’accepte pas que tu me parles sur ce ton, j’ai besoin de calme et de respect.”

Si l’autre est OK avec le cadre, on continue.

Si ça dégénère et qu’il ne m’écoute pas, la meilleure façon de me préserver c’est de quitter l’interaction et revenir plus tard quand les affects auront diminué d’un côté comme de l’autre.

Si l’interaction n’est constructive pour aucun des deux, mieux vaut ne pas rester au risque d’endommager sérieusement la corde relationnelle : ce serait un échange de venin complètement stérile.

Certains couples se nourrissent de ça pour rejouer un schéma familial, mais c’est un autre sujet.
Attention, il ne s’agit pas de fuir le conflit et d’éviter la discussion (coucou le type 9), simplement de faire la différence entre une discussion qui peut être inconfortable mais constructive, et une discussion qui tourne à la dispute et qui peut mal tourner.

S'adapter aux 3 centres de l'ennéagramme

Si tu as une critique à faire à l’autre, tiens bien compte de son type de personnalité.

Garde en tête que, de base :

• Les types émotionnels ont plus de mal avec la critique, le regard des autres et leur identité.

• Les types mentaux ont plus de mal avec leurs émotions (surtout la peur).

• Les types instinctifs ont plus de mal avec la colère, le contrôle et le lâcher prise.

 

Ca ne veut pas dire que les instinctifs reçoivent bien la critique (le 1 la déteste) et que les mentaux ne sont pas dans le contrôle. Simplement que ce sont des “points faibles” inhérents à la surutilisation du centre préféré.

 

Pour plus de précision dans l’interaction et savoir quoi éviter avec qui, tu dois connaître le type de personnalité de l’ennéagramme de ton/ta partenaire.

 

Si tu évites de mettre l’autre face à son évitement compulsif (sa colère pour le type 1, ses besoins pour le type 2, ses échecs pour le type 3, sa banalité pour le type 4, son vide intérieur pour le type 5, la déviance du cadre pour le type 6, sa souffrance pour le type 7, sa faiblesse pour le type 8, le conflit pour le type 9), c’est déjà génial !

 

 

 

Selon la nature de la relation, tu peux amener l’autre gentiment et tout doucement à voir ses mécanismes, sans rentrer dans une critique, un jugement, une volonté de corriger ou d’aider. 
Au plus tu sortiras de Karpman, au plus tu vivras une belle relation de couple !

Savoir à qui tu t’adresses est capital pour que le message arrive à bon port.

Si la corde relationnelle est entamée, ton message sera brouillé comme quand tu passes sous un tunnel : l’autre n’entend pas.

Parler à quelqu’un dont les 3 besoins ne sont pas remplis (reconnaissance, écoute, sécurité) revient à parler à un mur.

 

Il ne tiendra AUCUN compte du fond.

Dans ce cas, il est extrêmement important d’ABORD de restaurer l’état de la corde, si tu en as envie bien sûr.

Rassurer l’autre, exprimer ton intention, exposer les faits, annoncer tes erreurs peut grandement aider à renforcer la corde relationnelle.

Pour le reste, tu peux revoir chaque profil de l’ennéagramme en détail pour mieux le connaître.

Ennéagramme et développement spirituel

L’ennéagramme est une superbe piste de développement personnel.

Il nous enseigne que chaque type de personnalité est unique, qu’aucun n’est meilleur qu’un autre, que chaque personnalité est nécessaire et qu’il est vain de vouloir être autre chose que ce qu’on est.

 

Le point de départ est le suivant : je me prends tel que je suis, avec ma beauté et ma laideur.

 

Dans ce guide, nous allons aborder l’ennéagramme sous l’angle du développement spirituel, qui est la démarche originelle de l’ennéagramme.

La spiritualité est parfois vue comme quelque chose de perché.

 

En effet, on oppose souvent le versant spirituel (très éthéré, “flyé” comme disent les québécois) au versant concret (très terre à terre).

 

Cette opposition n’est qu’apparente, car la spiritualité telle que nous allons l’évoquer ici avec l’ennéagramme est très concrète.

 

La spiritualité perchée est souvent l’apanage des personnes qui fuient la réalité parce qu’elles vivent trop de souffrance et cherchent refuge dans la spiritualité en se déconnectant complètement de la réalité (c’est une stratégie comme une autre, qui sommes-nous pour en juger ?).

 

Ce n’est qu’une fuite de l’ego pour éviter de faire face à la dureté du réel, ça n’a rien à voir avec une approche traditionnelle de la spiritualité incarnée, littéralement dans la chair.

 

Une spiritualité déconnectée de la réalité… n’est pas de la spiritualité.

Spiritualité vient du latin “spiro” qui veut dire souffle, respiration.

Dans nombre d’approches traditionnelles, l’élément central qui revient encore et toujours, c’est la respiration. Probablement parce que c’est la façon la plus simple de revenir dans notre corps, donc dans la réalité physique.

 

J’insiste sur ce point : la spiritualité incarnée est celle qui amène à une intégration de la personnalité, à la différence de la spiritualité perchée consistant à fuir ce monde qui ne fait que rendre la personne inadaptée à la vie quotidienne.

La voie de la non dualité

Si tu t’intéresses à la spiritualité tu as forcément entendu parler de la dualité et de la non-dualité/unité.

 

Au premier regard, l’objectif serait de sortir de la dualité et d’atteindre l’unité.

 

Tout le paradoxe de cette quête, c’est qu’en posant l’Unité comme un objectif, un état désiré, on en fait une expérience extérieure à nous qui nous maintient de facto dans la dualité.

 

Vivre sa spiritualité, ça commence déjà par sortir de la volonté d’un futur meilleur.

Pas un renoncement au sens “je suis dépité, je ne peux rien y faire”, mais bel et bien un abandon à ce qui est.

Prendre tendrement le réel dans les bras pour accueillir les choses telles qu’elles sont, comme nous l’enseigne la locution latine Amor Fati.

En nous prenant tel que nous sommes, nous “dé-splittons” notre psyché, nous entamons un processus de réunification intérieure.

(et c’est très exactement ça que je trouve pertinent dans la démarche spirituelle)

C’est là que l’ennéagramme prend tout son sens, comme nous allons en reparler plus bas.

 

Prenons une métaphore et imaginons notre esprit comme de l’eau.

 

Au plus nous sommes splittés, avec différentes sous-personnalités en conflit les unes avec les autres, au plus l’eau est séparée dans différentes bouteilles (ça peut aller jusqu’à la pathologie, cf le film Split).

Nous voyons les autres comme d’autres bouteilles d’eau : mon voisin l’Evian, mon ami la Salvetat, mon frère la Mont Roucous. 

 

Notre sentiment d’identité induit par l’ego crée l’illusion de séparation des autres êtres vivants. JE suis différent de toi.

L’idée de la spiritualité, c’est de vider ces bouteilles et de réunir toute l’eau dans l’océan, ce que nous appelons unité.

 

Quand tu regardes la figure de l’ennéagramme, c’est ce qu’elle signifie : le cercle symbolise l’unité. Les 9 ennéatypes (9 bouteilles différentes et complémentaires) finissent par se retrouver dans le Un.

 

Mais ce n’est pas quelque chose qui s’atteint, qui se ferait par la volonté conscience.

Il n’y a pas de but, il n’y a pas d’objectif, rien de tout ça n’est sérieux.

Si nous entrons là-dedans, il s’agit d’un appel intérieur et cela se fait “tout seul”.

 

L’interventionnisme ne peut aboutir qu’à un effet pervers qui arrive à l’opposé de l’intention initiale. (pense à la dernière fois que tu as voulu à tout prix dormir par exemple)

La démarche spirituelle est surtout une démarche de déconstruction de nos schémas, de notre identité narrative, de nos certitudes, ancrées pendant de nombreuses années.

Dans cette idée, l’ennéagramme est une voie royale pour de désidentifier du personnage… Bien sûr il s’agit de le pratiquer et pas se borner à une compréhension mentale du modèle.

Pour revenir à cette Unité, certains peuvent avoir besoin d’un tiers (la religion, les symboles comme les animaux totems…). 
Je ne souscris pas à cette croyance : l’Unité fondamentale ne peut se trouver qu’ici et maintenant, indépendamment de tout intermédiaire

La transe hypnotique la plus forte

Fuuuuuuuu...sion !

Il y a une transe hypnotique plus forte que toutes les autres. 

Mais jute avant d’en dire plus, qu’est-ce qu’une transe hypnotique ?

 

“Hypnos”, c’est le sommeil : la transe hypnotique, c’est un état dans lequel une part de nous qu’on pourrait appeler la conscience, s’endort, perd de sa lucidité.

 

Un film suffisamment captivant te met en état de transe hypnotique, tu oublies complètement ton identité l’espace de 2 heures, tu deviens le personnage, tu vis ses émotions, tu as peur pour lui… Tu vis une transe d’identificationPar contre, au bout de deux heures, tu réintègres ton être, tu ne restes pas bloqué sur le personnage du film.

 

Où je veux en venir ? La transe hypnotique la plus puissante, celle que nous vivons TOUS en permanence depuis des lustres :

 

C’est la transe hypnotique d’identification à l’ego.

 

Être certain que je suis “moi”, ce personnage bien spécifique que j’ai créé de toute pièce.

 

Depuis tout petit, nous filtrons la réalité pour la voir toujours avec le même angle de vue, de sorte de nourrir notre personnage (grâce à une partie de notre cerveau appelée le système réticulé activateur, qui nous montre toujours plus de ce qui est important)

 

Plus jeune, je n’osais pas aller vers les autres, je me mettais à part des groupes : j’ai filtré le réel en tirant la conclusion que j’étais différent des autres. 

Mon sentiment d’identité s’est fondé entre autres là-dessus (“je suis différent”, “je suis timide”, “il me manque quelque chose”) et j’ai mis longtemps à comprendre que j’ai créé ce personnage de toute pièce.

 

Les événements nous arrivent et nous les interprétons pour garder toujours la même vision de la réalité, ça nous rassure, ça nous donne un sentiment de stabilité de notre identité.

 

 

 

 

 

Il y a un juste un problème :

Plus je suis identifié à quelque chose, plus je suis déconnecté de la réalité (puisque je suis dans une transe).

 

 

 

Voilà comment nous en arrivons à interpréter la réalité pour nourrir notre personnage à chaque minute de notre existence :

– Quelqu’un ne vient pas à un RDV et tu l’interprètes comme un manque de respect ou tu penses qu’il ne t’aime pas.

– Ton partenaire de vie te fait une remarque et tu l’interprètes de façon à te considérer comme “pas suffisant”, comme s’il te manquait quelque chose

– Tu vois un fait divers à la TV et tu te dis que le monde est vraiment dangereux, qu’il faut se protéger et que c’était quand même plus sûr avant.

 

 

Quand on est dans une transe, on ne vit pas dans la réalité… mais dans la transe.

 

La première fois que je l’ai réalisé, j’ai été pris de vertige.

 

 

J’ai compris que la matrice, c’est pas que l’état et la société moderne castratrice : c’était surtout mon propre ego, ma certitude d’être ce personnage en quête de reconnaissance, de succès et de réussite sociale.

 

Et au-delà de ça, qu’y a-t-il ?


La nature essentielle de tout : la vacuité. Rien.

La transe nous protège de cette peur de la dissolution, de la vacuité qu’il y a derrière.

 

 

Cette peur de n’être rien, c’est la peur d’être tout, qui renvoie à notre pouvoir de création.

 

 

Dans une transe, nous nous perdons nous-mêmes, nous perdons le contact avec notre être pour en sélectionner juste une partie.

 

En utilisant l’ennégramme, nous pouvons justement prêter attention aux mécanismes égotiques de chaque ennéatype pour sortir de nos transes préférées.

 

Chaque personnalité de l’ennéagramme vit dans des transes hypnotiques dont les principales sont :

 

1/ Changement de personnalité : Identification & Dissociation 

 

• Identification : avoir l’impression d’être quelque chose ou quelque chose d’autre.

Le type 3 s’identifie à ses objectifs et ses succès, le type 4 s’identifie à ses émotions changeantes, le type 1 s’identifie à ses idéaux élevés.

 

 

• Dissociation : avoir l’impression d’être séparé de soi-même, s’observer de l’extérieur sans rien ressentir.

Le type 5 vit la dissociation de son corps et de ses sensations quand son ego est activé.

 

2/ Voyage dans le temps : Régression en âge & Progression en âge 

 

• Régression en âge : voir, entendre et ressentir ce que nous avons déjà vécu dans le passé.

Le type 4 vit la régression en âge avec sa fixation de mélancolie, le type 3 pour revenir sur ses succès antérieurs.

 

 

• Progression en âge : voir, entendre et ressentir ce que nous espérons ou sommes persuadés de vivre dans une situation à venir

Le type 7 vit la progression en âge avec sa fixation de futurisation, le type 6 également en imaginant les scénarios terribles qui pourraient survenir, le type 4 pour ressentir les émotions liées à ses fantasmes.

 

3/ Modification de souvenirs : Hypermnésie & Amnésie

• Hypermnésie : se souvenir d’un épisode de notre vie avec une multitude de détails

Le type 8 vit l’hypermnésie en se rappelant d’un maximum de détails pour nourrir sa fixation de vengeance.

 

• Amnésie : tout ou partie d’un moment de notre vie est complètement oublié

Le type 7 vit l’amnésie pour éviter de se rappeler les moments de souffrance et oblitérer tout le négatif de sa vie.

 

 

4/ Distorsion des sensations : équivalent kinesthésique des hallucinations visuelles et auditives.

• Création de sensations 

Le type 2 peut créer toutes les sensations dans son propre corps en s’identifiant aux émotions d’un proche à lui.

Le type 4 utilise la transe de progression en âge pour imaginer des scnénarios et se crée des sensations de toutes pièces pour se sentir exister.

 

 

• Suppression de sensations

Le type 9 peut supprimer sa colère et globalement s’anesthésier pour éviter de se connaître et donc de potentiellement créer un conflit.

 

Faut-il à tout prix sortir de ces transes ? Bien sûr que non.

Comme expliqué plus haut, il n’y a pas d’objectif.

 

Par contre, si une transe cause trop de souffrance, on veut souvent en sortir, c’est bien normal. Comme le caillou dans la chaussure en randonnée.

 

La transe pète quand on arrête d’y croire, comme un fusible.

Tu l’auras compris, la transe la plus profonde de chaque type est l’identification.

 

C’est une sorte de méta-transe car elle implique toutes les autres, c’est donc la plus difficile à faire disparaître. (d’ailleurs ce n’est pas forcément souhaitable, si tu n’es pas prêt ça peut être hôpital psychiatrique direct)

L'ennéagramme spirituel & le paradoxe de l'éveil

L’ennéagramme nous apprend à évoluer spirituellement, avant tout en nous prenant tel que nous sommes ici et maintenant.

Le processus est en 3 phases : la phase mentale, la phase émotionnelle et la phase instinctive.

 

1. La première phase mentale est l’observation de soi.

Elle consiste à s’observer en train de vivre. Observer quoi exactement ? 

Nos pensées, nos émotions, nos actions, nos paroles, nos sensations, nos peurs, nos doutes, nos jugements, nos certitudes…

 

Cette observation est dénuée de tout jugement : il s’agit simplement de regarder le réel tel qu’il est.

Si tu es familier de la méditation Vipassana, c’est exactement ce que ça signifie “voir les choses telles qu’elles sont”.

 

Comme dans la communication non violente, tu distingues bien l’observation (les faits) des sentiments (ton interprétation de ces faits).

 

2. La deuxième phase émotionnelle est l’accueil (amour) inconditionnel.

 

Il s’agir de revenir dans son corps, dans son cœur, dans ses tripes et ressentir.

La peur de ne pas être aimé, de ne pas être suffisant, d’être seul, d’une crise à venir.

La tristesse d’avoir perdu un être cher, d’avoir été dur envers soi, de faire face à son impuissance.

La colère d’avoir été manipulé, trompé, par un proche, par l’état, par un associé.

 

Dans cette phase il s’agit de s’autoriser à ressentir tout ce qui nous traverse.

 

3. La troisième phrase instinctive est le mouvement.

Il s’agit de sortir de l’illusion, de passer un niveau de conscience.

Elle consiste à emprunter la voie du moindre effort.

Il s’agit de se mettre en mouvement sans pour autant faire d’effort car il n’y a rien à “faire” en tant que tel.

Dans le Taoïsme, on parle de Wu-Wei : le non agir. 

C’est souvent mal compris, il ne s’agit pas de ne rien faire, mais de ne pas forcer.

 

Le corps va dans l’action sans faire intervenir la pensée consciente.

 

Lorsque j’ai commencé à écrire cette page ce n’était pas une volonté consciente, c’était un appel intérieur à écrire sur ce thème. 

Je n’ai pas à me forcer ou à me discipliner, j’ai envie d’écrire et ça se fait tout seul.

 

Le meilleur exemple est le sommeil : au plus tu veux dormir, au moins tu dors.

Parce que ce n’est pas dans la volonté que ça se fait.

 

On s’endort quand justement on lâche la volonté de s’endormir.

 

La vie est pleine de paradoxes et c’est ce qu’on va retrouver aussi dans l’éveil spirituel.

Au plus tu voudras t’éveiller, au plus tu resteras enfermé dans tes mécanismes égotiques (puisque vouloir s’éveiller est un objectif… de l’ego).

 

C’est, paradoxalement, sans rien faire, en t’observant et en accueillant ce que tu ressens, qui tu es profondément… que tu vas te mettre en mouvement, laisser s’épanouir ton Essence (au sens de l’ennéagramme) pour peu à peu vivre l’Unité.
Et l’épanouissement de l’essence, ça te rappelle rien ? (regarde le nom du site)

 

Et, lorsque l’Essence prend de la place, le centre instinctif devient centre intuitif.

Ennéagramme et spirale dynamique

La spirale dynamique est un modèle qui nous aide à intégrer notre ego et unifier notre être.

 

La spirale dynamique est une représentation imagée de l’évolution par stades successifs de la conscience humaine et des systèmes de valeurs développés par les humains tout au long de l’évolution. 

 

 

L’évolution spirituelle provoque une expansion de niveau de conscience dans la spirale dynamique, en suivant les 3 phases détaillées plus haut.

 

L’individu est de moins en moins “splitté”, il sort de la pensée absolue et dogmatique, il développe ses propres opinions tout en remettant en question ce qu’il croit, il écoute et comprend le point de vue de chacun en considérant que chacun a raison et il tempère lui-même à terme ses propres paradigmes, il sait se satisfaire d’un “je ne sais pas”. 

 

Il ressent de plus en plus faire UN avec le tout, tout en gardant sa propre individualité, comme un arbre qui appartient à la forêt mais qui reste unique.

 

 

Tu peux en découvrir plus sur la spirale dynamique sur la page éponyme.

 

Ce modèle est profond et complexe au premier abord, mais absolument passionnant.

Sortir d'une transe hypnotique

"Vous êtes une illusion les mecs"

Selon ton ennéatype, les transes les plus fortes diffèrent.

Pour connaître ton profil de personnalité, tu peux te rendre sur cette page.

 

L’humain est rarement un individu (au sens indivisible), que ce soit avec lui-même ou avec son environnement, il est souvent complètement coupé en tranches.

 

Plus haut nous parlions de l’identification à l’ego, mais l’ego n’est pas une entité seule et unique, c’est juste un vécu derrière lequel on a mis un mot (rappelons que l’ego n’a pas d’existence réelle, il est juste un plat de spaghettis de transes hypnotiques).

 

La plupart des humains sont ± splittés : plus on l’est, plus on souffre…

 

Il a à l’intérieur de nous, différentes parts, comme un royaume avec de multiples sujets qui sont plus ou moins en conflit les uns avec les autres.

(c’est une métaphore là encore, valable jusqu’au niveau Vert de la spirale dynamique)

 

Comment ça se manifeste ?

 

Prenons un exemple personnel caricatural :

Il y a en moi la partie A (qu’on va appeler Arnold) : l’entrepreneur désirant travailler, accomplir des objectifs, avoir des clients et faire tourner son business, pour avoir de la reconnaissance et de la réussite sociale..

Il y a aussi la partie B (qu’on va appeler Calimero) : le petit enfant triste qui a besoin d’attention, d’amour et d’être rassuré, il n’a pas du tout envie de bosser mais juste de manger du chocolat et recevoir un câlin.

Il y a également la partie C (qu’on va appeler le Singe) : l’enfant joyeux, plein de vie, qui veut s’amuser, rigoler, jouer et vivre plein d’expériences amusantes.

Il y a la partie D (qu’on va appeler Dieu) : c’est une sorte de méta-part de moi, l’observateur intérieur, la conscience d’arrière-plan, qui voit tout ce spectacle se dérouler sous ses yeux.

Vice versa, film somptueux qui illustre la pluralité du "moi"

Avant, Arnold prenait beaucoup de place chez moi, réprimant Calimero et le singe.

 

Plus le temps passe, plus je nourris Dieu et je crée de l’harmonie dans ce Royaume intérieur joyeux et bordélique.

 

Je tempère Arnold qui veut travailler tout le temps, je suis plus présent à Calimero, je joue avec le singe, et ces parts tendent à s’unifier, créant un tout harmonieux.

 

Quand je manque de ressources, que je suis fatigué, stressé et que je me fais happer par les transes hypnotiques de mon ego, Arnold reprend plus de place, je réprime Calimero et le singe…

 

 

Ca paraît bizarre dit comme ça, et pourtant ça se passe en permanence en chacun de nous.

Au plus ces parts sont polarisées, au plus on est splitté, au plus on souffre et on vit un combat permanent.

 

Cet exemple est imagé, ces différentes énergies n’ont pas d’existence propre, ce sont différentes transes d’identification et c’est ce qui les rend réelles.

Ne prenons pas ça trop au sérieux, car c’est justement ça qui nous splitte.

 

Attention à ne pas prendre ce discours d’un point de vue morale bien/mal, il n’est pas question de bien ou de mal ici.

 

Revenons aux transes qui concerne chaque profil de personnalité.

 

Une transe a de bonnes raisons d’être, elle protège notre système psychique de la peur de la dissolution.

 

Avec une transe hypnotique qui saute, il y a généralement un “saut quantique” derrière, un flot d’émotions, et surtout une réintégration d’une part de soi.

 

Une transe hypnotique qui pète, c’est la bouteille d’eau qui se vide dans l’océan.

 

 

Prenons un exemple personnel : il y a quelques années, j’écoutais une vidéo de Franck Lopvet, un enseignant spirituel connu pour son franc parler.

Une phrase m’a particulièrement percutée : “La vie ne peut pas être réussie tout comme elle ne peut pas être échouée. La vie est juste faite pour être vécue.”

Pour quelqu’un d’autre cette phrase sonne comme une évidence.

Mon psychisme étant prêt à entendre ça, la transe d’identification “je dois réussir ma vie” très présente chez moi a pété subitement.

Pendant plusieurs semaines j’étais complètement perdu : si la vie ne doit pas être réussie, qu’est-ce que je dois faire ? Pourquoi je fais tout ça ? Où je vais comme ça ?

Cette transe protégeait mon système, me permettait de croire à l’idée d’un sens dans la vie, avec un idéal de réussite et tout le tralala des coachs de développement personnel. J’étais convaincu qu’il fallait absolument vivre sa vie sans regret, se dépasser, impacter le monde.

Et je me mettais beaucoup de pression pour réaliser cet idéal, quitte à délaisser mon couple et ma santé.

 

C’est juste quelque chose auquel je croyais, pas la réalité.

Je pouvais tout aussi bien aller à la plage et siroter un virgin colada en toute décontraction (surtout que j’habitais à la Réunion à l’époque).

Cette simple phrase de Franck Lopvet a fait voler en éclat cette certitude, je me suis alors dit “merde, mais c’est vrai.”

Dans l’ennéagramme, mon profil de personnalité est le profil de personnalité 3, qui se définit justement par ses succès (transe d’identification aux objectifs et aux succès) et qui construit son ego tout autour de l’évitement compulsif de l’échec.

Forcément, la punchline de Franck Lopvet a vraiment ébranlé mon système, un bon 9.5 sur l’échelle de Richter de l’ego.

“Attends, mais si le succès est une illusion et qu’il n’y a rien à atteindre, qu’est-ce que je fous là ? Qui suis-je ?”

 

Ca a remis en cause tout mon ego, tout mon édifice identitaire.

 

Ayant pris bien deux ans pour intégrer le fait que ma vie ne peut pas être réussie ni échouée, qu’il n’y a pas de but en soi, j’ai commencé à arrêter de réprimer des parties de moi, en particulier Caliméro et le Singe, que je sacrifiais sur l’autel du succès. 

 

Je les ai réintégré dans mon Royaume et leur laisse désormais plus de place. Autrement dit, j’ai vidé deux bouteilles dans l’océan. 
(en partie, c’est encore un work in progress)

 

Aujourd’hui, je suis un peu moins splitté qu’avant donc plus unifié, j’ai moins de comportements, de pensées et d’émotions névrotiques qui me créent de la souffrance. J’arrive à un peu plus lâcher prise sur mes identifications (mais j’ai pas dit que c’était gagné !)

 

Je suis plus en paix avec moi-même. Jusqu’à la prochaine transe qui pètera.

Toute transe qui saute nous rapproche peu à peu de la vraie nature de la réalité, le vide.

Quelques précautions

Sortir d’une transe n’est pas une fin en soi. 

Comme je l’ai dit, il n’y a pas d’objectif, pas d’endroit où aller, pas de finalité.

Tu es déjà arrivé, puisque tu es là où tu es.

 

 

Là où tes fesses sont posées, c’est exactement l’endroit où tu dois être.

 

 

Sortir de transe et s’éveiller, ça va se faire naturellement dès lors que tu vas voir des parties de toi souffrantes.

 

C’est plus une démarche de non faire que de faire.

 

 

Quand tu vois des symptômes (frustration, phobies, compulsions, addictions…) grâce à la phase mentale, tu peux passer à la phase émotionnelle pour aller rencontrer et libérer les émotions qui stagnent en toi en les ressentant.

 

Nous avons des biais, des tâches aveugles qui rendent extrêmement difficiles voire carrément impossible le fait de tout faire seul.

C’est là qu’un thérapeute, un accompagnant, un enseignant spirituel, peut t’aider.  D’autant plus s’il connaît l’ennéagramme.

 

Ca demande d’être prêt : “quand l’élève est prêt, le maître apparaît.”

 

Il s’agit de créer l’écosystème idéal pour que la transe pète en toute sécurité, donc de nourrir ton attention, ta présence par quelque moyen que ce soit (méditation, arts martiaux, cuisine, marche, ou ce que tu veux) et ton auto-empathie.

 

 

Tant que la transe a de bonnes raisons de rester, elle restera, donc pas de pression.

Laissons-nous le temps et ayons foi en la vie !

Des livres pour aller plus loin

Les livres sur l’ennéagramme sont nombreux. Les livres sur la spiritualité aussi.


Concernant l’ennéagramme spirituel, tu peux te référer aux 2 livres suivants qui sont des perles selon moi :

• The wisdom of enneagram de Don Richard Riso et Russ Hudson

Dans ce livre de Hudson et Riso, tu vas trouver le chemin spirituel pour chaque personnalité. Ces auteurs sont une référence dans le lien entre ennéagramme et spiritualité.


• Le grand livre de l’ennéagramme des Chabreuil :

Dans ce livre, tu retrouveras chaque profil de personnalité en détail, les différentes transes, les 3 phases et quelques mots sur la spirale dynamique.

Ces auteurs sont de grands experts en ennéagramme et, pour moi, ce livre est LA référence francophone sur parmi les livres en ennéagramme que j’ai lus.


Tu peux aussi creuser d’autres auteurs et livres sur des sujets connexes qui ne parlent pas directement d’ennéagramme mais font un lien quand même :

• Observation de soi de Red Hawk

Comme son nom l’indique, ce livre va t’aider à développer l’observation de soi, brute et non jugeante, pour apprendre à te voir tel que tu es.

Cet auteur apporte beaucoup de clarté sur la “phase mentale” du processus.


• Le processus de la présence de Michael Brown

Dans ce livre, tu vas vraiment nourrir le processus en 3 phases, c’est un livre concret qui propose une pratique quotidienne sur 12 semaines.

Cet auteur est vraiment pertinent dans son approche de la présence.


• Les 1001 visages du bonheur de Byron Katie

Dans ce livre, Byron Katie transmet des enseignements en lien avec le Tao. 

Il se lit en ouvrant une page au hasard, il y a seulement à se laisser imprégner par ce qu’elle exprime.

Byron Katie est l’auteur très connu dans la philosophie “d’aimer ce qui est”.

Test et ennéagramme : découvrir son type

  • Comment connaître son type de personnalité en ennéagramme ? 
  • Y a-t-il des tests pour identifier son profil ? Quelles sont leur pertinence ?
  • Quelles sont les meilleures pistes pour découvrir son profil ?

Si tu es ici c’est que tu te poses l’une de ces questions.

Peut-être que tu cherches un test sur l’ennéagramme pour identifier ton type de personnalité parce que tu souhaites mieux connaître ta personnalité, trouver un outil de connaissance de toi.

 

Que ce soit pour le domaine professionnel, pour ton développement personnel, tes relations, parce que tu es coach… Tu es au bon endroit !

 

Si tu désires trouver ton profil de personnalité en ennéagramme, je t’invite vivement à prendre quelques minutes pour lire les lignes qui suivent parce que c’est important.

 

Découvrir son type de personnalité relève plus de la démarche de connaissance de soi que d’un test qui nous dirait d’une minute à l’autre qui nous sommes.

Un test aussi rigoureux soit-il ne peut pas se substituer à une observation minutieuse et patiente de nos mécanismes égotiques.

Sur cette page, tu vas avoir toutes les clés en main pour te typer correctement.

Un rappel important !

 

L’ennéagramme est un outil de connaissance de soi qui définit 9 profils de personnalité (les ennéatypes) en se basant sur les motivations et NON les comportements (ça fait partie des fondamentaux les plus importants)

Il est donc impossible de se typer en observant simplement ce que nous faisons.

L’ennéagramme nous apprend justement qu’il existe 9 motivations derrière nos actions, nos décisions et nos paroles.

9 ennéatypes, 9 façons de voir le monde, 9 profils de personnalité.

 

Il y a beaucoup plus de nuances que 9 profils (c’est abordé sur ce site), cependant tout humain correspond à UN des 9 ennéatypes.

D’où l’importance d’assumer la posture du débutant !

Comment connaître son ennéatype ?

Il existe de multiples façons de trouver son profil en ennéagramme, des plus ou moins efficaces, des plus ou moins éthiques. J’en ai identifié 5 principales :

1/ Passer un test ou un questionnaire

2/ Demander à une personne qui connaît l’ennéagramme

3/ Suivre une formation 

4/ S’observer, s’analyser et faire sa propre hypothèse

5/ Faire appel à un coach formé et ayant cheminé avec l’Ennéagramme 

Passons les en revue.

Passer un test ou un questionnaire en ennéagramme, est-ce fiable ?

 

Il existe de nombreux questionnaires et tests pour déterminer son profil de personnalité.

La plupart sont complètement fumeux, donnent des résultats foireux et ne reposent sur aucune base solide.

 

Seuls trois tests (en anglais) ont une approche scientifique :

• Le RHETI de Don Richard Riso et Russ Hudson

• Le WEPSS de Jerome Wagner

• Le SEDIG de David Daniels et Virginia Price.

 

Ces tests plafonnent à maximum 70% de fiabilité (et encore je suis sceptique).

Autant dire qu’il y a énormément de faux résultats.

Une chance sur 3 de trouver un ennéatype erroné via un test, c’est beaucoup.

 

Un test aussi rigoureux soit-il ne peut pas rendre compte de la complexité des motivations qui sous-tendent nos comportements.

 

Cale peut aider à dégrossir mais avec une telle imprécision dans les résultats, nous ne pouvons pas nous permettre de nous arrêter là. 

Récemment, je m’amusais à repasser un test ennéagramme en ligne en répondant le plus sérieusement du monde… Cela m’a amené sur le type 7, qui n’est pas mon type.

 

Il est impossible de se passer d’une observation et d’une analyse personnelle pour trancher le type de personnalité qui nous correspond.

 

 

Autant économiser 1 heure de test et faire la démarche jusqu’au bout (sur ce site par exemple). Il en va de notre vie, de notre connaissance de nous-mêmes, c’est un sujet important qu’il serait dommage de bâcler.

 

Les tests en ennéagramme sont à l’image du LOTO : les gagnants reçoivent une somme astronomique subitement sans avoir développé l’état d’esprit de la richesse.
Souvent ils perdent tout en quelques années, ruinent leur famille, finissent dépressifs.

 

Jouer au LOTO est motivé par l’idée du gain rapide et sans effort, ce qui est devenu l’état d’esprit dominant dans cette société : plats préparés, achat en un clic, notifications instantanées…

 

Avec cette même mentalité, nous voulons trouver tout de suite notre ennéatype, via un test, une baguette magique, sans faire le travail nécessaire.

 

Déterminer son ennéatype, comme la richesse, est un processus, pas un événement.

En réalité, la découverte de notre ennéatype en tant que telle est déjà un travail de connaissance et de découverte de soi !

 

Passer un test est, au final, peu intéressant dans une réelle démarche de connaissance de soi. Ca relève du fast food du développement personnel.

 

Comme si tu te contentais d’un résumé de film au lieu de voir le film… et encore le résumé est erroné… 

Découvrir son ennéatype : un cheminement

Parmi les autres options pour trouver un type de personnalité dans l’ennéagramme, nous pouvons demander à un expert du sujet de nous typer.

Le hic est que nous retombons dans la même mentalité LOTO que pour le test ou questionnaire.

Ajoutons à cela les biais liés à l’individu : il peut être autant expert qu’il veut, son avis est biaisé par sa perception et cela peut nous induire en erreur.

J’ai entendu tellement de mauvais typages…

Notre ennéatype, c’est à nous de le trouver.

Voilà pourquoi dans le code d’éthique, nous nous abstenons dire aux autres leur ennéatype, avec ou sans leur consentement : c’est irresponsable.

 

Il est aussi possible de suivre une formation en présentiel, ça peut beaucoup aider et amener de la clarté. Par contre ça prend du temps, de l’énergie et de l’argent et ce n’est pas dit de trouver pendant la formation. Souvent ça prend plus de temps et c’est bien normal. À noter que si tu souhaites te former, je te recommande chaudement le présentiel, la formation en ligne est très limitée pour baigner dans l’ennéagramme, autant lire des livres ou simplement ce site.

Il nous reste alors la 4ème option : adopter la démarche scientifique avec une observation et une analyse fine de notre personnalité.

 

Même si tu utilises l’une des 3 premières, tu ne peux pas y couper si tu veux connaître réellement ton ennéatype avec certitude.

Et ça, tu peux le faire maintenant, en continuant de lire cette page !

(Tu peux même réserver un bilan de personnalité si tu le désires.)

Comment se typer ? Les 5 étapes

1. Repérer la hiérarchie des centres

La première chose à faire indépendamment de l’ennéagramme, c’est regarder tes 3 centres en actions : mental, instinctif et émotionnel.

Regarde comment tu filtres le réel en premier lieu : observe-toi agir.
Qu’est-ce qui te met en mouvement ? Qu’est-ce qui te fait prendre une décision ?

 

Quand tu es fatigué, stressé, qu’est-ce qui saute en premier ? Qu’est-ce que tu n’arrives plus à faire ?

Découvrir ton type de personnalité commence par là.

 

Trouver ton centre dominant t’informe déjà de ton fonctionnement et te renseigne sur ton ennéatype.

  • Si c’est le centre mental : tu es de type 5, de type 6 ou de type 7.
  • Si c’est le centre émotionnel : tu es de type 2, de type 3 ou de type 4.
  • Si c’est le centre instinctif : tu es de type 8, de type 9 ou de type 1.

2. Éliminer une à une les 9 hypothèses

Attention, le plus gros risque de mauvais résultats est de partir pré-convaincu et chercher à valider ton hypothèse en fonction de ce qu’un test t’a dit, ou selon une discussion avec quelqu’un, ou selon ce que tu crois de toi.

 

À la place, je t’invite à prendre les 9 types de personnalité de l’ennéagramme, un par un en détail et regarder :

1. Chaque caractéristique de l’ego : évitement compulsif, mécanisme de défense, passion, fixation. Ils doivent être TOUS présents avec des exemples de ta vie à l’appui.

 

2. Chercher des contre-exemples factuels pour écarter les hypothèses fausses une par une.

 

3. Le type ennéagramme qui reste à la fin est le tien. Il en restera peut-être 2 ou 3 que tu n’arriveras pas à différencier. Tu peux t’aider des points suivants.

 

Quelques exemples :

– Si tu as 2 exemples récents qui prouvent que tu as parlé de ta vulnérabilité sans la moindre difficulté à plusieurs personnes, l’hypothèse du 8 tombe à l’eau car il n’y a pas d’évitement de la faiblesse avec le mécanisme de déni.

– Si tu constates que tu n’es jamais en train d’imaginer des plans géniaux à propos du futur, l’hypothèse du 7 tombe à l’eau car il n’y a pas la fixation de “Futurisation”.

– Si tu t’en fiches d’être différent des autres et que ça te va très bien d’être comme tout le monde, l’hypothèse du 4 tombe à l’eau car il n’y a pas l’évitement compulsif de la banalité.

3. Observer les sous-types

Pour rappel, en ennéagramme les sous-types correspondent au centre instinctif.

Si tu hésites entre 2 ou 3 types, ils vont t’aider à confirmer ou infirmer une hypothèse.

Si tu te reconnais dans aucun des sous-types, c’est probablement que tu n’es pas dans cet ennéatype.

 

Par exemple, si tu hésite entre le type 1 et le type 6, tu peux regarder les sous-types.

  • En conservation, le type 1 est anxieux à propos des moindres détails imparfaits par rapport à ses idéaux alors que le type 6 est hyper-cordial avec tout le monde pour éviter le danger.
  • Dans le sous-type social, le type 1 cherche à imposer ses idéaux au groupe pour l’améliorer car il en voit tous les défauts alors que le type 6 fait tout pour respecter (et faire respecter) les règles du “cadre”, il en respecte tous les principes. Les deux peuvent se ressembler. 
  • Dans le sous-type sexuel, le type 1 est jaloux car il voit ce qu’il n’a pas et que les autres ont, alors que le type 6 exprime toute sa force (homme) ou sa beauté (femme) dans un élan de contre-phobie, à travers son statut, ses biens matériels, son corps…

 

4. Recouper les informations

 

Dans l’ennéagramme, les indices sont partout : ton histoire, tes décisions, ton lieu de vie, ton couple, ton métier…

Il s’agit de remonter aux motivations sous-jacentes avec la question “Pourquoi ?”.

 

Tu peux ainsi recouper entre la hiérarchie des centres, les 9 ennéatypes et les sous-types.

 

Tu peux t’aider des souvenirs d’enfance ou d’adolescence avant l’âge de 16 ans : c’est beaucoup plus évident car l’ego y est très actif et il n’y a pas encore eu le développement des ailes.

 

 

Pour valider ton ennéatype, tous les mécanismes doivent être présents.

 

5. Et si j'hésite entre plusieurs types ?

 

C’est complètement normal.

Il suffit que tu prennes les types avec lesquels tu hésites puis tu les testes dans le réel.

 

Comment ?

 

En prenant des faits de ta vie.

Par exemple, tu as fait un tour du monde en sac à dos pendant 1 an.

Questionne : Pourquoi l’as-tu fait ? 

Pour rencontrer des gens ? Parce que c’est un idéal de vie pour toi ? Pour que tu puisses dire “j’ai fait un tour du monde” ? Parce que tu as suivi quelqu’un ?

 

Tout ça te donne des indices.

 

Et surtout, SURTOUT, l’enjeu est d’être honnête envers toi-même, de ne pas chercher à te bullshiter car une approche mentale de l’ennéagramme sans plonger dans tes tripes te mènera à coup sûr dans l’erreur.

 

Pour éviter ça, tu peux en discuter avec quelqu’un qui connaît l’ennéagramme, pas pour qu’il te dise son hypothèse, mais pour qu’il t’aide à te poser les bonnes questions.

 

Pour identifier ton type de personnalité, un accompagnant en Ennéagramme peut t’aider et t’apporter de la clarté en te questionnant, avec le bilan de personnalité sur ce site par exemple.

 

Et après ?

 

Une fois ton hypothèse posée, qu’en faire ?

 

1/ Il s’agit d’abord de valider l’hypothèse pour être sûr que l’ennéatype est bien ton profil de personnalité. L’observation quotidienne va t’y aider. Même si tu es à peu près sûr, tu peux garder un doute sain, on peut avoir des surprises.

 

2/ Le jeu commence pour pratiquer l’ennéagramme dans ton développement personnel, ton cheminement spirituel, dans tes relations, dans ton business, selon tes envies.

 

3/ Tu peux approfondir ton type ennéagramme avec l’intégration et la désintégration externes, les sous-types, les ailes.

 

Si tu le souhaites, tu peux jeter un œil au bilan de personnalité d’Epanessence pour affiner en douceur ton type, tes centres ou t’aider à résoudre des problématiques liées à ton énnéatype, en cliquant sur le bouton ci-dessous.

 

Approfondir l’ennéagramme

Les 9 profils de base de l’ennéagramme permettent déjà de comprendre la psychologie humaine, les interactions, les motivations de chacun.

 

L’ennéatype permet de comprendre tous les comportements d’une personne.

Il n’y a pas besoin d’aller regarder dans l’intégration, la désintégration ou les ailes pour expliquer le fonctionnement de quelqu’un ! 

Sinon c’est probablement qu’on s’est trompé d’ennéatype.

 

L’ennéagramme est une grille de lecture précieuse que nous pouvons tous utiliser (même si elle reste un modèle du réel et pas le réel !).

 

En vérité, il n’y a pas que 9 profils de personnalité.

Les multiples combinaisons possibles vont expliquer le grand écart qu’il peut y avoir entre 2 personnes du même ennéatype.

 

Adolf Hitler et Alexandre Astier sont tous les deux ennéatype 6.

Sadam Hussein et Nassim Taleb sont tous les deux ennéatype 8.

Emmanuel Macron et Idriss Aberkane sont tous les deux ennéatype 3.

 

L’ennéatype ne prédit en rien comment un individu va agir, ce n’est pas de la voyance.

Nous pouvons déduire les motivations derrière les comportements mais pas anticiper les comportements d’une personne à partir de son ennéatype.

 

Maintenant que nous avons vu tous les concepts de base (les 3 centres, l’ego et l’essence, la direction d’utilisation, la hiérarchie des centres) et les 9 ennéatypes en détail, entrons dans les nuances.

 

Attention : si tu n’as pas vu les bases et les 9 ennéatypes avant, ça ne sert à rien de lire cette page, tu ne vas pas comprendre ! Commence vraiment par les contenus de débutant.

Lis comme tu ferais avec une formation, commence dans l’ordre.

Un ennéatype peut en cacher un autre

Il existe beaucoup d’erreurs possibles dans l’ennéagramme quand on cherche à définit notre ennéatype ou celui de quelqu’un d’autre.

On peut confondre plein d’ennéatypes entre eux, nous en parlons en détail sur la page destinée à trouver son ennéatype.

 

 

En plus, comme nous nageons dans les transes hypnotiques de notre type sans nous en rendre compte, on peut se leurrer facilement.

 

Avec les éléments ci-dessous, tu auras des éléments pour trianguler et trouver plus précisément ton type.

Les 4 plugins de l'ennéagramme

Une fois que les bases sont intégrées, nous pouvons ajouter toutes les nuances :

1/ Les variantes dans la hiérarchie des centres

2/ Les sous-types

3/ Les ailes

4/ L’intégration et la désintégration externes

 

En combinant tous ces éléments, nous passons de 9 ennéatypes à des milliers de combinaisons possibles (que nous pouvons toujours réunir à 9 ennéatypes, cela ne change pas).

 

Bien entendu, tu n’as pas besoin de TOUT connaître de l’ennéagramme pour l’utiliser concrètement dans ta vie.

L'ordre dans la hiérarchie des centres

Dans les concepts de base nous avons évoqué la hiérarchie des centres.

Chaque ennéatype a son centre préféré :

• Le centre instinctif pour les 8, 9, 1

• Le centre émotionnel pour les 2, 3, 4

• Le centre mental pour les 5, 6, 7

Maintenant, il y a des variantes concernant le centre de soutien et le centre réprimé.

Chaque ennéatype peut réprimer l’un ou l’autre des deux autres centres.

Par exemple, le 1 qui préfère le centre instinctif peut réprimer le centre émotionnel ou mental.
Ça ne change rien dans son fonctionnement égotique (évitement compulsif, mécanisme de défense, passion, fixation), par contre ça influence son comportement.

“Le centre réprimé est celui que nous aimons le moins, que nous comprenons le moins et dont nous évitons l’utilisation avec énormément d’habilité et d’astuce.” Kathy et Theodorre

Notre ego craint deux choses plus que tout : renoncer au centre préféré et utiliser le centre réprimé.

Les sous-types

Dans chaque ennéatype, nous avons parlé de la fixation qui est relative au centre mental et la passion qui est relative au centre émotionnel.

Les sous-types, c’est ce qui est relatif au centre instinctif.

 

Il existe 3 sous-types définis en ennéagramme :

1/ Le sous-type conservation

2/ Le sous-type social

3/ Le sous-type sexuel (ou tête-à-tête)

Les ailes

Les ailes sont les ennéatypes voisins du nôtre et que nous allons développer au cours de notre existence.

La première aile se développe vers l’âge de 20 ans (entre 16 et 24 ans) pour apporter de la souplesse et des ressources dans notre fonctionnement.

La deuxième aile est optionnelle et ne se développe pas à moins d’un travail sur soi spécifique.

L'intégration et la désintégration externes

Nous avons parlé de l’intégration et la désintégration internes à chaque ennéatype qui consiste grosso modo à dire :

Soit je suis le jouet de mes mécanismes égotiques de plus en plus et je me désintègre.

Soit je suis plutôt dans les mécanismes de l’essence et je m’intègre.

Evidemment nous ne sommes pas dans une vision manichéenne de la réalité, les deux polarités co-existent, il y a simplement une tendance vers laquelle nous allons.

S’ajoutent à ça l’intégration et la désintégration externes qui ont lieu lorsque nous poussons l’intégration interne et externe plus loin, plus longtemps, plus souvent.


Les individus vraiment désintégrés créent des relations toxiques et sont incompatibles avec à peu près tout le monde.

Les liens avec d'autres modèles

L’ennéagramme n’est pas excluant, il se connecte bien à d’autres modèles.


C’est particulièrement le cas de la spirale dynamique.

Il y a aussi des liens intéressants à faire avec les métaprogrammes en PNL.

Type 7 en ennéagramme : le guide complet

Type 7 de l'ennéagramme : "Je suis ce que je pense"

Généralités sur l'ennéatype 7

Je suis mon centre mental tourné vers l’intérieur, à savoir mes idées, mes pensées, mes blagues. À la différence de mes collègues de central mental comme l’ennéatype 5 (tourné vers l’extérieur) et l’ennéatype 6 (tourné vers l’intérieur et l’extérieur)

À l’instar de l’ennéatype 1 (qui est ses actions) et de l’ennéatype 4 (qui est ses émotions), je suis focus sur moi.

 

Dans mon type de personnalité, mon centre mental fait que j’aime jouer avec les idées, faire des liens, structurer, faire des plans… Oh oui des plans, j’adore faire des plans géniaux à propos du futur et je les fais pour moi.

Même si ça ne se réalise jamais, j’apprécie particulièrement le simple fait d’y penser.

 

Je me crée une vie intérieure agréable et j’y passe l’essentiel de mon temps, je trouve des idées géniales, je me fais rire tout seul… C’est de la jouissance mentale.

Ça pour être créatif, pour faire de l’humour je ne suis pas en reste !

 

J’avoue que je me crois plus intelligent que les autres types de l’ennéagramme, et même plus que les autres type 7, c’est parce que je le suis objectivement, voyons.

J’ai l’arrogance de croire que tout le monde devrait être positif, enthousiaste et optimiste comme moi, il n’y aurait plus de problèmes ! Ca serait tellement agréable, des profils de personnalité qui pensent comme moi !

Mais bon, il n’y a qu’un type 7 dans l’ennéagramme…

 

Je fais tout pour éviter la souffrance et j’ai toujours des plans de secours pour m’échapper. Voilà pourquoi j’ai aussi du mal à faire des choix, à m’engager vraiment… Je veux rester libre, personne ne me mettra des chaînes !

 

J’aime jouir de tous les plaisirs de la vie, en excès, maintenant. Ce qu’on appelle aujourd’hui un épicurien, c’est pour ça que certains auteurs de l’ennéagramm me nomment l’épicurien. (Mais je ne le suis pas forcément, je peux même paraître l’inverse, nous en reparlerons dans ma contre-passion.)

Je le fais pour le plaisir, pas pour montrer au monde que j’existe comme l’ennéatype 8 dans sa passion d’Excès.

 

J’ai les yeux plus gros que le ventre, je sais…

Comme chaque type de personnalité de l’ennéagramme, j’ai mes névroses.

 

Équation de Base du type 7 : Le monde est rempli de limites pénibles et superflues auxquelles il est impossible d'échapper.

Je déteste les contraintes qu’on cherche à m’imposer, autant je peux me mettre des contraintes à moi-même, mais celles qui viennent de l’extérieur, c’est hors de question.

Pourquoi toutes ces limites ? Moi je veux être libre bordel !

Orientation du type 7 : Joie et optimisme

Je veux voir uniquement le bon côté de la réalité, le positif, le drôle, le joyeux, l’agréable. Pourquoi vouloir vivre le négatif ?

Je suis un rigolo, j’aime beaucoup raconter des blagues, je suis fan de mon humour, même si ça ne fait rire que moi…

Du moment que je m’amuse, c’est le principal !
Je suis globalement positif et optimiste.

La vie est une aventure, un terrain de jeu sensationnel ! Pourquoi les autres types de l’ennéagramme ne s’en rendent pas compte ?

Évitement compulsif du type 7 : la Souffrance

La vie n’est que plaisir, la souffrance n’existe pas. D’ailleurs, c’est pas mieux la vie comme ça ?

Ca n’a aucun sens de vouloir vivre la souffrance. Oui l’ennéatype 4 peut aimer ça, c’est vrai, ils y trouvent une dimension esthétique… Mais moi c’est hors de question !

Qu’elle soit chez moi ou chez les autres, je ne veux pas voir cette souffrance, c’est intolérable pour moi.

Parfois j’ai l’impression que les gens aiment être malheureux et souffrir, pourquoi ne font-ils pas juste comme moi ?

C’est ma compulsion, je ne peux pas voir la souffrance… C’est pour ça aussi que je suis un enthousiaste et que je vais chercher le contraire de la souffrance.

Mécanisme de défense : la Rationalisation

Je suis professionnel dans l’art de te faire tourner en bourrique et te montrer que j’ai raison. C’est mon mécanisme de défense mental.

Pour ça, je vais rationaliser a posteriori tout ce que j’ai dit, ce que j’ai fait et je vais bien te prouver que j’avais raison. De toute façon tu n’arriveras jamais à me prouver que j’ai eu tort. Tu peux toujours essayer…

Il y a 2 manipulateurs dans l’ennéagramme : l’ennéatype 2 sur le plan émotionnel, et moi sur le plan mental !

Je déteste avoir tort, je te préviens, je ferai mon possible pour avoir le dernier mot.

Problématique du type 7 : Peur de mon monde intérieur

J’ai peur de mon monde intérieur et c’est pourquoi mon esprit s’agite toujours dans tous les sens, à la poursuite d’une nouvelle idée, d’un nouveau projet.

Mon centre mental fou m’évite d’être confronté à ce qui pourrait être une source de souffrance.

Peur de base : Souffrir, être privé

N’essaie même pas de me contraindre, je déteste ça !

Si je ne peux pas kiffer, à quoi ça sert de vivre ?

Certains types aiment bien la discipline, la contrainte, dans l’ennéagramme : comme le type 1. Moi pas !

Désir de base : Être libre

Je veux être libre de toute contrainte, oui.

Pour ça, j’évite de m’engager, je multiplie les occasions, les projets, j’ai toujours de quoi rebondir.

Fixation : Planification, Futurisation

Je fais des plans sur la comète tout le temps, parmi tous les types de personnalité de l’ennéagramme, je suis celui qui suis le plus dans le futur.

J’aime planifier, réfléchir, concevoir, bien plus que réaliser. Je laisse ça aux autres !

Surtout que dans la concrétisation des projets, rien ne se passe comme prévu, je risquerais de rencontrer des obstacles et des mauvaises surprises. Non merci !

Rester dans le futur ça me va bien. 
Je finis par y être plus souvent que dans le présent, oui, et alors ?

Idée supérieure : le Travail

Dans l’Essence, je comprends que tous mes plans sont bien beaux, mais s’ils restent à l’état d’idées, ils ne valent pas grand chose et rien ne se passe. 

Je deviens capable de me concentrer sur un projet, le réaliser concrètement plutôt que papillonner ici et là entre 1000 idées géniales en restant uniquement dans le mental.

Passion : l'Intempérance

Pour éviter de souffrir, je vais abuser des plaisirs de l’existence. 

Pas comme l’ennéatype 9 qui fait ça pour se narcotiser et éviter de se connaître.
Je veux abuser des bonnes choses de la vie, en quantité et le plus souvent possible !

Pourquoi se restreindre ? À un moment donné la vie c’est fait pour profiter.

Je suis en général un épicurien qui adore accumuler les plaisirs.

Les plaisirs de la chair avec la nourriture, l’alcool, le sexe, les substances… Sans oublier les plaisirs cérébraux, j’adore mes orgasmes mentaux, créer de nouveaux plans sur la comète, de nouvelles idées…

Mon credo : toujours plus !
Autant te dire que j’ai un terrain pour l’addiction.

Dans l’ennéagramme je suis celui qui kiffe le plus la dopamine

D’autres types de personnalité peuvent aussi s’assimiler à un épicurien : le type 8 peut en faire beaucoup, le type 3 peut chercher toujours plus, mais moi j’ai carrément du mal à m’arrêter.

Vertu : la Tempérance

Dans l’Essence, je réalise que la souffrance fait partie de la vie et que je ne dois pas chercher à l’éradiquer. Je continue à profiter de l’existence et de tous les plaisirs qu’elle offre, mais je découvre les joies de la modération, pas pour me limiter mais parce que je n’ai plus besoin de “jouir de la vie à m’en faire péter le frein”. 
J’expérimente la voie du Tao en tempérant mes excès. 

Sous-types du type 7 :

Conservation : Clan. Je m’entoure de personnes comme moi pour kiffer encore plus et surtout éradiquer la souffrance.
Social : Idéalisme. Je sacrifie le plaisir de maintenant pour encore plus de plaisir plus tard.

Sexuel/tête-à-tête : Imagination. Je projette la vision idéale de la personne avec qui je suis en intimité et ma projection est aussi importante que la relation elle-même.

Ailes du type 7 : 6 et 8

Mes ailes m’apportent les ressources pour mieux gérer mon manque de focus

L’aile du type 6 me donne plus de conscience des autres, de respect de ma parole. Par contre elle m’amène plus d’inquiétude, de mentalisation et de peur de souffrir.

 

L’aile du type 8 me donne plus d’audace, de persévérance dans la douleur et dans ma capacité à dire non. Par contre, elle me donne encore moins de conscience d’autrui et de culpabilité, plus de débauche et d’excès.

Développement personnel pour le type 7

L’ennéagramme me permet de comprendre que j’accumule tous ces plaisirs pour fuir la souffrance. 

J’ai donc à apprendre de la tempérance et la modération.

C’est important que je puisse canaliser cet enthousiasme et être plus focus, dans ma vie, dans mes projets, dans mes relations.

Il ne s’agit pas de renier le plaisir et de chercher à transformer la souffrance en plaisir, ce qui reviendrait à ma contre-passion donc au développement de mon ego.

Je peux simplement me regarder avec humour dans ces mécanismes.

Je peux me servir de l’ennéagramme pour mieux me comprendre et m’accepter.

Communiquer avec le type 7

L’ennéagramme peut t’aider à me cerner, de sorte que si tu veux qu’on s’entende bien, évite de venir avec toute ta négativité et tous tes problèmes, c’est désagréable pour moi.

Surtout que je vais tenter de te faire voir le côté positif, donc si tu veux juste une oreille pour être écouté, je ne suis pas la meilleure personne pour vraiment être présent avec toi quand ça va mal.

Enfin… ça n’est pas un absolu, c’est surtout dans l’ego hein…

Le type 7 est tout à fait capable de compassion et d’écoute, ça demande juste un peu de travail dessus.

Il n’y a pas de type de personnalité avec qui je ne peux pas être en relation dans l’ennéagramme, même si certains peuvent me déranger plus que d’autres. Par exemple le type 6 qui voit toujours le négatif ou le type 2 qui ne pense pas à lui et toujours aux autres, ça peut m’agacer.

Tout dépend mon niveau d’intégration.

Personnalités de type 7

Franck Dubosc, Mickael Youn, Jean-Pierre Foucault, Nicky Larson, Alain Soral, Jean-Marie Corda, Rael, Tortue géniale, Han Solo (Star Wars), Jean Dujardin, Jim Carey

 

Le type 7 de l’ennégramme est bien représenté dans les personnalités du monde de l’humour et du cinéma pour les personnages comiques. Même si, attention, ce n’est pas un critère de choix. On peut retrouver tout type de personnalité chez les comiques et les acteurs.

Citations de type 7

“Il n’y a pas de came plus forte que le succès. C’est terrible, on court toute sa vie après, c’est jubilatoire, excitant, euphorisant.” Mickael Youn

“La cause la plus fréquente du divorce est le mariage.” Franck Dubosc

“Mon fantasme, là, ce serait de partir faire un petit film sous la direction d’un metteur en scène avec lequel je m’entendrais bien. Dans la Drôme, tu vois, vers Montélimar. Dans un village où tu peux boire des coups le soir, manger dans de bons restos et avoir un beau petit rôle dans un beau petit film avec des acteurs sympas. Je rêve de ça. Pourquoi aller à Hollywood quand on a Montélimar ? Voilà !” Jean Dujardin

Sommaire des ennéatypes

Type 6 en ennéagramme : le guide complet

Le type 6 ennéagramme est un profil mental. Il est souvent vu comme un survivaliste, zététicien voire complotiste. Découvre la réalité derrière le cliché du type 6.

  • Qui est le type 6 de l’ennéagramme ?
  • Comment fonctionne-t-il ?
  • D’où vient sa peur omniprésente ?
  • Quid de ce cliché d’oiseau de malheur ?

Réponse dans cet article !

Type 6 de l’ennéagramme : “Je suis le cadre qui me protège de tous les dangers”

Généralités sur l’ennéatype 6 : partons à sa découverte

Je suis un type de personnalité qui surutilise le centre mental comme l’ennéatype 5 (vers l’extérieur) et l’ennéatype 7 (vers l’intérieur).

Je surutilise mon centre mental à l’intérieur et à l’extérieur, à la manière de mes compères du triangle, l’ennéatype 3 (émotionnel) et l’ennéatype 9 (instinctif).

J’ai donc cette problématique des types du triangle d’être à cheval entre le monde intérieur et extérieur. 

 

J’ai les capacités du 5 et du 7, donc je peux accumuler des informations, les structurer, construire des modèles, réfléchir à des idées enthousiasmantes… Quand tout va bien j’en suis capable.

Seul problème : du fait de mon centre mental tourné vers l’intérieur et vers l’extérieur, la peur est partout, à la fois dedans ET dehors… C’est trooooop !

 

Quand ça arrive, mon centre mental devient réprimé et ne fonctionne plus : c’est le centre de soutien qui prend le relais. (C’est le mécanisme de co-répression des centres qui affecte la hiérarchie des centres des types 3, 6 et 9)

 

Une seule possibilité pour moi : prendre toutes ces peurs et les mettre loin de moi (mais les garder en vue quand même).

Ainsi, je peux souffler et me sentir en sécurité dans un endroit bien précis : le Cadre.

Pour me comprendre, tu dois intégrer ce concept très important pour moi. Le cadre est une idéologie mentale, conceptuelle que j’ai créé de toutes pièces et au sein duquel je me sens en sécurité. 

Souvent les gens ne comprennent pas cette notion de cadre de référence et c’est pourquoi le type 6 ennéagramme peut être si complexe à comprendre.

Ce Cadre peut être n’importe quoi : famille, groupe d’amis, entreprise, association, parti politique, ou n’importe quel groupe d’humains réunis autour d’un CADRE (que ce soit formel ou non). Je peux aussi cumuler les Cadres tant qu’ils n’entrent pas en collision.

À l’intérieur du Cadre il n’y a aucun danger (puisque j’ai enlevé toutes les peurs), par contre à l’extérieur c’est l’apocalypse zombie. 

Dans mon fonctionnement je suis très tribal, ça me rassure d’être entouré.

En dehors de ce Cadre, c’est la panique totale, je n’existe pas donc je ne peux pas le tolérer.

Donc je vais tout faire pour être loyal et respecter mes engagements envers lui, les codes, les principes… 

Entends-bien que ce n’est pas une loyauté aux personnes mais bien au cadre lui-même.

Je peux devenir un véritable porte étendard pour convaincre tous ceux qui sont hors Cadre qu’ils doivent y être. 

Par contre, je peux être très critique au sein du cadre pour que chacun le respecte. Les autres peuvent trouver ça très étouffant.

Le cadre est plus important que tout, si certains qui ne le respectent pas, même si ce sont des figures d’autorité, je vais les débunker. Je peux avoir un côté très très militant.

Ceci étant, je suis aussi très généreux au sein du cadre, je peux rendre service, être très agréable… Tant qu’on respecte mon Cadre, moi ça me va !

Équation de Base du type 6 : le monde est instable et dangereux

Pour éviter de vivre mes peurs, je les ai projetées à l’extérieur, hors du cadre. 

Je m’y sens artificiellement en confiance (puisque c’est juste une illusion égotique) et le revers de la médaille c’est que je perçois tout plus dangereux que ça ne l’est réellement.

 

Je vois des dangers qui n’existent pas, j’anticipe le pire, je perçois des intentions malveillantes chez les gens, là où il n’y en a pas…

 

Bref, j’ai des grosses transes hypnotiques de progression en âge et d’hallucination positive.

Orientation du type 6 : Loyauté (envers le cadre)

Je suis loyal envers le cadre, et si tu es dans le cadre, tu peux compter sur moi pour le protéger. C’est pour ça que certains auteurs m’appellent le loyaliste.

 

En même temps, j’ai pas le choix, c’est ça ou l’apocalypse zombie…

Je vais donc tout faire pour être loyal envers le cadre parce qu’il me protège dans les moments de répression de mon centre mental.

Par contre je ne serai pas forcément loyal envers les gens, tout dépend où ils se positionnent par rapport à mon cadre.
Donc “loyaliste” OK, mais ça dépend le contexte !

 

Mon Cadre, je le protège jusqu’au bout, quoi qu’il en coûte.
Et si mon Cadre pète, ça arrive… Ça me met dans une frousse telle que je bascule sur un autre cadre le plus vite possible.

Pour respecter au mieux toutes les règles du Cadre auquel j’appartiens, je me réfère à la figure d’autorité que je considère comme étant une référence (une forme de papa de substitution, en vrai).

 

Évitement compulsif : La déviance, Sortir du cadre

Dans ce cadre, je suis en toute sécurité, comment peux-tu imaginer une seule seconde que je puisse en sortir ? Je ne peux même pas le concevoir, c’est la zone aveugle de mon système égotique…

 

Tout ce qui est en dehors, toutes ces personnes qui ne respectent pas le cadre, c’est diablerie !

 

Je respecterai donc tous les principes, toutes les règles, je serai intransigeant là-dessus. Si tu es dans le Cadre, je vais m’assurer que tu les respecteras aussi : je ne peux pas me permettre que tu mettes en péril toute la structure.

 

Qui je suis moi, sinon ? 

Mécanisme de défense : Projection

Moi, des zones d’ombres ? Non.

Mon cadre, des défauts ? Non.

Toi par contre, j’ai une liste longue comme le bras de tes défauts, de tes dysfonctionnements, de tes jugements, de tes croyances…

Oui je projette sur toi et je n’en suis absolument pas conscient. C’est mon mécanisme de défense mental.

Du coup, je suis vierge de toute ombre, mon cadre est parfait, je t’assure que c’est tout à fait objectif ! 

C’est la meilleure façon que j’aie trouvé pour éviter de dire quelque chose qui pourrait potentiellement m’exclure du Cadre.

Il m’est très difficile de voir ce qui cloche chez moi, parce que ça me mettrait justement face à mes incohérences.

La paille et la poutre s’applique beaucoup à moi, mais je n’aime pas du tout ça…

Et je peux te le dire parce que je suis un personnage fictif collant au cliché du type 6 écrit par Fabien, mais bien peu de 6 réalisent qu’ils font de la projection à gogo.

Problématique : Peur du monde extérieur et intérieur

La peur est PARTOUT !

Tout me panique, je ne peux me reposer sur rien, méfiance. D’où mon anxiété.

“Je doute de tout, tout le temps. C’est grave docteur ?”

“Non monsieur, vous êtes juste de type 6 !”

“Ah ça va alors… Attends… Ben non ça va pas, justement !!!”

Peur de base : Être incapable de survivre par soi-même, être seul et sans soutien

Je suis grégaire, le groupe est capital pour moi, je ne peux pas survivre sans ma tribu organisée autour du Cadre.

 

En même temps t’as vu comme cette société est dangereuse ? Il y a des menaces partout, ça peut dysfonctionner là, là, là et aussi là. 

J’ai 187 scénarios qui aboutissent tous à la fin du monde…

 

Ça me rassure franchement pas du tout.

Je demande souvent l’avis des autres au sein du Cadre, c’est important pour moi d’être rassuré.

Désir de base : Être en sécurité

Moi tout ce que je demande, c’est rester dans le Cadre, on y est bien !

Si je t’assure, viens on est bien ! 

De toute façon si tu n’es pas dedans, je vais me méfier, je ne peux pas te faire confiance.

Tout ce que je vais faire est motivé par un désir de sécurité, au fond.

Fixation : Suspicion, doute

Je doute de tout ! Des autres, de moi, du cadre, de moi, oui surtout de moi. Et des autres aussi. Et du cadre aussi. Bref, de tout.

Je doute tellement que ça génère question sur question, doute sur doute, et ça génère encore plus de panique. Pour cette raison, j’ai souvent des mouvements tranquilisants qui se déclenchent automatiquement, tu peux le voir à mon langage non verbal.

 

L’anxiété, c’est mon quotidien…

Ma contre-fixation est au contraire “aveuglement”, c’est-à-dire que je peux être aveugle à mes propres certitudes, aveugle à mon Cadre.

 

Il est classique que j’alterne entre doute et aveuglement…

Tu observes chez toi des mécanismes du type 6 ? tu hésites ?
On peut explorer ensemble et en douceur avec le bilan de personnalité d’Epanessence.

Idée supérieure : Confiance, Foi

Dans mon essence, je lâche mes doutes et je me connecte à la foi, à une confiance inébranlable et inconditionnelle. Il s’agit de “confiance” au sens de l’étymologie du mot “con” et “fido” signifiant “avec foi”.

 

J’ai confiance en moi, je me connais, je m’accepte tel que je suis et je peux donc faire confiance aux autres, même s’ils sont hors Cadre.

 

Le Cadre étant une nécessité pour moi dans l’ego, dans l’essence je lâche prise dessus et je peux être en relation sincère avec les autres, quel que soit leurs croyances.

Passion : Peur, lâcheté

J’ai peur de tout, tout le temps. Ma peur n’a pas vraiment d’objet, c’est ce qui a tendance à augmenter mon anxiété et à me rendre vigilant.

 

Pour m’en prévenir j’imagine comment une situation ou un scénario pourrait déraper, je vois TOUTES les conséquences négatives possibles et imaginables. 

J’imagine aussi celles qui seraient improbables voire impossibles.

 

Il existe 2 variantes du type 6, 2 façons de réagir face à la peur : phobique et contre-phobique. (c’est d’ailleurs grâce au type 6 qu’a émergé la “Contre-passion” pour tous les autres ennéatypes).

 

1/ Le 6 phobique : je suis phobique et je me fige ou je fuis face au danger. Je suis très conscient de mes peurs, je ne vois que ça.

2/ Le 6 contre-phobique : soit je développe un autre mécanisme égotique, ma contre-passion de Témérité et je vais braver le danger. À ce moment-là je ne suis pas conscient de ma peur, je l’oublie et je fonce, je (me) fais croire que j’ai confiance.

 

On reconnaît ici les 3 réactions automatiques face à un stress : attaque, fuite ou sidération.

 

J’alterne entre ces différentes possibilités même si j’ai une tendance générale à choisir l’une ou l’autre. C’est visible chez tous les ennéatypes car chacun dans l’ennéagramme vit ces 3 réponses au stress, mais tu le verras beaucoup plus chez moi !

 

Le 6 contre-phobique peut très bien masquer sa peur mais il ne dupe pas les connaisseurs de l’ennéagramme : tu verras tous les mécanismes quand même (loyauté au cadre, projection, doute/aveuglement…).

Vertu : Courage

Dans l’Essence, je me reconnecte à la réalité et je sors de mes peurs fantasmées et amplifiées. 

À la place de cette peur, je vis le Courage, celui qui ne nécessite justement pas la peur.

 

Il ne faut pas le confondre la Témérité qui est ma contre-passion où je fais croire que je n’ai pas peur et où je vais me mettre en péril inutilement pour me prouver quelque chose.

Je vis simplement dans le présent et j’agis avec bravoure, dans une neutralité émotionnelle.

 

Ça ne veut pas dire que je n’ai plus peur du tout, dans une situation réellement dangereuse, elle sera toujours présente (et heureusement !).

Sous-types du type 6 :

  • Conservation : Cordialité. Je suis très cordial avec tous, il ne faut pas que j’attire les foudres de qui que ce soit. Donc j’use et abuse de formules cordiales pour montrer patte blanche. On pourrait me confondre avec un centre émotionnel tant je peux sembler sympathique.
  • Social : Devoir. Je suis l’incarnation même de tous les principes, toutes les règles, du Cadre. Je m’y dévoue totalement et je fais en sorte que les autres le respectent aussi.
  • Sexuel/tête-à-tête : Force/Beauté. Je suis beaucoup plus en mode contre-phobique et j’exprime ma force (pour les hommes) ou ma beauté (pour les femmes). 

Je peux être très musclé, mais si tu viens me taper, tu verras très vite que je suis pas un instinctif comme un ennéatype 8. Je peux aussi chercher la sécurité dans un statut, un métier, une posture.

Ailes du type 6 : 5 et 7

Mes ailes m’apportent de l’assurance et de la réflexion:

 

  • L’aile en 5 m’apporte plus de recul et d’objectivité, moins de dépendance émotionnelle et intellectuelle (grâce à la dissociation du type 5). Par contre elle ajoute encore plus d’angoisse, moins de légèreté, plus d’inquiétude par rapport à l’inconnu.
 
  • L’aile en 7 m’apporte plus de légèreté, de joie et d’imagination, moins de peur concernant le futur et moins de timidité. Par contre elle rend mon cerveau moins “objectif”, encore plus de justification de mes peurs et de mes projections, à coup de raisonnements foireux.

 

Es-tu de Type 6 ?

Toute cette page est destinée à te donner de l’information sur le type 6 : vois ce qui résonne chez toi.

 

Comme toujours, pour trouver ton ennéatype, commence par éliminer les hypothèses une par une au lieu de confirmer ce que tu crois : tu éviteras au maximum le biais de confirmation qui risque de t’emmener sur une fausse piste.

 

Si tu souhaites être aidé et guidé dans le processus pour trouver ton type ou quoi en faire dans ta vie, tu peux jeter un oeil au bilan de personnalité d’Epanessence.

Développement personnel pour le type 6

L’ennéagramme m’apprend que je baigne dans un océan de peurs.

Je suis le type de personnalité le plus peureux. Même si je peux bien le cacher avec ma tendance contre-phobique.

Il est important que j’apprenne à mesurer le danger réel et le danger inventé de toute pièce par ma tête.

J’ai tout intérêt à faire preuve de discernement et constater ce que je projette sur les autres et qui m’appartient.

Je peux aussi regarder comme mon Cadre est une invention de toutes pièces qui me permet de me protéger et voir dans quelle mesure je peux l’assouplir, l’agrandir voire, pourquoi pas, en sortir quand je m’en sens capable (et pas en fonçant en mode contre-phobique). 

 

Communiquer pour le type 6

L’ennéagramme peut te permettre de réaliser que le cadre est ce qu’il y a de plus important pour moi. Sans ça, je n’existe pas.

Si tu veux être en relation avec moi, il serait intéressant que tu saches quel est mon cadre et que tu le respectes.

Ça te permettra de beaucoup mieux me comprendre et je pourrais commencer à te faire confiance (pas trop quand même).

Tu me verras forcément à un moment donné dans ma dominante phobique, à fuir le danger. À ce moment-là, comprends bien que c’est la panique pour moi.

J’ai pas besoin d’être raisonné, juste rassuré.

Personnalités du type 6

Alexandre Astier, Adolf Hitler, Eric Zemmour, Marine Le Pen, Thomas Durand (tronche en biais), Georges Orwell, Jean-Jacques Crèvecœur, Stromae, Mahatma Gandhi, Arthur (Kaamelott), Bohort (Kaamelott), Maximus (Gladiator)

 

Le type 6 est bien représenté dans les métiers relatifs à la sécurité. Même si tout l’ennéagramme peut se retrouver dans ce type de métier.

Citations du type 6

L’homme est un loup pour l’homme.” Hobbes

Quand notre parti ne comptait encore que 7 membres, il exprimait déjà deux principes : premièrement, il voulait être un véritable parti idéologique; deuxièmement, il ne tolérait aucun compromis dans l’exercice du seul et unique pouvoir en Allemagne.” Adolf Hitler

A une époque de supercherie universelle, dire la vérité est un acte révolutionnaire.” Georges Orwell

Nous arrivons au terme de ce portrait du type 6. Tu peux continuer ton exploration des différents types avec le sommaire ci-dessous. Tu peux aussi aller plus en profondeur, avec le pack révélation d’Epanessence, pour t’aider à trouver ton type et appliquer l’ennéagramme au quotidien.

Sommaire des ennéatypes

Type 5 en ennéagramme : le guide complet

Type 5 de l'ennéagramme : "Je suis le modèle que j'ai du monde"

Généralités sur le type 5, analysons ensemble sa personnalité.

Dans l’ennéagramme, je suis l’archétype du scientifique, l’ingénieur, qui vit sa vie un peu en dehors du reste du monde, tel un observateur

C’est d’ailleurs pour cela que certains auteurs me nomment : l’observateur. 

Attention aux amalgames et aux clichés,… je ne suis pas forcément scientifique ni forcément reclus de la société.

Je surutilise le centre mental comme mes compères l’ennéatype 6 et l‘ennéatype 7.

Je l’utilise surtout vers l’extérieur comme l’ennéatype 2 et l’ennéatype 8.

À la manière de l’ennéatype 8 (ce grossier personnage qui fonce sans réfléchir), je teste les gens pour savoir ce qu’ils ont dans leur cortex préfrontal.

Mon centre mental tourné vers l’extérieur me permet de comprendre le monde dans lequel je vis et d’y mettre du sens.

J’aime beaucoup jouer avec les représentations mentales, les modèles, les théories, chercher des connaissances dans les livres, m’enfermer dans une bibliothèque et rester tranquille. Bon, oui, c’est le cliché de mon type de personnalité !

Gardons en tête que cette première approche de l’ennéagramme est volontairement clichée et simpliste.

Loin du vacarme ambiant, loin des Homo Sapiens qui créent une forme de chaos auditif désagréable à mes oreilles.

Je dois avouer qu’il m’est particulièrement agréable de titiller mes neurones avec de la nouvelle connaissance.

Les émotions sont un phénomène bizarre car elles empêcher de réfléchir librement, elles altèrent mon jugement donc je préfère les mettre de côté pour réfléchir tranquillement.

Dans mes relations je suis dans une logique comptable : ne t’attends pas à ce que je donne de ma personne si tu ne m’as rien donné en amont.

J’ai d’abord besoin de te connaître, de t’entendre, pour pouvoir me dévoiler un tant soit peu, parce que même si j’aime les moments sociaux, j’ai une tendance à préférer ma solitude. 

Typiquement, un ennéatype 2 un peu trop insistant dans sa volonté de m’aider pourrait porter atteinte à mon intimité. Je déteste l’intrusion chez moi.

L’intrusion est un thème récurrent pour le type 5.

Équation de Base du type 5 : le monde est exigeant et ne donne pas assez

Comme le monde donne peu, je vais adopter une logique comptable et donner peu de ma personne. Ca va rejoindre ma passion d’Avarice.

Orientation du type 5 : Connaissance et Précision

Sans moi, oubliez la découverte de toutes les grandes théories qui font avancer l’humanité !

Je suis un observateur, j’aime comprendre l’univers dans lequel ma vie se déroule.

C’est ma personnalité, j’aime apprendre, comprendre et savoir pourquoi.

Évitement compulsif du type 5 : le Vide intérieur

Un trou dans ma carte et c’est la mort (symbolique) !

Je ne peux pas me permettre que mon modèle du monde soit faux, sinon sur quoi pourrais-je me reposer ?!

Il faut absolument remplir ce vide et pour ça je vais accumuler un maximum d’informations et en donner le moins possible (lorsque je suis dans l’ego de ma personnalité), puisque je m’identifie à ce modèle que j’ai du monde.

 

Mécanisme de défense : Isolement, Retrait

S’il manque un bout dans la carte, tout bon type 5 se doit de la compléter. C’est un mécanisme de défense mental.

Et je ne veux pas qu’on vienne me déranger, qu’on me laisse tranquille.

Je vais éviter tout ce qui va provoquer en moi une incompréhension, tout ce que je ne peux pas cerner, expliquer.

L’ennéagramme me montre que j’ai tendance à me couper du monde dans ces moments-là.

Problématique : Peur du monde extérieur

J’ai peur du monde extérieur, peur de ce que je ne comprends pas, de ce que je ne peux pas modéliser.

C’est aussi beaucoup une peur d’être envahi, je déteste qu’on empiète dans mon espace vital.

Certains me croient asocial, j’ai juste besoin d’une tanière dans laquelle personne ne viendra m’importuner sans que je l’aie autorisé.

Peur de base : être incapable

Désir de base : être capable

Ma Fixation : Le détachement

J’ai une facilité à me détacher de mon propre corps selon le contexte

Si ce qu’il y a autour de moi m’ennuie, je pars dans ma tête et je ne suis plus là.

Si un ennéatype 4 fait un drame par exemple, ma fixation permet de me préserver.

Je me mets à l’écart des autres parce qu’ils me prennent trop d’énergie que je pourrais franchement attribuer à quelque chose de plus intéressant.

Idée supérieure : Omniscience

Matt Damon dans Will Hunting

Dans l’Essence, je comprends que la connaissance ne fait pas tout et je deviens capable d’évaluer quand j’en sais assez et que je peux passer à autre chose.

Je lâche prise sur la quête insatiable de l’exhaustivité, de tout connaître.

Ma passion : L'avarice

Je crois que le monde ne donne pas assez, donc moi non plus.

C’est surtout une avarice de moi, c’est vrai que je n’aime pas trop donner de ma personne… Il faut le mériter.  

En même temps, comprends moi, si je donne mes connaissances ça reviendrait à recréer du vide en moi, et c’est hors de question. 

Les connaissances ne sont pas QUE des connaissances, c’est moi, donc au moins j’en donne au mieux je me porte (dans l’ego).

L’avarice peut s’étendre à d’autres domaines (temps, argent…).

Tu as repéré chez toi des problématiques du type 5 ? ou d’un autre type ?
On peut creuser ensemble et en douceur avec le bilan de personnalité d’Epanessence.

Ma Vertu : Désintéressement

Dans l’Essence, je donne bien plus de ma personne et j’abandonne la logique comptable, parce que je réalise que je suis bien plus que les informations que j’ai.

Je comprends que l’information que je donne n’est pas moi et que les garder pour moi serait juste égoïste et inutile.

 
Alors je mets mon savoir au service des autres, je le partage généreusement mes connaissances.

Sous-types du type 5 :

  • Conservation : Château-fort. Je reste dans un endroit sécure le plus clair de mon temps et j’y reviens dès qu’il y a quoi que ce soit.
  • Social : Totem. J’utilise un jargon, un langage d’initiés pour montrer mon appartenance au groupe et tous les autres n’y comprennent rien.
  • Sexuel/tête-à-tête : Confidence. Je vais offrir des informations de grande valeur pour favoriser les relations intimes.

Ailes du type 5 : 4 et 6

Mes ailes m’apportent des façons de sortir de ma volonté illusoire d’être dans l’objectivité de mon cerveau à dominante intellectuelle:

  • L’aile du type 4 me donne plus de conscience de mes émotions et celles des autres. Par contre elle implique plus de repli sur moi, d’envie de m’isoler des autres.
  • L’aile du type 6 me donne plus de facilité à entrer en relation et à donner de moi pour les personnes appartenant au cadre. Par contre elle implique plus de peurs et moins conscience de mes propres émotions.

 

Développement personnel pour le type 5

L’ennéagramme me permet de comprendre que je vais facilement me couper des autres et à préférer vivre ma vie dans mon château fort (surtout dans le sous-type Conservation). 

Les affects et les sentiments ont tendance à déranger ma réflexion, du moins c’est que je crois. 

Une piste de travail pour moi est de revenir dans mon corps, d’arrêter de me dissocier quand je suis mal à l’aise, rester ici et maintenant.

Savoir accueillir et vivre ce que je ressens, mes sentiments dans l’instant m’apportera beaucoup également.

Surtout que le type 5 peut paraître froid, on me voit surtout comme un cerveau sur pattes. 

De tout l’ennéagramme, je peux être le moins expressif et ça peut être un bon entraînement dans ma vie de dire ce que je ressens, exprimer ma gratitude par exemple.

Je peux apprendre à réconcilier émotions et raison.

Communiquer avec le type 5

L’ennéagramme peut t’aider à comprendre que je n’aime pas parler pour ne rien dire. 

Les ragots de bas étage m’indisposent et m’ennuyer hautement.

Je suis un type de personnalité qui aime discuter avec de la réflexion derrière, de la profondeur, donc je vais beaucoup apprécier que tu t’intéresses aux sujets qui me sont agréables.

Si je vois que tu as les bases, que tu es curieux et que je peux te faire confiance, je vais pouvoir discuter longuement avec toi de tous ces sujets que j’aime et que, souvent, j’ai creusé en profondeur.

Tu observes chez toi des mécanismes du type 2 ? ou d’un autre type ?
On peut creuser ensemble et en douceur avec le bilan de personnalité d’Epanessence.

Personnalités de type 5

Gaspard Proust, Michel Onfray, Palpatine, Albert Einstein, Jacques Attali, René Descartes, Charles Darwin, Henri Laborit, Pierre Desproges.

 

Ce type de personnalité est très représenté chez les scientifiques, les chercheurs, toutes ces personnes qui cherchent à comprendre, à analyser, à décortiquer, à théoriser le système dans lequel ils vivent. 

L’ennéagramme pourrait bien être né dans la tête d’un type 5 !

C’est d’ailleurs le cas de l’analyse transactionnelle.

Citations de type 5

Type 5 ennéagramme à cœur ouvert

 “Le tragique de la destinée humaine ne vient-il pas de ce que l’homme comprend qu’il en connaît assez pour savoir qu’il ne connaît rien de sa destinée, et qu’il n’en connaîtra jamais suffisamment pour savoir s’il y aura autre chose à connaître.” Henri Laborit

L’intelligence, c’est comme les parachutes, quand on n’en a pas, on s’écrase.” Pierre Desproges

Que chacun raisonne en son âme et conscience, qu’il se fasse une idée fondée sur ses propres lectures et non d’après les racontars des autres.” Albert Einstein

Je pense donc je suis.” René Descartes

Nous arrivons au terme de ce portrait du type 5. J’espère que cet t’article t’as intéressé (n’hésite pas à laisser un commentaire et à le partager).

Tu peux continuer ton exploration des différents types avec le sommaire ci-dessous. Tu peux aussi affiner tes connaissances , avec le pack révélation d’Epanessence, pour t’aider à trouver ton type et appliquer l’ennéagramme au quotidien.

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